[62] Récit de construction 62

Concernant le terrain, nous avons cherché un moment les terrains disponibles, viabilisés ou non.

Initialement, nous recherchions un terrain de 1000m² orienté plein sud.
Niveau terrain, il faut avouer qu'il n'y a pas énormément de choix.
Pour les terrains non viabilisés, il faut penser à toutes les démarches à effectuer et les surprises que cela pourrait engendrer.
Pour les terrains viabilisés disponibles, il ne reste que de tout petits terrains ou des terrains mal orientés.

Finalement, nous nous sommes positionné sur un terrain viabilisé d'un nouveau lotissement à venir, afin d'avoir un terrain de taille correcte (700m²) et bien orienté, proche des grands axes, en campagne mais proche de la ville.
La taille du terrain est inférieure à ce que nous espérions, mais dans un sens, il n'y aura pas trop d'entretien, c'est le point positif.

La promesse de vente du terrain est signée le 12/07/2016.
La signature du compromis de vente a eu lieu le 15/03/2017.

Côté crédit, nous avions déjà évaluer le budget de la construction avec le commercial.
Notre lotisseur nous a également aiguiller dans le financement.
Les démarches pour le recherche du crédit ont débuté en août 2016 avec l'aide d'un courtier.
Nous avons pu profiter d'un taux intéressant (bon timing) et d'un prêt à taux zéro dans une banque qui n'était pas la notre.
(je passe les démarches de changement de banque).

L'offre de prêt a été reçue le 01/12/2016.
Acceptée le 21/12/2016.

N'hésitez pas à venir me questionner au sujet du financement.

Le permis de construire a été déposé le 17/11/2016 en mairie.

Le 24/11/2016, nous avons eu la surprise de recevoir un courrier de la mairie pour nous avertir : 

• que le délai d'acceptation du permis passe à 4 mois au lieu de 2 mois car la construction se situe dans le périmètre d'un bâtiment classé monument historique.
• qu'il manque des informations/précisions dans le permis de construire.

Nous aurions aimé connaitre cette information en amont, car le lotisseur devait probablement avoir cette information.
Le permis a été re-déposer en mairie.
Le lotisseur a pris l'initiative de relancer la mairie pour connaitre l'avancement des dossiers, merci à lui.

Nous avons réceptionné le permis accordé le 03/03/2017.

Une première réunion de mise au point est prévue le 12/04, soit plus d'un mois après l'acceptation du permis de construire.
Après discussion avec le directeur, celui-ci fait l'effort d'avancer le rendez-vous d'une semaine, soit le 05/04/17.

Durant cette réunion, il faut faire des choix (couleurs de brique, bardage, menuiserie, tuile,...). 
Pas facile de choisir sur catalogue, il aurait été intéressant de voir le rendu réel, au minimum sur photo).
(De notre côté, nous avions pris les devants pour la couleur de la brique, en réclamant l'adresse du hall d'exposition et en récupérant une liste d'adresse de maison).
On discute de l'accès chantier qu'il faut réaliser (nous devons normalement recevoir un avenant pour deviser cela), nous émettons également le souhait d'avoir le garage carrelé à même hauteur que la maison (nous ajoutons cela à l'avenant). On nous réclame également des positions d'arrivée d'eau, de gaz. Il nous faut donc avoir une idée plus précise des plans de la cuisine. Il nous faut également envoyé un exemplaire de l'offre de prêt signée (un exemplaire non signé a été envoyé au commercial, mais celui-ci n'a pas réagi).

Le 08/04/17, nous avons été signé le bon de commande de la cuisine (voir autre post).
Le 10/04/17, nous envoyons donc l'offre de prêt signé et une question sur l'accès chantier.
Le 12/04/17, nous transférons les plans de la cuisine au dessinateur et au directeur, ainsi qu'une question sur la taille d'un filler par rapport au radiateur. 

