Les chaufferies centrales au gaz sont légion dans les grands ensembles de logements qui rythment le paysage urbain de la seconde ville de France. Une ressource majoritairement fossile et importée dont le coût financier et environnemental est élevé. Pourtant, Marseille dispose de sources de chaleur bas-carbone abondantes : la mer et le soleil. Loin de la caricature pagnolesque, ces deux puits d’énergie sont déjà utilisés pour alimenter quelques îlots immobiliers récents. Mais la ville en veut davantage.
Réduire la facture énergétique et environnementale
Avec le transfert de la compétence énergétique de la métropole à la municipalité en janvier 2023, Marseille s’est donné le cadre adapté pour lancer un projet de réseau de chaleur de grande ampleur. Cet ensemble de réseaux doit alimenter autour de 50 000 « équivalents logements » comprenant des immeubles d’habitation (logements sociaux et copropriétés) ainsi que des bâtiments publics répartis dans les 13ᵉ, 15ᵉ, 16ᵉ et 9ᵉ arrondissements de la ville. « Ce réseau permettra le remplacement de vieilles chaudières gaz par un réseau d’origine renouvelable (solaire thermique / biomasse et thalassothermie) tout en baissant la facture énergétique des ménages de 15 % environ », promet Sébastien Barles, l’adjoint au maire délégué à la transition énergétique, sur son compte Linkedin ... Lire la suite de l'actu sur revolution-energetique.com