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Comment reconnaitre une ligne moyenne tension d'une haute???

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Membre utile Env. 9000 message Bresse- Saône & Loire (71) (71)
Surtout jusqu'à maintenant une ligne à haute tension c'était dangereux à cause de la "haute tension" justement. Les électrocutions ou autre incendies électriques ont fait, font et feront des centaines de fois plus de "mal" que la somme de toutes les ondes que certains prétendent nocives.
Picto recompense Membre utile
Messages : Env. 9000
De : Bresse- Saône & Loire (71) (71)
Ancienneté : + de 19 ans
 
Membre utile Env. 8000 message
oui
je voulais dire aussi que pendant que les gens s'inquiete de ça ils ne s'occupent pas d'autres choses bien plus importante
Picto recompense Membre utile
Messages : Env. 8000

Ancienneté : + de 16 ans
 
Env. 10 message Loire Atlantique
Re bonjour,
merci pour ces infos ... je trouvais ca aussi enorme le 60 à 90 kv que erdf m'a annoncé ... bizzare je me demande sur quoi ils se sont basés pour me donner cette reponse car j'avais clairement donné la position de la ligne avec même la reférence du poteau ...
(mais pas la photo).
Messages : Env. 10
Dept : Loire Atlantique
Ancienneté : + de 13 ans
 
Env. 10 message Morbihan
Merci Yoda!
Je viens en plus d'apprendre que ce poteau et les lignes vont être enterrés d'ici peu de tps!!!
Messages : Env. 10
Dept : Morbihan
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Env. 40 message Toulouse (31)
Bonjour,

Je suis assez sensible à ce sujet car j'étais dans un cas similaire au votre pour l'achat d'une maison bâtie. Tout était parfait sinon ce satané poteau.
Nous avons passé des heures carrées sur le site de OMS, d'organisations scientifiques indépendantes....

Pour résumer et faire court :
Les seuils recommandés par les experts scientifiques sont bien plus bas que les normes pour les CEMBF (Champs électro magnétique basse fréquence)
Les effets sont encore trop peu connus.... certaines études ont montré, leur méthode d'analyse était néanmoins critiquée, que des habitations situées à proximité des lignes HT et THT pouvaient augmenter certains risques pour la santé.
Il n'y a pas d'effets relevés sur les être humains adultes (ça ne veut pas dire qu'il n'y a pas de risque... seulement que les adultes habitant à proximité des lignes HT et THT ne subissent pas de pathologie identiques et répétitives)
Le risque envisagé mais non prouvé concerne les enfants en bas âge avec un fait avéré : si le champ électro magnétique est supérieur à un certain seuil les risques de leucémie du nourrisson augmentent de l'ordre de 30% (de mémoire)..... en même temps de quel niveau partons nous ? (Je veux dire qu'il faut resituer le débat et les risques... il y a peut être en proportion autant de nourrissons décédés dans des accidents de la route que de nourrissons habitant proche d'une ligne HT/THT touchés par une leucémie.... C'est pour autant que nous ne transportons plus nos nourrissons en voiture).
Enfin un professeur français explique que malheureusement il lui semble extrêmement complexe de pouvoir isoler la seule influence d'une ligne HT/THT sur les humains. Les facteurs entrant en jeux sont trop nombreux et trop fluctuants....
Il faut étudier de longues années.... or les gens déménagent
Il faudrait que les gens aient le même niveau/hygiène de vie (santé, sport, alimentation, sommeil, stress, ...) et de fait il explique que les terrains à proximité des lignes HT/THT sont moins couteux que ceux étant plus éloignés.... et que par conséquent la population en bord de ligne pourrait concentrer des gens aux moyens inférieurs aux gens habitant plus loin. Et qui dit moyens inférieurs peut signifier nourriture de moindre qualité, suivi médical également, activités aussi.....

Donc tout cela pour dire que si certains sont intéressés par des faits, envoyer moi un MP avec votre mail je vous ferai suivre des copie d'articles et des liens.
Rien n'est noir ni blanc... tout est dans la nuance et la suspicion.

Pour revenir à notre cas, à qq dizaines de mètres d'un pilône d'une ligne 225kV, nous avons décidé de faire appel à l'APAVE (550€/mesure) pour faire des relevés.
Mon amie et moi nous étions mis d'accord, si une seule valeur mesurée était supérieure au seuil recommandé (qui lui même est très très inférieur aux normes) nous stoppions la vente. Nous avons payé 2 études à deux périodes différentes pour être sur de ne pas bénéficier d'un délestage de la ligne qui fausse la valeur de CEM. On était juste en dessous, donc pas au dessus... Mesures faites en hiver bien entendu sinon le 1er juin c'est sûr que les lignes sont peu sollicitées. Donc on a signé.

