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Env. 100 message Moselle
Bonjour,

Je viens de lire avec beaucoup d'intérêt la communication de BUILWISE (Anciennement CSTC en Belgique) : https://www.buildwise.be/fr/publications/articles-buildwise/2018-02.07/

Cette communication traite le cas de pathologie (= casse du vitrage) spécifique aux petits vitrages isolants.

Aux causes de casse qui sont évoquées dans cette communication s'ajoute une cause très importante qui est la mise en dépression de l'inter-vitre due à la fuite lente de l'argon non remplacé en totalité par l'azote et l'oxygène de l'air, en tous cas pas à la même vitesse que la fuite lente de l'argon.

Dans le cas de vitrages isolants de grandes dimensions (comme les miens) la dépression créée par la fuite lente de l'argon se traduit par une déflexion concave permanente des vitres (et à terme la rupture des scellements primaire et secondaire).

Mais dans le cas des vitrages de petites dimensions, non suffisamment souples pour rentrer en déflexion concave importante, la dépression permanente due à la fuite lente de l'argon (non remplacé en totalité par l'oxygène et l'azote de l'air) se traduit par une casse du vitrage en hiver quand la dépression due à la contraction thermique du mélange gazeux se rajoute à la dépression permanente due à la fuite lente de l'argon.

Ce phénomène atteint son paroxysme dans les pays à climat hivernal très froid comme dans le centre nord des USA et au Canada par exemple comme relaté dans la presse spécialisée de ces pays .
Messages : Env. 100
Dept : Moselle
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Env. 10 message Paris
Monsieur, recevez un grand bravo et de multiples félicitations de ma part pour votre travail.

Par ailleurs, serait-il éventuellement possible que je reçoive vos écrits en PDF s'il vous plaît ?

Enfin, je peux vous créer un site permettant le téléchargement de ce PDF à un internaute quelconque.

Bien à vous
Messages : Env. 10
Dept : Paris
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Env. 100 message Moselle
Bonjour,

Merci beaucoup.

Je vais vous transmettre les documents (mieux synthétisés) en PDF.

Je l'ai déjà fait pour d'autres, il faut juste que je retrouve la méthode à utiliser pour cette transmission , sans que vous ayez à faire connaitre votre adresse E Mail directement sur le visuel du site "forum construire".

A bientôt.
Messages : Env. 100
Dept : Moselle
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Env. 100 message Moselle
AR – 25 /08/2025 - Spacer TPS – Document noté T


SPACER de type TPS – Restrictions.


Sommaire :

1-Préambule

2- Technologie des Spacer TPS (Thermo-Plastic SPACER).

3 – Avantages des Spacer TPS par rapport aux Spacer rigides métalliques.

4 – Inconvénients des Spacer TPS
4,1- Général
4,2 - Rappel concernant les températures maxi atteintes dans les inter-vitres et dans les Spacer
4,3 - Autre rappel concernant les perméabilités au gaz (Argon, vapeur d’eau, oxygène et azote) du PIB en fonction de la température du PIB (Polyisobutylène).
4,4 – Conséquences pour les Spacer TPS (= Spacer à base de PIB = Polyisobutylène).

5 – Illustration de ces propos : communication https://www.mdpi.com/1996-1944/14/13/3594, relative à un travail de recherche universitaire de 2021.

6 – Conclusions

**************
NOTAS ADDITIFS
Nota A (article 4,2 précédent)
Nota B (voir article 4,3 précédent)





1 – Préambule

Mes documents antérieurs sont relatifs à mon retour d’expérience concernant les vitrages isolants à Spacer alu, à scellement primaire (latéralement entre Spacer et vitres) à base de PIB (Polyisobutylène), à remplissage argon et à basse émissivité sur la vitre côté habitat (position 3 sur double vitrage).

Sur ces vitrages j’ai constaté et mesuré des phénomènes très surprenants :
- la MIGRATION des joints primaire latéraux entre le Spacer et les vitres (joints en PIB = Polyisobutylène), hors de leurs positions, vers les inter-vitres,

- la DÉFLEXION CONCAVE des vitres : 2,4 mm au centre de chaque vitre (4,8 mm pour les deux vitres) pour des températures extérieures de 20 à 25°C.

Ces phénomènes ont abouti à la fin de vie de mes vitrages isolants et leur remplacement en avril 2025 par de nouveaux vitrages pour lesquels j’ai réalisé des choix technologiques selon mes propres analyses, exposées en détail dans mes documents antérieurs.

Un professionnel du vitrage isolant a réagi récemment (juillet 2025) à ces documents en précisant que le PIB pouvait effectivement poser des problèmes dans le processus de fuite lente de l’argon avec des Spacer métalliques, mais lui pensait avoir résolu les problèmes évoqués dont notamment la migration « classique » des joints PIB vers l’inter-vitre en utilisant des SPACER souples de type TPS.

Nos échanges complémentaires ont porté sur la technologie de ces Spacer de type TPS, sur ce qu’ils permettaient effectivement et sur ce qu’ils ne permettaient pas (lacunes des Spacer TPS).

Ce n’est absolument pas cette technologie (Spacer TPS) que j’ai retenu pour mes nouveaux vitrages installés en avril 2025. Dans mon cas, le Spacer souple retenu pour mes nouveaux vitrages, n’a rien à voir avec les Spacer TPS. Il est constitué par autre chose que le matériau utilisé par les Spacer TPS. Ce matériau et les modes de scellements de type REVERSE DUAL SEAL permettent à l’ensemble de résister à des températures bien plus élevées que celles permises par les SPACER TPS.

J’insiste particulièrement sur cet aspect car j’ai lu des communications de type comparatif, ayant pour but est de promouvoir les Spacer TPS.

Ces communications :
- Ne font pas de distinguo entre les Spacer souples de type TPS (à base de PIB = Polyisobutylène) et les autres Spacer souples (non à base de PIB = Polyisobutylène).

- Ne savent absolument pas ce qu’est le scellement de type REVERSE DUAL SEAL, ses spécificités et ses avantages par rapport au scellement DUAL SEAL classique ; Voir les explications nécessaires dans mes documents antérieurs.

Je résume dans la suite, les échanges à propos des Spacer TPS, que j’ai eu avec le professionnel du vitrage qui a réagi en juillet 2025 à mes écrits antérieurs.


2 – Technologie des Spacer TPS (Thermo-Plastic SPACER)

Il s’agit de Spacer souples, sans métal (évidemment de type Warm Edge, mais là n’est pas le propos).*

Dans le monde, Il y a actuellement environ 15 fabricants de Spacer de type TPS.

Le SPACER TPS contient « dans sa masse » du dessiccant.
Il est appliqué à chaud (110 à 140°), avec une grande précision par une « machine », entre les deux vitres pour adhérer aux deux vitres et constituer en refroidissant un cordon (Spacer) entre ces deux vitres.

Ce cordon (Spacer) posé à chaud adhère aux vitres sans nécessiter de collage complémentaire. Il constitue le système d’étanchéité aux gaz (argon, vapeur d’eau, oxygène et azote) entre l’inter-vitre et le milieu ambiant.

Mais ce cordon (Spacer) n’est pas capable d’assurer la rigidité structurelle entre les vitres. Pour assurer cette fonction (rigidité structurelle des vitres + Spacer) un scellement secondaire en silicone ou en polysulfure est appliqué en périphérie extérieure entre les vitres.

Globalement le système est similaire au DUAL SEAL classique (par opposition au Reverse Dual Seal, voir explications dans mes documents antérieurs) :

- Le Spacer TPS et son adhérence aux vitres constitue la barrière d’étanchéité vis-à-vis des gaz,

- Le scellement périphérique secondaire assure la rigidité structurelle de l’ensemble.


Bien noter que lorsque le Spacer ou son adhérence aux vitres est défaillant, l’étanchéité de l’inter-vitre vis-à-vis des gaz (argon, vapeur d’eau, oxygène et azote) n’est plus assurée. En effet cette étanchéité ne peut pas être assurée efficacement par le scellement secondaire périphérique (en vertu de la nature chimique du produit constituant ce scellement secondaire) qui a pour fonction essentielle d’assurer la rigidité structurelle de l’ensemble.

Inversement, quand le scellement secondaire périphérique est défaillant, le Spacer et ses adhérences aux vitres sont très rapidement mis à mal car la rigidité structurelle de l’ensemble n’est plus assurée.


