a- Quelques images du cabanon en 3D
"
1ère version en 3D"
"Vue sur le côté de la nouvelle version"
"L’autre profil"
"Une coupe de la vue 3D du cabanon"
"Une deuxième coupe, pour visualiser la petite charpente (sans l’OSB)"
Je souhaitais un cabanon en dur pour des raisons pratiques, car contrairement à un cabanon en bois, il ne nécessite aucun entretien. Je ne me voyais pas tout lasurer tous les deux ans. De plus, je voulais suspendre certains de mes outils et les crochets de maintien devaient être fixés solidement sur du dur.
Je ne voulais pas une construction trop imposante pour qu'elle se fonde dans le paysage, c'est pourquoi j'ai limité sa surface à 5m2 et utilisé les mêmes matériaux que ceux utilisés pour la dépendance : un enduit similaire et une toiture en tuile. De plus, le cabanon devait être partiellement caché par la végétation.
Le choix que j'ai fait présente toutefois un inconvénient, à savoir le nettoyage annuel des feuilles qui s'accumulent sur la toiture. Ce désagrément peut être facilement surmonté par la pose d’un filet sous les arbres pour retenir les feuilles.
"Préparation des parpaings pour la construction du cabanon.
En attendant, c’est l’avant-poste du chat"
"Le cabanon devait être caché par la végétation et être presque invisible vu de la maison."
Allez c’est parti ! Montage des murs
Malheureusement, je n'ai pas pu retrouver les photos de cette étape de la construction. Néanmoins, la méthode que j'ai utilisée n'a rien de compliqué. Il existe de nombreuses vidéos explicatives sur Youtube qui montrent comment construire un mur en parpaingsx.
Ce qu’il faut retenir
Voici les points que j’estime importants concernant la construction de mon cabanon en parpaings.
Avant de commencer à construire, je me suis assué que le support sur lequel j’allais travailler était propre, sec et dépoussiéré.
Pour éviter que les parpaings ne "pompent" l'eau des joints en ciment, je les ai toujours trempé dans une bassine d'eau avant de les utiliser. J'arrosais également avec un peu d'eau la surface que j’allais travailler.
À chaque nouvelle rangée de parpaings, je décalais les parpaings par rapport à la rangée d'en dessous pour garantir la solidité des murs.
J’ai pris soin de bien poser la première rangée de parpaings. Je posais toujours les parpaings d'angle en premier, puis je tirais un fil qui me servait de guide et j’alignais horizontalement les parpaings intermédiaires. Puis, à l'aide d'un fil à plomb et d'un niveau, j'alignais verticalement les parpaings.
J'ai désolidarisé la construction du mur existant en utilisant un polystyrène fin.
Les parpaings des 4 angles sont, dans mon cas, des parpaings d'angle. J'ai donc 4 chaînages verticaux et 3 chaînages horizontaux. Les dernières rangées sont un chaînage horizontal formé par des parpaings en “U”.
J’ai mis la hauteur de l’ouverture de la porte à 1,90m pour ne pas avoir à me baisser chaque fois que je rentre dans le cabanon.
J'avançais à raison de 3 rangées de parpaings par jour et je laissais sécher entre chaque étape.
Pour éviter que le ciment des joints ne tombe dans les colonnes d'angle, j'ai fabriqué des bouchons en utilisant le papier des sacs de ciment. Je les plaçais dans les trous des parpaings d'angle et les déplaçais à chaque nouvelle rangée.
Avant le bétonnage des chaînages, j'ai fait passer une gaine électrique dans un des angles de chaînage. Ensuite, j'ai posé le ferraillage vertical pour chaque angle, puis le ferraillage horizontal dans la dernière rangée (la 10ème) qui est en parpaings en "U". J'ai ensuite ligaturé l'ensemble pour former une structure solidaire.
"Les parpaings en “U” pour le chaînage horizontal."
Le coulage des chaînages
Pour couler mes chaînages, j'ai utilisé un béton légèrement plus liquide que d'habitude afin qu'il puisse se déplacer plus facilement entre les ferraillages. Ensuite, j'ai pris une tige métallique et je l'ai utilisée pour remuer le béton afin de l'aider à descendre plus facilement.
