[74] Maison tradi-contemporaine

Super merci! Ça correspond exactement a ce que nous avons besoin avec 3 enfants! Donc encore plus plus impatiente!
Nous avons dessiné suite a notre rencontre avec l'architecte vendredi, des plans qui correspondent a peu de chose près aux vôtres!
Mon mari a essayé de vous joindre hier! Je crois que vous vous êtes parles mais le mieux serait peut être de se rencontrer sur le chantier si vous êtes d'accord!
Nous revoyons l'architecte vendredi aprèm!
Qu'en pensez vous? En tous cas merci de penser a moi!
Bonne journée

Merci, on vous répond en MP.

Bonjour,

Fillinges: Voici la première esquisse de l'architecte. Après réflexion cela ne nous convient pas, car trop mansardé et pas assez fonctionnel!
Peut-être cela ressemble-t-il au votre?

Plus tard je vous ferai parvenir ce que nous avons dessiné avec mon mari ce week-end!

C'est la première fois que je poste des photos, j'espère que cela va marcher!






Pour le reste je vous réponds en MP.
Merci encore et bon aprèm

FLopinette77

Bonsoir Bonsoir Futurs Voisins,

Très beau récit pour une très belle maison.

C'était juste un clin d’œil de la voisine du projet portail en construction du no 152.(Merci pour vos compliments, ça fait toujours plaisir...)

A bientôt

Sabrina

Bonsoir Voisine, et merci pour vos encouragements.

Et puisque vous aimez, voici la suite du récit.

A l’étage, Mr le conduit de cheminée se pavane tel un coq devant Mme la baie qui en bêe d’admiration.
Pas pour longtemps ! Il finira ceinturé de placo au fond du dressing.



Une forêt de rails se dresse sur tout le pourtour des murs.
Les petites pièces jaunes, trop longues, doivent être sciées une à une.
Sur le sol, on voit bien la distance mur-rails. « Bigre, ça va rapetisser la surface ! »





Ce matin, il fait frais. Mme la maison s’est revêtue d’un jupon de ferraille (pour être confortable), puis elle a enfilé sa camisole brune, pour être au chaud,



et enfin une robe d’un beau vert irlandais : « Ah ah, je suis au top », s’exclame la coquette.
(Hum, elle déraille un peu, malgré les rails au sol).



Tombé en pâmoison devant Mme la maison, le garage se met à l'unisson : du vert, encore du vert.



Et puis, le charpentier est revenu scier une solive qui gênait la trappe d’accès aux combles. Il a aussi posé le chapeau sur la cheminée. Le CDT a choisi ce modèle : tant mieux, il nous plaît ! Quant aux poseurs de menuiseries, ils sont venus fixer définitivement la porte du garage, en la suspendant aux 2 poutres.

Nous vérifions tout : il ne faut rien oublier, et c’est le dernier moment pour voir si l’on déplacera de quelques cm telle cloison sur le plan, telle porte, tel futur point lumineux ou prise … Quel casse-tête ! …

Le soir, crevée, Julie monte se coucher. Jules est déjà au lit, les yeux grands ouverts.
- Tu ne dors pas ? lui demande Julie
- Non, je révise les plans dans ma tête.



Une maison de 200 m2 n’est, sur le plan, qu’un tout petit rectangle de 18 x 11 cm. Pas facile donc de décortiquer les tailles des pièces minuscules : WC, sdb … Heureusement que Metin et Taiiar, nos 2 plaquistes, sont d’une grande précision !

Jules s’est lui aussi acheté un télémètre laser. Et c’est là qu’on s’aperçoit que, paf, il y a des erreurs dans la cuisine : la porte coulissante du cellier sera cachée par un meuble. Manque de pot, l’absence d’une cote sur le plan va obliger les plaquistes à défaire et refaire : 3 à 4 h de travail.
Et puis, une fenêtre qui sort trop, 1 centimètre qui disparaît, 3 centimètres qui apparaissent …et la symétrie qui s’envole. Ce détail, bien insignifiant, va nous obliger à changer la tablette lumineuse commandée chez le cuisiniste.





Pas facile de bâtir le placard sous l’escalier et de fixer les rails sur des formes ondulantes ! Il faut cintrer et façonner les rails, puis tailler le placo pour épouser les courbes. Le résultat est à la hauteur de nos attentes : nous admirons.



En 3 semaines, Metin et Taiiar ont réussi un travail de qualité. Nous avons eu de la chance de tomber sur eux : ils forment une super équipe ! (Non, nous de devons pas dire qu’ils travaillent dans l’entreprise ER à Pringy.)

Les plaquistes sont vraiment les spécialistes de l’intérieur : grâce à eux, les cloisons s’élèvent, les pièces apparaissent, les volumes se dessinent, le plan est devenu réalité.



