Chaque semaine, une nouvelle catastrophe. Chaque fois, la même sidération. On parle de « phénomènes exceptionnels ». On critique les modèles météo, on convoque la fatalité, on panse les plaies. Puis on reconstruit. Jusqu'au prochain coup dur.
Mais il faut se rendre à l'évidence : le climat ne nous laisse plus le temps d'être surpris. Il frappe, brutalement, souvent sans prévenir.
Des outils de prédiction encore insuffisants
Les outils de prédiction sont encore loin d'être pleinement efficaces. Ils manquent de données, de granularité, de réactivité. Parfois, même trente minutes avant une catastrophe, il aurait été impossible de l'anticiper.
Et pendant ce temps, on continue de construire sur des littoraux que l'océan grignote. Comme au Signal, à Soulac-sur-Mer, où il a fallu déconstruire un immeuble face à la montée des eaux. Nous avons besoin d'outils capables d'anticiper les grandes tendances, les points de rupture, les zones à risques.
Le coût de l'inaction grimpe en flèche
Le réchauffement climatique accélère la fréquence et l'intensité des événements extrêmes.Résultat : des coûts exponentiels, des territoires bientôt inassurables, des habitants laissés sans filet.
Le système assurantiel n'a d'autre choix que d'augmenter les primes pour rester viable ... Lire la suite de l'actu sur Batinfo