Autre point important, pour garder toujours un peu de recul, regardez le rayonnement des appareils de tous les jours : plaques à induction, PC, micro onde (malgré le blindage), .... et le pire de tout : le radio réveil à 5€ à proximité duquel nous passons 7 à 10h de sommeil....

Je ne dis pas que les risques sont présents ou pas. Je donne juste qq éléments de mémoire, et pour les intéressés, faites signe, je crois encore avoir des éléments.
Messages : Env. 40
De : Toulouse (31)
Ancienneté : + de 14 ans
 
Env. 10 message Ain
Bonjour,
Je suis actuellement locataire près d'une ligne électrique et votre expertise m'intéresse.

Pourriez vous me dire s'il s'agit de haute ou moyenne tension et quelle est la dangerosité associée ?
Merci d'avance.
Messages : Env. 10
Dept : Ain
Ancienneté : + de 13 ans
 
Env. 40 message Toulouse (31)
Voici quelques liens et textes en vrac :


www.sante.gouv.fr/htm/dossiers/cshpf/a_mv_030305_champs_ebf.pdf





http://www.pseudo-sciences.org/spip.php?rubrique55



Faut-il avoir peur des champs magnétiques liés à l’électricité - Afis - Association française pour l'information scientifique.mht


http://www.pseudo-sciences.org/

[/URL]
Faut-il avoir peur des champs magnétiques liés à l’électricité ?
par Martine Souques - SPS n° 285, avril-juin 2009
Martine Souques est médecin de santé publique et épidémiologiste, en charge de l’évaluation des risques sanitaires et environnementaux liés aux champs électriques et magnétiques 50 Hz au Service des Études Médicales d’EDF. Elle est également Présidente de la section Rayonnements non ionisants de la Société Française de Radioprotection.
L’électricité fait partie de la vie de tous les jours, c’est une évidence telle qu’on ne se rend plus compte de la prouesse technologique qui fait que dès que l’on appuie sur un interrupteur, la lumière s’allume, l’appareil fonctionne… Ce que l’on voit en revanche, ce sont les lignes à haute tension, mal bien nécessaire à notre confort de vie moderne. Qui dit électricité dit champ électrique et champ magnétique et depuis les années 70, la question d’une possible nocivité du champ magnétique lié à l’électricité a été posée dans la communauté scientifique. Dès 1996, l’OMS (Organisation mondiale de la santé) s’est occupée de la question, en créant un projet de recherche international, dont le point d’orgue, pour les fréquences liées à l’électricité, a été en 2007 la publication d’un important travail de revue scientifique [[URL=http://www.pseudo-sciences.org/spip.php?article1155#nb1]1
]. D’autres experts ont travaillé sous l’égide de l’ICNIRP (International Commission on Non Ionizing Radiation Protection) dont le dernier rapport [2] a été publié en 2003.
En France, le réseau électrique opère à la fréquence de 50 Hz et tous les appareils électriques directement branchés sur une prise fonctionnent avec un courant de même fréquence. Le champ électrique, mesuré en volt par mètre (V/m) est lié à une différence de potentiel entre 2 conducteurs. On pourrait donc théoriquement mesurer un champ électrique 50 Hz à côté de tout appareil branché, mais du fait de l’isolation électrique des conducteurs, ce champ est annulé. Les principales sources de champ électrique 50 Hz sont les lignes à haute tension.
Le champ magnétique, mesuré en tesla ou plutôt en micro tesla (µT), est lié à la circulation d’un courant. Si un appareil électrique est en fonctionnement, on peut mesurer autour un champ magnétique 50 Hz (voir tableau).
Valeurs de champ magnétique 50 Hz dans l’environnement résidentiel : la valeur maximale est égale à la valeur moyenne car l’appareil fonctionne toujours à la même puissance, en 220 V, donc avec la même intensité de courant (P = U*I) Valeurs maximale et moyenne de champ magnétique 50 Hz à proximité des lignes électriques : la valeur maximale est celle mesurée moins de 5 % du temps. Elle est différente de la valeur moyenne car la demande en courant varie sans arrêt au cours de la journée, au cours de l’année. Figure 1 : courbe de décroissance du champ magnétique avec la distance – exemple d’un radio réveil.
Le groupe d’experts de l’OMS mentionné plus haut, après avoir revu et analysé l’ensemble des études épidémiologiques et expérimentales publiées, a conclu qu’il n’existe pas de problèmes de santé liés aux champs électriques 50 Hz aux intensités généralement rencontrées par le grand public [3].
Effets de l’exposition à un champ magnétique 50 Hz
Concernant les expositions aiguës (courtes), des effets sur le fonctionnement du système nerveux peuvent se produire, pour des valeurs de l’ordre de 5 000 à 10 000 µT à 50 Hz (bien supérieures à ce que l’on peut rencontrer dans l’environnement). En dessous, il n’existe pas d’effet biologique établi. Les limites d’exposition recommandées par l’ICNIRP [4] et reprises par le Conseil de l’Europe dans une recommandation de juillet 1999 pour le public [5] et dans une directive d’avril 2004 pour les travailleurs [6] (voir tableau) protègent de ces effets sur le système nerveux.
Limites d’exposition en champ 50 Hz
