Après trois mois de mise en cale sèche, le premier navire électro-solaire 100% autonome vient de reprendre la mer le 17 février dernier, avec à son bord une impressionnante technologie embarquée dont l'efficacité pose question.
Après trois mois de mise en cale sèche, le premier navire électro-solaire 100% autonome vient de reprendre la mer le 17 février dernier, avec à son bord une impressionnante technologie embarquée dont l'efficacité pose question.
Energy Observer est un ancien catamaran de course reconverti en navire expérimental à batterie. Créé par Victorien Erussard et mis à l'eau à Saint-Malo en avril 2017, il s'agit du premier bateau à propulsion électrique utilisant une chaîne complète de technologies renouvelables et produisant de l'hydrogène à bord à partir de l'eau de mer, préalablement désalinisée et déminéralisée. Développé en collaboration avec le CEA-Liten (Laboratoire d'Innovation pour les Technologies des Energies nouvelles et les Nanomatériaux), parrainé par Nicolas Hulot (Président de la Fondation Nicolas Hulot pour la Nature et l'Homme), le vaisseau a pour mission d'effectuer un tour du monde en six ans (2017-2022) dans le but de « promouvoir et optimiser les technologies renouvelables pour la transition énergétique ».
Novateur, mais coûteux et peu efficace
Energy Observer a très vite été présenté comme un prototype innovant unique au monde, sorte de concentré des meilleures technologies à bord d'un navire propre et zéro carbone. Si, en effet, il n'émet aucun gaz à effet de serre, plusieurs analystes voient cependant le projet d'un autre oeil. Energy Observer est en réalité un navire très lent, bourré de technologie parfois encombrante et relativement inefficace. Pour assurer son autonomie, il navigue à 3 ou 4 noeuds (entre 5,5 et 7,4 km/h) et peine à aller plus vite.
Qualifié de manière trompeuse de « premier navire à hydrogène » par ses partenaires industriels, Toyota et Air Liquide, Energy Observer n'est ni plus ni moins un bateau à propulsion électrique avec batteries lithium-ion, emmenant à son bord un système de production d'hydrogène extrêmement complexe qui joue un rôle marginal de prolongateur d'autonomie ... Lire la suite de l'actu sur revolution-energetique.com
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"en réalité un navire très lent, bourré de technologie parfois encombrante"
Et les premières "carrioles sans chevaux" n'étaient pas mieux... L'innovation n'a jamais été instantanée.
Moulin de Bresilley (70140, Haute Saône, sur l'Ognon)
Chute réelle: 1.35 m, débit autorisé: 12.5 m3/s, module: 30 m3/s
Droit d'eau fondé en titre reconnue par la DDT : 168 kW brut ... et tout reste à faire ...
C'est donc un peu normal et dommage que ce site rejette en bloc l'hydrogene.
Cela dit, pour le moment, c'est vrai. L'hydrogene est une solution complexe, couteuse et peu performante par rapport à la batterie. Mais elle preserve, et c'est dit dans l'article, tous les reseaux actuels qui se font du blé (production, transport, distribution).
Mais qui sait, a l'avenir, les piles vont peut etre devenir plus efficace et on va passer de 80% de perte à 10%... Et là, l'hydrogene sera au top.
Sur le forum, peu importe ce qu'on pense, on peut le dire de façon courtoise... cliquez ici
on peut toujours rêver
Mais j'ai beaucoup de mal à y croire.
Cdlt
Si un jour on te reproche que ton travail n’est pas un travail de professionnel, dis-toi que ce sont des amateurs qui ont construit l’Arche de Noé et des professionnels qui ont construit le Titanic
Membre super utileEnv. 2000 messageSaint-malo (35)
C'est à dire que l'un des partenaires officiels (sponsor) est le bétonneur "en chef" de la cité corsaire. Ici, tout le monde se plaint des immeubles hideux en pur béton qui fleurissent le long de la côte, tout cela pour satisfaire la demande en résidences secondaires venue de la capitale , l'AirBnB, l’hôtellerie de luxe.
Un des parrains officiels de la fameuse embarcation est aussi un très célèbre écologiste résidant à quelques encablures de Saint-Malo. Devant le massacre qui s'annonçait, dont la bétonisation d'une falaise naturelle face à la mer pour un n-ième établissement (là, la loi littoral ne s'applique pas, bien entendu), il n'a daigné lever le petit doigt... Idem pour un projet de destruction d'une zone humide pourtant protégée, en vue de la réalisation de 800 logements individuels, encore en béton...
Une grande partie des habitants de Saint-Malo est vent debout contre ces projets délétères et totalement anti-écologiques. Alors, lorsque ces messieurs dames vantent les louanges du beau joujou hightech (et c'est un malouin aux commandes), cela prête à sourire. Fin du HS (mais c'est en lien avec l'objet même de ce forum, étrangement, non ?).
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