Les plaquistes ont fini tard, comme chaque soir. Encore un peu de ménage avant de partir, et ce sera le tour des plombiers et des électriciens.
Jules et Julie espèrent que, désormais, les différents corps de métiers vont se succéder avec le moins possible de temps mort : peut-être bien que MO va devenir aussi bonne en planification que dans le choix des corps de métiers ?…

J'attendais Mr le facteur à courriel pour une nouvelle livraison des aventures de la maison de Julie et Jules et voici une série impressionante de photos. J'ai vu qu'il y a pas mal d'isolation, est-ce une masion passive? Question planification, pour quand comptez-vous sur la fin des travaux? Bon courage pour la suite et merci pour ce récit.

Merci Jules et Julie!
En tous cas ça avance vitesse grand v!!
Même question pour l'isolation, car a priori vous n'êtes pas en RT 2012?
J'ai lu attentivement votre dernier mp et en ai discuté avc l'architecte hier! Prochain rdv dans 15 jours nous allons voir ce qui va en ressortir!
Je vois communique mon no de tel en mp !
A bientôt

Et merci pour les plans!
Effectivement il y a un bon air de ressemblance! Mais je pense qu'une bonne partie des différences est due au fait que vous n'avez pas de sous-sol ou je me trompe?

Dans notre cahier des charges, nous avions anticipé la nouvelle réglementation et demandé que le contrat spécifie RT2012 (ce qui fut fait). Mais, notre PC ayant été déposé en décembre 2012, on nous a dit que la maison ne pouvait pas être déclarée RT2012, le changement de réglementation se faisant au 1er janvier 2013 ! C'est simple, logique et très administratif !! Le seul avantage à cela, c'est que nous pourrons bénéficier d’un supplément de COS.

En résumé, notre maison a tout d’une RT2012 (isolation, test à l’air, etc…), mais l’étude thermique se base sur le logiciel RT2005.
Concrètement, la maison sera labellisée HPE / BBC Effinergie avec un bilan thermique très favorable : Cep de 46 (alors que la limite BBC est de 65) et une étiquette énergétique "A".

Quant à la fin des travaux : ??? Notre CDT ne veut pas nous indiquer pour quel mois ce sera (contractuellement ils ont compté très large : mai 2015). Julie lui "casse les pieds" en lui ayant posé déjà 2 fois la question ; Jules essaie de sonder la durée des différentes étapes, mais rien n’y fait, le CDT ne veut pas s'avancer pour le moment. (Nous aimerions bien savoir, car nous devrons mettre en vente notre maison actuelle.)

Bien vu Flopinette, nous n’avons pas de sous-sol, pour des raisons financières et techniques (terrain quasi plat).

Quelque part vous avez de la chance d'être passés au travers de cette nouvelle réglementation RT2012, même s'il y a du bon, car c'est un peu la prise de tête je dois dire!
D'après notre architecte, il y a peu de chance que notre maison passe en ITI, donc bonjour ITE et le tarif qui va avec! :crying A priori si c'est bien fait c'est le top!
C'est vrai qu'en regardant votre isolation le travail a l'air super! A suivre et voir avec le thermicien!
Et vous avez quelle VMC?
Plus je lis vos aventures, plus elles ressembles aux nôtres!
Par contre, nous ferons un sous-sol!
c'est la condition principale, malgré le fait que nous avons également un terrain plat. Dans la maison actuelle nous regrettons tellement de ne pas en avoir fait à l'époque!…
Je comprends aussi votre impatience pour le délai mais mai 2015 me paraît bien loin! S'ils continuent ainsi il n'y a pas de raison que ce ne soit pas terminé avant!
Nous resterons également dans notre maison, le temps de la construction et la mettrons en vente plus tard! C'est un avantage de ne pas avoir à déménager36 fois surtout avec des enfants en bas âge!
A bientôt pour des nouvelles!

Les plaquistes à peine partis et le chantier nettoyé, Metin doit revenir d’urgence, car le plombier veut un caisson contre lequel reposer sa baignoire.



Le 3 mars, les plombiers sont là. Et peu de temps après, dans le garage, voici Gardénia, la nourrice des robinets extérieurs.



Et dans la maison, 3 autres nourrices montent la garde : Hortensia, Bégonia et Rosa.



Au-dessus d’elles, Arnica et Prunella, qui desservent l’étage.



En entrant dans la maison, des sifflements nous accueillent. Horreur, des cobras se dressent devant nous, déguisés en tubes gainés pour mieux nous surprendre !



Ni une ni deux, la robuste Bégonia s’interpose, plaquant au sol les serpents de sa poigne de fer !





Les serpents s’échappent, mais les nourrices les ceinturent !



D’autres s’enfuient dans des trous de souris, mais Geberit le Robot rattrape in extremis la queue du dernier.

Le 11 mars, tout commença par des trous.
Des souris, importées de Suisse, grignotent sagement de jolis trous bien calibrés,




transformant la maison en gruyère…




et ces trous sont habités !




Nous sommes dans de beaux draps : de gros rats rongent la dalle !




Les rats ont bien travaillé : une deuxième vague serpentine jaillit en cascade dans la maison,




c’est l’invasion !




On constate que les plombiers sont une race plus disciplinée que les électriciens.




Voici les envahisseurs maîtrisés, ceinturés, englués,




et bien ficelés par les électriciens qui s’en vont,




laissant derrière eux des zig-zags pleins de fantaisie.