Dans le cas des expositions prolongées, la plupart des recherches scientifiques ont porté sur le risque de leucémie de l’enfant, mais de nombreuses autres pathologies ont également été abordées. Les premières études épidémiologiques ont été publiées dans les années 70 : à la demande d’EDF, la consommation sanitaire (nombre de consultations, d’hospitalisations, de médicaments achetés, etc.) de la population des agents de l’entreprise et de leur famille vivant à proximité des lignes de transport a été analysée en 1971, sans révéler de surconsommation de cette population par rapport à la population générale [7]. C’est une publication de 1979 qui va lancer le débat [8], encore ouvert aujourd’hui : les résultats de cette étude suggèrent que les enfants vivant à proximité de lignes électriques présentent un risque accru de cancer et de leucémie. Cette étude va initier un effort de recherche international sans précédent en santé environnementale. En effet, la question posée est inquiétante puisqu’il s’agit d’une exposition invisible et d’une maladie qui touche les jeunes enfants. Les compagnies d’électricité comme les agences gouvernementales se sont donné les moyens de répondre à la question posée en finançant et en développant des programmes de recherche conduits par des scientifiques, qui se sont engagés à publier leurs résultats en toute indépendance vis-à-vis de leurs bailleurs de fond. Ainsi, début 2009, plus de 250 études épidémiologiques, chez l’adulte ou chez l’enfant, et plusieurs milliers d’études expérimentales ont déjà été publiées. Ces études ont fait l’objet d’expertises collectives pluridisciplinaires et régulièrement révisées notamment aux États-Unis, en France, en Grande-Bretagne, en Suède, au Canada mais aussi par des organismes internationaux tels que l’ICNIRP, le CIRC (Centre International de Recherche sur le Cancer) à Lyon et l’OMS à Genève (voir encadré sur les références des expertises collectives).
En 2002, le CIRC [9] a classé les [HIGHLIGHT=#ffff40]champs magnétiques – pour l’exposition résidentielle des enfants et le risque de leucémie – dans la catégorie 2B, « peut être cancérogène »,[/HIGHLIGHT] au même titre que le café ou les fumées de soudure. Ceci signifie que le classement n’est, dans l’ordre des preuves de cancérogénicité, ni dans la catégorie 1 (« cancérogène avéré »), comme le tabac ou l’alcool, ni dans la catégorie 2A (« cancérogène probable ») comme le trichloréthylène ou les fumées des moteurs diesel, mais à un niveau inférieur : c’est possible mais pas prouvé ! (voir encadré). En fait, les experts du CIRC ont jugé que les preuves scientifiques (pour conclure à la cancérogénicité) fournies par les études épidémiologiques étaient limitées et celles apportées par les études animales insuffisantes. Cette classification est basée sur des analyses groupées d’études épidémiologiques, montrant un phénomène régulier de multiplication [HIGHLIGHT=#ffff40]par deux du nombre de leucémies infantiles associées à une exposition moyenne à un champ supérieur à 0,4 µT par 24 h.[/HIGHLIGHT] Cette classification n’a pas été remise en cause par les experts de l’OMS en 2007 suite à un nouvel examen des données scientifiques publiées.
Toutefois, les éléments épidémiologiques perdent de leur force à cause de problèmes méthodologiques.
[CENTER]La classification du CIRC[/CENTER]
Le CIRC a pour vocation d’identifier les causes des cancers, d’élucider les mécanismes de cancérogénèse et de développer des stratégies scientifiques pour contrôler le développement de la maladie cancéreuse. Le CIRC édite des documents de référence, appelés « monographies », sur l’évaluation des risques de cancer pour l’homme. Depuis le lancement de la collection en 1972, cette série a permis de faire le point sur 935 agents (fin 2008).
En plus de ces travaux d’expertise, le CIRC a pour vocation de classer, de façon qualitative uniquement, selon une échelle prédéfinie (« cancérogène », « probablement cancérogène », « peut-être cancérogène », « inclassable » ou « non cancérogène »), le caractère cancérogène d’un produit. Ce classement est fait en fonction des connaissances du moment, et est susceptible d’être revu par la suite. Pour arriver à ce classement, on passe les données publiées au crible d’une grille « d’indications de cancérogénicité », dites « suffisantes », « limitées », « insuffisantes » ou suggérant « l’absence de cancérogénicité ».
Lorsqu’il y a clairement une relation de cause à effet entre l’exposition à un produit et une maladie, on dit que les indications de cancérogénicité sont suffisantes. Quand une association statistique a été établie, et qu’une interprétation causale en est concevable, mais que des biais ou des facteurs de confusions sont possibles, les indications sont limitées. À partir du moment où les études réalisées ne sont pas d’une qualité, d’une concordance ou d’une puissance statistique suffisantes pour permettre de conclure, ou quand aucune donnée sur le cancer chez l’homme n’est disponible, les indications sont insuffisantes. Enfin, il y a des indications d’une absence de cancérogénicité lorsqu’on on dispose d’un nombre d’études suffisantes, couvrant la totalité des niveaux d’exposition et dont les résultats, concordants, ne font pas ressortir d’association positive entre l’exposition et le cancer étudié – et ce, quel que soit le niveau d’exposition examiné. Il y a alors absence de preuve.
[CENTER]

