[74] Maison tradi-contemporaine

Un grand merci et bon dimanche

Ah, quel bonheur, d'avoir un mari bricoleur... En ce soir de Haloween, je viens de rentrer les citrouilles et je vais enfourcher mon balai de sorcière pour aller voir une maison neuve dans les Alpes

pb72 a écrit:

Ah, quel bonheur, d'avoir un mari bricoleur...

Oui, et pourtant mon Jules n'est pas du tout manuel : c'est un pur intellectuel. (Le vôtre n'est pas mal non plus, je crois.)
Et merci pour le prêt du balai volant : le survol de la Sarthe était citrouillant, pardon, sidérant ; j'ai vu des citrouilles partout, et aussi des beaux rats ...

Entre le 20 août et le 20 octobre, les peintres ont travaillé 29 ou 30 jours. Durant ces 2 mois ils ont dû s’interrompre plusieurs fois, soit parce que les carreleurs ne venaient plus et les bloquaient, soit parce que le CdT leur demandait de partir pour ne pas gêner MO (pose de la barrière d’escalier, nouveau carreleur, nettoyage pour la journée Portes ouvertes).

Les choses avaient pourtant été clairement définies avant qu’ils ne commencent. Ils avaient rencontré le CdT, qui leur avait précisé quels corps de métiers devaient encore intervenir durant la phase peinture : une fois les plombiers, une autre les régleurs de volets roulants. Or la réalité fut tout autre !
Les peintres durent subir les préparatifs du test à l'air, les menuisiers pour la pose des cadres des portes coulissantes, puis un ping-pong entre poseur de VR, puis électriciens, puis à nouveau poseur VR, puis électricien, etc, chacun disant que les problèmes de volets roulants venaient de l’autre ! (Et ceci n’est pas terminé au début novembre, puisque l’électricien est re-re-revenu, mais " cela concerne le poseur " ! Heureusement les peintres ont terminé.)
Avec ces interruptions dans leur travail, les peintres ont pris du retard pour d’autres chantiers, et sont donc aussi allés quelquefois travailler ailleurs (on les comprend).

Pour nous, ces 2 mois furent stressants : avec tous ces va-et-vient de corps de métiers, puis les nettoyeurs qui ont fait beaucoup de taches au bas des murs peints (vive les lavages à grande eau !), puis quelques traces de la journée Portes ouvertes sur des murs, les peintres ont dû faire plusieurs retouches. Ils n’étaient pas contents et disaient qu’ils devraient nous les facturer (et pourtant le CdT leur avait dit de lui envoyer la facture des retouches, ce qu’ils ne voulaient pas faire).



Que c’est haut, une mezzanine !
Voici une photo qu’il vaut mieux ne pas montrer à Madame l’épouse du peintre !



Et voici la suite de la photo : rodé aux acrobaties, le peintre quitte son rouleau pour gentiment nous poser la suspension de l’entrée.




Pendant ce temps, le façadier revient faire une retouche de crépi. Il emprunte le projecteur des peintres pour accélérer le séchage.




La chambre de Juliette 2 : blanc Aspen avec un panneau en brun Sonora (nuancier La Seigneurie).




Et celle de Juliette 1 : aussi blanc Aspen, avec du bleu Jambi.




La chambre du rez devait être en beige Kamba, tout comme la nôtre. Mais, étonnamment, ce « beige » sort légèrement mauve, ce qui n’ira pas du tout au rez. Nous nous replongeons dans le nuancier et optons pour du blanc Croset, qui s’harmonisera mieux avec le beige des faïences.




Le séjour est blanc Arcalis, avec un panneau beige Gravier.

Le devis pour toute la maison (sans le grenier et le garage) était de 16'949 €, et la facture fut de 19'313 € ! Une sacrée différence, due à un métré incomplet et à nos choix de différents « blancs ».

A la veille des Portes ouvertes, Il est enfin là !

Nous le voulions léger, épuré, quasi invisible et pensions le descriptif du contrat suffisamment précis quand, patatras, notre CdT nous précisa que – par sécurité – il y aurait une TOLE à l’étage .

Nous tombons de haut : même perforée, une tôle c’est plutôt visible ! Deux jours à retourner le problème (notre cochon-tirelire est à sec) quand notre CdT nous annonce que tout est réglé, ce sera du verre !
Dans une ultime négociation, notre cochon-tirelire (mieux disposé) nous permettra de retenir l’option « 4 pinces de fixation » : nous aurons bien l’escalier de nos rêves !