Bonjour Jules et Julie!
Ca avance, ça avance! C'est vrai que c'est assez impressionnant!! Une immense araignée!!
Je pense que vous êtes toujours contents du travail effectué!
De notre côté nous avons encore éliminé 2 constructeurs, les choses s'affinent! Mais ça prend du temps!
A bientôt

Flopinette

Bonjour Flopinette

Oui, on n'arrête pas d'être envahis de bestioles !
En effet, plombiers et électriciens ont fait un très bon travail, et un plaquiste a commencé hier à faire les joints, donc ça avance plutôt bien.

C'est vrai que toute cette période de comparaisons de cahiers des charges est un vrai casse-tête , et que ça prend du temps (on avait trouvé cette période usante) ! Mais courage, vous avez déjà bien progressé en éliminant encore 2 constructeurs, et votre feeling vous permettra de faire le bon choix en temps voulu !

A peine rentrée d'un petit voyage et voilà une floppée de messages - les commentaires drôles de Julie soulignent les progrès rapide de la construction, mais alors quelle population sous le plancher et dans les murs, y a intêret à savoir oul ils passent avant de planter un clou.. Continuez avec votre récit ,merci

En voyant vos derniers articles. Ça nous donne envie d' être.. Nous avons aussi un délai contractuel à mai 2015.. Mais vous avez tellement d'avance que vous serez livrés bien avant. Juillet ou septembre ne semble pas impossible...

Avec le beau temps, nous devons aussi penser à notre actuelle maison : plus le temps de continuer le récit du chantier. Nous avons terminé la taille des haies, élagué les coudriers le long du ruisseau, taillé 15 fruitiers, désherbé la framboisière, et il faudrait lasurer bardages, volets, mazot, pergola, réparer le portail, entretenir le bassin à poissons, et tant d’autres choses … Bref, reprenons ce récit le 21 mars : c’est le début du calicotage.



Calicotage : est-ce, après le gruyère, une nouvelle variété de fromage, se demandent, perplexes, les serpentins qui tendent le col pour mieux observer.



Sur une planche entre 2 escabeaux, tournant le dos au vide, le calicoteur calicote !
La bande de calicot le suit (escaladant l’escabeau) et il en coupe les longueurs désirées qu’il colle à la jonction des plaques.





Après 8 jours de travail, le résultat est féerique ! Sommes-nous dans le monde de Narnia ?





A la fin du calicotage, le dessus du porche a revêtu son étanchéité



et une baignoire apparaît comme par enchantement : cette fois-ci c’est bien la bonne dimension, et juste à temps pour l’arrivée des mousseurs.

31 mars. Déguisé en camion, un O.V.N.I. se pose devant la maison.



En ouvrant la porte, un Martien nous passe devant le nez,



relié à son tuyau de survie. L’isolation des sols a été délocalisée à une entreprise de la Planète Mars.





Les 2 Martiens projettent, en plusieurs passes, une mousse de polyuréthane de forte densité sur la dalle du rez et sur celle de l’étage.





L’air est irrespirable, mais Julie ne peut résister à accompagner les mousseurs (bigre, ce n’est pas tous les jours qu’on rencontre des gens venus de si loin !). Jules aussi fait le curieux, fasciné par cette technologie du bout du monde. La tête leur tourne un peu …



Glou glou, l’eau et les algues envahissent tout, ce n’est plus une baignoire mais la proue d’une barque qui a coulé dans les abysses … Jules et Julie s’évanouissent dans la mousse…



Au réveil, plus personne, plus d’engin. « On a rêvé ?... »
Mais sur le porche, un Martien a laissé un souvenir …

Bonjour, Je ne connaissais pas du tout cette mousse, le procédé est sympa... connaissez-vous sa résistance thermique ? Nous en sommes au même niveau... bientôt la chape liquide Bonne fin de week-end

Bonjour, normal que vous ne connaissiez pas : ça vient de si loin… !
Vous trouverez sur http://www.synersol.fr/caracteristiques/ les caractéristiques de ce produit en fonction de l’épaisseur de mousse. Dans notre cas, pour assurer le niveau RT2012, les épaisseurs sont de 120 mm [résist. therm. 4,75] pour la dalle du rez (+ chape de 60 mm) et de 60 mm pour la dalle de l’étage (+ chape de 60 mm). Nous aurons un plancher chauffant hydraulique sur chaque niveau.
La projection est réalisée en plusieurs passes croisées, avec contrôle de l’épaisseur. Elle est suivie d’un ponçage, de la pose d’un film quadrillé (guide pour la pose des réseaux du chauffage) et de la pose d’une bande Effirive (épaisseur 8 mm) en périphérie.



Votre maison est très jolie, on s’abonne à votre récit.

Houaaaouuu merci pour toutes ces infos... même si pour moi c'est déjà joué !
Je me suis également abonné... j'ai vu que ce n'était pas un long fleuve tranquille par chez vous... quand les travaux seront finis ce sera oublié...