3 – Avantages des Spacer TPS par rapport aux Spacer rigides métalliques.

- Ils sont souples (et Warm Edge)

- En raison de cette souplesse ils sont capables d’absorber les déformations concaves et convexes des vitres sans générer d’écrasement de matière (joint primaire classique) et de migration « classique » de ces joints primaires vers les inter-vitres.*


4 – Inconvénients des Spacer TPS

4,1- Général

Ces inconvénients sont dus à la matière principale constituant de TPS, à savoir le Polyisobutylène (= PIB).

Certains professionnels proposent des vitrages isolants avec des Spacer TPS en jurant les grands dieux qu’ils n’utilisent pas de PIB (Polyisobutylène). Pour ces cas il s’agit d’ignorance ou de tromperie (mensonge) car tous les SPACER dits TPS utilisent le PIB (Polyisobutylène) comme constituant de base de leur SPACER.

A signaler qu’un fabricant de Spacer TPS a même modifié le nom de son Spacer pour des raisons de marketing :
- Initialement son Spacer s’appelait : ****MELT – TPS
- Cette dénomination a été modifiée en ****SPACE.


Certes la résistance accrue vis-à-vis des UV, du PIB utilisé dans les Spacer TPS est assurée par des charges minérales (dont le noir de carbone).


Certes, le PIB, utilisé dans les Spacer TPS, constitue une excellente barrière contre les migrations gazeuses (Argon, vapeur d’eau, oxygène et azote) entre l’inter-vitre et l’atmosphère, aux températures habituelles (- 10 à 40, 60°C), mais les perméabilités du PIB vis-à-vis de ces gaz (argon, vapeur d’eau, oxygène et azote) diminuent de manière exponentielle avec l’augmentation de température et le PIB se dégrade structurellement au-delà de 90°C (voir le détail dans mes documents antérieurs).


4,2 - Rappel concernant les températures maxi atteintes dans les inter-vitres et dans les Spacer en cas de basse émissivité installée sur la vitre côté habitat (et sans protection anti-solaire sur la vitre externe).
Voir nota A en annexe, en fin de texte.

4,3 - Autre rappel concernant les perméabilités au gaz (Argon, vapeur d’eau, oxygène et azote) du PIB en fonction de la température du PIB (Polyisobutylène)
Voir nota B en annexe, en fin de texte.


4,4 – Conséquences pour les Spacer TPS (= Spacer à base de PIB) :

- Perméabilités importantes aux gaz (dont argon) des SPACER TPS, en été, pour les vitrages soumis au rayonnement solaire et ayant la couche basse émissivité sur la vitre côté habitat, sans protection anti-solaire sur la vitre externe.

- Fuite d’argon, non remplacé à la même vitesse et en totalité par l’azote et l’oxygène (voir détails des processus dans mes documents antérieurs).

- Déficits gazeux dans les inter-vitres.

- Mise en dépression des inter-vitres.

- Dans certains cas : désolidarisation entre le Spacer TPS et le scellement structurel périphérique secondaire avec « aspiration » du Spacer TPS vers l’inter- vitre. Voir les photos correspondantes dans la communication mentionnée à l’article 5

- Déformations concaves permanentes des vitres quand elles ont des dimensions suffisamment importantes pour pouvoir se déformer ; à terme rupture des scellements et des Spacer TPS (voir article 5 qui suit).

- Casse (implosion) de petits vitrages isolants qui ont des dimensions trop faibles pour que leurs vitres puissent se déformer suffisamment de manière concave pour répondre à la mise en dépression de l’inter-vitre suite à la fuite lente de l’argon non remplacé à la même vitesse et en totalité par l’azote et l’oxygène (voir détails des processus dans mes documents antérieurs).


5 – Illustration de ces propos.

Mes propos ci-dessus sont parfaitement illustrés par la communication de travaux de recherche universitaire suivante, datant de 2021 : https://www.mdpi.com/1996-1944/14/13/3594.

Le titre général de ce travail de recherche est : Polyisobutylene and Silicone in Warm Edge Glazing Systems—Evaluation of Long-Term Performance.


Il s’agit de vitrages isolants, à Spacer TPS (à base de Polyisobutylène = PIB), sans métal, de type Warm Edge, à scellement structurel secondaire périphérique, à base de silicone.

Parmi les constats finaux, ce que je retiens est ceci :

After ten years in service, the percentage of damaged units is considerable and thus warm edge glazing systems must be inspected for damage. The inspection should cover both the effect of damage on the appearance and loss of integrity of sealing and unsealed units should be replaced.

Ce qui signifie en français :

Après dix ans de service, le pourcentage d'unités (= Vitrages isolants) endommagées est considérable. Pour cette raison les systèmes de vitrage isolant (à spacer TPS) doivent donc être inspectés pour détecter tout dommage. Cette inspection doit porter à la fois sur les dommages apparents et la perte d'étanchéité des inter-vitres. Les unités dont les inter-vitres ne sont plus étanches aux gaz doivent être remplacées.

Commentaires personnels :


- Ce travail de recherche passe beaucoup de temps sur des aspects théoriques qui expliqueraient les difficultés de tenue dans le temps des vitrages à Spacer TPS (= à base de Polyisobutylène) et à scellement structurel secondaire périphérique à base de Silicone.


- La cause des dégradations, serait constituée par la défaillance de la liaison entre le Spacer TPS (base Polyisobutylène) et le scellement structurel secondaire en silicone.


- Dommage, que ce travail de recherche concernant des vitrages en Europe continentale qui intègre bien des inspections de vitrages, en service depuis plus de 10 ans :


• N’établisse pas la corrélation entre les taux de dégradation des vitrages et les températures maxi atteintes en été par les Spacer (ou orientations des vitrages par rapport au soleil)

• N’ai pas eu l’idée de se pencher sur les déformations concaves des vitrages résultant de la fuite lente de l’argon (non remplacé en totalité par l’oxygène et l’azote) qui crée une mise en dépression de l’inter-vitre avec les conséquences que l’on sait, parfaitement illustrée par les photos reproduites dans cette communication et dans ses conclusions.




6 – Conclusions

Les Spacer TPS sont des SPACER à base de PIB (polyisobutylène) dans la masse, appliqué à chaud sur les vitrages, pour assurer une bonne adhésion aux vitres sans avoir à utiliser de "collage".

Leurs adhérences aux vitres ne sont pas en cause.

De même, s'agissant de Spacer souples, la migration "classique" des joints primaire PIB vers l'inter-vitre est résolue.

Par contre l'inconvénient des Spacer Souples de type TPS réside dans l'utilisation (dans la masse) de PIB pour constituer le Spacer proprement dit.

Certes ce type de Spacer TPS est une très bonne solution pour des vitrages orientés Nord en général et dans les zones très tempérées (Alaska, Nord- Ouest des USA et Ouest du Canada, Nord Canada, Est Canada, Nord de l’Europe de l'Irlande à la Finlande et en bordure océanique).


Mais ces Spacer TPS ne sont absolument pas pérennes en exposition Sud, Sud- Est et Sud – Ouest en Europe méridionale et même en Europe continentale (voir la communication citée en 5)

En effet, l'inconvénient du PIB est la dégradation exponentielle de sa perméabilité aux gaz ( Argon, vapeur d’eau , oxygène et azote) dans la zone 60 à 80°C et sa modification structurelle au-dessus de 90°C.



NOTAS ADDITIFS

Nota A (article 4,2 précédent) Voir détails dans mon document daté du 18 01 2025*

- Recopie du Texte issu d’un livre de 2016 intitulé « Sealent in construction » et dans cet ouvrage le chapitre « Sealed Insulating Glass and Insulating Glass Sealants » - Paragraphe 11. 3. 2, en page 247 :

« In Central Europe, edge-seal temperatures of clear IGUs seldom exceed 40°C – 50°C, whereas for tinted or coated glass units or in warm climates, service temperatures may well reach 80°C and above for prolonged periods ».

Ce qui signifie : « En Europe centrale, les températures des scellements des vitrages isolants avec des verres clairs (non teintés ou sans couche basse émissivité) dépassent rarement 40 °C à 50 °C, alors que pour les vitrages isolants teintés ou revêtus d’une couche basse émissivité ou dans les climats chauds, les températures de service peuvent atteindre 80 °C et plus pendant des périodes prolongées.