Suspendu dans le vide, l’escalier va recevoir sa main courante, garde-fou pour canaliser les fous qui vont le dévaler.






Une pose compliquée (en hauteur et sur le côté) pour des poseurs très soigneux.











Il ne reste plus qu’à y monter !

Magnifique !!!

Une maison nichée dans la verdure ? Cela relève du futur.

Il va falloir s’y mettre ! Un olivier sera le premier invité ; nous descendons le chercher dans le Midi. Parmi les oliviers qui résistent aux -15° C savoyards, il y a le Moufla, le Bouteillan, le Vertrade de Carpentras… Et finalement, voici qu’un troupeau d’Aglandaous serre ses cornes brunes, pardon, ses branches grises sous le ciel d’azur d’une pépinière du Sud.
Aglandaous, Aglandous : le nom est charmant, nous choisissons un Aglandou. Il est si beau que 2 jours plus tard nous retournons à la pépinière, et voici que deux oliviers, couchés en long dans la voiture, entre le levier de vitesse de Jules et l’oreille de Julie, feront avec nous les 5 heures de route non-stop, nous balayant de leur branches parfumées.

Mis au parfum, le terrassier avait tout d’abord creusé deux grandes fosses remplies de galets (les frêles radicelles craignant l’eau).





Puis il avait balancé quelques godets de terre que Jules aplanit au râteau – les oliviers aiment dominer le monde !




La mise en forme terminée, passons à la plantation.



Sable, gravier, compost, terreau, or brun : Juliette 1 dose et mélange savamment,



puis libère délicatement les branches,



tandis que Juliette 2 étale les racines, les saupoudre de stimulateur, puis évite les poches d’air en tassant la terre.



Les 2 Aglandous s’observent de loin. Souhaitons-leur de bien étaler leur petites racines aux 4 points cardinaux, pour s’ancrer avant les frimas de l’hiver.

Au fil des semaines, quelques olives ont mûri. Bientôt nous protégerons les petits Aglandous contre le gel...
Ah, que vienne la neige ! Ils ne l’ont encore jamais vue, eux qui ont quitté le pays des cigales pour celui du Reblochon !...

Ca c'est une famille de jardiniers! Longue vie aux Angladous!

- Allo, le test à l’air sera le 7.

C’était en octobre, les peintres peignaient. A 15h, débarquement du CdT et d’un collaborateur, bombes et pistolets de silicone à la main, scotch en bandoulière, pour l’opération colmatage de trous. La maison doit être bien étanche pour le test à l’air.
Et hop, ils scotchent les bouches VMC, bombent de mousse les gros orifices, colmatent au silicone de petits trous dans des coins. L’adhésif orange bouche aussi les entrées d’air sur les baies.

Sur le panneau d’une chambre peint couleur taupe, des boîtiers d’attente d’eau sont même ouverts et moussés (ce qui vaudra aux peintres de faire des retouches) !



Surprise, le tableau électrique est ouvert et reçoit aussi sa dose de barbe à papa !



La veille nous avions passé la journée à finir de poser des plinthes, évitant ainsi que le CdT silicone le pourtour des parquets. Mais le long des 3 baies de l’étage, comme les plinthes ne sont pas possibles, le CdT demande aux peintres de siliconer les joints. Nadir s’y met, mais c’est du blanc.

- Stop s’exclame Julie, on a du silicone assorti au parquet.

Mais ce silicone, pourtant choisi par le vendeur, se révèle être beige alors que le parquet est gris !

- Stop s’exclame encore Julie, c’est moche, on arrête !
Foudroyée du regard par le CdT, elle mendie l’autorisation d’acheter du silicone noir, assorti à la baie. Le test à l’air sera donc réalisé sans ces joints. (Mais aussi, est-ce qu’on attend le jour même du test pour faire ces étanchéités, qui auraient pu être réalisées bien avant ?!)

Il fallut encore prendre la défense des peintres, qui évitèrent de devoir, au rez, ôter les protections scotchées autour des baies, pour les siliconer avant peinture et devoir tout refaire ensuite ! Défendre nos peintres c’est normal, mais pour ça le CdT passerait volontiers Julie à la moulinette ! …

A 17h30 voici le spécialiste des tests à l’air, mandaté par MO pour toutes ses maisons. Tel un prince draculéen, il ôte sa cape rouge et se livre à un étrange rituel. Non ce n’est pas une messe noire puisqu’il installe un tissu rouge, une sorte de porte artificielle pour empêcher l’air d’entrer. A l’aide d’un ventilateur diabolique, il fait le vide d’air dans la maison.