[/CENTER]
De nombreux biais existent notamment dans la sélection des sujets et leur taux de participation, ou dans l’évaluation de l’exposition. Tantôt il s’agit d’un calcul du champ magnétique dû à la proximité d’une ligne haute tension par rapport à l’habitation, tantôt il s’agit d’une mesure ponctuelle dans l’habitation, tantôt il s’agit d’une mesure de 24 h dans la chambre à coucher. Rares sont les études où l’exposition personnelle [10] a été mesurée. De plus, toute personne résidant à distance d’une ligne haute tension a été considérée comme non exposée, ce qui n’est pas certain. Une grande partie des expositions est due aux transports motorisés (voitures trains, etc.) et aux petits appareils électriques proches du corps (par exemple, une lampe halogène sur la table de travail où l’enfant fait ses devoirs).
En outre, il n’existe aucun mécanisme biophysique démontré qui laisserait à penser que les expositions à faible intensité jouent un rôle dans le développement d’un cancer. Ainsi, s’il y avait des effets des expositions à ces champs de faible intensité, ce devrait être par le biais d’un mécanisme biologique jusqu’ici inconnu.
De plus, la majorité des études animales sont négatives, en particulier celles conduites sur la vie entière de rats ou de souris, exposés à plusieurs milliers de µT [11]1.
Ainsi, « tout bien considéré, les éléments de preuve en rapport avec la leucémie infantile ne sont pas suffisamment probants pour établir une relation de cause à effet entre l’exposition au champ magnétique 50 Hz et la leucémie de l’enfant » [12].
L’OMS a regardé également les autres pathologies étudiées : les autres cancers de l’enfant (dont les tumeurs du cerveau), les cancers de l’adulte (en particulier les cancers du sein), les troubles de l’humeur (dépressions, suicides), les maladies cardiovasculaires, les malformations congénitales, les fausses couches spontanées, etc. Aucune de ces pathologies ne peut être reliée à une exposition au champ magnétique de 50 Hz. L’avis de l’OMS a été publié sous la forme d’un aide-mémoire, consultable en ligne [13].
En conclusion
Au total, la question des effets éventuels de l’exposition au champ magnétique de 50 Hz a fait l’objet d’un effort de recherche international majeur. Au terme de 40 années de recherches, la conjonction des études épidémiologiques et biologiques a permis de réduire les incertitudes et d’évaluer le plus précisément possible les risques éventuels. Pour ce qui est des expositions aiguës (expositions courtes), les limites recommandées sont largement en dessous des seuils d’effets possibles et apportent donc un niveau élevé de protection, tant du public que des travailleurs. Vis-à-vis des effets éventuels à long terme il est acquis que l’essentiel des expositions résidentielles des enfants comme des adultes ne conduisent pas à un risque sanitaire.
Une interrogation subsiste pour les expositions résidentielles très élevées (et inhabituelles) chez les enfants, supérieures à 0,4 µT en moyenne sur 24 heures. Cependant, étant donné la faiblesse des éléments établissant un lien entre l’exposition au champ magnétique 50 Hz et la leucémie de l’enfant, aucune relation de cause à effet n’a pu être établie. Les avantages que l’on pourrait tirer d’une diminution de l’exposition pour la santé sont difficiles à établir. Pour l’OMS, des politiques basées sur l’adoption de limites d’exposition arbitrairement faibles ne sont pas justifiées.
[CENTER]L’« hypersensibilité électromagnétique »[/CENTER]
Une mention spéciale doit être accordée à « l’hypersensibilité électromagnétique » (HSEM) ou « électrohypersensibilité » (EHS). L’OMS s’est penchée sur la question [14]. L’HSEM est caractérisée par divers symptômes que les individus attribuent à l’exposition aux champs électromagnétiques. C’est un syndrome défini par l’individu lui-même et non pas par le médecin. Les personnes souffrant d’HSEM ont des symptômes que l’on retrouve dans la population générale, mais ils les ressentent plus souvent. Parmi les plus fréquemment présentés, on trouve des symptômes dermatologiques (rougeurs, picotements et sensations de brûlure) et des symptômes neurasthéniques et végétatifs (fatigue, lassitude, difficultés de concentration, étourdissements, nausées, palpitations cardiaques et troubles digestifs).
Un certain nombre d’études ont été publiées dans lesquelles on exposait des individus présentant une HSEM à des champs similaires à ceux auxquels ils attribuaient leurs symptômes. L’objectif de ces études était de provoquer l’apparition de ces symptômes en conditions contrôlées de laboratoire. Les études menées en double aveugle – c’est-à-dire que ni la personne volontaire, ni le médecin examinateur ne sait si le champ est présent ou non – ont montré que les symptômes n’étaient pas corrélés à la présence du champ. De plus, ni les personnes se plaignant d’HSEM, ni celles ne s’en plaignant pas, ne sont capables de détecter la présence du champ magnétique.
Ainsi, les preuves scientifiques ne permettent pas de soutenir l’hypothèse que les champs électromagnétiques jouent un rôle dans les plaintes associées à l’HSEM. Ce qui est certain, c’est que, quelle qu’en soit la cause, la HSEM peut être un problème handicapant pour l’individu touché, problème qui doit être pris en charge et traité.