Autrement dit, en Europe les vitrages isolants revêtus d’une couche basse émissivité peuvent atteindre plus de 80°pendant des périodes prolongées, alors que précédemment, les températures des vitrages isolants à verre clairs (sans couche basse émissivité) dépassaient rarement 40 à 50°C.

Nota B (voir article 4,3 précédent) Voir détails dans mon document daté du 18 01 2025

La courbe d’augmentation des perméabilités des joints PIB en fonction de l’augmentation de la température du PIB est la suivante.

Cette courbe montre la perméabilité du PIB vis-à-vis de la vapeur d’eau en fonction de la température ; la variation de la perméabilité du PIB vis-à-vis de l’argon et des autres gaz (Oxygène et Azote) en fonction de la température est similaire.

La perméabilité du PIB est :
• Multipliée par un facteur de plus de 10 entre 20 et 60 °C
• Multipliée par un facteur de plus de 100 entre 20 et 80°C



Or toutes les simulations qui prédisent notamment une fuite d’argon règlementaire limitée à 1% par an, sont établies pour une température du PIB de l’ordre de 20 à 30°C. Ce qui est très « optimiste » et donc faux, car ces simulations sont basées des perméabilités théoriques du PIB à 20°C qui ne sont absolument pas représentatives des perméabilités réelles du PIB à des températures réalistes bien plus élevées au cours de l’année en raison :

• De la présence de la couche Low E sur la vitre interne qui donne lieu à un échauffement de l’inter-vitre et du PIB externe, tout au long de l’année et pas seulement en été, dès qu’il y un rayonnement solaire direct sur le vitrage.

• Des températures élevées durant les mois d’été + rayonnement solaire
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AR – 30 08 2025 – Document U’- SPACER TPS.

Complément à la communication https://www.mdpi.com/1996-1944/14/13/3594, relative à un travail de recherche universitaire de 2021.

Lorsque j’ai rédigé mon document précédent AR – 25 08 2025 – Document U, SPACER TPS, je n’avais lu que le résumé général de la communication https://www.mdpi.com/1996-1944/14/13/3594, relative à un travail de recherche universitaire de 2021.

Dans ce résumé j’avais retenu ceci :

« Après dix ans de service, le pourcentage d'unités (= Vitrages isolants) endommagées est considérable. Pour cette raison les systèmes de vitrage isolant (à Spacer TPS) doivent donc être inspectés pour détecter tout dommage. Cette inspection doit porter à la fois sur les dommages apparents et la perte d'étanchéité des inter-vitres. Les unités dont les inter-vitres ne sont plus étanches aux gaz doivent être remplacées ».



Je viens de lire en détails le paragraphe 1,2 (= Examen des vitrages en service réel).

Voici ce que je retiens de cette lecture.

Il s’agit de doubles vitrages avec des inter-vitres de 16 mm.

Rien n’est précisé concernant la présence et la position de couches basse émissivité sur les vitres. L’absence d’information sur cet aspect montre que les auteurs du travail de recherche n’ont pas conscience de l’influence de cet aspect (couches basse émissivité) sur les températures de l’inter-vitre, des Spacer et des scellements. On peut cependant supposer qu’il s’agit de vitrages avec couches basse émissivité sur la vitre côté habitat.

Les scellements des doubles vitrages sont réalisés à l’aide :

- De Spacer à base de PIB dans la masse (donc Spacer de type TPS) ; ce système constitue le scellement primaire. Il a une hauteur de 8 mm sur toute la largeur de 16 mm de l’inter-vitre.

- D’un scellement périphérique structurelle à base de Silicone d’une hauteur de 10 mm sur toute la largeur de 16 mm de l’inter-vitre.

Le nombre de vitrages isolants examinés est de 4500 unités. Lors de cet examen, ces vitrages isolants étaient en service depuis 10 ans environ.

L’étanchéité au gaz est un problème majeur. Des défauts d'étanchéité ont été constatés sur plus de 30 % des 4 500 vitrages examinés.

Les auteurs signalent des cas déplacements importants du joint en PIB, qui a été aspiré vers l’inter-vitre. Ce problème s'est produit sur de nombreux vitrages, quelles que soient leur forme ou leurs dimensions.

Le nombre de vitrages isolants endommagés dans les zones exposées au soleil était jusqu'à 60 % supérieur à celui des vitrages moins exposés au soleil.

Il est regrettable que les auteurs de ce travail de recherche :

a) Ne se soient pas intéressés en détail de la corrélation évidente (citée très brièvement par eux) entre les taux de défaillances des vitrages et l’exposition de ces vitrages au rayonnement solaire.

b) N’aient pas recherché en détail pourquoi les Spacer sont « aspirés » vers l’inter-vitre.
Pourtant pour que de telles « aspirations » se produisent il faut que les inter-vitres soient en dépression. Et ce ne sont pas les seules contractions gazeuses liées à la baisse des températures extérieures qui peuvent expliquer ces phénomènes sinon ces phénomènes d’aspiration des Spacer par dépression des inter-vitres se produiraient sur du vitrage neuf dès les premiers hivers. Or ici le phénomène apparait sur des vitrages de 10 ans environ et ce phénomène va en s’amplifiant avec l’âge des vitrages.

c) Ne se soient intéressés plus en détail :

- Aux fuites d’argon, pourtant évoquées et mise en évidence par eux.

- Aux corrélations qui existent entre ces fuites d’argon et les taux de défaillance des vitrages.

- Aux corrélations entre la température atteinte en été par les SPACER (= exposition à l’échauffement par le soleil) et les fuites d’argon. Pourtant ils évoquent bien la dérive, en fonction de la température, de la perméabilité du PIB vis-à-vis de la vapeur d’eau. L’idée que la perméabilité du PIB vis-à-vis de l’argon, en fonction de la température, puisse suivre la même tendance ne leur est même pas venue à l’esprit. Surprenant !

- Aux conséquences de la fuite de l’argon en ce qui concerne les pressions régnant dans les inter-vitres traduites sur les vitrages inspectés, par :

• Des aspirations des Spacer vers les inter-vitres

• Des déflexions concaves des vitres non explicables par les seules variations de températures de part et d’autre des vitrages (température intérieure des locaux et température extérieure).
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AR – 05 08 2025 – Document V

Recopie d’un échange (vers 2021) sur le site de Eco habitation (Canada) et mes commentaires relatifs à cet échange.


1) Recopie de l’avis d’un des intervenants sur le site de Eco habitation (vers 2021)

« Lorsqu’ un thermos est descellé, il doit être changer. La restauration des thermos est une *******. Ils peuvent retirer l’humidité temporairement du thermos et ce à condition que le déscellement de celui-ci de date pas de trop longtemps ou que le soleil n’est pas eu le temps de cuire la condensation sur les verres. Les thermos d’aujourd’hui ont une durée de vie max de 10 à 15 ans. Avant (y a 25-30 ans) les thermos pouvaient avoir une durée de vie jusqu’ a 30-40 ans. Pourquoi ? Parce qu’avec les " nouvelles lois environnementales" les anciens produits utilisés pour sceller le thermos ont été bannis, comme le tiokol 800 en partie A et B, et que les compagnies de fabrication on diminuer la quantité de dessiccant dans l’intercalaire. Du coup les compagnies ont eu du mal à trouver des produits de remplacement aussi efficace. Donc tout calcul fait tu as des produit « moins polluant" pour la fabrication des thermos, mais tu dois les changer au 10-15 ans au lieu de 30-40. Faut dire aussi que les nouveaux produits ne sont guère moins polluants ... bref. Puis en termes d’efficacité le seul avantage d’avoir un thermos low-e est qu’il laisse mois de rayon UV passer ce qui a pour effet seulement d’augmenter la durée de vie des couleurs du plancher, rideaux, ... point de vue thermique ça ne change pas grand-chose, puisqu’ un thermos régulier en verre clair sans argon équivaut à R-2 environ et que low-e /argon est de R-4 max dans le double verre qui est le produit standard. Le triple verre est moins rependu. Il faut tenir compte qu’un mur est de r-25 en moyen et que le thermos à lui seul ne représente pas grand-chose. La structure de la fenêtre a son importance et surtout son installation, car une fenêtre à 300 $ bien installer vaut plus qu’une fenêtre à 1500 $ mal installée. Voila !!! J’ai 54 ans depuis l’âge de 14 ans que je suis dans le domaine du verre, j’ai fabriqué des thermos durant 10 ans pour une compagnie de porte et de fenêtre, j’ai vu la qualité diminuer au fil des ans et entendu de plus en plus de connerie se dire sur '' efficacité énergétique" ... l’Energie vert ... et sans compter également qu’un verre low-e n est pas recyclable à ce jour, quoi que d’ailleurs le verre plat en tant que tel n’est pas recyclé. Mais ça c’est un tout autre sujet… »



2) Mes commentaires (AR) annotés en rouge ci-dessous

Nota : « Thermos » signifie IGU (anglais) ou Vitrage isolant


« Lorsqu’ un thermos est descellé, il doit être changer. La restauration des thermos est une *******. Ils peuvent retirer l’humidité temporairement du thermos ».