- Est-ce qu’on va tomber comme des mouches ? se demande Julie, tandis que les peintres s’apprêtent à partir.
- Plus personne ne sort ! hurle le prince draculéen.
- Ca y est, on est prisonniers ! soupire Lamine.
Inutile d’essayer de sortir : la porte d’entrée est verrouillée, et l’issue de secours bouchée par une fausse porte rouge sang.
Quarante-cinq minutes d’angoisse …



Le ventilateur pompe, pompe, pompe et s’essouffle : il faut être en dessous de 0,6 et la maison est à 0,668 ! Aïe, c’est raté !
- Mais non, c’est bon dit Julie, on a 0,6 : pas besoin des chiffres après la virgule !

L’expert livre son verdict :
- Vous avez trop de baies coulissantes, et ces choses-là ce n’est pas bien étanche !

Nous sommes très surpris du résultat, car on nous avait toujours dit que « nous aurions le test haut la main ! »

Des mesures s’imposent et le CdT fait venir le fournisseur des baies et le fabricant qui remarquent deux choses. Une baie de l’étage a sa partie centrale bombée et joint mal si on la ferme avec douceur (il vaudrait mieux la claquer), et une baie au rez ne joint pas du tout. Coups de poings, maillet, rien n’y fait.
- Il faudra changer les 2 coulissants, concluent-ils, et ajuster ceux de l’étage.

Donc finalement, le résultat du test à l’air est plutôt bénéfique car il aura révélé ces problèmes de baies, que personne n’avait vus.
Le CdT fait aussi venir le plombier siliconer la tête du chauffe-eau thermodynamique et colmater les fuites identifiées durant le test. Les peintres font les joints des baies au rez, tandis qu’à quatre pattes, Jules fait de même entre les parquets et les baies de l’étage.
La maison ainsi étanchée, il ne reste plus qu’à attendre le retour de Don Quichotte et de son moulin à vent. Ce sera chose faite quelques jours plus tard.

Les sondes de pression et de température sont déballées, la porte souple à nouveau installée et le ventilateur actionné. Les paramètres de l’ordinateur sont reconfigurés et ça redémarre. Les yeux fixés sur l’écran, nous regardons la dépression augmenter (dans notre cas, c’est bon signe) et le verdict tombe : cette fois-ci la maison est à 0,51. Le test à l’air est réussi, au grand soulagement de chacun !

Ouf

Ah les dressings : nos grandes filles en rêvent ! Mais avec des parents francophones, peut-être faudra-t-il se contenter d’un placard ? Ou de tablards, même si c’est ringard ?... Allez, on se met d’accord : ce sera dans chaque chambre un placard.

Mais d’abord, pensons à l’entrée. Aaaahh, cette fichue nourrice, dans la penderie ! …
Les « pets » de mousse datent du test à l’air et resteront ainsi, avec les bardouflages de peinture sur de précédents jointoyages. Cette nourrice, peu appétissante, ne donne guère envie aux manteaux de s’y frotter … Pas le choix … mais ce n’est pas très hygiénique … donc nous fixerons un tissu contre la nourrice, pour « cacher la misère » et protéger les vêtements.





Dame nourrice de la tête aux pieds, dans son envahissante intégralité.




Quittons l’entrée pour l’étage. Pour les rails, repérage des trous de perçage, puis sciage (attention c’est coupant). Et le scotch, c’est pour les maladroits que nous sommes, il protégera la peinture des rayures.



Oups, un peu juste le scotch ! Scrogneugneu, tu as rayé la peinture !




A deux, ça va mieux.
Les corps de placards soutiendront les tringles.




Suspense : les rails du haut et du bas sont-ils bien alignés ? …

Oui ! Alors on pose la première porte. Au plafond elle est bien emboîtée, mais au sol elle est dans le mauvais rail ! Il faut la déboîter, sans rayer le plafond, et recommencer. Hum, un peu délicat pour nous. Mais les autres portes iront tip top.

Après s’être testés sur notre armoire, lançons-nous dans celles des filles.




Pour Juliette 2, un seul panneau avec miroir, mais de la « couleur » : argile et poivre.

(Attention, prévoyez de grands cartons pour ne pas rayer le sol, car pour emboîter les portes dans les rails il faut les riper sur le parquet - et le dessous des portes est coupant - ; on ne peut pas les lever sinon on touche le plafond.)