Oh là là, quelle technique! et quel déluge de messages! même pas le temps de réagir au premier et hop, en voilà encore 2 ou 3. Je suis impresionnée quand même par toute cette mousse, vous aurez les pieds bien au chaud l'hiver. Bonne continuation et merci pour cet amusant récit

Le 2 avril, c’était la fin de la mousse au sol, et le 10 avril le chauffage commence.
Après les 6 nourrices d’eau, voici donc 4 nouvelles nourrices, bien rutilantes, pour piloter le chauffage.



Camouflées dans le dressing, celles-ci desservent l’étage.

Un conseil : demandez au plombier que les tuyaux soient moins hauts que ci-dessus : les nourrices pourraient être fixées plus bas, on gagnerait un peu de place pour les rayonnages.



Dans la buanderie, 2 autres nourrices tentent en vain de se faire discrètes. Elles tiendront compagnie au chauffe-eau thermodynamique et à l’unité intérieure de la PAC.
(Pour ces 2 dernières, nous sommes arrivés juste à temps pour dire au plombier que nous souhaiterions les tuyaux un peu plus bas, ce qu’il a fait).



Chaque circuit de chauffage part de la nourrice supérieure et revient sur la nourrice inférieure, délesté de quelques degrés.
Vous qui allez construire, réfléchissez, dès la conception du plan, où vous voulez caser toutes ces nourrices, plutôt encombrantes ! Nous avions notre idée et avons dû résister à celle du chef plombier, qui voulait nous en coller 2 dans le placard sous l’escalier et 2 autres dans l’arrière-cuisine, ce qui aurait éjecté le congélateur on ne sait où.









Dans chaque chambre, il est normal que les serpentins évitent l’emplacement du placard. ( Il n’y en a pas non plus sous les meubles de cuisine.)




La longueur de chaque circuit a été calculée à l’avance, car le trajet doit se faire sans épissure. Le plombier reçoit des plans pour ne pas s’égarer dans tous ces labyrinthes (un par pièce et 3 pour le séjour).
En une longue journée, c’est déjà fini : grâce à M.Dédale le plombier, toute la maison est décorée de bien jolis motifs !
La nuit tombe. Pendant que Jules suppute les longueurs de serpentins et en perd son latin, Julie, qui n’a guère le sens de l’orientation (elle s’oriente à Sion), se perd quelque part … Donc s’il n’y a plus de suite à ce récit, c’est que nous cherchons encore la sortie ...

Le 15 avril nous montons sur le chantier voir les chapistes, mais ce sont les plombiers qui viennent déposer 2 rehausses de siphons (nécessaires aux chapistes). Le 17, les voici pour de bon. Le matin ils préparent, et l’après-midi la première toupie est là, sous un joli ciel balayé par le vent.




La toupie a sorti sa langue de tamanoir et elle en salive déjà.




Enfin la bonne purée, à la fois liquide et onctueuse.






Tout là-haut, les chapistes ont confectionné un coffrage de placo : ainsi la chape liquide ne dévalera pas l’escalier. Le placo tient avec du scotch, et une pile de tuiles le maintient. Il faut enjamber le tout sans bousculer l’édifice.




Lourd est le tuyau : deux ne sont pas de trop pour le hisser par le trou de la mezzanine.






Tout en bas, Geberit se demande quelle diablerie se prépare, pendant que le chapiste maintient le lourd tuyau et tente de se maintenir lui-même au-dessus du vide !




Deux couches de tuyaux, une de mousse. Puis encore une couche de tuyaux, et une de purée : ce sol est un vrai millefeuille !! (Le carrelage en sera le glaçage.)




Funeste jour que ce 17avril : adieu, jolis serpentins, à jamais ensevelis dans la purée !




A la fin, un chapiste retourne patauger dans cette bouillaque, récupérant les gabarits de hauteur.
Voilà, c’est terminé : en moins d’une demi-journée, les 2 toupies ont fini leur déversage, qui s’auto-lisse (c’est magique). Dans 4 jours, nous pourrons ouvrir des fenêtres pour amener un peu d’air. Contrairement à la mousse qui séchait immédiatement, le séchage de cette chape anhydrite va durer 6 à 7 semaines.
L’intérieur s’endort ...

Résumé depuis la fin des cloisons, moment où l’on peut se projeter dans la maison :

Semaine 9 : rien
Semaine 10 : 5 j. plomberie
Semaine 11 : 3 j. électricité
Semaine 12 : 2 j. suite électricité et 2 j. calicotage
Semaine 13 : 5 j. suite calicotage
Semaine 14 : 3 j. mousse
Semaine 15 : 1 j. chauffage
Semaine 16 : 1 j. chapes.
Voilà pour ces 2 derniers mois, vous avez ainsi une idée du temps que prennent les choses, et des enchaînements des intervenants.

Oui, tout excités, Julie et Jules se sont mis à calculer quand ils pourront enfin emménager. Il reste le carrelage, un peu de plomberie et d’électricité, les garde-corps, les volets roulants, et ce sera fini pour l’intérieur : quel bonheur !!
Si tout s’enchaînait vite et bien, ce pourrait être pour fin juillet : le constructeur va-t-il nous étonner par sa maîtrise en planification et par sa célérité ? …

Hou là là, je suis partie quelques jours au vert et voilà une nouvelle livraison de photos! Quelle techno étonnante et quel progrès relativement rapide!. Donc vous avez vos chances de passer l'été à fignoler les aménagement intérieurs? Bonne continuation.

