Comportement du Sonoff en court-circuit ?

Bonjour,

Le Sonoff TH10/TH16 a un fusible. Sur le basic, je n'en vois pas.
J'ai donc l'impression que le relais prend tout le jus. Si c'est juste pour piloter des électrovannes, il me semblerait plus prudent de le mettre sur un fusible dédié de 2A, sinon il y a risque de ça :
https://community-assets.hom[...]9ddc3d.jpeg

Bonjour

La notion de terre n'a rien à voir avec le phénomène de court-circuit (contact phase/neutre)

Comme pour tous les circuits, il vous faut obligatoirement un disjoncteur 10A maxi, placé en amont pour assurer la protection contre les surcharges et court-circuits.
Et bien entendu en amont de tout cela, un interrupteur différentiel 30mA, qui lui vous protègera des éventuels défaut d'isolement.

On trouve pas mal de récits de Sonoff TH10 et TH16 qui crament respectivement avant 10A et 16A. Personnellement, sur un Sonoff Basic vendu pour 10A, je mettrais moins que 10A comme disjoncteur...

Ok....

j'étais parti sur un branchement sur prise (pour ne pas modifier mon tableau), mais je vais être sur une protection 16A, donc.

...

Petite réflexion:






Mes EV pompent 27mA +/-5 chacune donc que dalle, pas de problème de surcharge en vue?
restent les court-circuits phase/neutre, où là un 16A restera pleinement efficace non?

coincoincoin a écrit:

Qqun aurait une idée de ce qui se passe en cas de court-circuit sur les sorties du sonoff en absence de prise de terre ?
(Je vais piloter des électrovanne, et le risque de mouillage des contacts est important)

Le disjoncteur fait son boulot normalement? c'est le sonoff qui sert de fusible, et donc risque d'incendie ?

Comme indiqué par Carminas la prise de terre n'a rien à voir dans la protections contre les courts-circuits.

Ensuite le disjoncteur divisionnaire 10 ou 16 A protège la ligne contre les courts-circuits et lors d'un court-circuit franc,  c'est le déclencheur magnétique du disjoncteur qui intervient ; le temps d'ouverture sera identique pour un 10 et 16 A.

Reste la protection contre les surcharges : le problème c'est que la valeur de 10 A indiqué par Sonoff est probablement pour une charge purement résistive (cos phi = 1).  Dès que le récepteur est capacitif inductif, les contraintes augmentent et cette valeur est à revoir à la baisse.

Pour les composants industriels les valeurs sont données pour des charges de différents type ; par exemple, un contacteur triphasé industriel peut couper 40 A sur une charge résistive (AC1) et 25 A sur une charge inductive (AC3).

Une lampe à LED (circuit capacitif) peut détruire un contact de commutation, même si la puissance nominale en watt est faible.  Les courants à l'enclenchement courts, mais très élevés, en sont la cause. Les contacts peuvent brûler ou se souder.

Des mesures effectuées dans un laboratoire d'essais, homologué par l'institut VDE, a montré, dans un cas particulièrement défavorable, un courant à l'enclenchement de 19 A pour une lampe LED de 1,8 W, soit 1706 fois le courant nominal !

Merci pour ses informations.

Mais j'en reviens à mes électrovannes (type solénoïde donc inductives pures), avec 27mA +/-5 même x4 on arrive à 120mA, même avec un facteur de sécurité de 50 j'en suis à 6A ... Vous pensez que ça craint quand même?

Sinon, je rajoute un disjoncteur divisionnaire de 6A, ou même de 2A (un 10A ne me garantissant donc pas l'incendie du sonoff si j'ai bien compris).
J'ai un différentiel avec 7 circuits, je crois me souvenir que je peux aller jusq'à 8 non?

Bonjour

Selon la dernière norme en vigueur depuis 2015 oui, limite à 8 disjoncteurs.

Mais c'est un critère de confort de la norme afin qu'en cas de coupure du différentiel un nombre raisonnable de circuits soit coupé.

En rénovation on s'en fiche un peu.

Ok, allez, je pars sur un disjoncteur 6A supplémentaire... au moins on pourra bricoler tranquille