Bonsoir
Je poste ce sujet, en espérant que le thème soit nouveau car je n'ai pas trouvé un sujet semblable pour m'aider.
Je tente de résumer au mieux.
Mon habitation
Collectif de 4 appartements R+1 (je suis propriétaire occupant)
Bâtiment "faiblement isolé" datant des années 70.
Mon chauffage Collectif
Chaudière GAZ DTG 129 Eco Nox DE DIETRICH - puissance 48 kW avec régulation DIEMATIC-Delta
Un préparateur ECS 300 l
Une sonde extérieure
Mon problème =
150 à 200 impulsions brûleur par jour
Durant les 7 premières années de fonctionnement, je n'ai pas observé de problèmes particuliers (même si parfois une
isolation plus performante de l'immeuble me permettrait de gagner en confort et surtout en économie)
A priori les réglages de base étaient : TPC J et TPC N = NON, pente = 1,7
Un relevé rigoureux du fonctionnement de la chaudière depuis son installation me permet de dire que sur les 7 premières années, le brûleur a fonctionné 9728 heures en effectuant 2749 cycles d'allumage.
Jusque là, pas de problèmes à priori.
En février 2009, à ma demande, mon installateur modifie les paramètres afin de relever un peu la température dans l'immeuble.
TPC J et TPC N sont remontées à 45° et la pente = 1,6
A partir de ce moment il fait trop chaud dans les appartements, et je vérifie que le brûleur a fonctionné 12 heures sur une journée (exactement 24h) et qu'il a fait 216 cycles d'allumage.
Je reviens sur des paramètres avec TPCJ et N à 30° - pente 1,6
Retour à un confort acceptable.
Aujourd'hui en 2013, je refait un point sur le mode de fonctionnement de la chaudière car le nombre de cycles m'interpelle.
Pour résumer, sur l'ensemble des relevés (et je dispose d'un tableau Excel précis calculé à l'heure, la journée, la période d'hiver / d'été...), je constate qu'en période hivernale depuis 2009, la moyenne de fonctionnement journalière du brûleur est de 9 à 10 h / 24h pour 180 à 200 cycles d'allumage par jour.
Bien que le nombre d'heure de fonctionnement du brûleur puisse dépendre effectivement de l'isolation de la maison, de sa faible inertie, je suis certain que les cycles de d'allumages sont bien trop fréquents et trop courts.
Pour être rigoureux, le constat est le suivant :
- 2749 cycles les 7 premières années => soit une moyenne de 1,07 impulsions par jour (je sais, c'est idiot, cela prend en compte les étés (avec production ECS) et les hivers, mais cela va vous parler après ...
Depuis février 2009 (après une intervention de l'installateur) :
- 131430 cycles en 4 années => soit une moyenne de 91 impulsions par jour, soit encore 90 x plus que sur les 7 premières années.
(Le comptage d'impulsions affiché sur le tableau DIEMATIC a même dépassé les 99 999, si bien qu'il ne prend même plus en compte le "1" des 100 000)
Sur les conseils DE DIETRICH, je viens d'installer une sonde d'ambiance BG20.
J'ai donc remis les paramètres d'usine (TPC = NON, pente 1,5), libéré l'auto-adaptivité de la courbe de chauffe ... mais le résultat n'est pas probant (8h30 de brûleur et 155 impulsions / 24 heures en ce jour de février)
NOTA : Avec cette sonde d'ambiance qui gère la courbe de chauffe, il est donc normal que ce soir, j'ai pu observé une pente de courbe de 2,3 ? Car finalement je lis ce qu'impose la sonde d'ambiance ?
Mes interrogations
1- Soit le comptage d'impulsions "déraille"
2- S'il fonctionne correctement (il faudrait que je le vérifie en restant par exemple 2 heures devant la chaudière pour compter le nombre réel d'impulsions) alors les organes de la chaudière (électrovannes, etc ..)
vieillissent 90 x plus vite que la normale !!!
J'ai aussi un doute sur le mode de PRIORITÉ ECS : En effet, si je reste en Priorité TOTALE, alors les accélérateurs s'arrêtent de suite (même si pas de demande du ballon ECS) et l'ensemble du bâtiment se refroidit car le brûleur ne semble que réchauffer par très courts cycles le ballon ECS.
Dès que je passe en NON PRIORITÉ ECS, les accélérateurs repartent et l'ensemble rechauffe correctement.
Autre doute : Avec un paramètre d'usine de réglage chaudière à T° maxi 75 °C, pourquoi j'observe parfois des températures de chaudière de 85 °C ?
Pensez-vous que le problème tienne d'une sonde défectueuse, d'un défaut lié à la priorité ECS, d'un tableau DIEMATIC défectueux, d'un problème d'hydraulique de l'installation de chauffage ... ?
Désolé d'avoir été aussi long (peut être rébarbatif au risque de ne pas avoir de réponses),
mais merci de votre attention
François