Chouette enfin des nouvelles! Je vois que ça continue à avancer! Je croise les doigts pour fin juillet!
De notre coté Ca avance aussi nous avons les plans intérieurs définitifs (j'espère) et ne reste plus qu'à fignoler les façades et normalement dépose du permis dans 15 jours!
A bientôt pour la suite et fin!

Depuis le 17 avril la chape est en cours de séchage. Après 3 jours nous pouvons marcher dans la maison, et il a été convenu que nous ouvrirons les fenêtres de l’étage pour évacuer l’humidité. Nos voisins ont eu leur chape en hiver, et leurs cloisons ont moisi ! Nous surveillons donc nos cloisons comme une mère surveille son bébé, mais tout se passe bien : pas la moindre trace de moisi à l’horizon, même si la fin de la chape a coïncidé avec l’arrivée d’un temps froid et pluvieux.

Voici le samedi 3 mai : les peintres débarquent de Savoie pour venir en Haute-Savoie peindre nos avant-toits. Ce sont 2 frères d’origine turque, très courtois, aimables et sympathiques. Ils manifestent une bonne volonté évidente et nous sommes contents de voir qu’ils viennent quand la météo est bonne, même si c’est le week-end (la semaine suivante s’annonçant pluvieuse). En une très longue journée, ils mettent la sous-couche incolore.

Le lendemain, voici la première couche de peinture, et là tout se complique :



- Les pignons sont trop hauts !
- Combien fait votre échelle ?
- Deux fois 4 mètres

Nous réalisons que même une échelle de 9 m serait trop courte, car il faut l’incliner, avoir une marge pour le coulissement des 2 parties, et on ne peut pas monter jusqu’au dernier échelon. Le plus jeune des peintres joue les acrobates, brandissant une perche avec le rouleau attaché au bout (il y en a une 2ème pour le pinceau) ! Pour recharger le rouleau, il faut chaque fois laisser tomber la perche que son frère, en bas, attrape au vol, trempe et lui retend.




Regardez les têtes de poutres : impossible de protéger les tôles des rives et de peindre les poutres. Ils décident donc de demander aux façadiers de venir plus tôt pour monter leur échafaudage, ce qui leur permettra de peindre les parties les plus hautes et les têtes de poutres. Et nous nous demandons comment nous ferons, tous les 3 ans pour relasurer ces parties !




Sur le balcon de l’étage, la couleur naturelle du sapin disparaît sous une lasure opaque, dans les tons du futur crépis.





Mardi 6 mai, les façadiers montent l’échafaudage et protègent, pendant que les peintres se dépêchent de peindre : demain ils doivent avoir dégagé pour ne pas gêner les crépisseurs.

Elle doit être toute crépie maintenant?:tondue:
des photos! des photos!

Citation:

Bonjour

Je suis votre récit avec attention. Comment seront fini le à poteaux en béton de l'avant toit ? En crépis et en peinture ?
Bon courage pour la suite. Votre maison est très belle et très grande ? Vous avez une femme de ménage j'espère !
Benj74150

Benj74150 a écrit:

Citation:

Bonjour

Je suis votre récit avec attention. Comment seront fini le à poteaux en béton de l'avant toit ? En crépis et en peinture ?
Bon courage pour la suite. Votre maison est très belle et très grande ? Vous avez une femme de ménage j'espère !
Benj74150

Désolé pour les mots qui sautent...les messages sur smartphone c'est pas le top !

Ah Flopinette ! Des photos, pas le temps, on est en plein ponçage, masticage et peinture de volets. Mais ça va venir !

Bonsoir Benj , une femme de ménage ? Ah, ah, ah : Non deux c'est encore mieux : Julie et Jules ! Because porte-monnaie comme un citron pressé !
Les poteaux ont été crépis, mais chut c'est pour le prochain article.

Alors là!!!!! FLopinette est super contente!!!
Juste magnifique!!!

Mardi 6 mai, les façadiers montent les échafaudages.



Les peintres peignent pendant que les façadiers protègent.

Ci-dessous, voici le pignon du garage (moins haut que les 3 de la maison). Pourtant lui aussi est trop haut pour les peintres : impossible, avec une échelle, de protéger les bandes de tôle recouvrant les planches de rive ; impossible aussi de peindre les têtes de poutres !
Le soir, les peintres nous prêtent des échantillons de peintures intérieures, proposant de nous faire un devis.

- Nous revenons demain matin, mais très tôt, finir les pignons avant l’arrivée des façadiers.

Le lendemain, il pleut des cordes, donc ni peintres, ni façadiers, et c’est tant mieux vu la météo.

Le jeudi, les façadiers commencent, mais sans les peintres. Nous téléphonons aux peintres, mais ils nous disent qu’ils ont déjà terminé !


