Poutre treillis type Warren en bois DIY

Ilovir a écrit:

La poutre en I autoconstruite, c'est un vieux sujet.
Et comme très justement évoqué par jmd, la difficulté pour "imiter" le produit industriel, c'est le soin à la réalisation.

Car pour que ça marche, c'est à dire que ça soit rigide et longtemps, il faut un collage Hi Tech entre les membrures et les âmes.
La partie mâle doit entrer en se bloquant dans la partie femelle, d'où la forme en dépouille, mais ne doit pas aller jusqu'au fond pour laisser un petit vide pour l'excédent de colle.
L'usinage doit être parfait parce qu'il faut que l'épaisseur de colle soit extrêmement fine, et que les surfaces soient partout exactement en contact.

La pression des pièces l'une sur l'autre doit-être contrôlée et les taux d'humidité des bois aussi, lors du collage


e.

Entièrement d'accord avec toi !
Ce genre d'assemblage n'est pas à la portée d'un simple exécutant,pour gérer convenablement l'essuyage de la colle et la pression de serrage d'un emboitement conique ,afin de ne pas contraindre la membrure en traction transversale .
Par contre les poutres caisson collées et clouées sont plus facile à réaliser .
Pour l'avoir fait, le fait de fabriquer des poutres en i n'est pas financièrement intérressant surtout en prenant en compte le risque d'une résistance incertaine .

ManuTaden a écrit:

Très belle réalisation.
Bravo

Cdlt

 Merci beaucoup, on fait ce qu'on peut

Ilovir a écrit:

Le test des poutres en charge, c'est la poutre seule. On ne compte pas en oeuvre sur l'effet composite avec le panneau. Il ne peut exister que partiellement, de façon non quantifiable en raison de l'aléa sur la fixation et surtout du fait que les panneaux sont en morceaux.
Mais lors de la charge d'essai, la membrure supérieure doit être bloquée au déversement sur les côtés, comme elle le sera par les panneaux et entretoises une fois en oeuvre.

Je suis bavard encore, mais le sujet m'intéresse.

Ok d'accord j'étais persuadé qu'un plancher devenait un ensemble, poutre/entretoise/panneaux travaillant tous ensemble et poutre seule n'étais pas représentative enfin pas complétement.
Bavard non, mais très très  intéressant, c'est un plaisir de vous lire. il faut penser à un bouquin:
"La poutre dans tout ces états"
"histoire de poutre"
"le fantôme à la poutre tordu"
oups désolé...

kiki_45 a écrit:

Ok d'accord j'étais persuadé qu'un plancher devenait un ensemble, poutre/entretoise/panneaux travaillant tous ensemble

c'est un peu le cas
il y a d'ailleurs un paramètre de calcul spécifique à cela quand on calcule sous les eurocodes
dans les logiciels de calcul, il est un peu noyé dans tout le reste
pour le "voir", il faut faire les calculs à l'ancienne (= à la main)

mais autant dans un calcul de plancher classique (solives+plancher) il peut avoir un impact, autant là vu les différences de "resistance" entre ces poutres treillis et la panneaux, son impact sera minime

Oui, l'eurocode prévoit dans ce cas le coefficient d'effet système, soit une majoration de 10 % de la capacité de la poutre seule. C'est "forfaitaire" et correspond à l'effet de solidarisation transversale par les panneaux.

Mais le comportement du composite poutre/panneau, c'est une autre histoire.

Ilovir a écrit:

Oui, l'eurocode prévoit dans ce cas le coefficient d'effet système, soit une majoration de 10 % de la capacité de la poutre seule. C'est "forfaitaire" et correspond à l'effet de solidarisation transversale par les panneaux.

Mais le comportement du composite poutre/panneau, c'est une autre histoire.

10% c'est déjà ça

jmd14 a écrit:

Ilovir a écrit:

La poutre en I autoconstruite, c'est un vieux sujet.
Et comme très justement évoqué par jmd, la difficulté pour "imiter" le produit industriel, c'est le soin à la réalisation.

Car pour que ça marche, c'est à dire que ça soit rigide et longtemps, il faut un collage Hi Tech entre les membrures et les âmes.
La partie mâle doit entrer en se bloquant dans la partie femelle, d'où la forme en dépouille, mais ne doit pas aller jusqu'au fond pour laisser un petit vide pour l'excédent de colle.
L'usinage doit être parfait parce qu'il faut que l'épaisseur de colle soit extrêmement fine, et que les surfaces soient partout exactement en contact.

La pression des pièces l'une sur l'autre doit-être contrôlée et les taux d'humidité des bois aussi, lors du collage


e.

Entièrement d'accord avec toi !
Ce genre d'assemblage n'est pas à la portée d'un simple exécutant,pour gérer convenablement l'essuyage de la colle et la pression de serrage d'un emboitement conique ,afin de ne pas contraindre la membrure en traction transversale .
Par contre  les poutres caisson  collées et clouées sont plus facile à réaliser .
Pour l'avoir fait, le fait de fabriquer  des poutres en i n'est pas financièrement  intérressant surtout en prenant en compte le risque d'une résistance incertaine .

j'ai banni le clou pour ce type d'assemblage structurel... pour moi le clou n'est bon qu'à fixer du liteau.

jmd14 a écrit:

Http://www.easi-joist.fr

Prix?

kiki_45 a écrit:

[
j'ai banni le clou pour ce type d'assemblage structurel... pour moi le clou n'est bon qu'à fixer du liteau.

Les assemblage par clouage sont largement utilisés pour concevoir des éléments structurels ,ceci depuis fort longtemps !

kiki_45 a écrit:

jmd14 a écrit:

Http://www.easi-joist.fr

Prix?

Je ne connais pas ce fabricant, mais j'ai un tarif Steico du 15/06/2017 qui traine sur mon disque dur, les tarifs en € ht au ml de leurs poutres en I, en épaisseur 400 mm sont les suivants :
largeur 45 mm : 8,78
largeur 60 mm : 10,18
largeur 90 mm : 13,60
A l'époque ou je vendais les produits Steico, ces tarifs étaient valables pour des commandes de palettes complètes, livraison directe chez l'artisan (ou le chantier)
poutres existant en longueur 7,0 m / 9,0 m / 12,0 m / 13,0 m.

Cdlt