Selon l'étude publiée en juillet 2022 par le service statistique du ministère de la Transition Ecologique, « au total, sur les 30 millions de résidences principales que compte la France au 1er janvier 2022, environ 1,5 million de logements (5% du parc) seraient peu énergivores (étiquettes A et B du diagnostic de performance énergétique). À l'opposé, environ 5,2 millions de logements (17% du parc) seraient des « passoires énergétiques » (étiquettes F et G) ».
Depuis le Grenelle de l'environnement de 2007 et la loi de Transition énergétique de 2015, les efforts à fournir pour rénover l'ensemble du parc immobilier au standard « bâtiment basse consommation » (BBC), et atteindre la neutralité carbone à l'horizon 2050, demeurent considérables. Un défi majeur pour les pouvoirs publics qui ont adopté une série de mesures, entre obligations et encouragements, pour massifier les travaux de rénovation énergétique. 2023 marque une accélération de la transition des bâtiments avec l'exclusion progressive du marché locatif des biens immobiliers les plus énergivores ou encore le fléchage des aides publiques (MaPrimeRénov') vers les rénovations performantes et de grande ampleur dites « rénovations globales ». Dans ce contexte, entreprise de conscience du changement climatique et choc de la crise énergétique, comment les Français appréhendent ils le sujet ? Eléments de réponse avec les enseignements de l'étude OpinionWay-BigMat.
Principaux enseignements
• Amélioration du confort thermique, baisse de la facture d'énergie, émergence de la valeur verte dans l'immobilier pour les vendeurs/acheteurs ou prise de conscience environnementale : par conviction ou contrainte, 1/3 des Français envisagent de réaliser des travaux dans les 2 ans. • Alors que le gouvernement pousse pour les orienter vers des rénovations globales, jugées plus performantes, 2/3 des Français jugent contre-productive l'idée d'imposer des bouquets de travaux, préférant s'inscrire dans la durée avec des rénovations ponctuelles régulières. • Une préférence pour les mono-gestes portée par le contexte économique et les tensions sur le pouvoir d'achat. La question financière est une source d'inquiétude importante : difficultés à maîtriser les coûts (76% des Français), complexité des aides financières (68%), manque de financement (64%), manque de stabilité des politiques d'incitation et de financement (62%). • Au-delà, le manque de main-d'oeuvre peut donner un sérieux de coup de frein aux ambitions en matière de rénovation : la difficulté à trouver un artisan est un sujet de préoccupation pour 67% des Français.
Près de 15 millions de Français* prévoient de réaliser des travaux de rénovation énergétique dans les deux ans
Depuis des années, les pouvoirs publics multiplient les mesures pour inciter les particuliers à réaliser des travaux d'économie d'énergie dans leur logement, avec plus récemment la volonté de rattraper le retard sur le rythme de la rénovation énergétique et sur sa performance. Ainsi, le 1er janvier 2023 marque le passage de l'incitation à l'obligation, avec une première étape franchie vers l'interdiction à la location des « passoires thermiques », qui concernera dès 2034 les maisons et appartements entrant dans la classe E mais aussi, depuis le 1er avril, l'obligation de réaliser un audit énergétique préalablement à la mise en vente d'un bien classé F ou G et qui s'appliquera ensuite aux habitations D à la même échéance. Et pour favoriser des gains énergétiques plus importants, MaPrimeRénov' évolue pour privilégier les rénovations globales plutôt que les travaux isolés, alors que sur les 670 ... Lire la suite de l'actu sur Batinfo
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Bonjour, pour les aides, c'est un peu le miroir aux alouettes, car c'est basé sur les revenus. Pour avoir des aides valables, il faut être fauché, sauf que si on est fauché, on n'est pas propriétaire.
Il faudrait commencer à isoler toutes les maisons ou les immeubles qui n'ont aucune isolation dans les murs pour commencer car ce sont les pires, et aussi lorsqu'on a un studio, même s'il est bien isolé, ne pas se le faire classer en E ou F parce qu'il a un ou deux radiateurs électriques. Que voulez vous mettre d'autre comme chauffage dans un studio. surtout que lorsque ce sont des étudiants, bien souvent ils partent en WE et en Vacances, donc zéro chauffage pendant ce temps. Par contre avec un logement de 70 m2 assez bien isolé et bien classé, il sera mieux classé, alors qu'une seule personne l'occupe. c'est stupide.
Vu la complexité des démarches, on a envie de tout laisser tomber avant même d'avoir commencé. De plus il est fort probable que ça fera augmenter les impôts fonciers si on a eu des aides... alors à quoi bon.
J'ai lu qu'on pourrait donner la prime rénov, même si le propriétaire fait lui même les travaux... probablement à cause du peu de succès de cette prime.