Mon Commentaire:

Entièrement d’accord, en effet, quand de la condensation apparait dans un inter-vitre c’est signe :

- Que les dessicants sont saturés

- Et ou Que les scellements primaires et secondaires sont défaillants


« Les thermos d’aujourd’hui ont une durée de vie max de 10 à 15 ans. Avant (y a 25-30 ans) les thermos pouvaient avoir une durée de vie jusqu’ a 30-40 ans. Pourquoi ? »

Mes Commentaires :

Entièrement d’accord en ce qui concerne les durées de vie.

PAS D’ACCORD DU TOUT AVEC LES RAISONS EVOQUEES.

Selon moi les raisons (voir mes documents) sont liées à la mise en œuvre conjointement :

- De la basse émissivité (LOW E) sur la vitre côté habitat (sans protection par ailleurs antisolaire sur la vitre extérieure (dont LowE)

- De l’argon dans l’inter-vitre.

Les conséquences, sur la durée de vie du vitrage isolant, de ces deux aspects (Low E sur la vitre côté habitat et argon) sont aggravées par les facteurs ou dans les cas suivants :

- L’utilisation de Spacer (= intercalaires) rigides

- L’utilisation de PIB (Polyisobutylène) au niveau du scellement primaire que ce soit du PIB utilisé :

• Comme colle (scellement) entre le Spacer et les vitres

• Ou comme matériau de base pour constituer le Spacer proprement dit : cas des SPACER de type TPS.


-
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UN PETIT COMPLÉMENT à MON MESSAGE PRÉCÉDENT

Entièrement d’accord en ce qui concerne les durées de vie . Mais je module l’avis précédent formulé sur le site de ECO HABITATION (CANADA) par ceci:

« SELON LES CONDITIONS CLIMATIQUES LOCALES ET L'ORIENTATION DU VITRAGE ISOLANT PAR RAPPORT AU SOLEIL DOMINANT, LA DURÉE DE VIE DU VITRAGE PEUT VARIER DE 10 à 25 ANS , CE QUI EST NOTOIREMENT INSUFFISANT COMPTE TENU :

- DES COUTS, POUR L'UTILISATEUR, DU TROP FRÉQUENT REMPLACEMENT DES VITRAGES

- DES FAIBLES ÉCONOMIES D’ÉNERGIE PERMISES PAR L'ARGON

- DU MAUVAIS BILAN ÉCOLOGIQUE GLOBAL (FRÉQUENCE TROP ÉLEVÉE DE REMPLACEMENT DU VITRAGE = FABRICATION DU VERRE, TROP FAIBLE GAIN ÉNERGÉTIQUE PERMIS PAR L'ARGON)
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AR – 12 09 2025 – Document W – Hiérarchie des facteurs et des phénomènes écourtant la durée de vie des vitrages isolants « basse émissivité & argon ».


1) Rappel

Mes écrits sont rédigés et diffusés, pour information, parce que je n'accepte pas pour des raisons économiques et écologiques, la trop faible durée de vie et le bilan écologique global des vitrages isolants (= bilan carbone du procédé de fabrication du vitrage vs économies d’énergie effectivement permises durant la trop courte durée de vie du vitrage) mis sur le marché actuellement (basse émissivité & argon), alors qu'il y a moyen de faire mieux en termes de durée de vie et de bilan écologique global, tout en préservant les performances thermiques des vitrages.


2) But du présent document.

Initialement (= Avant 1995 environ), le vitrage isolant ne comportait pas de couche basse émissivité et l’inter-vitre était rempli d’AIR SEC. Sa durée de vie était de l’ordre de 25 à 35 ans.

Ensuite les technologies du vitrage isolant ont évolué. Le vitrage isolant avec couche basse émissivité & argon a été mis sur le marché en Allemagne à partir de 1995, via une norme DIN 1286 allemande, soit depuis 30 ans à peine.

A partir de 2007 la norme européenne EN 1279 inspirée de la norme allemande DIN 1286 a permis de répandre cette technologie à l’ensemble de l’Europe.

Cette nouvelle technologie à basse émissivité &remplissage ARGON a été introduite en France, timidement à partir de 2005, soit depuis 20 ans à peine.

Globalement on constate une diminution de la durée de vie du vitrage actuel « Basse émissivité & remplissage argon » par rapport au vitrage initial « pas de basse émissivité & remplissage air sec ».


Le présent document a pour but de rappeler les causes et phénomènes en les hiérarchisant de manière la plus rationnelle possible.



3) Mise en évidence des phénomènes, non anticipés par les tests de laboratoire, mais constatés exclusivement par des études de vitrages, in situ, en service depuis plus de 10 ans.


Quand ce sont les vitrages isolants en service depuis 10, 15, 20, 25 ans qui sont examinés et analysés dans le cadre d’un travail de recherche, on constate qu'il y a :

- des choses qui ne vont pas, en termes de durées de vie, surtout quand il s’agit des vitrages isolants orienté SUD, SUD – Ouest et SUD – Est.

- que les promesses de durée de vie des vitrages « à basse émissivité & remplissage argon », des publicités des industriels du verre et du vitrage isolant ne sont pas tenues, notamment pour les vitrages isolants orientés SUD, SUD -Ouest et SUD – Est.

- que certains chercheurs, au lieu d'essayer de comprendre réellement ce qu'ils ont sous les yeux quand il ont la chance d’examiner des vitrages de 10, 15, 20 25 ans de service réel, manquent de pertinence et tombent toujours dans leur péché mignon (= travers) consistant à modéliser mathématiquement des théories qu'ils ont lu dans la majorité des communications antérieures, mais qui n'intègrent pas du tout les phénomènes réels car ceux-ci ne sont pas diffusés dans la littérature scientifique (main Stream) à leur disposition.

A ce titre, voir entre autres les paragraphes 2 et 3 de la communication https://www.mdpi.com/1996-1944/14/13/3594.

Pourtant l’équipe de recherche en question avait tout sous ses yeux dans le paragraphe 1,2 (= Field Study), en examinant en 2021, les désordres constatés sur 4500 vitrages isolants en service depuis environ 10 ans.



4) Hiérarchisation des facteurs influençant la durée de vie du vitrage isolant à basse émissivité & remplissage argon en se basant sur la succession des phénomènes en cause.

Par rapport au vitrage isolant initial (pas de basse émissivité & remplissage par air sec), les facteurs et les phénomènes en cause dans les vitrages isolants actuels (basse émissivité & argon), sur le long terme (= plus de 10 ans) sont les suivants :


4,1 – Causes premières : très hautes températures dans l’inter-vitre.

De très hautes températures (plus de 80°C), sont atteintes, périodiquement, dans les inter-vitres, Spacer et scellements primaires dans les cas suivants :

- Aspect technologique : Couches basse émissivité sur la vitre côté habitat, sans aucune protection anti-solaire du côté externe (dont basse émissivité sur la vitre externe)


- Aspects climatiques et exposition du vitrage : Ensoleillement intense du vitrage.



4,2 – Augmentation exponentielle de la perméabilité du PIB (polyisobutylene) en fonction de la température:


Les très hautes températures périodiques provoquent une augmentation exponentielle, périodique, de la perméabilité, vis à vis des gaz (dont l'argon) du PIB (Polyisobutylène) utilisé :

- Au niveau primaire pour constituer le SPACER (cas des Spacer TPS)

- Ou pour coller sur les vitres :

• Les SPACER de type rigide, métalliques

• Ou les SPACER de type souple, constitués par un matériau autre que le PIB.



