Wirwignes est une commune rurale de 750 habitants située sur la façade maritime du Pas de Calais. La chaudière fioul qui alimentait les 3 classes de l’école et la mairie commençait à vieillir. Par ailleurs, le chauffage électrique par aérotherme de la bibliothèque et de la salle des fêtes ne donnait pas entièrement satisfaction quand il faisait très froid. Il était temps de passer à une énergie renouvelable.
Wirwignes est une commune rurale de 750 habitants située sur la façade maritime du Pas de Calais. La chaudière fioul qui alimentait les 3 classes de l’école et la mairie commençait à vieillir. Par ailleurs, le chauffage électrique par aérotherme de la bibliothèque et de la salle des fêtes ne donnait pas entièrement satisfaction quand il faisait très froid. Il était temps de passer à une énergie renouvelable.
Sous l’impulsion du Parc Naturel Régional des Caps et Marais d’Opale, les élus ont alors décidé de faire évoluer leurs systèmes de chauffage, de s’inscrire dans la transition énergétique et d’utiliser une énergie renouvelable locale : le bois. Objectif : exploiter les linéaires de haies qui composent le paysage du bocage boulonnais. « Sur certaines exploitations agricoles, il peut y avoir une dizaine de kilomètres de haies. », explique Paul Blarel, animateur au Parc, chargé du développement de la filière bois énergie locale. « L’idée était d’utiliser le produit de leur taille pour alimenter le réseau de chaleur et de préserver ainsi ce maillage bocager » ... Lire la suite de l'actu sur revolution-energetique.com
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Membre ultra utileEnv. 10000 messageUn Coin Discret De Haute-savoie (74)
Super, très intéressant !
Si j'ai bien compris c'est de la "plaquette verte", locale. J'aimerai bien savoir plus en détail quelle est techniquement la filière du combustible, et notamment comment c'est séché et stocké.
On aimerai bien aussi avoir une idée des investissements qui ont été nécessaires, savoir si ça pourrait être transposable pour du privé, petit collectif, ou hôtel, ou gros particulier.
La plaquette de bois vert broyée n'as pas besoin d'être séché par un système spécifique, le seul fait de la stocké dans un abri ventilé, l'humidité des plaquettes créée une "cheminée" et la plaquette seche par elle-même pendant 6mois-1an minimum.
Et pour le coup, les plaquette est vraiment locale, moins de 5 km de la chaufferie.
Ma commune est actionnaire de la SCIC qui plante et entretien des haies bocagères en zone agricole (programme Breiz Bocage)
Il y a deux ans il a été question de remplacer l'ancienne chaudière au fuel de l'école primaire et de la salle communale voisine.
Ce fut donc une chaudière à bois déchiqueté (plaquettes) qui fut choisie.
Dans un commune voisine, il existe une sociéte d'entretien d'espaces verts qui est équipée d'un broyeur à plaquettes.
Il est capable de transformer en plaquettes un tronc jusque 45 cm de diamètre, même s'il s'agit d'un chêne.
D'après mes discussions et recherches, si vous avez un approvisionnement possible et un endroit permettant le stockage, une chaudière à plaquettes est concurrentielle avec le granulés à partir de 25 kW de puissance.
J'ai, actuellement, besoin de 10 à 12 kW, donc pas de chaudière à plaquettes chez moi.
Première image un article de journal à propos de cette chaufferie :
Seconde image : la partie ouverte de mon plus grand bâtiment agricole (240 m2 ouvert pour 400 m2 au total) avec
environ 150 m3 de plaquettes forestières qui ont séché pendant 6 mois avant d'être enlevés.
Si un jour on te reproche que ton travail n’est pas un travail de professionnel, dis-toi que ce sont des amateurs qui ont construit l’Arche de Noé et des professionnels qui ont construit le Titanic
Photo de 2014, depuis il a été, vaguement, renforcé, en attendant une hypothétique rénovation du bâtiment
Mais, la neige, en Bretagne, à 14 km de la plage, est un doux rêve d'enfant, pas une réalité.
Si un jour on te reproche que ton travail n’est pas un travail de professionnel, dis-toi que ce sont des amateurs qui ont construit l’Arche de Noé et des professionnels qui ont construit le Titanic
le record ces dernières années ça doit être 5 cm, et ça n'a pas tenu plus de 1 heure.
Le risque est plus en cas de tempête.
Mais comme je m'interroge sérieusement sur le devenir du bâtiment, pour l'instant, nous pratiquons le "faut qu'ça dure" avec le moins de travaux possibles.
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