Sa sœur, pourtant moins coquette, choisit tout un bloc de miroirs : on dirait que la baie se prolonge dans l’armoire.




Les parents ont droit à une porte supplémentaire : eh oui, il en faut de la place, pour toutes les cravates de Jules ! (Alors qu’un ou deux clous suffiraient à Julie, enfin presque...)

Vraiment très beaux ces placards , et surtout beau travail !!!

Bonsoir

pour ôter les rayures utiliser les éponges magiques de monsieur propre - cela nous est arrivés lorsque nous avons mis un plafonnier et c'est parti avec les éponges

Super ces aménagements. Est ce compliqué pour des non bricoleurs (rangements et portes)?

Impréssionnant! J&J super bricoleurs! Du travail de pro...surtout que les portes ne doivent pas être si légères. Et le déménagement alors?

Merci jchb, ip78, coriine et pb72. Le déménagement est en cours, désolée pour le retard. Merci pour vos messages sympas qui font très plaisir ! Les explications suivront.

fillinges a écrit:

Merci jchb, ip78, coriine et pb72. Le déménagement est en cours, désolée pour le retard. Merci pour vos messages sympas qui font très plaisir ! Les explications suivront.

bonjour les dressings sont ils sur-mesure ou bien ,viennent-ils de la grande distribution (si oui lequel )
ils sont superbes
merci d'avance

Poser soi-même des placards avec rails au sol et au plafond pour des portes coulissantes, est-ce difficile pour des non bricoleurs, se demandait Coriine ? Et Matxou veut des infos, alors voilà …

Anticiper avec le constructeur
Tout a commencé à la conception de la maison (lorsque nous dessinions les plans) et nous avons fait ajouter un « retour de placo » par pièce (pour appuyer le placard). Par expérience nous avons choisi une profondeur de 65 cm pour les retours.
Attention, si vous êtes au centimètre près, à ne pas oublier l’épaisseur des plinthes : chez nous, 2 cm pour les plinthes en carrelage (avec la colle), et 1,2 cm pour les parquets stratifiés.

Prévoir les positionnements
Positionner les commandes de VR, prises 16 A et sens d’ouvertures des baies en conséquence (pour éviter que tout ce joli monde tombe dans le placard ou soit du côté le moins pratique).

Choisir la longueur…
Chez nous, 2m40 pour chacune des Juliettes et 3 m pour nous. Et au rez, « le maximum possible ». Le tout sans vraiment nous préoccuper de l’aménagement intérieur (à voir plus tard).

… et les fournisseurs
A l’étage, portes coulissantes, gamme LAPEYRE permettant du sur-mesure en largeur et en hauteur, tandis qu’au rez nous avons fermé par des rideaux.
Pour les aménagements intérieurs, nous sommes partis de la gamme PAX / KOMPLEMENTd’IKEA et pour les liaisons entre 2 corps dépassant 1 mètre, nous avons cherché en GSB des planches de stratifié de même couleur et avons « adapté » les fixations (idem pour les barres à habits).

Avoir les bons outils…
Pour réaliser ces travaux, il a fallu à Jules :
- pas mal de matériel (télémètre et niveau laser, scie plongeante, etc…),
- beaucoup de soin et de patience ,
- un peu de chance (pour éviter les rails du placo !)
- de très bons plaquistes (des cloisons verticales et des différences de 1 ou 2 mm maxi entre sol et plafond simplifient le travail),
- … et l’aide de Julie.

La pose des portes coulissantes s’est avérée délicate car, contrairement à la notice de montage qui indique la position des rails haut et bas depuis la façade avant, nous devions nous positionner à partir de l’arrière (càd des caissons IKEA). Jules a dû dessiner une coupe à l’échelle 1 : 1 pour pouvoir aligner correctement le rail supérieur. Une fois les rails posés, la mise en place des portes s’est bien déroulée, malgré le poids des portes avec miroir, la très faible différence entre la hauteur des portes et celle sous plafond (environ 2 cm) et la délicate bascule pour les mettre à la verticale.

S’y prendre tôt
Un conseil : choisissez très tôt vos modèles de portes coulissantes, pour pouvoir les monter à l’étage avant la pose de la main-courante de l’escalier (et évidemment avant peinture). Monter 10 portes à l’étage est délicat. Après que Julie et Jules en aient monté 4, les peintres ont gentiment proposé de nous aider et ont monté eux-même les autres.
Quant au délai de livraison à la commande, il était de 6 semaines minimum.