Le 21/04/17, l'accès chantier est enfin réalisé (après plusieurs devis chez différents terrassiers. Nous n'avons pas attendu l'avenant du directeur). 
Je peux d'ailleurs vous recommander 2/3 entreprises.
Ce même jour, nous partons avertir le directeur que l'accès est réalisé afin de lancer le chantier. Il n'est pas là mais l'architecte prend note. Nous lui remettons également le premier règlement par chèque. C'est alors qu'il nous averti que l'ouverture de l'eau est nécessaire à l'ouverture du chantier. (Ce n'est pas le discours qu'avait tenu le directeur).

Le 22/04/17, nous faisons la demande d'ouverture du compteur, cela est réalisé le 25/04/17.

Nouveau mail envoyé au directeur le 25/04/17 pour l'avertir de l'ouverture du compteur d'eau et également demander s'il dispose de tous les éléments pour démarrer le chantier.

Le 27/04/17, n'ayant aucune réponse par mail/appel/courrier, nous repartons à l'agence. 
Cette fois, nous avons affaire au commercial qui nous annonce que le chef de chantier est en arrêt maladie depuis 2 semaines, et reconduit pour les 2 semaines à venir. Il a l'air surpris que nous ne soyons pas au courant.

Le 28/04/17, le chèque déposé le 21/04 a été encaissé.


Bilan du mois : 

• D'après le CCMI, le démarrage des travaux est prévu au plus tard le 06/05/17 et nous sommes le 1 mai, cela s'annonce mal !
• Nous sommes toujours en attente de l'avenant du directeur. Je ne sais toujours pas s'il a toutes les informations pour démarrer le chantier.
• Pourquoi personne ne répond au mail ?
• Nous nous sommes dépêché de réaliser l'accès chantier, les plans de la cuisine, l'ouverture de l'eau, tout cela pour apprendre que le chantier ne pourrait pas commencer.
• Manque de transparence et de communication à déplorer....

Bien entendu, nous avons passé la date du 06/05, date maximale de début de travaux.

On attend, les jours passent...
On se décide à les relancer le 15/05, nous ne parvenons à parler qu'au dessinateur, l'architecte est "en rendez-vous". Il doit me rappeler dans la journée. Deuxième essai en fin de journée, même histoire. Il va me rappeler.

Le mercredi 17/05, nous décidons de nous rapprocher d'une assistance juridique gratuite, pour avoir un avis extérieur de la situation. Et là, c'est la douche froide. Le contrat est caduc ! En effet, le constructeur ne nous a pas remis la dommage ouvrage ni la garantie de livraison dans les 12 mois qui ont suivi la signature du CCMI.
Nous sommes donc en droit (et poussé par le juriste) a réclamé la totalité des sommes versées et à mettre fin au contrat. Mais la banque a déjà débloqué des fonds, et mettre fin au contrat nous replongera dans l'aventure depuis le point de départ. Gros moment de stress et de doute !!!

Le vendredi 19 mai, je rappelle une énième fois l'architecte. Miracle, il décroche. Je lui demande où en est mon dossier. Il m'explique qu'il relance plusieurs maçons mais qu'il peine à trouver des maçons qui font de la brique et dispo. (Sérieusement, en quoi cela me concerne ?). Quand je lui parle du contrat caduc, il me dit, sous prétexte qu'il s'agit "de ma maison", de signer un avenant de prorogation des conditions suspensives. Je lui précise qu'un avenant est censé être signé avant l'échéance. Il fait allusion d'antidater le document pour être en règle.
L'architecte me dit qu'il se renseigne auprès du gérant et qu'il me rappelle le lundi.

Pas d'appel le lundi, nous décidons d'aller faire bouger les choses. L'architecte est visiblement agacé par nos sollicitations, refuse de nommer les maçons qu'il a contacté de peur que nous les appelions nous même. Le gérant n'est pas là, et personne n'est au courant visiblement.

Le mercredi 24, je reçois enfin un appel du gérant. Il entend mes inquiétudes mais d'après lui, le contrat n'est pas caduc. Il existe des documents d'assurance dans le contrat. (Oui, mais elle sont générique et non nominative. Elle ne couvre pas spécifiquement mon chantier !). Il me promet de contacter lui même les maçons, qu'il connait bien, pour connaitre leur disponibilité. Il doit me rappeler le lundi 29 mai.