4,3 – Accélération, périodique, de la fuite lente de l’argon.

La dérive (= augmentation exponentielle) de la perméabilité du PIB vis à vis des gaz (dont l'argon) crée une accélération périodique de la fuite lente de l'argon.


4,4 – Mise en dépression de l’inter-vitre, par effets cumulatifs, d’année en année
La part d'argon qui fuit très lentement de manière habituelle et de manière accélérée, périodiquement, n'est remplacée :

- que partiellement

- et avec retard par l'oxygène et l'azote de l'air,
en raison des perméabilités spécifiques du PIB vis-à-vis des différents gaz (argon, vapeur d’eau, oxygène et azote) et des différences de pressions partielles de ces différents gaz (argon, vapeur d’eau, oxygène, et azote) de part et d’autre du Spacer (voir détails dans mes documents).

Nota : le scellement structurel secondaire périphériques des systèmes DUAL SEAL classiques ne s’oppose pas efficacement aux échanges gazeux, sa fonction consiste à assurer la rigidité structurelle de l’ensemble SPACER(s) et Vitres.

Du fait de ce remplacement que partiel de la part d’argon qui fuit, l'inter-vitre entre en dépression.


4,5 - Déformation concave des vitres, par effets cumulatifs, quand leurs dimensions sont suffisantes.

La dépression de l’inter-vitre (voir article 4,4 ci-dessus) se traduit, à terme (généralement au bout de 10 ans), par une déflexion concave des vitres, même en été, à condition que la dimension des vitres soit suffisante pour permettre aux vitres de rentrer en déformation concave.

Cette déflexion concave due à la fuite lente de l’argon peut être vérifiée facilement en été à l'aide d'une règle de maçon neuve posée sur les vitres.

Pour les vitres de faibles dimensions, présentant de ce fait une trop grande rigidité pour permettre à ces vitres de rentrer en déformation concave, il ne se passe pas grand-chose de visible dans un stade initial (suite plus loin au paragraphe 4,61).


4,6 - Défaillances finales des vitrages en raison de la dépression de l’inter-vitre ou/et de la déformation concave des vitrages.

Ces défaillances (prématurées par rapport aux prévisions des constructeurs) peuvent prendre plusieurs formes en fonction de la technologie des Spacer et des dimensions des vitres.

4,61 – Cas particulier des vitres à grande rigidité en raison de leurs faibles dimensions :

Ce cas est évoqué brièvement à la fin de l’article 4,5 précédent.

Dans un premier stade, il ne se passe rien de visible ou de « mesurable » (= pas de déformation concave notoire des vitres).

Lorsque le phénomène à l’œuvre d’année en année se poursuit, la dépression de l’inter-vitre grandit avec la fuite lente de l’argon et en cas de contraction thermique du mélange gazeux de l’inter-vitre par grands froids en hiver, les vitres peuvent imploser (= défaillance finale parfaitement décrit par Buildwise en Belgique et par de nombreuses communications nord – américaines).

Image typique correspondante :




4,62 – Autre cas particulier, propre aux vitrages équipés de SPACER TPS :

Quand la dépression de l’inter-vitre devient trop grande, elle peut provoquer une aspiration du Spacer souple de type TPS vers l’inter-vitre : voir notamment la communication https://www.mdpi.com/1996-1944/14/13/3594.

Dans ce cas le Spacer « aspiré » vers l’inter-vitre peut se présenter ainsi :





4,63 – Cas général avec vitrage à Spacer métallique rigide.

Le processus de défaillance est le suivant :

- En été, ramollissement du joint primaire PIB entre le Spacer métallique et les vitres

- Migration du joint PIB ramolli par la chaleur et en même temps écrasé entre le Spacer rigide et les vitres en déflexion concave, suite à la dépression permanente y compris en été, résultant de la fuite de l’argon, non remplacé à la même vitesse par l’azote et l’oxygène de l’air.

- Diminution de l’épaisseur du joint primaire PIB entre le Spacer et les vitres, suite son écrasement et à sa migration partielle vers l’inter-vitre en été. D’où une diminution accrue des performances de ce joint aminci, entre le Spacer et les vitres,

- Puis fuites accrues d’argon, puis déflexions concaves des vitrages plus prononcées avec des sollicitations accrues des joints primaires et secondaires etc.

- Et finalement défaillances complètes des joints primaire et secondaire.


5 – Synthèse des causes et enchainement des faits conduisant à la défaillance prématurée des vitrages isolants à Basse Émissivité & argon :

5,1 – Récapitulatif :

- Causes premières :

• Basse émissivité sur la vitre côté habitat, sans aucune protection anti-solaire (dont basse émissivité) sur la vitre externe


• + Ensoleillement intense du vitrage.


- Augmentation exponentielle de la perméabilité du PIB en fonction de la température


- Fuite accrue de l’argon


- Remplacement partiel seulement de la part d’argon qui a fui, par l’oxygène et l’azote de l’air


- Mise en dépression de l’inter-vitre


- Défaillances prématurées du vitrage, avec mise en cause des Spacer métalliques rigides et des Spacer TPS (= à base de PIB)



5,2 - Conclusions :

5,21 - Aspect environnemental externe en cause : ensoleillement intense du vitrage,

Nota : Sont donc exclues des cas à problèmes : notamment les orientations Nord, les situations ombragées et les zones climatiques peu ensoleillées.


5,22- Aspects technologiques en cause :


a) La basse émissivité sur la vitre côté habitat, sans basse émissivité sur la vitre externe.

Cet aspect (pas de basse émissivité sur la vitre externe) est valable dans :

- Le cas du double vitrage

- Et dans le cas du triple vitrage qui serait équipé de basse émissivité sur la vitre côté habitat seule ou qui serait équipé de basse émissivité sur la vitre côté habitat et sur la vitre intermédiaire (et rien sur la vitre externe).



b) Le PIB utilisé au niveau primaire, qu'il s'agisse de PIB utilisé :

- Comme matériau pour constituer la "masse" du Spacer (Spacer de type TPS)

- Ou de PIB utilisé comme scellement primaire entre les vitres et :

• Un Spacer de type métallique

• Ou un SPACER de type souple, constitué par un matériau autre que le PIB.



c) L’argon,


d) Les Spacer métalliques rigides et les Spacer TPS.



6 - Durées de vie effectives des vitrages « basse émissivité & argon »

Dans les conditions idéales théoriques, la fuite lente de l’argon est limitée à 1% du volume de l’inter-vitre, par an. C’est ce que prévoit la réglementation européenne.

Deux aspects n’ont pas été anticipé par les concepteurs du vitrage « basse émissivité & argon » :

- La fuite lente de l’argon est accélérée par les hautes températures atteintes périodiquement dans l’inter-vitre (voir 4,1), en fonction de l’exposition du vitrage au soleil intense.

- La fuite lente de l’argon, cumulée d’année en année, se traduit par une mise en dépression de l’inter-vitre qui au final écourte la durée de vie des vitrages (voir les détails dans mes documents antérieurs).

Donc le phénomène de fuite de l’argon, à effet cumulatif d’année en année, est un facteur essentiel pour dans la durée de vie du vitrage.

SELON LES CONDITIONS CLIMATIQUES LOCALES (températures maxi en été, amplitude des variations de température maxi été/mini hiver, intensités de l’ensoleillement global sur l’année, intensités de l’ensoleillement durant les très hautes températures d’été) ET L'ORIENTATION DU VITRAGE ISOLANT PAR RAPPORT AU SOLEIL DOMINANT, LA FUITE ANNUELLE D’ARGON PEUT ÊTRE BIEN PLUS GRANDE QUE LA VALEUR THÉORIQUE DE 1% ET LA DURÉE DE VIE DU VITRAGE N’EST QUE DE 10 à 2O ANS, voire 25 ans, CE QUI EST NOTOIREMENT INSUFFISANT COMPTE TENU :

- Des coûts trop grands pour l’utilisateur, générés par les trop fréquents remplacement des vitrages

- Des faibles économies d’énergie permises par l’argon, par rapport à l’impact négatif qu’a l’argon sur la durée de vie du vitrage

- Du mauvais bilan écologique global (fréquence trop élevée de remplacement du vitrage –> fabrication du verre).