Expertises collectives : quelques références
Europe :
Scientific Committee on Emerging and Newly Identified Health Risks. Possible effects of Electromagnetic Fields (EMF) on Human Health. Bruxelles : European Commission ; 2007.


France : Conseil supérieur d’hygiène publique de France. Avis relatif aux champs magnétiques d’extrêmement basse fréquence. Paris : Conseil supérieur d’hygiène publique de France ; 2005. http://www.sante.gouv.fr/htm/dossiers/cshpf/a_mv_030305_champs_ebf.pdf
Grande Bretagne : NRPB. ELF electromagnetic fields and the risk of cancer. Report of an Advisory Group on Non-ionising radiation. Doc NRPB. 2001 ;12 :1. http://www.hpa.org.uk/web/HPAwebFileHPAweb_C/1%20194947420620
Grande Bretagne : Stakeholder Advisory Group on ELF EMFs (SAGE). Precautionary approaches to ELF EMFs. Stakeholder Advisory Group on ELF EMFs. First Interim Assessment, Power Lines and Property, Wiring in Homes, and Electrical Equipment in Homes. Avril 2007. http://www.hpa.org.uk/webw/HPAweb&HPAwebStandard/HPAweb_C/1%20204276682532?p=1207897920036
Suède : pas disponible en anglais http://www.stralsakerhetsmyndigheten.se/Allmanhet/
Canada : Exposition aux champs électromagnétiques : mise à jour des risques pour la santé et pertinence de la mise en œuvre du principe de précaution. Institut national de santé publique du Québec. Décembre 2006. http://www.inspq.qc.ca/pdf/publications655-ChampsElectromagnetiques.pdf
ICNIRP : International Commission on Non-Ionizing Radiation Protection. Guidelines for limiting exposure to time-varying electric, magnetic, and electromagnetic fields (up to 300 GHz). Health Phys. 1998 ; 74 :494-522. http://www.icnirp.de/documents/emfgdl.pdf
CIRC : Monographie vol 80, Non-Ionizing Radiation, Part 1 : Static and Extremely Low-Frequency (ELF) Electric and Magnetic Fields. 2002. http://monographs.iarc.fr/ENG/Monographs/vol80/index.php
OMS : World health organization, Geneva. Extremely low frequency fields, Environmental health criteria 238. http://www.who.int/mediacentre/factsheets/fs205/fr/


[15] et reprises dans la législation européenne, reposent sur des modélisations simples, voire simplistes. Elles ont été calculées à une époque où les modèles de corps humain, comme le Visible Human®, n’existaient pas.
Recommandations de l’ICNIRP et Réglementation européenne à 50 Hz
La réglementation en France dans le domaine électrique est publiée dans l’arrêté technique du 17 mai 2001 qui reprend les limites de 5 000 V/m et de 100 µT pour tous les nouveaux ouvrages.
[RIGHT]M.S.[/RIGHT])]