Transporter les portes de chant
Lors de la commande, Lapeyre nous a signalé que ces portes devaient être transportées de chant, donc qu’il faudrait louer un véhicule spécial. Jules a préféré nous les faire livrer (coût 120 €).

Pour non bricoleurs ?
Selon Julie (car pour Jules tout est réalisable), à des non bricoleurs, Coriine, je conseillerais plutôt de ne pas se compliquer la vie avec des rails sol et plafond, mais d’acheter de grandes armoires à portes coulissantes (IKEA ou autre).

L’esprit pratique
Soyons sincères, nos placards sont très beaux, mais question utilisation, ce n’est pas pour de « grosses pattes » : avec plus de 2 panneaux coulissants, vous n’avez qu’une mini prise de 1 cm pour saisir le panneau et tirer pour l’ouvrir, sans toucher les miroirs et laisser des traces de doigts.
Nous faisons aussi attention à ne pas appliquer nos doigts sur les panneaux (pour éviter des traces). Cela nous convient car nous sommes soigneux, mais avec de jeunes enfants (ou des ados chahuteurs), ce ne serait pas le top, et de tels placards ne resteraient pas beaux longtemps.

Pour notre chambre (4 panneaux), la notice de montage prévoyait des freins de portes au centre. A l’usage cette solution s’est révélée peu pratique, les corps et la penderie n’étant pas alignés sur les portes. Nous avons donc démonté portes et rail supérieur pour enlever les freins ; depuis, c’est le top, les portes pouvant coulisser dans les 2 sens.

Merci Fillinges de tous ces conseils à commencer par anticiper la livraison des portes pour les monter avant la pose du garde corps. Les caissons Ikea sont très bien.
Tres bonnes fêtes.

Merci beaucoup pour ce super article qui nous sera sûrement très précieux lors de l'aménagement de nos futurs placards , votre déménagement s'est -il bien passé ? En tout cas nous vous souhaitons de joyeuses fêtes dans votre maison !!!

Super, la description détaillée de l'aménagement des placards, il y en a des choses à penser pour y arriver. Joyeuses fêtes dans votre belle maison!

Merci beaucoup à tous ! ... Et en ce moment, en Laponie, la Mère Noël prépare les derniers cadeaux pendant que le Père Noël attelle ses rennes.



Joyeux Noël à tous !

Coucou à J&J!
Bravo pour l'emménagement et toujours ces récits détaillés qui nous seront fortement utiles dans très peu de temps! Joyeux noel!!!! Et a très bientot! Je laisse la mère noel a ses préparatifs !

Le 23 octobre, c’est le jour de la remise des clés : le chantier est officiellement terminé !

Pour réceptionner, il faut lister ce qui reste à terminer. Le CdT nous avait donné ce « devoir de vacances » pour la rentrée de septembre.
- Habituellement, pour la remise des clés, toutes les réserves sont levées, nous avait-il dit, ce qui nous convenait à merveille : enfin un constructeur fiable !

Longue fut la liste des choses à vérifier et nous étions un peu stressés : il ne faut rien oublier, car tout ce qui n’aura pas été officiellement noté dans les délais ne sera plus recevable (sauf bien sûr ce qui concerne la garantie de parfait achèvement).

Et nous voici le 23 octobre. Arrivée du CdT, très élégant pour la « cérémonie ». Il prend place avec nous autour de l’autel (un grand carton retourné - celui du lave-vaisselle en cours de pose). Et la messe commence.

- Mes frères, nous sommes réunis pour fêter la fin du Carême. Je vais bientôt vous remettre les clefs du Royaume. Mais d’abord, voyons si vous en êtes dignes. Que pensez-vous de votre maison ?

Il s’agit du questionnaire de satisfaction MO, qu’il nous donne à remplir.
- Nous le remplirons demain, nous aurons plus de temps pour y réfléchir.
- Non, il faut faire cela à chaud !
Nous nous exécutons et couchons quelques remarques, en vrac. Une rubrique concerne l’évaluation du CdT. Comme nous sommes globalement contents, nous lui donnons la note maximale. Le reste concerne MO : nous attribuons une très bonne note : un 4,5 sur 5 !

Puis viennent les fameuses « réserves ». Le CdT refait avec nous un tour du chantier puis sort la « liste des réserves » qu’il a déjà partiellement remplie.
- Vous en aurez 1 exemplaire. (Il ne nous sera remis que plus tard, par e-mail.)

