La RE2020, même à reculons, devrait encourager la production d’énergie sur site en construction neuve. Quelles sont les solutions disponibles ?
La Directive Européenne (UE) 2018/844 du Parlement Européen et du Conseil du 30 Mai 2018 précise : « les Etats Membres veillent à ce que d’ici au 31 décembre 2020, tous les nouveaux bâtiments soient à consommation d’énergie quasi nulle ; et après le 31 décembre 2018, les nouveaux bâtiments occupés et possédés par les autorités publiques soient à consommation d’énergie quasi nulle ».
Certes, on peut oublier l’échéance de 2018 pour les bâtiments publics. Mais il reste l’incontournable membre de phrase « à consommation d’énergie quasi-nulle ». Comment la RE2020 traduira cette assertion ? En tout état de cause, pour respecter la Directive Européenne, elle encouragera la production d’énergie sur site.
Les capteurs solaires classiques savent produire de l'eau chaude en grande quantité, mais à une température limitée à 70 à 80°C le plus souvent.
Il faut des capteurs solaires thermiques tout à fait spécifiques, comme ceux de Chromasun, pour atteindre des températures élevées que l'on peut verser dans un réseau de chaleur urbain existant. ©PP
Le français Helioclim développe une offre globale de climatisation solaire - capteurs Heliolight et pompes à chaleur à absorption - qui pourrait exporter de l'eau glacée dans un réseau de froid urbain.
Produire de l’énergie sur site
A partir d’un bâtiment, on ne sait exporter que quatre énergies : de l’électricité, de la chaleur, du froid et du biogaz. Pour exporter de la chaleur ou du froid, il faut que passe au pied du bâtiment considéré, un réseau urbain de chaleur ou de froid ... Lire la suite de l'actu sur Batirama.com