Mais ne pas oublier que l’argon n’est pas seul en cause, il y a aussi (Voir 5,22) :

- La Basse émissivité sur la vitre côté habitat, sans aucune protection anti-solaire (dont basse émissivité) sur la vitre externe

- Les Spacer métalliques rigides et les Spacer TPS (= à base de PIB)

- Le PIB.



7 – RAPPEL : solution que j’ai retenue pour mes nouveaux vitrages installés en avril 2025 (= choix personnel)

- Basse émissivité sur la vitre externe (position 2).

- Plus d’argon dans l’inter-vitre, mais de l’air sec comme autrefois.


- Utilisation d’un Spacer (Intercalaire) souple, sans métal et sans PIB (Cas particulier des Spacer souples de type TPS)

- Pas d’utilisation de PIB (qui perd ses propriétés anti-transfert gazeux quand il monte en température) pour le scellement primaire exposé aux températures élevées (= Plus de 80°C) qui sont générés au droit du SPACER et des scellements primaires de ce Spacer, latéralement, aux vitres, par la rayonnement solaire, aggravé en cas de basse émissivité sur la vitre côté habitat, sans par ailleurs de protection anti-solaire (dont basse émissivité) sur la vitre externe

- Mais utilisation du système que j’appelle DUAL REVERSE SEAL (pour éviter de nommer ici le principal fabricant de ce type de scellement) :

• Avec un scellement primaire structurant (assurant la liaison mécanique entre les vitres via le Spacer) à base « acrylic » apte à supporter des températures de 125°C

• Et un scellement secondaire périphérique à base de Hot Melt Butyl (similaire au PIB) assurant l’étanchéité du système vis-à-vis des transferts gazeux dans une zone où ce matériau est soumis à des températures moins élevées que lorsqu’il est utilisé au niveau du scellement primaire dans le système DUAL SEAL CLASSIQUE.
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Salut 4957
bon j'ai essayé de lire ton post car j'ai trouvé ça très intéressant.

J'ai demandé à chatgpt de me résumer ton propos, car j'avoue qu'arrive en bas de première page, je pensais pas qu'il y en avait plusieurs !!!

Donc pour quelqu'un qui voudrait se connecter à la discussion.
Voilà le résumé produit par chatgpt

Contexte
Maison en Moselle. En 2008, remplacement de 33 m² de 4/16/4 AIR (Ug ≈ 2,7) par 4/16/4 argon + low-E (Ug ≈ 1,1). Gain de ≈ 1,8 kW à −15 °C.

Symptômes après ~13–16 ans
Apparition progressive d’embuage et de coulures blanches dans l’inter-vitre (d’abord sur grands formats). Diagnostic : fuite d’argon + entrée d’air humide via microfissures des joints/spacers (dessiccant saturé → dépôts).

Performances résiduelles
Grâce à la couche low-E, l’auteur estime le Ug actuel ≈ 1,3–1,4 malgré la perte d’argon. Le problème est surtout esthétique et de pérennité.

Comparatif voisin
Fenêtres 4/16/4 AIR sans low-E (1998), mêmes profils/spacers alu : aucune trace/condensation en 2024. Ce contraste nourrit l’analyse.

Cause mise en avant
Au-delà des cycles pression/soleil, 4957 pointe surtout la diffusion due aux différences de pressions partielles (argon dedans / air dehors). Avec AIR des deux côtés, la diffusion est beaucoup plus faible, d’où une tenue visuelle plus longue.

Rôle critique du spacer
Les spacers métalliques (alu/inox) cumulent : dilatation ≠ verre, rigidité, ponts thermiques → cisaillements des colles et fuites plus précoces, surtout sur grands vitrages. Recommandation : spacers sans métal, souples (p. ex. Super Spacer/Quanex-Edgetech, Swisspacer, TPS). Reste à documenter la durabilité comparative à très long terme.

Études citées

Synthèse Univ. Colorado + NREL (2023) : durabilité des mastics (silicone mieux que polysulfure), importance d’un spacer élastique ; essais norvégiens (vieillissement accéléré) : pertes d’argon ~2,8–4,3 %/an, Super Spacer < alu.

Mesures in situ Corée (2023/MDPI) : chute d’argon d’~85 % (neuf) à ~40 % en ~5 ans ⇒ ≈ 9 %/an.
→ L’auteur conteste le chiffre marketing de 1 %/an.

Conclusions
--------------

L’argon est un mauvais choix à long terme
Il n’apporte qu’un faible gain thermique (Ug 1,4 → 1,1, soit ~0,3 W/m²K).
Ce gain est éphémère car l’argon fuit inexorablement (bien plus vite que le « 1 %/an » annoncé).
Quand il s’échappe, il est remplacé par de l’air humide → embuage, coulures blanches, dégradation low-E.
Au final, les vitrages doivent être remplacés bien plus tôt (≈15 ans sur grands formats), ce qui plombe aussi le bilan environnemental.

Le problème central vient du spacer
Les spacers métalliques (alu, inox) sont les pires (forte dilatation, rigidité, vieillissement des colles).
Seuls les spacers sans métal (Super Spacer, Swisspacer, TPS) semblent pouvoir retarder efficacement la fuite de gaz, mais le recul manque pour garantir leur durabilité réelle.

Comparaison AIR vs ARGON
Le double vitrage low-E à AIR sec (Ug ~1,4, voire ~1,3 avec low-E renforcée) est plus fiable et pérenne que l’argon.
Les vitrages AIR voisins (installés en 1998) sont nickel après 26 ans, tandis que ses vitrages argon sont dégradés en 13–16 ans.
L’argon est donc contre-productif : il réduit la durée de vie pour un bénéfice très limité.

Appel aux fabricants et pouvoirs publics
4957 regrette qu’on ne trouve pas sur le marché de vitrage low-E à AIR sec (sans argon), alors que ce serait une solution plus durable.
4957 appelle à ce que les fabricants soient poussés à proposer cette alternative.
Libre à ceux qui veulent de l’argon d’en prendre, mais au moins que le choix existe.




Tout ça pour dire que j'ai trouvé ça très instructif.
Tu parles des vitrages sous vide.
J'ai reçu des échantillons de HannGlas. Ça à l'air franchement super.
Du fait qu'ils soient sous vide, il semblerait qu'ils assurent une meilleure étanchéité (bon s'il faut croire tout ce que les fabricants nous disent...).
Le problème, c'est que leur finesse n'est pas prévue pour les fenêtres actuelles, par contre, en rénovation de l'ancien ou si un fou voulait fabriquer ses propres fenêtres   , le gain thermique obtenu par les vitrages compenserait en grande partie les pertes dues au dormant et ouvrant qui seront plus fin et donc moins performant.
Picto recompense Membre utile
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Réponse au Message de ce jour (12 09 2025) de Webshaker.

- pas trop mauvaise l'analyse de mes premiers documents de 2024 sur le sujet , par le logiciel IA chatgpt

- mais car il y a un un mais : il serait préférable pour tout saisir, de se conformer à mes synthèses finales, notamment à celle du 12 04 2025 intitulée " VITRAGE ISOLANT - RÉCAPITULATIF GÉNÉRAL DE MES CONSTATS ET CHOIX" et celle de ce jour (12 09 2025) intitulée "AR – 12 09 2025 – Document W – Hiérarchie des facteurs et des phénomènes écourtant la durée de vie des vitrages isolants « basse émissivité & argon ».

- En effet , entre mes analyses et constats initiaux (jusque vers fin février 2025 environ) et mes analyses finales dont les deux synthèses du 12 04 2024 et du 12 09 2025, il y a des éléments nouveaux et surtout ma vision du mode de défaillance du vitrage qui a évolué :

* initialement je pensais que la défaillance provenait de l'entrée d'air humide (donc de l'entrée de la vapeur d'eau) dans l'inter-vitre appelé à remplacer l'argon qui fuyait;

* les constats ultérieurs réalisés sur mes vitrages et l'analyse complémentaire de communications de travaux de recherche m'a amené à la vision plus complexe qui est la mienne actuellement sur ce sujet . A ce titre lire le paragraphe 4 de mon document de ce jour (12 09 2025) .

D'une manière générale , pour les lecteurs nouveaux découvrant mes écrits , je conseille vivement d'aller à l'essentiel contenu dans les deux synthèses citées à savoir celle du 12 04 2025 et celle du 12 09 2025 .