Et il nous lit ce qu’il a déjà rempli, par exemple : « Menuiseries : intervention constructeur B. pour coulissants ».
(Cela concerne des fuites révélées par l’échec au test à l’air. Venus en déterminer les causes, les spécialistes des baies nous avaient dit que 2 coulissants du séjour seront à changer, et qu’il y a un problème sur une autre baie.)
- Peut-on noter « 2 coulissants du séjour à changer », demande Julie (l’expérience de 2 constructions antérieures nous ayant appris qu’il est bon d’être précis) ?
Non, le CdT ne veut pas et une discussion s’en suit. Contrarié, il signale qu’il peut tout arrêter et Julie se risque à dire qu’on enverra notre liste de réserves.

Jules se tord le cou et louche sur la liste que tient le CdT : à gauche les rubriques, à droite les travaux restant à réaliser. Aïe, il y a de la place pour seulement 3 lignes par rubrique, et rien que pour les menuiseries, nous avons plusieurs problèmes (porte d’entrée à changer, cadre à retoucher, baguette à mettre, porte de service à retoucher, éclat sur cadre, éclats sur cadre de baie, cintrage de montants, poignée qui branle, sans compter des traces blanches sur presque toutes les baies (nous voulons signaler où, et il y a 7 baies en tout) !
Bref, compléter ensemble cette liste est moins cool que nous l’avions imaginé. Donc pour être clairs, nous enverrons dans la semaine une liste complétée, avec ce qui concerne aussi les autres rubriques.

Réceptionner une maison : Juliette 1, notre aînée, venue pour les vacances, a voulu y assister. Et voilà bien 2 heures qu’elle attend, la pauvrette, assise près du carton qui tient lieu de table de salon. (Oh lala, quels blablablas ! Si elle avait su que ça allait être si long !) …
Enfin sa patience est récompensée : l’homélie se termine, voici la communion. Le CdT sort de son sac les clés de la maison, avec une bouteille de champagne et des coupes, et il a même pensé au Champomy pour Julie (qui n’aime pas trop le champagne) !

- Il faut finir la bouteille, sourit-il, sinon ça porte malheur !
Les bulles pétillent, glou glou, c’est très bon (encore meilleur avec la liqueur de cassis).

Merci au CdT qui a bien suivi les travaux, vive la maison et vive la fin du chantier !
Encore un peu d’aimables papotages et la séance est levée. Ite missa est. Alléluia, la messe est dite !

La remise des clés quelle épopée!!! nous espérons que notre " messe " sera courte le moment venu , d'ailleurs il faudrait que je prévienne notre CDT que moi non plus je ne suis pas très champagne et qu'il prévoit le champomy , en tout cas nous vous souhaitons beaucoup de bonheur dans votre nouvelle maison

Ah ah ah ! merci jchb pour vos gentils souhaits, et vive la fin de la maçonnerie chez vous !

Entre Noël et Nouvel An, la neige a fait son apparition.




Quel est ce fantôme levant la tête, qui déambule en se pavanant ?
Au premier plan s’inclinent ses sujets.




Mais oui c’est l’olivier, le vent l’a tout dépenaillé.




La bise souffle, il fait moins 7, les 2 compères sont frigorifiés !




Il faut les ré-emmitoufler.




Et couvrir leurs pieds gelés.




En voilà un bien au chaud, on dirait une sorcière qui chemine.




Le givre recouvre la barrière, c’est l’hiver ! …

BONNE ANNEE A TOUS !

J'adore la première photo! Je trouve que la neige met votre maison encore plus en valeur!! Bravo!
Meilleurs voeux pour la nouvelle année à vous aussi!
FLopinette and co!

Démarrage du chantier le 12 janvier!on a hâte!!

Bonjour,
Bonne année également...

Flopinette, bientôt 1 an que vous étiez venus visiter la maison : trop contente que ça va se concrétiser pour vous ! (J'imagiene vos cogitations en amont !) Et j'aurai une pensée toute spéciale pour votre petite famille le 12 !!


Sylvie, merci de tes voeux, et merci pour l'invitation à rejoindre le "forum des plantes" ! On est pas mal débordés par les travaux d'aménagements intérieurs... mais bon, comme j'adore aussi les plantes, OK je m'inscris.

Dans les forums, les gens aiment bien montrer très tôt les vues 3D de leur future cuisine. Et chez nous, rien !... Que se passe t-il ?...
Dégoûtés par la « société de consommation », avons-nous décidé de nous griller des saucisses en plein air même l'hiver, et de vivre des carottes crues du potager ?