Sur la photo, voici le tout début du crépis. Heureusement la météo annonce un créneau de beau temps de 3 jours, avant l’arrivée des Saints de glace dimanche (donc un temps pourri est annoncé pour toute la semaine prochaine). Le façadier et son équipe s’engouffrent donc dans ce créneau : exactement le temps qu’il leur faut pour tout faire !
Ils sont 7 (le patron et 6 ouvriers) et sont venus avec 3 camionnettes remplies de sacs, et 2 grosses machines à crépir sur roues, tractées derrière 2 camionnettes : bref, toute une artillerie !





Un liquide d’accrochage est appliqué au rouleau sur les parties en béton, avant de projeter le crépis.



Madame la jolie mauvaise herbe observe aussi, du haut du tas de terre végétale :
- Quand j’étais une semence, j’habitais sur le chantier d’à côté.
- Belle fleur, vous allez rester dans notre jardin ?
- Mes enfants resteront.







Une planche bien pentue, rien dans le dos, ne pas glisser et bien lisser …






Deux machines à projeter travaillent en même temps : une équipe projette le clair (2 personnes étalent), et l’autre le foncé, sur une autre façade.




La première journée se passe super bien. Mais en fin d’après-midi, il n’y a plus de sacs de crépis foncé pour finir la première passe. Le patron a l’air préoccupé. Le chantier s’arrête, alors qu’il voulait faire une très longue journée et finir aujourd’hui la 1ère couche .
- Vous allez ramener demain des sacs de foncé ?
Mais il faut en commander et il ne sait pas quand ils seront là. Nous sommes jeudi, ce sera pour la semaine prochaine, nous dit-il.

Le lendemain est une très belle journée : il fait 24 degrés, aucun risque de pluie. Dommage qu’ils ne puissent pas crépir ! (Nous aimerions bien qu’ils trouvent des sacs avant la semaine prochaine, pour éviter qu’ils crépissent alors que la pluie est annoncée.)

Maisons Oxygène est fermée pour 4 jours (pont du 8 juin), nous tentons de joindre le CDT et lui laissons un SMS. Plus tard, Julie essaie quand même de joindre MO et, par chance, obtient un responsable du groupe. Il appelle le façadier et nous dit que ce dernier est descendu à Lyon ( !) chercher des sacs, et que le travail reprendra ce jour. Quel bonheur !

Mais personne vendredi, samedi et dimanche. (Peintres et façadiers travaillent parfois aussi le week-end, en fonction de la météo, nous avait dit le CDT.)

Le lundi nous montons sur le chantier en fin de matinée : personne. Cela fait 4 jours qu’ils ont commencé la première passe et c’est embêtant, car la notice du produit indique : « délai entre 2 passes : de 1 à 3 jours ; passé ce délai, faire un gobetis adjuvanté avec Weber accrochage monocouche avant d’appliquer une nouvelle passe d’enduit ».
Le CDT nous appelle suite à notre SMS de jeudi, et quelqu’un de chez Weber nous téléphone, disant qu’au mois de mai, un gobetis n’est pas nécessaire car il n’y a pas de risque de refermement des pores avant 28 jours, donc on a 28 jours pour faire une 2ème passe .

- C’est contradictoire avec la notice, s’étonne Julie, qui n’obtient pas vraiment de réponse.

A 14 h nous avons rendez-vous avec le cuisiniste pour la prise des mesures : les façadiers sont enfin arrivés depuis peu : la 1ère passe du foncé qui manquait peut se terminer, et ils commencent la 2ème passe de clair. (Ils sont 4 ce 2ème jour). Le temps est menaçant, très gris, il y a parfois quelques gouttes (heureusement très peu), un peu de vent qui soulève les plastiques. Il pleuvra hélas fort durant la nuit.

Le lendemain nous montons vers 10h30 : personne. En début d’après-midi nous avons rendez-vous avec un peintre pour un devis des peintures intérieures : les façadiers sont là. Dans l’après-midi, 2 grosses averses accompagnées de vent ! Julie s’inquiète pour le crépis.

Nous repensons aux problèmes de crépis qu’avait eus notre maison actuelle. Des traînées claires sur la face Est qui avait reçu la pluie, et de la carbonatation sur une autre face. Il avait fallu refaire. En plus les 2 façadiers avaient le tuyau à crépir qui fuyait ! Et, cerise sur le gâteau, ils avaient branché un tuyau sur notre robinet extérieur, et ce robinet (encore jamais utilisé) fuyait, mais à l’intérieur du mur !!

Nous remontons sur le chantier en fin d’après-midi : une grosse averse vient de se terminer et nous sommes inquiets. En effet, les colonnes du balcon ont reçu la pluie de plein fouet et le frottasseur essaie de corriger les choses. Il sacrifie son bob et tamponne les angles du balcon. Lorsque le bob est tout mouillé, il sacrifie son T-shirt pour éponger délicatement l’excès d’eau. Puis il lisse avec sa truelle. Il n’y a plus de crépis disponible puisque le travail vient de se terminer ; son collègue lave les tuyaux et la machine, alors il ramasse de la poudre de crépis, en fait une boulette, et avec son majeur, le lance en l’air comme s’il était une catapulte ou une machine à crépir, et ça expédie en l’air de fins morceaux de crépis qui atterrissent sur les angles trop aplatis du balcon. Quelle abnégation (sacrifier ses habits), et une sacrée conscience professionnelle : wahou, bravo à ce monsieur !!