[1] Environmental Health Criteria Monograph n° 238, en ligne sur le site de l’OMS.
[2] Bernhardt JH, Matthes R, McKinlay A, Vecchia P, Veyret B. « Exposure to static and low frequency electromagnetic fields, biological effects and health consequences (0-100 kHz) – Review of the scientific evidence and health consequence ». ICNIRP 2003.
[3] La partie « résumé et recommandations » de l’étude est disponible en langue française : http://www.who.int/peh-emf/publications/Chapter%201%20french.pdf.
[4] ICNIRP : Commission internationale pour la protection contre les rayonnements non ionisants. L’ICNIRP est une organisation non gouvernementale émanant de l’Association inter-nationale de radioprotection (IRPA), officiellement reconnue par l’OMS et l’Organisation internationale du Travail (OIT) dans le domaine des rayonnements non ionisants (RNI). Elle émet des avis et des recommandations d’ordre scientifique au sujet de la protection contre l’exposition aux RNI, formule en toute indépendance et sur la base des données scientifiques, des principes généraux et des limites d’exposition aux RNI de portée internationale. http://www.icnirp.org/.
[5] Conseil des Communautés européennes. Recommandation 1999/519/CE du Conseil du 12 juillet 1999 relative à la limitation du public aux champs électromagnétiques (de 0 Hz à 300 GHz). Journal officiel des Communautés européennes. 1999 ;L199(30 juillet 1999) :59-70.
[6] Conseil des Communautés européennes. Directive 2004/40/CE du Parlement européen et du Conseil du 29 avril 2004 concernant les prescriptions minimales de sécurité et de santé relative à l’exposition des travailleurs aux risques dus aux agents physiques (champs électromagnétiques) (dix-huitième directive particulière au sens de l’article 16, paragraphe 1, de la directive 89/391/CEE). Journal officiel des Communautés européennes. 2004 ;L159(30 avril 2004) :1-26.
[7] Strumza MV. « Influence sur la santé humaine de la proximité des conducteurs d’électricité à haute tension ». Arch Mal Prof, 1970, 31(6) :269-76.
[8] Wertheimer N, Leeper E. « Electrical wiring configurations and childhood cancer ». Am J Epidemiol. 1979, 109(3) :273-84.
[9] Le CIRC fait partie de l’Organisation mondiale de la santé, qui est une institution spécialisée des Nations Unies. Le CIRC coordonne et réalise des travaux de recherche sur les causes du cancer chez l’homme et sur les mécanismes de la cancérogenèse, et élabore des stratégies scientifiques de lutte contre le cancer. Il participe à des recherches épidémiologiques et de laboratoire, et diffuse des informations scientifiques au moyen de publications, de réunions, de cours et de bourses.http://www.iarc.fr/.
[10] Mesurée par le port d’un appareil enregistrant le champ magnétique pendant 24 heures par exemple.
[11] Mandeville R, Franco E, SidracGhali S, et al. « Evaluation of the potential promoting effect of 60 Hz magnetic fields on N-ethyl-N-nitrosourea induced neurogenic tumors in female F344 fats ». Bioelectromagnetics. 2000 ;21 :84-93. Mandeville R, Franco E, Sidrac-Ghali S, et al. « Evaluation of the potential carcinogenicity of 60 Hz linear sinusoidal continuous-wave magnetic fields in Fischer F344 rats ». Faseb J. 1997 ;11 :1127-1136. Yasui M, Kikuchi T, Ogawa M, Otaka Y, Tsuchitani M, Iwata H. « Carcinogenicity test of 50 Hz sinusoidal magnetic fields in rats ». Bioelectromagnetics, 1997 ; 18 :531-540. Harris AW, Basten A, Gebski V, et al. « A test of lymphoma induction by long-term exposure of E mu-Pim1 transgenic mice to 50 Hz magnetic fields ». Radiat Res. 1998 ; 149 :300-307. McCormick DL, Boorman GA, Findlay JC, et al. « Chronic toxicity oncogenicity evaluation of 60 Hz (Power frequency) magnetic fields in B6C3F(1) mice ». Toxicol Pathol. 1999 ;27 :279-285. McCormick DL, Ryan BM, Findlay JC, et al. « Exposure to 60 Hz magnetic fields and risk of lymphoma in PIM transgenic and TSG-p53 (p53 knockout) mice ». Carcinogenesis, 1998 ;19 : 1649-1653.
[12] http://www.who.int/mediacentre/factsheets/fs322/fr/index.html.
[13] Ibid.
[14] http://www.who.int/mediacentre/factsheets/fs322/fr/index.html.
[15] |(La définition des recommandations d’exposition aux champs basses fréquences|]
Dans le domaine des extrêmement basses fréquences, comme c’est le cas du courant électrique qui est à la fréquence de 50 Hz en Europe (60 Hz aux États-Unis), les seuls effets biologiques démontrés résultent des courants induits dans le corps, mesurés en milliampère par mètre carré (mA/m²). C’est cet effet qui est pris en compte pour l’établissement des recommandations d’exposition, sous forme de restrictions de base à ne pas dépasser. Ces recommandations sont de 2 mA/m² pour le public et de 10 mA/m² pour les travailleurs.
En pratique, la mesure en mA/m² ne peut être réalisée directement, et les champs électrique et magnétique correspondant à ces valeurs s’obtiennent par des calculs, en intégrant de nombreux facteurs de sécurité pour tenir compte des incertitudes quant à la conductivité des tissus humains et les différentes formes et tailles du corps humain. La formule de calcul intègre la fréquence. Ainsi, les limites sont différentes pour le courant à 50 Hz (100 µT pour le public par exemple) et pour le courant à 60 Hz (83 µT pour le public).
Aujourd’hui, les valeurs mesurables en champ électrique et en champ magnétique, calculées par l’ICNIRP[[International Commission On Non-Ionizing Radiation Protection. Pour l’Europe, c’est l’ICNIRP qui définit les restrictions de base servant à établir des recommandations et des directives européennes, elles-mêmes reprises dans chaque pays pour l’élaboration de décrets visant à appliquer la réglementation de façon pratique.
[URL=http://www.pseudo-sciences.org/][/URL]