Rien de tout ça, et les photos les voilà !

Ce 20 octobre, la cuisine est là, en cartons.






Et le poseur s'active.



A la fin du deuxième jour de pose, il signale un petit « détail » : des poignées se frôleront, à 1 ou 2 mm. Jules dit « Ah bon ? On fera attention. » Julie (la pénible) teste. Catastrophe, oui, les poignées se touchent, sauf si on fait très très attention.

- Ça ne va pas, elles se touchent !
- Regardez, en les tirant bien droites, elles se frôlent sans se toucher !

Il s’en suit un dialogue de sourds entre le poseur et cette pénible de Julie. Et le pire, c’est que mon Jules ne dit rien ! (Il me laisse toujours me dépatouiller toute seule ! )... Finalement le poseur téléphone au CdT du cuisiniste, qui nous fait la fleur de venir le soir même. Vers 19 h, le voici. Il teste les tiroirs et conclut :
- Ça va !
- Non, désolée, dit Julie. (En effet, si on ne se concentre pas pour tirer très droit, comme un trait à la règle, les poignées se frottent.)

Dix fois le poseur et le CdT disent oui, et 10 fois Julie (prête à craquer ) doit dire non. Et finalement :
- Je refuse la cuisine ! Lourd silence et regards réprobateurs du CdT et du poseur…
- C’est pas possible, dit Jules, on ne peut pas refuser une cuisine !...

Le poseur, qui s’en allait, revient chercher des papiers qu’il avait oubliés.
Il les cherche, ouvre les tiroirs à toute vitesse (Mais où sont-ils ?). Et là, un gros BANG !! : deux poignées se cognent !
- Ah ah ! BOUM ! dit Julie. J’étais donc pas complètement débile !!

Pas de réponse, le poseur s’en va sans un mot et sans un regard. Mais le CdT consent enfin à « faire quelque chose ». Mais quoi ?... Nous ne le savons pas et lui non plus. Il va réfléchir…

Ainsi s’achèvent ces 2 journées de pose. La suite demain …

Quel suspense !!! Vivement demain !
En tout cas les vues sont superbes depuis votre joli nid, ça fait envie !

Hâte de connaître la suite

J'adore le suspens
Mais que ce passera t-il entre Julie, Jules, cdt et poseur

Roulement de tambour! Je trépigne dimpatience !!
Vivement demain....... Enfin tout a l'heure!

J'adore aussi. Il ne faut rien lâcher !!! Vivement la suite ...

Des poignées de tiroirs se touchant avaient stoppé la pose de la cuisine.

- Il y a le solde à régler, avait dit le poseur.
Prudents, nous avions préféré attendre la fin de la pose, d’autant plus que surgissent d’autres soucis :

2) En plus du problème déjà évoqué, 2 poignées de meubles ne sont pas à la même hauteur ;

3) Le casserolier central n’est pas aligné sous la fenêtre (comme sur le plan), car les 2 fileurs d’extrémités ont été sciés à des largeurs différentes ;

4) Contre le galandage de la porte coulissante, les vis de fixation des meubles étaient trop longues. Informé, le poseur les a sciées pour les raccourcir. Toutes, sauf une. Ce qui a éraflé la porte coulissante !
C’est d’autant plus rageant que nos peintres avaient terminé la veille !! Donc plus de retouche possible !

Mais revenons à nos moutons. Comment diable le problème des tiroirs faisant BOUM allait-il se résoudre ?
Jules, toujours impassible, observe puis empoigne le mètre :

- En profondeur, il y a 5 cm de différence entre les colonnes des meubles de gauche et celle du frigo à droite.
Pourquoi ? Mystère et boule de gomme. Le CdT non plus ne sait pas, ce n’est pas dû à des prises …

Donc, la solution, vous la devinez ?? …Oui ? …
Eh bien, la suite demain ! … A bientôt ! …


Mais non, la suite, la voici :

Le CdT donne son verdict :
- Il faut scier les 2 meubles-colonnes de gauche sur toute leur hauteur (pour réduire leur profondeur).

Grâce à la réactivité du CdT, quelques jours plus tard, un autre poseur intervient.
Il démonte tout ce que son collègue avait monté : fours, tiroirs, tablettes …






Chacun des 2 meubles est porté à l’extérieur. Il met une lame de scie neuve et scie sur toute la hauteur une étroite bande de 3 cm. Une opération délicate, qu’il réussit parfaitement ! Puis il retourne le meuble et re-scie. (Jules assiste le poseur, tout seul pour ce travail délicat.)