Ces façadiers sont turcs, et nous avons admiré la qualité de leur travail, et le cœur qu’ils mettent à l’ouvrage. Certains courent presque en travaillant, pour ne pas perdre une fraction de seconde. Le patron se démène autant que ses ouvriers, et il fait tous les travaux, même les plus durs. Par contre, nous regrettons de devoir dire que crépir sous la pluie n’est pas sage : il en est résulté 2 problèmes qui devront être corrigés. A suivre …








Les plastiques sont enlevés, nettoyage au pinceau et à l’eau des traces de crépis sur les boiseries et les zingueries.


A part ces petits soucis :

- Nous avons fait venir ERDF installer le compteur dans la buanderie.

- Le maçon a poncé la dalle de la terrasse et celle du balcon pour atténuer les irrégularités. Il a aussi cimenté des vides sur les poutres du balcon.

- Nous venons enfin de recevoir l’approbation du PC modificatif pour le solivage sur garage (le 1er dossier était incomplet).

- Nous avons mis des piquets et des ficelles en fonction de l’altimétrie, pour préparer la venue de la terrassière et l’avons revue sur place pour discuter de la remise en place définitive des terres : où mettre du gravier, comment faire les talus, la cour …

- Le devis du plombier pour fournir et installer un récupérateur d’eau de pluie (arrosage, WC et lave-linge) est enfin arrivé. Si qqn a récemment fait cette acquisition, vos conseils nous seraient précieux.

- Des plaquistes sont venus prendre les mesures pour chiffrer l’isolation du grenier et du garage.

- Avons également rencontré des peintres pour la déco intérieure.

- Le cuisiniste est venu prendre les mesures ; reste quelques détails à finaliser.

- Avons acheté 2 oliviers et une ribambelle de plantes en prévision du futur jardin de cet automne. Julie est passionnée de plantes et de jardins, et Jules a bien dû creuser une quarantaine de trous pour mettre en jachère nos acquisitions (rempotées dans des pots plus grands) et des boutures de Julie.

- Sommes descendus à Annecy chez le fournisseur MO chercher une vasque et 2 miroirs (hors contrat).

- Avons commencé à regarder les sols en stratifié pour les chambres de l’étage.

- Jules s’est lancé dans la comparaison des devis de placo et de peinture. Les 3 peintres ont trouvé des surfaces très différentes : Jules va devoir recalculer toutes les surfaces (murs et plafonds) d’après les plans.

- Pour éviter des coulures noirâtres sur le nez de la dalle du balcon (MO n’ayant pas prévu de protection), Jules cogite sur un modèle de larmier.

Bref, comme tous ceux qui construisent, nous menons une petite vie tranquille !



Des tons écrus, sobres et discrets

Je me demandais quand la prochaine livraison de nouvelles aura lieu:en voilà... eh bien, je pense que vous devrez louer des échaufaudages pour remettre une couche de lasure dans 3 ans - j'espère pour vous que vous êtes jeunes et pelien d'énergie pour de telles acrobaties (sion, louez des ouvriers avec le matériel). Bon courage et bon séchage

Ce ne sera pas nécessaire de relasurer le dessous des avants-toits (bien protégés), mais les têtes de poutres oui.

Mais bonjour le coût d'un échafaudage tout autour de la maison, pour un travail très minime : repeindre seulement les têtes de poutres !

Mais peut-être que dans quelques années nous trouverons un drone à pinceau

Citation:

Bonjour... ça change... belle maison... félicitations

Zut, j'ai raté la 2e page du récit! Maintenant, on voit mieux à quoi va ressembler cette maison ou les travaux avancent visiblement. Alors comme ça, Julie aime les plantes et les arbres... c'est bien agréable de vivre dans la verdure! 40 pots qui attendent d'être mis en place, dites donc vous ne faites pas dans le détail

fillinges a écrit:

Mardi 6 mai, les façadiers montent les échafaudages.



Les peintres peignent pendant que les façadiers protègent.

Ci-dessous, voici le pignon du garage (moins haut que les 3 de la maison). Pourtant lui aussi est trop haut pour les peintres : impossible, avec une échelle, de protéger les bandes de tôle recouvrant les planches de rive ; impossible aussi de peindre les têtes de poutres !
Le soir, les peintres nous prêtent des échantillons de peintures intérieures, proposant de nous faire un devis.

- Nous revenons demain matin, mais très tôt, finir les pignons avant l’arrivée des façadiers.

Le lendemain, il pleut des cordes, donc ni peintres, ni façadiers, et c’est tant mieux vu la météo.

Le jeudi, les façadiers commencent, mais sans les peintres. Nous téléphonons aux peintres, mais ils nous disent qu’ils ont déjà terminé !