Mis en ligne le 5 juin 2009






En fait vous avez pleins d'articles sérieux et d'études menées en cherchant sur google.

Mais au final personne n'a l'ensemble des éléments scientifiques qui permettent de dire clairement "Fuyez" ou "dormez tranquilles".



Messages : Env. 40
De : Toulouse (31)
Ancienneté : + de 14 ans
 
Env. 10 message Ain
Merci de toutes ces sources.
Et sur la photo, quelle type de ligne vous pensez que cela peut être avec quel type d'exposition en moyenne ?
Messages : Env. 10
Dept : Ain
Ancienneté : + de 13 ans
 
Env. 40 message Toulouse (31)
nepeuls a écrit:Merci de toutes ces sources.
Et sur la photo, quelle type de ligne vous pensez que cela peut être avec quel type d'exposition en moyenne ?


Bonjour nepeuls,

De rien, c'est avec plaisir.... Je comprends les interrogations et la sensibilité du sujet. Nous sommes aussi passé par tous les états psychologiques : refus du risque, puis documentation sur le net, puis grosse peur, .... puis un mélange de tout cela chaque jour différent
Au final on a choisi de faire appel à un arbitre : APAVE + seuil maxi de 0,4µT.

Je ne sais pas du tout quel peut être la tension sur la ligne qui est en photo.
Je pense qu'en allant sur le poteau vous devriez trouvé une plaque signalétique indiquant soit le tension, soit l'identification du poteau. Je pense qu'en demandant à un technicien EDF (au culot, sur le bord de la route ) il devrait pouvoir vous renseigner. Avez vous demander au voisinage ?


Les champs électromagnétiques différent en valeur selon :
- Le type de ligne (la tension transportée)
- La tension tirée sur la ligne (en Mai, sans clim d'été ni chauffage d'hiver à 15h quand les maisons sont vides, la valeur est forcément bien moindre qu'à 21h le 15 Janvier.... du moins pour une ligne n'alimentant pas une usine de Arcelor Mittal)
- la distance à laquelle vous prenez les mesures (la valeur du CEM est inversement proportionnelle au carré de la distance = ça chute assez vite)
- l'environnement immédiat (quand nous avons fait les relevés de valeurs, le technicien de l'APAVE a été très pédagogue et nous a pris des mesures sur 10 points du terrain plus toutes les pièces. Question : où était la valeur la plus élevée ? A l'aplomb de la ligne ? Non. Dans une chambre quand on allume le convecteur électrique (qui d'ailleurs ne sont pas utilisé puisque la maison a un insert + circulation de l'air chaud). D'où mon message d'hier vous recommandant de comparer les CEM des appareils de la maison que nous utilisons tous les jours)

Je ne veux pas me cacher derrière mon petit doigt, mais il y a tant de paramètres à prendre en compte.... Et surtout aucun avis scientifique clair et unanime.
Nous avons joué le principe de précaution : avant d'acheter nous avons défini qu'il fallait être en dessous du seuil maxi le plus bas recommandé (c'est à dire que nous n'avons pas utilisé les normes européennes ou française, bcp plus haute que 0,4µT).
En parallèle et pour être cohérent, plus de wifi, pas de domotique radio, pas de plaque de cuisine électrique, ....
Je ne suis pas devenu anti progrès mais je pense que ça vaut le coup de ne pas cumuler les expositions aux CEM.