La toiture
Pour la charpente, j’ai posé trois bastaings sur les murs perpendiculaires à la porte, en veillant à leur donner une pente maximale. J’ai continué à monter mes murs en parpaings entre ces poutres pour les maintenir en place.
Ensuite, j’ai fixé des panneaux d’OSB3 sur les bastaings à l’aide de vis, puis j’ai fixé des chevrons perpendiculairement aux bastaings tous les 40 cm.
Sur les chevrons, j’ai fixé des rangées de liteaux pour maintenir les tuiles.
J’ai décidé de ne pas mettre de pare-pluie. En cas d’infiltration d’eau par une tuile, l’eau tombera sur l’OSB et sera canalisée jusqu’à la gouttière. Je voulais que toute la toiture respire et je craignais que l’utilisation d’une bâche ne génère de la condensation.
J’ai prévu de nettoyer les tuiles une fois par an avec mon Karcher et d’en profiter pour faire un tour d’inspection et remplacer éventuellement les tuiles abîmées.
Pour la fixation des tuiles de la première rangée, j’ai utilisé un béton à la chaux. Ensuite, j’ai réalisé une étanchéité avec le mur existant en début de toiture en collant une bande d’étanchéité.
Les enduits extérieurs et intérieurs
J’aurais pu faire un crépis en béton pour le peindre suite, mais j’ai préféré une solution plus simple pour moi: un enduit monocouche ton pierre.
Je voulais un enduit d’une épaisseur de 1,5 cm, pour que les joints des parpaings ne soient plus visibles. Pour ce faire, j'ai acheté des tasseaux de 1,5 cm d’épaisseur. Je les ai cloués sur les parpaings en les espaçant verticalement de 50 cm.
Je commençais par préparer l’enduit à l’aide de la bétonnière, puis j’enduisais le mur du bas vers le haut.
Je plaquais l’enduit fortement à l’aide d’une taloche. Je l’étalais doucement en appuyant et en remontant, pour bien le faire adhérer au parpaings. Après une première couche, j’étalais une deuxième couche que je tirais cette fois avec ma règle, en m’appuyant sur les tasseaux qui me servaient de guide.
Une fois le mur terminé j’ai retiré les tasseaux et j’ai remplis d’enduit le vide laissé par ces derniers. J’ai lissé le tout à l’aide d’une taloche classique puis d’une taloche équipée d’une éponge. J’effectuais des petits mouvements circulaires en appuyant légèrement.
J’ai laissé prendre l’enduit jusqu’au lendemain.
Comme je voulais une finition grattée, j’ai gratté tout le mur à l’aide d’un grattoir (une fois l’enduit sec), toujours en effectuant des mouvements circulaires légers et en progressant lentement.
La porte du cabanon
"La vieille porte à récupérer"
"La ferronnerie était en mauvais état, mais rien d’irrécupérable"
J’ai essayé de récupérer la vieille porte du mieux que j’ai pu. C’est une vieille porte assez lourde mais j'ai estimé qu'elle allait bien avec le cabanon.
Ma ponceuse était en panne, j’ai fait tout le ponçage du bois et de la ferronnerie à la main. J’ai placé des nouvelles serrures et j’ai rebouché les anciens trous à l’aide d’une pâte à bois.
Après ponçage et peinture de la porte.
En dernier lieu, j’ai installé une petite gouttière pour collecter l’eau de la toiture.
L’aménagement intérieur
"J’ai trié les outils à suspendre, et créé plusieurs groupes selon la taille, l’encombrement et l’usage"
J’avais fait le choix de placer la porte au milieu du mur, ça me laissait 50 cm de chaque côté pour réaliser mon aménagement.
En hauteur, j’ai créé des étagères à l’aide de mes restes de placo et montants. Le sol était réservé à du stockage mobile (Karcher, tondeuse…).
Le mur du côté gauche a été principalement utilisé pour suspendre tous les outils à manches.
Quelques photos de l’aménagement intérieur du cabanon
"J’en ai profité pour installer mes outils de bricolage"
Les tiges métalliques pour maintenir les outils avaient été coulées dans le béton pendant la phase de construction des murs.