En ce qui concerne le vitrage sous vide je ne souhaite pas donner mon avis dans le cadre du présent dossier consacré au vitrage isolant à basse émissivité & argon.

Je peux donner mon avis personnel sur le vitrage sous vide :
- soit dans un dossier autre, qui serait consacré spécifiquement au vitrage sous vide
- soit par mail direct.

Cordialement
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Env. 100 message Moselle
AR – 02 10 2025 Températures maximales des mastics des scellements primaire et secondaire.

Bonjour.


Un des aspects importants pour la pérennité des vitrages isolants c'est la température maximale à laquelle s’échauffent en été, sous l'effet du rayonnement solaire, les scellements horizontaux du bas des vitrages isolants (= Edge Seal), emprisonnés dans la cavité du dormant des châssis des fenêtres.


Pour le moment, internationalement, ces températures maxi :

- n'ont quasiment jamais été étudiées,

- n'ont que rarement été mesurées (et dans ce cas les valeurs mesurées n'ont intéressé personne dans la profession)

- sont, selon les croyances dominantes, assimilées aux températures maxi des vitres en partie courante ou aux températures du gaz dans l'inter- vitre. Ceci est totalement erroné, les rares mesures réalisées in situ le démontrent.




En fait ces températures, sont fonction de la température extérieure et de l'intensité du rayonnement solaire direct :

- et à l'intensité du rayonnement réfléchi par le revêtement Low E éventuel de la vitre côté habitat, qui (= rayonnements directs et réfléchis) viennent frapper le dessus du Spacer

- qui (= rayonnement direct) vient frapper l'extérieur horizontal bas du châssis dormant.



Ces deux phénomènes (rayons solaires directs sur le Spacer bas et rayons solaires réfléchis vers le Spacer bas par l'éventuelle couche basse émissivité de la vitre côté habitat d'une part et d'autre part Transferts thermiques vers le "Edge Seal" horizontal bas provenant de la haute température extérieure du dormant horizontal bas sous l'effet du rayonnement solaire direct sur cette partie) provoquent des températures dans les "Edge Seal" horizontaux bas bien plus élevées que les températures des vitres en partie courante ou que la température du mélange gazeux de l'inter-vitre.


A ce stade, mon analyse situe les températures maxi atteintes dans les Edge Seal horizontaux bas, en été et en cas de soleil direct sur le vitrage entre 70 et 100°C pour l'Europe continentale et méridionale.


Bien évidemment de telles températures remettent totalement en cause les hypothèses trop optimistes formulées jusqu'à présent en termes de températures maxi auxquelles les mastics de scellement ont à faire face.



Les températures maxi réelles atteintes par ces mastics sur les "Edge Seal" horizontaux bas, en été, sous soleil direct sont fonction :

- de la température extérieure, bien sûr (ne pas oublier que ces maxi sont à présent supérieurs à 40°C dans le sud de la France)

- de l'intensité du rayonnement solaire sur la fenêtre et plus particulièrement sur le plat supérieur du Spacer bas et du dormant bas

- de la présence ou non d'un dispositif d'ombrage sur la fenêtre et en particulier ombrage éventuel ou pas sur le dormant bas et sur le Spacer horizontal bas,

- des positions des couches basses émissivité (Low E) du vitrage isolant,

- de la présence ou non d'une couche réfléchissante sur la vitre externe

- de la nature du matériau du châssis de la fenêtre

- de la géométrie de la face externe du dormant du châssis

- de la couleur externe du châssis de la fenêtre

- de la nature du matériau du Spacer

- de la largeur du Spacer

- de la couleur du dessus du Spacer

- de la profondeur (= dimension perpendiculairement par rapport à la fenêtre) , de la nature du matériau et de la couleur de la tablette externe de la fenêtre.



Sachant, que les migrations gazeuses (dont l'argon) à travers les scellements primaires et secondaires sont fonction des températures maxi atteintes par ces scellements et en prenant en compte les facteurs cités précédemment on comprend aisément que la durée de vie des vitrages isolants de deuxième génération (grosso modo après 2005 en France) varie, quand le soleil sur le vitrage isolant s'en mêle, de 10 ans seulement à 25 ans à peine.
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Env. 100 message Moselle
Rectificatif : dans le message précédent j'ai écrit par étourderie "dormant" du châssis de la fenêtre, ce qui est faux dans le contexte en question ; il s'agit, dans le contexte abordé, évidemment de "l'ouvrant" horizontal bas de la fenêtre .
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Membre ultra utile Env. 20000 message Un Coin Discret De Haute-savoie (74)
Bonjour,
4957 tu peux corriger tes propres messages pendant 24 heures : bouton "crayon" en bas à droite du message.
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De : Un Coin Discret De Haute-savoie (74)
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Env. 100 message Moselle
AR – 07/11/2025 – Document Y

Conséquences de la fuite de l’argon, suite à la montée en température des scellements des bords des vitrages isolants


1) Températures maximales des scellements des bords des vitrages isolants

Les températures des scellements des bords des vitrages isolants (Edge Seal) sont considérées par les professionnels, les scientifiques et dans les procédures tests des vitrages isolants, comme étant identiques aux températures des vitres en partie courante ou aux températures du mélange gazeux dans l'inter- vitre.

Ceci est vraisemblable quand le système fonctionne en mode chauffage, sans aucun ensoleillement donc sans apport thermique solaire externe, c’est-à-dire avec perte d’énergie de l’intérieur vers l’extérieur caractérisée par les coefficients Uf, Psi, Ug et Uw.

Mais c’est totalement erroné, quand le système est échauffé par le rayonnement solaire « externe » avec transfert de l’énergie thermique solaire de l’extérieur vers l’intérieur dans la zone du « Edge Seal » bas ; les rares mesures réalisées in situ pour ces conditions particulières le démontrent (j’y reviendrai dans un document spécifique).

Bien évidemment de telles températures très élevées remettent totalement en cause les hypothèses trop optimistes formulées jusqu'à présent en termes de températures maxi auxquelles les mastics de scellement ont à faire face.

En fait, ces températures, sont fonction de la température extérieure, de l'intensité du rayonnement solaire direct (non simulé lors des tests) sur la partie basse de la fenêtre et du caractère absorbant du rayonnement solaire des divers composants du Edge SeaL

Les températures des Edge Seal horizontaux bas, atteignent des valeurs particulièrement élevées (de 80 à plus de 100°C) dans les conditions exacerbées suivantes, de plus en plus répandues :

- Températures atteintes à présent lors des pics de chaleur en Europe : plus de 40 °C à l’ombre en France. Cet aspect va encore empirer.

- Vitrage exposé au soleil (orientation SUD ou Est -SUD ou SUD- Ouest), sans protection solaire (ombrage).


- Choix, de plus en plus répandus de composants, favorisant la captation des rayonnements solaires en les transformant en chaleur. Ce qui provoque une montée en température des Spacer et des mastics primaire et secondaire :

• Châssis en PVC, de couleur sombre (bleu sombre et gris sombre), de plus en plus prisés pour des considérations esthétiques, sans aucun égard vis-à-vis des aspects techniques dont la longévité des châssis et des vitrages isolants.
(A ce titre, sur un stand d’une foire, un exposant poseur de fenêtres vantait la « belle » couleur bleu sombre de ses châssis de fenêtre PVC en précisant que ses fenêtres montaient au soleil, à 100°C sur la face externe et que ses couleurs sombres de son PVC, résistaient allégrement à ces températures très élevées. Je lui demandais s’il avait pensé aux vitrages à Spacer noirs logés derrière ses châssis PVC sombres qui montaient à 100°C au soleil. Il m’a avoué que la tenue de ces vitrages n’était pas un aspect qui lui était venu à l’esprit)

• Joints de vitrages noirs (alors qu’il existe chez tous les fabricants des joints de vitrages gris clair plus appropriés vis-à-vis des aspects considérés)


• Spacer très larges (jusqu’à 18mm et plus de 20 mm, ce qui va bien au-delà des largeurs optimales des inter-vitres), à face supérieure noire, très favorables pour absorber la chaleur du rayonnement solaire. Alors qu’avant, les Spacer (de largeur limitée à la valeur optimale de 14 à 16 mm) avec une face supérieure métallique claire réfléchissaient le rayonnement solaire, au lieu de l’absorber.