Après une relance pour SMS, le gérant me rappelle donc ce lundi 29 mai. Il a trouvé un maçon, qui sera sur le terrain la semaine prochaine (donc entre le 5 et le 9 juin) pour implanter la maison, avec pause des chaises. Et le grutier qui viendrait 2/3 jours après.
On va voir si ça se passe comme prévu, pour une fois....

 31/05/17 : nous recevons un courrier contenant :
- un avenant de 1600€ pour fourniture/pose d'un isolant de sol et un carrelage en 45*45 dans le garage.
 Cet avenant fait suite à une remarque du constructeur sur la différence de hauteur entre le garage et le reste de la maison. Il nous avait expliqué qu'en fonction de la chape du garage (5cm ou 15cm - suivant ce que l'on voulait faire du garage dans l'avenir), il pouvait y avoir une marche entre le cellier et le garage. 
Je ne voulais pas de différence de hauteur sur toute la surface de la maison, et je voulais un carrelage identique sur tout le RDC.
Vous en pensez quoi de ce chiffrage ? Toute remarque sera la bienvenue.

- sans grande surprise, un avenant de prorogation des conditions suspensives jusqu'au 20/06/17, pré-daté en date du 29/05/2017 (donc après la caducité du contrat, étrange). --> les conditions suspensives n'était donc pas remplies, comme nous le pensions.
extrait : "les parties, après s'être rapprochées et envisagé toutes les conséquences d'une éventuelle prorogation, conviennent d'un commun accord, sans bénéfice de discussion ultérieure..."
Alors non seulement, on va devoir proroger les conditions suspensives de plus d'un mois, mais sans aucune compensation et sans en avoir discuté avec quiconque. ll sait très bien que nous ne ferons pas marche arrière arriver à ce stade.

Conclusion : le constructeur a le droit de ne pas respecter ses engagements, et cela ne va rien lui coûter !

Le 08/06/17 : la secrétaire nous appelle pour nous réclamer l'avenant de prorogation des conditions suspensives, document nécessaire pour la demande de la dommage ouvrage et de la garantie de livraison. Elle me dit également que l’implantation doit avoir lieu le lendemain.

Le 09/06/17 : les "chaises" sont effectivement posées sur le terrain. 

Après avoir vérifier cela, l'avenant est déposé à l'agence le soir même. Nous rappelons au passage que les conditions sont prorogés jusqu'au 20/06, et que nous attendons donc tous ces documents pour cet date !
Le dessinateur nous informe que le maçon est actuellement sur une autre dalle, et qu'il passera ensuite sur la notre.

Pour rappel, d'après le CCMI, la déclaration d'ouverture de chantier est censé être signée quelques jours après la dommage ouvrage.

Nous sommes le 18/06, il n'y a que les chaises pour le moment, et nous n'avons reçu aucun document.

Le 27 juin 2017, j'appelle le gérant.
Cela fait 2 semaines que les chaises ont été posées et il ne s'est rien passé depuis !
Je n'ai toujours pas reçu la dommage ouvrage ni la garantie de livraison.
La déclaration d'ouverture de chantier n'est toujours pas déposé en mairie.

De son côté, il m'explique toujours qu'il a des problèmes de disponibilités avec le maçon, mais m'assure qu'il sera sur le terrain pour commencer le 10/07/17.
Pour ma part, je lui fais comprendre que les dates ne cessent d’être repoussées, et que j'ai besoin de garantie. J'impose que la déclaration de chantier soit déposé en mairie immédiatement (afin de nous couvrir si la maison se construit en plus d'un an). Il me propose d'abord de dater la déclaration ouverture de chantier au 10/07. Je lui demande de la dater du jour même. Finalement, il me propose d'abord la date du 03/07,puis décide de dater le document au 20/06 pour être raccord avec la date de fin de prorogation des conditions suspensives.