Voici un lien intéressant avec qq explications de base
apcveb.free.fr/v5/IMG/pdf/lignes.pdf


Encore une fois, je suis désolé de ne pouvoir faire court.... car il n'y a pas de réponse objective claire.
Mon avis perso basé sur nos recherches bibliographiques pour les lignes 225kV, c'est que pour des tensions inférieures à 100kV, je ne me poserai aucune question de danger. Surtout à proximité d'un poteau, qui avec sa liaison à la terre, offre un effet parapluie qui réduit fortement le CEM et permet d'être presque à plus haut de la ligne (car les fils retombent entre 2 poteaux).

Juste une question, quelle intensité de grésillement donneriez vous pour cette ligne quant il pleut ou fait orage ?
Faible, Moyenne, Forte, Très Forte ?
En comparaison, quel bruit du quotidien vous semble de même intensité (une voiture au ralenti, un avion qui décolle, une moto en pleine accélération, un essain de guêpe.... ou un rot de mouche ?)
Messages : Env. 40
De : Toulouse (31)
Ancienneté : + de 14 ans
 
Env. 10 message Ain
Encore une fois merci pour votre réponse.
Et pour répondre à votre question, quand le temps est humide cela ressemble à un gros bourdonnement avec l'intensité d'une vielle voiture au ralenti (je ne sais pas si c'est assez explicite).
Il n'est donc pas possible de prime abord de savoir si c'est inférieur ou supérieur à 100kV au vu de la photo (elle n'est pas prise en France mais en Italie) ?
Merci encore.
Messages : Env. 10
Dept : Ain
Ancienneté : + de 13 ans
 
Env. 50 message Paris (75)
Bonjour

A priori c'est de la moyenne tension
- 3 fils
- 3 isolants par fil
- Poteau en béton

Chercher à savoir d'où viennent et parte ces fils pour confirmer.
Messages : Env. 50
De : Paris (75)
Ancienneté : + de 14 ans
 
Env. 10 message Bouches Du Rhone
Bonjour,

Je suis à la recherche d'une maison à acheter. Une m'a bien plu, mais il passe une ligne électrique à environ 20 m.

Avec la photo ci joint, pouvez vous me dire de quel type de ligne il s'agit? une idée de voltage?

http://www.forumconstruire.com/photos/viewer-pid_195055,pj_7956.php
merci pour votre aide et bonnes fêtes!

[img]file:///D:/DCIM/100SSCAM/SL375625.JPG[/img]
Messages : Env. 10
Dept : Bouches Du Rhone
Ancienneté : + de 13 ans
 
Membre utile Env. 8000 message
très haute tension, 20m c'est vraiment pres, il y a de la place en france trouve un autre endroit
c'est + de 100 000 Volts, 220kV?
@+
Picto recompense Membre utile
Messages : Env. 8000

Ancienneté : + de 16 ans
 
Env. 10 message Caen (14)
tout d'abord , bonjour à tous ! pour commencer , je vous informe que la moyenne tension n'existe plus , depuis un moment déjà ! étant très averti à ce sujet car j'ai suivi la formation HAUTE TENSION il y a 2 mois et étant maintenant habilité et travaillant dessus .
ca se décompose ainsi : BASSE TENSION de 0V à 1000V
HTA ( Haute Tension A) de 1001V à 50000V
HTB (Haute Tension B) de 50001V et infini
par conséquent , il y a de grandes chances qu'il s'agisse de HAUTE TENSION dans votre cas ! assurement .
Messages : Env. 10
De : Caen (14)
Ancienneté : + de 13 ans
 
Env. 10 message Caen (14)
nepeuls a écrit:Bonjour,
Je suis actuellement locataire près d'une ligne électrique et votre expertise m'intéresse.

Pourriez vous me dire s'il s'agit de haute ou moyenne tension et quelle est la dangerosité associée ?
Merci d'avance.
bonjour nepeuls ! aucun doute au vu de ta photo ! c'est de la HTB (Haute Tension B) c'est a dire au dessus de 50000 volts !
Messages : Env. 10
De : Caen (14)
Ancienneté : + de 13 ans
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