- Couches Low E (réfléchissant, partiellement, le rayonnement solaire), installées sur la vitre interne (côté habitat), sans couches Low E ou couches anti-solaire sur la vitre externe.


Les lacunes technologiques intrinsèques des scellements des bords des vitrages (Edge Seal) se révèlent de manière exaspérée quand le soleil au zénith en été vient frapper les bords inférieurs horizontaux des vitrages isolants.

Dans ce cas, les mécanismes de dégradation des bords des vitrages isolants (Edge Seal) s'accélèrent de manière exponentielle et créent de gros problèmes de pérennité des vitrages isolants.


2) Lacunes technologiques intrinsèques des vitrages isolants : conséquences de la fuite lente de l’argon, suite à la montée en température des Edge Seal.


a) Parmi les lacunes technologiques intrinsèques des vitrages isolants, les conséquences de la fuite lente de l’argon, sous l’effet de la montée des Edge Seal à des températures très élevées, sont parmi les plus graves pour la pérennité des vitrages isolants


b) La perméabilité du PIB vis à vis de chacun des gaz (azote, argon vapeur d'eau, oxygène) est grosso modo inversement proportionnelle à la dimension cinétique des molécules d’azote, d’argon, d’oxygène et de vapeur d’eau.

Si on prend l'azote comme "référent à perméabilité de 1 à 20°C" on aboutit au classement suivant des perméabilités du PIB à 20°C :

- perméabilité du PIB, vis à vis de l'azote à 20°C :1 (par définition)

- perméabilité du PIB, vis à vis de l'argon à 20°C : 4,1 (soit 4,1 fois la perméabilité du PIB vis à vis de l'azote)

- perméabilité du PIB, vis à vis de l'oxygène à 20°C : 4,2 (soit 4,2 fois la perméabilité du PIB vis à vis de l'azote)

- perméabilité du PIB, vis à vis de la vapeur d’eau à 20°C : 12 (soit 12 fois la perméabilité du PIB vis à vis de l'azote).



c) La perméabilité du PIB, qui assure l'étanchéité vis-à -vis des migrations gazeuses entre l'inter-vitre et l'atmosphère est fonction exponentielle de la température du PIB.


Exemple : Courbe de la perméabilité, vis à vis de la vapeur d'eau, en fonction de la température ; cette perméabilité est exponentielle en fonction de la température du PIB.



Les courbes des perméabilités du PIB, en fonction de la température, vis à vis de chacun des autres gaz incriminés (argon, oxygène et azote) ont une allure similaire, c'est à dire une allure exponentielle.

Cet aspect est totalement occulté par les scientifiques et les industriels du vitrage isolant, dans le cas de l'argon notamment.


d) L'autre facteur important dans les migrations gazeuses au travers des scellements (dont le PIB) est constitué par la différence de pression partielle du gaz considéré de part et d'autre du Spacer.

Pour un vitrage neuf rempli initialement à 90% par de l'argon :(+ 10% d'air sec), (je donne ci-dessous les résultats des investigations) :

- La différence de pressions partielles qui agit sur la fuite de l’argon : 91271 – 1003 = 90268 Pa

- La différence de pressions partielles qui agit sur la rentrée d’azote : 78234 – 7901 = 70 333 Pa

- La différence de pressions partielles qui agit sur la rentrée d’oxygène : 21063 – 2127 = 18 935 Pa

- La différence de pressions partielles de vapeur d’eau : 1000 – 0 = 1000 Pa


e) Au final les débits de fuite et d'entrée de gaz dans l'inter-vitre sont, à 20°C, sont proportionnels, pour chaque gaz, au facteur multipliant la perméabilité (voir a) par la différence de pressions partielles (voir b).


Appelons ce facteur multiplicatif l’impulsion.

IMPULSION agissant sur la migration de l’argon, sortant de l'inter-vitre : 4,1 x 90268 = 370 098 (énorme)

IMPULSION agissant sur la migration de l’Azote entrant (pour remplacer l'argon sortant) : 1 x 70 333 = 70 033 (faible comparativement à l'argon sortant)

IMPULSION agissant sur la migration de l’Oxygène entrant (pour remplacer l'argon sortant) : 4,2 x 18 935 = 79 527 (faible comparativement à l'argon sortant)

IMPULSION agissant sur la migration de la vapeur d'eau entrant (mais qui sera de toute manière captée par les dessicants tant qu'ils sont actifs) : 12 x 1000 = 12 000 (très faible par rapport aux autres gaz et notamment par rapport à l'argon sortant).


f) Ces chiffres (Impulsion respectives de l'argon sortant et de l'azote + l’oxygène entrant) vont générer au bout de 10, 15, 20, 25 ans un déficit de molécules gazeuses et de pression dans l’inter- vitre :

Pour une fuite de 1% d’argon par an (valeur annuelle maxi admise par la réglementation européenne) :

- Le débit total entrant d’azote et d’oxygène ne sera que 1% x (70033+79525) /370098 = 1 % x 0,4049 soit 0,405%

- Le déficit de volume qui en résulte dans l’inter-vitre sera de : 1% - 0,405% = 0,595 %


Ce différentiel ou déficit provoque une mise en dépression de l’inter-vitre.

Autrement dit, la fuite très lente de l'argon, compensée mole pour mole par de l'air entrant est une illusion totale.


g) Il s'agit de chiffres relatifs à du PIB à 20°C.

Quand le PIB est à plus haute température, en été sous l'effet des températures ambiantes et le cas échéant sous l'effet du Soleil tapant sur le EDGE SEAL horizontal du bas et le profil extérieur de dormant horizontal bas, les phénomènes reflétés par les chiffres (impulsions) de l'article d s’accroissent de manière exponentielle en fonction de l'augmentation de température du "Edge Seal " horizontal bas. (Voir détails en 1).


Les conséquences de la mise en dépression de l'inter-vitre suite à la fuite lente de l'argon sont, selon le cas :

- En cas de Spacer rigide transversalement, un écrasement du joint primaire PIB (ramolli en été) entre le Spacer et la vitre du fait de la mise en dépression à long terme de l'inter- vitre, même en été (déflexion concave des vitres, même en été) -> migration du PIB vers l'inter- vitre, -> amincissement du joint PIB -> Défaillances totales du joint primaire d'étanchéité en PIB et du joint secondaire structurant.

- En cas de Vitrages de petites dimensions, pour lesquels les vitres de faibles dimensions présentent une rigidité trop importante pour rentrer en déflexion concave en raison de la dépression de l'inter-vitre, quand la dépression due à la fuite lente de l'argon vient s'additionner en hiver à la dépression liée à la contraction thermique du volume gazeux de l'inter-vitre, le vitrage implose.






- En cas de Spacer totalement souples transversalement (cas notamment des Spacer TPS à base de PIB) il n'y a pas de migration du joint PIB vers l'inter-vitre mais quand la dépression de l'inter-vitre devient trop grande, le Spacer souple, ramolli par la température, est arraché du scellement secondaire et des vitres par la trop forte dépression et dans ce cas c'est le Spacer horizontal bas, en entier, qui est aspiré vers l'inter-vitre.







h) Comme on ne peut se passer du PIB, pour assurer l'étanchéité vis à vis des migrations gazeuses, et vu le comportement du PIB en cas d'élévation de sa température au-delà de 60°C (voir graphique en b), limiter la montée en température de la zone horizontale basse du Edge Seal en été en cas de soleil tapant, est primordiale.

Pour cela il convient, en cas d’exposition SUD ou Est-SUD ou SUD – Ouest :

- D’éviter les châssis de couleurs sombres, les joints de vitrage noirs, les dessus de Spacer de couleur noire ou sombre.


- De prévoir des ombrières et/ou des couches anti-solaires sur la vitre externe.



Dans l'état actuel des choses, la durée de vie du double vitrage (à remplissage par l'argon) durée au mieux de 10 à 20 ans, en cas d'exposition au soleil Sud, Est ou Ouest et avec les pics de températures ambiantes très élevés atteints à présent, ne satisfait pas du tout les buts initiaux poursuivis.
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webshaker merci pour le résumé.

Le sujet est sûrement intéressant mais le propos est illisible.
Picto recompense Membre ultra utile
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