Je fais également remarqué au gérant que nous sommes déjà à bientôt 2 mois de retard sur le début des travaux par rapport à la date indiquée dans le CCMI. Je lui rappelle que nous sommes actuellement locataires, et que ce retard impliquera de notre côté des frais. Il me dit qu'on se reverra à la deuxième mise au point et qu'il verra ce qu'il peut faire...

Nous avons donc enfin la déclaration d'ouverture de chantier, une petite victoire. Nous serons donc, théoriquement, dans notre maison le 20/06/18 au plus tard. On espère avant quand même

Nous étions en vacances la semaine du 8 au 15 juillet, nous n'avons pas pu aller vérifier sur place qu'il se passait quelque chose sur le terrain (mais nous avons envoyé la famille pour nous). Nous avons été vérifié cela le dimanche 16 juillet.

BONNE NOUVELLE : le chantier a effectivement démarré le 10/07/17 comme prévu. Le terrassement et les fouilles ont été réalisés, le mur de soubassement posé, le géotextile, les treillis et canalisation sont posés.
Reste à voir si la dalle et l'enduit sera fait dans les jours qui viennent (avant les congés d'août j'espère).

Il y a maintenant une montagne de terre sur le terrain... 
Notre première inquiétude porte sur l'implantation : la maison semble enterrée de plus d'un mètre à gauche. La baie vitrée au fond à gauche risque également de se retrouver sous terre. Je pense qu'il va y avoir du boulot pour rééquilibrer tout ça ! 
D'un autre côté, je me dit qu'il reste la dalle à poser (12cm), l'isolant de sol (8cm) et la chape (quelques centimètres). Ça pourrait remonter le tout, mais je ne suis pas spécialiste et j'attend de voir.

Je suis tout de même étonné que le constructeur ne nous ait pas proposé un vide sanitaire pour élever la maison compte tenu de la pente du terrain.



Pour info, le compteur d'eau indique 960 litres.
Autre info, nous n'avons toujours pas reçu la dommage ouvrage ni la garantie de livraison. Il faudra relancer la secrétaire prochainement. 
Non reçu également la facture à régler pour l'ouverture du chantier (on ne va pas la réclamer tout de suite ;) )

21/07/2017 : 
Et voilà une bonne surprise en repassant voir le terrain : la dalle est déjà coulée !
Pour le coup, il n'ont pas traîné ! Il ne reste plus qu'à attendre les 3 semaines nécessaires au séchage.
Il ne devrait plus y avoir d'activité prochainement (peut être juste l'enduit du mur de soubassement) avant que les maçons ne partent en congé d'été. 
Vont-ils reprendre immédiatement en septembre, aucune idée, ce sera la surprise...




(pour info, je n'ai eu aucun appel/courrier du gérant ou du chef de chantier pour m'avertir que le chantier avait démarré, qu'il était arriver à telle étape, que tout se passait comme prévu, pour me poser une question ou me rassurer, me communiquer le planning pour la suite. Sincèrement, un coup de fil, c'est vite passé... Je ne vais pas leur apprendre le métier de commercial quand même).

Quelle bonne surprise ! 
Je reçois le 28/09 à 8h un appel du gérant pour me prévenir que les maçons sont déjà sur le chantier pour entamer l'élévation des murs.

Je suis agréablement surpris par : 
- le fait que les maçons, qui reviennent tous juste des congés estivaux, reviennent immédiatement sur mon chantier (je m'attendais à les revoir mi septembre au mieux...)
- le gérant prenne la peine de me prévenir, alors qu'il est en congé, pour que j'aille discuter avec le maçon pour la couleur du joint.

Pour ce qui est de la discussion avec le maçon, je n'ai pas pu m'y rendre personnellement mais ma conjointe est allé à sa rencontre. Elle lui explique le souhait d'avoir un joint éclairci (en utilisant du sable blanc et/ou de la chaux). 
Il restera vague sur ce point, et nous ne savons finalement pas s'il a fait quelque chose pour répondre à notre demande.

Dans tout les cas, le travail avance bien en 1 journée, en espérant que la qualité soit au rendez-vous.

