Plancher : dimensionnement solives et muraillère
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Bonjour à tous,
Je suis en train de refaire une chambre de ma maison.
J’en profite pour supprimer le plafond existant et pour réaliser un grenier avec plancher en bois et échelle escamotable.
La chambre fait 2m90 * 4m27. Le grenier servira d’espace de rangement + vmc. La hauteur au centre du grenier est de 1m72.
A 1 m de part et d’autre du centre la hauteur est de 70 cm. Donc le grenier est petit.
La solution que j’ai retenue est la suivante :
"Photo N°740273" par merlo
La solution 1 est la première qui vient en tête, mais elle à le défaut d’engendrer un pont thermique.
La solution 2 qui consiste à entailler la solive de 66*75 évite ce problème. Mais ne fragilise t-elle pas trop les solives ?
Etat du chantier :
- ancien plafond enlevé
- solives achetées
- chevrons achetées
- corbeaux réalisés
La solution que j’ai retenue n’est peut être pas la meilleur, mais est-elle correcte ?
Le dimensionnement « intuitif » que j’ai réalisé est-il correct ?
Comme le doute m'envahit, je vais appel à vous !
Tous les conseils sont les bienvenus.
D’avance merci
Je suis en train de refaire une chambre de ma maison.
J’en profite pour supprimer le plafond existant et pour réaliser un grenier avec plancher en bois et échelle escamotable.
La chambre fait 2m90 * 4m27. Le grenier servira d’espace de rangement + vmc. La hauteur au centre du grenier est de 1m72.
A 1 m de part et d’autre du centre la hauteur est de 70 cm. Donc le grenier est petit.
La solution que j’ai retenue est la suivante :
- Trémie d’escalier 120*60.
- Solives de 63*175 tous les 60 cm dans le sens de la largeur(2m90).
- Soit 8 solives.
- Muraillère en chevron 66*75 dans le sens de la longueur d’un côté et appui sur un muret de l’autre côté.
- La muraillère est en appui sur la maçonnerie aux extrémités et sur 6 corbeaux scélés dans le mur en brique de 20 cm d’épaisseur.
- Les corbeaux pénètrent dans le mur sur 16 cm.
- Ils font 60 mm de large et 10 mm d’épaisseur.
- L’espace entre plancher et plafond sera rempli de 250 mm de laine de verre.
- Le plafond sera en BA13.
- Le plancher sera du « plancher pin de Landes déclassé » de 21 mm d’épaisseur.
- Charges fixes estimées à 35 kg/m²
- Charges d’exploitation estimées à 150 kg/m²
"Photo N°740273" par merlo
La solution 1 est la première qui vient en tête, mais elle à le défaut d’engendrer un pont thermique.
La solution 2 qui consiste à entailler la solive de 66*75 évite ce problème. Mais ne fragilise t-elle pas trop les solives ?
Etat du chantier :
- ancien plafond enlevé
- solives achetées
- chevrons achetées
- corbeaux réalisés
La solution que j’ai retenue n’est peut être pas la meilleur, mais est-elle correcte ?
Le dimensionnement « intuitif » que j’ai réalisé est-il correct ?
Comme le doute m'envahit, je vais appel à vous !
Tous les conseils sont les bienvenus.
D’avance merci
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Les chevrons et les corbeaux supportent en effet tout le poids du plancher.
En fait si l'espacement entre corbeaux est suffisamment petit, alors les chevrons ne travaillent pas trop en flexion mais plutôt en cisaillement.
Donc je ne pense pas avoir besoin d'une pièce très massive.
Un petit schéma pour bien voir le principe
"Photo N°744841" par merlo sur ForumConstruire.com
"Photo N°744843" par merlo sur ForumConstruire.com
"Photo N°744851" par merlo sur ForumConstruire.com
Définition:
Fixation sur muralière : la muralière est une pièce de bois de section suffisante pour recevoir les fixations par tire-fond des étriers de charpente si les solives sont fixées sur son flanc et de 50 mm au minimum si les solives reposent dessus.
La muralière peut reposer sur des appuis scellés dans le mur, sur une corniche de maçonnerie ou fixée mécaniquement sur le mur.
Il est conseillé de protéger la face du bois exposée au mur par un produit de traitement à base de goudron ou d'agrafer un feutre bitumé.
Le calcul des fixations de la muralière est important, car cette pièce de bois supporte l'ensemble du plancher.
Il convient donc de calculer les charges totales de la surface du plancher y compris les charges d'exploitation et de les diviser par la charge admissible en cisaillement d'une fixation pour en déterminer le nombre minimum.
Les chevrons et les corbeaux supportent en effet tout le poids du plancher.
En fait si l'espacement entre corbeaux est suffisamment petit, alors les chevrons ne travaillent pas trop en flexion mais plutôt en cisaillement.
Donc je ne pense pas avoir besoin d'une pièce très massive.
Un petit schéma pour bien voir le principe
"Photo N°744841" par merlo sur ForumConstruire.com
"Photo N°744843" par merlo sur ForumConstruire.com
"Photo N°744851" par merlo sur ForumConstruire.com
Définition:
Fixation sur muralière : la muralière est une pièce de bois de section suffisante pour recevoir les fixations par tire-fond des étriers de charpente si les solives sont fixées sur son flanc et de 50 mm au minimum si les solives reposent dessus.
La muralière peut reposer sur des appuis scellés dans le mur, sur une corniche de maçonnerie ou fixée mécaniquement sur le mur.
Il est conseillé de protéger la face du bois exposée au mur par un produit de traitement à base de goudron ou d'agrafer un feutre bitumé.
Le calcul des fixations de la muralière est important, car cette pièce de bois supporte l'ensemble du plancher.
Il convient donc de calculer les charges totales de la surface du plancher y compris les charges d'exploitation et de les diviser par la charge admissible en cisaillement d'une fixation pour en déterminer le nombre minimum.
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