« Black-out » : cet anglicisme était sur toutes les bouches l’hiver dernier. La faute à un réseau électrique fragilisé, notamment, par l’arrêt imprévu de nombreux réacteurs nucléaires pour maintenance et de tensions sur l’approvisionnement en gaz dans le contexte du conflit en Ukraine. S’il n’y a finalement pas eu de délestage, le risque était bel et bien présent durant les pics de consommation, indique le gestionnaire du réseau électrique national. « La France a su passer ces pics malgré des périodes de tension, mais cela aurait pu se passer différemment » explique Xavier Piechaczyk, le président de RTE.
Grâce à une réduction importante de la consommation des ménages, entreprises et collectivités (- 9 % en moyenne sur la période) et à l’import massif d’électricité de pays voisins, le pays s’est épargné des délestages. D’autres leviers, comme la désactivation des chauffe-eau électriques durant les heures creuses méridiennes, ont permis de gagner en flexibilité. « Nous aurions pu émettre 8 signaux écowatts orange et 12 écowatts rouges sans ces leviers, dans la pire des situations » indique le dirigeant.
Écowatt veut inciter à consommer lorsque la production est décarbonée
Pour rappel, Écowatt est le dispositif mis en place par RTE afin d’alerter la population sur le niveau de tension du réseau électrique, à travers un code à trois couleurs ... Lire la suite de l'actu sur revolution-energetique.com