PS : la météo est assez capricieuse en ce moment, avec des orages et averses en pleine nuit. En espérant que cela ne soit pas grave pour la prise du ciment/joint.



PS : début août, nous avons reçu la dommage ouvrage et la garantie de livraison, ainsi que la facture pour l’achèvement des fondations. Nous avons pu transmettre tous ces éléments à la banque, une condition nécessaire pour débloquer les fonds !

Après seulement 2 semaines de travail, les murs sont déjà montés.
Ça fait plaisir de voir la maison prendre forme et on peut déjà se projeter dans les pièces !

Malheureusement, la réjouissance est de courte durée.
Le chef de chantier nous avertit le 13/09 que, suite à un contrôle de l'inspection du travail, le chantier est stoppé !
Alors que les maçons était en train de poser les hourdis, l'inspectrice est passée et à mentionner un problème de sécurité : un échafaudage doit être édifié pour sécuriser tout le tour de la maison.
On nous dit alors que la maçon n'a pas d'échafaudage disponible de suite et qu'il va terminer une autre maison afin d'en récupérer...

Il aura fallu attendre 2 semaines pour que le constructeur "d'après ces dires" reçoive le courrier de l'inspection du travail qui reprend exactement cette même information.

Le problème est qu'actuellement, le terrain ne permet pas d'installer un échafaudage sur le côté gauche (cf photo) ! 
Lors du terrassement, le maçon n'avait pas envisagé d'installer un échafaudage, et donc s'est contenté de dégager les terres sur 60cm entre la dalle et la terre.

Voici la suite du manège :
J'appelle le jeudi 28/09 le gérant pour lui demander des explications. 
Il m'expliquent qu'il faut reboucher des trous pour leurs permettre d'installer échafaudage. Je lui rappelle que l'enduit de soubassement n'est toujours pas posé et qu'il faut le faire avant que je rebouche quoique ce soit. Je lui demande également le temps de séchage de l'enduit. Il n'a pas l'air de maîtriser la situation et me passe le chef de chantier. Celui-ci m'explique que l'enduit sera posé vendredi et qu'il reviendra lundi pour poser l'échafaudage mais qu'il faut qu'on s'occupe des terres autour de la maison. Très bien, je vais voir ce qu'il faut faire.

En repassant au terrain, je me rend compte que la terre à remanier demande plus de travail que quelque coup de pelle. Ma compagne passe alors à l'agence pour leur demander de trouver une solution pour déplacer eux-même ces terres. 

L'architecte me contacte en m'expliquant la situation. Il ne faut pas reboucher les trous (contrairement à ce que m'avait dit le gérant), mais évacuer les terres pour leur permettre de mettre l'échafaudage. Il faut donc retirer 1m de terre sur 1 mètre de profondeur et 9 mètres de longueur, soit 9m3 de terre argileuse.
Il m'explique que le maçon a un chantier non loin, qu'il se propose de venir faire ce terrassement supplémentaire, sans me faire facturer le déplacement de la grue mais en payant uniquement le prix de la location, soit 150/200€ pour 2h ou 3h de travail.

Evidemment, je lui explique que je ne suis pas d'accord sur le fait de payer, sachant que j'aurais moi même un terrassement paysager à payer par la suite. Il joue la carte de la pitié, en expliquant que cela devient difficile de travailler face à ces visites de l'inspection, "l'institution la plus bornée qui soit" d'après lui. Puis fait pression comme  il sait si bien le faire pour balancer un "c'est pour votre maison". Il me fait bien comprendre que si je n'accepte pas, le chantier est au point mort... Je finis par accepter pour débloquer la situation...

Question : le terrassement pour la maison est géré par le constructeur. N'est-ce pas à lui de s'assurer que le terrassement est suffisant pour accueillir la dalle et la place nécessaire pour installer un échafaudage ? Etait-ce à moi d'engager des frais pour leur permettre d'assurer la sécurité du chantier et des ouvriers ? 

PS : après avoir cherché des solutions alternatives et de l'aide autour de moi, nous avons réalisé nous-même ce terrassement, avec une petite grue et des coups de pelle et pioche.