Facile à cultiver, nécessitant peu d’intrants, le miscanthus constitue un combustible économique, écologique et durable. Exemples à Herleville et Hangest-sur-Somme où le remplacement d’un chauffage au fioul par une nouvelle chaudière collective au miscanthus, sera rentabilisé en 3 ans.
Facile à cultiver, nécessitant peu d’intrants, le miscanthus constitue un combustible économique, écologique et durable. Exemples à Herleville et Hangest-sur-Somme où le remplacement d’un chauffage au fioul par une nouvelle chaudière collective au miscanthus, sera rentabilisé en 3 ans.
En vue de réhabiliter de vieilles écuries en logements sociaux à Herleville, près d’Amiens, Hélène et Gonzague Proot souhaitaient réaliser un projet durable, tant au niveau social qu'environnemental. Lorsqu'ils ont étudié les solutions de chauffage, leur choix s'est porté sur l'utilisation d'un combustible renouvelable, produit localement et durablement avec un bilan énergétique favorable. C'est au cours d'une réunion d'information que Gonzague Proot découvre le miscanthus. La culture de cette plante herbacée correspond parfaitement à sa démarche. Elle favorise en effet la biodiversité et préserve la faune auxiliaire des cultures. Participant à un contrat de gestion du territoire, avec obligation de séparer les grandes parcelles, Gonzague Proot choisit en 2007 de planter à proximité de sa ferme, deux bandes séparatives de 2,72 ha de miscanthus.
De nombreux atouts
Le miscanthus est une variété vivace de la famille des graminées. Il produit une canne ressemblant au bambou et peut atteindre jusqu'à 4 m de hauteur. Avec 15 à 25 tonnes de matière sèche par hectare et par an, il présente, sous les latitudes tempérées, l'un des rendements en biomasse les plus élevés et cela pendant au moins 15 ans. La croissance rapide du miscanthus lui confère un fort pouvoir couvrant : une fois la culture implantée elle ne nécessite ni désherbants ni pesticides. Les besoins en engrais sont également très limités. «On ne récolte que la tige. Les feuilles tombent au sol, et un paillage naturel se crée», nous confie Renaud Fabri de la société belge Promisc, spécialisée dans la commercialisation du miscanthus ... Lire la suite de l'actu sur revolution-energetique.com
Vous aimez ? Partagez sur Facebook :
En rapport sur ForumConstruire.com
Devis pompe à chaleur Demandez, en 5 minutes, 3 devis comparatifs aux professionnels de votre région. Gratuit et sans engagement.
Membre ultra utileEnv. 20000 messageUn Coin Discret De Haute-savoie (74)
Première fois que j'entends parler de ce truc !
Ça a l'air pas mal... ! À la condition que ça ne concurrence pas des cultures agricoles alimentaires, ce qui a l'air ok dans l'exemple de l'article. Et que le risque d'invasion soit maîtrisé.
Membre ultra utileEnv. 80000 message3 X Cote D'or = 63 !
En déco dans un jardin c'est joli (sous le nom de "herbe à éléphants" ) (quelques pieds, pas des hectares )
on en a parlé un peu-beaucoup il y a une dizaine d'années : en Alsace des agris ont monté des hangars avec toiture PV (énoooormes) pour le stockage de leurs récoltes.
je l'avais envisagé pour être autonome en granulés chauffage : 1 plantation de rhizomes tous les 20 ans, pas d'arrosage, pas d'engrais... c'est l'idéal.
J'en ai re-discuté l'an passé avec 1 copain (agri) qui en produit (culture , granulés) : puissance calorifique trop élevée, les poêles ne supportaient pas , il continue la culture pour d'autres utilisations.
Je connais, en maraichage sol vivant c'est utilisé à la fois comme protection contre le vent, puis comme paillage / couverture du sol.
ça se mélange particulièrement bien avec la chaux à la place du chanvre.
C'est aussi utilisé comme combustible dans des chaudières à bois déchiquetés ou dans des chaufferies municipales.
Et j'ai déjà lu le témoignage d'une personne qui en transformait en granulés de bois.
En théorie je devrais participer à un achat groupé ce printemps.
Je connais un agriculteur qui en produit, il est content de ses surfaces : production et tarif stables, une bonne partie est vendue en direct (paillage et combustible) le reste est livré à un groupement pour une chaufferie municipale, dans laquelle il est mélangé avec des plaquettes.
Si un jour on te reproche que ton travail n’est pas un travail de professionnel, dis-toi que ce sont des amateurs qui ont construit l’Arche de Noé et des professionnels qui ont construit le Titanic
Y'a rien qui se mange là-dedans ? ... ça pourrait faire double emploi et permettrait d'anticiper la dérive de préhension de terres agricoles pour faire pousser de l'énergie.
C'est une information positive et une démarche vertueuse à souligner de la part de cette municipalité.
Il reste à voir, comme toujours, comment cela sera géré si ça se développe : monoculture? (biodiversité?) intensive? (combien d'ha pris sur l'alimentation) ...
Et puis viendra un jour où cette espèce facile à cultiver deviendra soit envahissante (si pas appréhendé) soit son ennemi juré va débouler en France et là, catastrophe, les exploitants qui ne vivront que de ça vont devoir arroser au napalm "Bay-santo" au risque de couler l'exploitation.
A suivre donc
Savoir de façon certaine, ça n'existe pas. Les seules choses fiables, c'est l'humilité et un regard attentif.