Problème carrelage fissuré et la décennale ne fonctionne pa

Complexe sur un carrelage... Si il n'y a pas un désaffleurement important (risque de se couper si on marche pied nuds), il n'y a pas impropriété à destination...

Faut voir.

Pas seulement....
Un carrelage mal posé (pas assez collé, qui sonne le creux), risque de se casser, et se casse facilement en général, donc c'est le carreleur qui est en cause, (avec sa décennale).
reste... qu'il faut prouver le "mal posé".

(j'ai eu le cas, je m'étais appuyé sur des jurisprudences en plus des DTU).

Odilon44 a écrit:

Pas seulement....
Un carrelage mal posé (pas assez collé, qui sonne le creux), risque de se casser, et se casse facilement en général, donc c'est le carreleur qui est en cause, (avec sa décennale).
reste... qu'il faut prouver le "mal posé".

(j'ai eu le cas, je m'étais appuyé sur des jurisprudences en plus des DTU).

Que penses-tu de ça :
Chauffage au sol (eau)
Chape classique (pas anhydrique)
pièce de 40m2
Aucun joint de dilatation
Résultat fissures partout

Qui est en cause ?

....il manque peut être d'autres éléments pouvant expliquer le phénomène... mais j'aurais tendance à dire qu'avec un carrelage qui fissure, c'est le carreleur qui ne s'est pas adapté au contexte...

Le carrelage est collé, sinon, je ne sais pas de quels éléments tu as besoin.

moi non plus... je ne suis pas spécialiste.
Sauf à dire qu'un carrelage qui fissure partout, c'est pas normal, et qu'il doit y avoir une explication, une ou des causes.

Odilon44 a écrit:

moi non plus... je ne suis pas spécialiste.
Sauf à dire qu'un carrelage qui fissure partout, c'est pas normal, et qu'il doit y avoir une explication, une ou des causes.

Merci, c'était au cas où...

Odilon44 a écrit:

Je faisais référence à l'assurance décennale du carreleur, en l'occurrence.

LA DO est une assurance de prefinancement qui fait des recours sur les RCD des constructeurs.
Les assureurs ont un peu plus de liberté pour faire du transactionnel ("ils achètent leur tranquillité") mais en aucun cas en encore plus avec la jurisprudence de 2014, sur les équipement dissociable non destiné à fonctionner, ne prendra une position de garantie au titre de l'article 1792 du CC.
L'article 1792 vise une gravité de dommage mais ne s'intéresse pas de savoir si c'est bien fait ou pas !
Une malfacon ne vaut pas de garantie d'un assureur si il n'y pas de dommage de la nature de ceux définis dans l'article 1792 du CC

...alors... est-ce sur la notion de garantie (et non "assurance" )qu'il faut appuyer ?

Odilon44 a écrit:

...alors...   est-ce sur la notion de garantie (et non "assurance" )qu'il faut appuyer ?

la notion de garantie est propre à l'assurance alors votre question n'est pas claire

Dans l'exemple,
je considère qu'un carrelage qui fissure n'est pas acceptable, pas de danger pour l'édifice certes, (ce n'est jamais le carrelage qui assure la pérennité d'une construction), mais "quelque chose ne va pas".
On est hors limites d'acceptabilité donc.

Autrement, il n'y aurait pas besoin de la plupart du contenu des DTU "carrelages", si un carrelage qui fissure était finalement recevable...

Donc, comment sort-on une solution ?

Votre carrelage est un élément dissociable non destiné à fonctionner donc à part des épaufrures avec désafleur et coupante, il n'y a aucune obligation légale d'intervenir.. autant pour un entrepreneur que pour un assureur (art 1792 et 1792-3 du CC)

cela se classera en dommage dit à caractère inesthétique.

.... sauf que par exemple, j'ai déjà vu passer des jurisprudences qui allaient plus loin. (encollage insuffisant, notamment, qui expliquaient la fragilité du carrelage).

Et perso, ayant choisi un carrelage à la fois pour l'aspect durable et le rendu esthétique, je considérerais que le "dommage inesthétique", et la durabilité, ne permettent pas d'atteindre le niveau de recevabilité attendu.