Bonjour, ou a tu vu cela, déjà que par mal de travaux réaliser en règle par des personnes RGE n'aboutisse pas sur l'obtention des aides ! Je vous mal comment une personne lambda pourrais les avoir en réalisent les travaux lui-même .
Pour que le RGE fonctionne il faudrait qu'ils y est moins de gratte-papier. Une énorme partie de l'argent qui devrait servir à la rénovation ne sers qu'à engraisser des personnes donc on pourrait très facilement se passer de leurs services .
ce sont souvent des petits détails qui font la différence entre du bon et du mauvais travail
Membre ultra utileEnv. 80000 message3 X Cote D'or = 63 !
Bonsoir
se passer de leurs services... ou plutôt de leur "non-service" ... du moins à l'égard des demandeurs, parce que, pour ce qui est de "engraissez-vous les uns les autres" avec tous les intervenants "indispensables-obligatoires" à tous les étages, qui valident du grand n'imp et refusent des projets corrects
ah ? faut pas le dire ? youps
J'ai passer le RGE avec succès
Et quand on m'a annoncé ce que cela aller me coûter, j'y ai renoncé.
Pas mal de mes collègues qui avec le RGE on abandonner, car il était bien souvent trop compliquer, à voir impossible de récupérer l'argent dû.
Par contre les organismes de (formations) Et les gratte-papier eux, ils reçoivent bien l'argent).
ce sont souvent des petits détails qui font la différence entre du bon et du mauvais travail
Membre ultra utileEnv. 80000 message3 X Cote D'or = 63 !
Vi, vi, moi aussi... FEEBAT... Audit énergétique, Eco-artisan, (également qualipac qualisol, qualipv, qualibois eau...depuis longtemps). et si on coche toutes les cases en ajoutant "iso combles, iso murs, iso sols" on arrête de bosser pour recevoir les visites contrôles -payantes- pour chaque lot
(mais interdiction d'être "conseiller RENOV" pour ne pas influencer les clients... qui pourraient préférer ma boite et mes supers plaquistes au lieu de les diriger vers d'autres (comme ceux dont on voit les résultats ici et ailleurs ... recommandés par les "asso-gratte-papier-and-co" ).
Je confirme toutes les informations ci-dessus...
Je rajouterais que la caisse qui gère les $ pour les aides énergétique en France est déjà vide ! du coup, comme l'an dernier, il vont attendre Janvier la nouvelle enveloppe du ministère pour poursuivre les projets... (ça peux expliquer le refus de certain projet)
Bonjour, je serais curieux de connaître les sommes totales qui sont jetées dans ce projet, l'argent de l'état plus celui que l'on pique aux artisans RGE. Et les comparaient avec les sommes d'argent qui vont réellement pour l'isolation.
ce sont souvent des petits détails qui font la différence entre du bon et du mauvais travail
ce qui serait bien, c'est surtout que les clients comprennent... au lieu de pinailler sur les devis "parce qu'ils en ont 1 qu'est moins cher..." ... de 10 balles en mettant des iso 1er prix avec les "R" mini...
ça m'énerve parfois... puis je laisse tomber... le pas cher est toujours trop cher...
c'est pas pour moi, chacun est libre de "claquer son argent" (et surtout celui des autres dans le cas présent) ou de dépenser-investir dans son propre intérêt...
Nous sommes en plein dedans, nous étions prévenus et effectivement, c'est assez galère.
Nous faisons une rénovation globale (menuiseries, comble, ITE, système de chauffage) et sommes classés "très modeste". Clairement, il faut être bon financièrement pour pouvoir absorber un tel cout !
L'Eco PTZ est obligatoire ce qui fait qu'après travaux, on paiera la même chose ... On y gagne en confort et en convictions (et encore, je reviendrais sur ce point plus loin).
Il faut pouvoir gérer les plans, faire la declaration préalable de travaux (et tous les documents qu'elle implique), trouver les artisans, recevoir les devis, les modifier, attendre les modifications, faire des simulations avec l'accompagnant qui se révèle assez peu fiable et qui nous envoi des infos contradictoire (il assume faire des erreurs c'est déjà ça). Il faut vraiment être bien armé de patience et de temps.
A cela on ajoute les CEE qui réduisent à vue d'oeil (moins 1500€ en juin sur la PAC, réductions régulières sur l'ITE) et les devis qui doivent être valables 6 mois du fait des différents aller-retours, simulations, commissions etc, qui font qu'il est très difficile d'avoir un prévisionnel juste.
De plus, dans notre cas nous aurions une prime exceptionnelle de 9000€ si la maison passe en classe B et pour ça, la seule solution c'est la PAC chauffage/ECS. Oubliez autre chose, même en ajoutant isolation du sol et double flux (que je vais faire moi même). Le but c'est clairement de vendre de la PAC. Point. Donc si vos convictions sont anti PAC, ce qui est plutôt notre cas, elles sont mises à mal financièrement.