Il remonte les meubles, les fours, les tiroirs, etc., et cette fois, tout est « tip top » : le casserolier est centré et les poignées ne peuvent plus se toucher !

Auriez-vous jamais imaginé que, pour une cuisine commandée chez un cuisiniste sérieux, avec des plans cotés etc., il faille devoir scier des meubles ? ! … Enfin, l’essentiel est que 2 problèmes sur 4 soient réglés. Restent les 2 autres, mais c’est sans compter 2 nouvelles « bizarreries », qui viennent de faire leur apparition !

Lesquelles ?… Devinez ! …

A bientôt pour la suite.

Ce suspens est vraiment insoutenable

Je sais, je sais!

La cuisine a été montée dans la mauvaise maison, d'où les surprises...

Je rigole, allez bon courage à vous!!

Rhoooo je ne vais pas pouvoir dormir moi !!!

Dans le post intitulé « Boum ! », vous découvriez que la pose d’une cuisine peut ne pas être un long fleuve tranquille. Et voici la suite de nos petites surprises :

5) Un détail, il manque le chant stratifié sur une tranche, ceci juste au-dessus des 2 fours, à côté de la hotte.



Mais, point positif, du côté des tiroirs nous avions retrouvé le sourire : tout coulissait, rien ne coinçait. Restait à faire revenir le « poseur no 1 » pour terminer la pose de la cuisine.
- Mon planning est bouclé pour la semaine, désolé, je ne peux pas venir avant 8 jours !

Appels au cuisiniste, au CdT : rien n’y fait, il faudra attendre.
- Aïe, et le déménagement qui a été programmé !

Enfin le poseur est là ; il attaque le montage de la hotte et nous annonce (et ceci est le problème no 6) :
- La prise de la hotte n’est pas exactement sous la hotte, on va la voir !

C’est vrai, la prise a été décalée à gauche par rapport au plan électrique. Pour Jules ce n’est pas un problème : perceuse et scie cloche vont régler ce détail.
- KWWIIIIIIIIIIK !
Un couinement plaintif se fait entendre et ramène Jules à la réalité : sa mèche grince sur un rail qui se plaint ! Zut ! On comprend alors pourquoi l’électricien avait dû décaler sa prise. Manque de pot, il l’a décalée à gauche (sans nous en parler), alors qu’à droite c’eut été parfait !

Nous joignons le CdT MO, qui nous dit que ce n’est pas à lui de prendre en charge le déplacement de la prise, car le cuisiniste était venu vérifier toutes les cotes, juste avant la mise en fabrication :
- S’il n’a pas vu, c’est à lui de prendre en charge, nous dit-il.

Nous nous démenons donc auprès du poseur, puis contactons le CdT du cuisiniste :
- Ce n’est pas à moi de prendre en charge !

Il s’en suit une partie de ping-pong téléphonique entre nous et le CdT B, nous et le CdT A, etc… (Il nous semble que la responsabilité serait plutôt à MO, puisque c’est leur électricien qui a mis la prise trop à gauche…)
Le poseur termine son travail en perçant à travers le rail (pas le choix). Il tire les câbles (qui ont très peu de jeu) et réussit tout de même à brancher la hotte. Ouf !



Voici où l’électricien avait déplacé la prise. On voit le trou rebouché ; il restera au peintre à enduire, laisser sécher, revenir poncer et repeindre. Et il y a aussi la rayure de la porte coulissante.

Alors, vous vous demandez qui, de MO, du cuisiniste ... ou de J+J, va devoir prendre en charge ?
Nous aussi... Alors, DEVINEZ !… Qui va trouver ?...

La réponse demain soir.

Décidément avec votre cuisine on va de surprises en surprises !!! pour la devinette , on va dire prise en charge moitié moitié MO , J+J , hâte de connaître la vraie réponse

Jchb, ah ah ! Votre réponse n'est pas mal du tout ! Oui, MO, c'est logique, et J+J, hum...
Eh bien voici la réponse : MO a été comme un roc de granit des Alpes ; c'est donc le cuisiniste qui a fait la fleur de prendre en charge.
Et la saga de le cuisine n'est pas terminée... !

Bon, dans une heure on sera demain, on pourra avoir la suite ?
En tout cas ces "petites" histoires de prise et autre sont un réel reflet de la réalité de la plupart des chantiers sans doute... Merci de le décrire si bien et avec autant de bonne humeur !