Sur la photo, voici le tout début du crépis. Heureusement la météo annonce un créneau de beau temps de 3 jours, avant l’arrivée des Saints de glace dimanche (donc un temps pourri est annoncé pour toute la semaine prochaine). Le façadier et son équipe s’engouffrent donc dans ce créneau : exactement le temps qu’il leur faut pour tout faire !
Ils sont 7 (le patron et 6 ouvriers) et sont venus avec 3 camionnettes remplies de sacs, et 2 grosses machines à crépir sur roues, tractées derrière 2 camionnettes : bref, toute une artillerie !





Un liquide d’accrochage est appliqué au rouleau sur les parties en béton, avant de projeter le crépis.



Madame la jolie mauvaise herbe observe aussi, du haut du tas de terre végétale :
- Quand j’étais une semence, j’habitais sur le chantier d’à côté.
- Belle fleur, vous allez rester dans notre jardin ?
- Mes enfants resteront.







Une planche bien pentue, rien dans le dos, ne pas glisser et bien lisser …






Deux machines à projeter travaillent en même temps : une équipe projette le clair (2 personnes étalent), et l’autre le foncé, sur une autre façade.




La première journée se passe super bien. Mais en fin d’après-midi, il n’y a plus de sacs de crépis foncé pour finir la première passe. Le patron a l’air préoccupé. Le chantier s’arrête, alors qu’il voulait faire une très longue journée et finir aujourd’hui la 1ère couche .
- Vous allez ramener demain des sacs de foncé ?
Mais il faut en commander et il ne sait pas quand ils seront là. Nous sommes jeudi, ce sera pour la semaine prochaine, nous dit-il.

Le lendemain est une très belle journée : il fait 24 degrés, aucun risque de pluie. Dommage qu’ils ne puissent pas crépir ! (Nous aimerions bien qu’ils trouvent des sacs avant la semaine prochaine, pour éviter qu’ils crépissent alors que la pluie est annoncée.)

Maisons Oxygène est fermée pour 4 jours (pont du 8 juin), nous tentons de joindre le CDT et lui laissons un SMS. Plus tard, Julie essaie quand même de joindre MO et, par chance, obtient un responsable du groupe. Il appelle le façadier et nous dit que ce dernier est descendu à Lyon ( !) chercher des sacs, et que le travail reprendra ce jour. Quel bonheur !

Mais personne vendredi, samedi et dimanche. (Peintres et façadiers travaillent parfois aussi le week-end, en fonction de la météo, nous avait dit le CDT.)

Le lundi nous montons sur le chantier en fin de matinée : personne. Cela fait 4 jours qu’ils ont commencé la première passe et c’est embêtant, car la notice du produit indique : « délai entre 2 passes : de 1 à 3 jours ; passé ce délai, faire un gobetis adjuvanté avec Weber accrochage monocouche avant d’appliquer une nouvelle passe d’enduit ».
Le CDT nous appelle suite à notre SMS de jeudi, et quelqu’un de chez Weber nous téléphone, disant qu’au mois de mai, un gobetis n’est pas nécessaire car il n’y a pas de risque de refermement des pores avant 28 jours, donc on a 28 jours pour faire une 2ème passe .

- C’est contradictoire avec la notice, s’étonne Julie, qui n’obtient pas vraiment de réponse.

A 14 h nous avons rendez-vous avec le cuisiniste pour la prise des mesures : les façadiers sont enfin arrivés depuis peu : la 1ère passe du foncé qui manquait peut se terminer, et ils commencent la 2ème passe de clair. (Ils sont 4 ce 2ème jour). Le temps est menaçant, très gris, il y a parfois quelques gouttes (heureusement très peu), un peu de vent qui soulève les plastiques. Il pleuvra hélas fort durant la nuit.

Le lendemain nous montons vers 10h30 : personne. En début d’après-midi nous avons rendez-vous avec un peintre pour un devis des peintures intérieures : les façadiers sont là. Dans l’après-midi, 2 grosses averses accompagnées de vent ! Julie s’inquiète pour le crépis.

Nous repensons aux problèmes de crépis qu’avait eus notre maison actuelle. Des traînées claires sur la face Est qui avait reçu la pluie, et de la carbonatation sur une autre face. Il avait fallu refaire. En plus les 2 façadiers avaient le tuyau à crépir qui fuyait ! Et, cerise sur le gâteau, ils avaient branché un tuyau sur notre robinet extérieur, et ce robinet (encore jamais utilisé) fuyait, mais à l’intérieur du mur !!

Nous remontons sur le chantier en fin d’après-midi : une grosse averse vient de se terminer et nous sommes inquiets. En effet, les colonnes du balcon ont reçu la pluie de plein fouet et le frottasseur essaie de corriger les choses. Il sacrifie son bob et tamponne les angles du balcon. Lorsque le bob est tout mouillé, il sacrifie son T-shirt pour éponger délicatement l’excès d’eau. Puis il lisse avec sa truelle. Il n’y a plus de crépis disponible puisque le travail vient de se terminer ; son collègue lave les tuyaux et la machine, alors il ramasse de la poudre de crépis, en fait une boulette, et avec son majeur, le lance en l’air comme s’il était une catapulte ou une machine à crépir, et ça expédie en l’air de fins morceaux de crépis qui atterrissent sur les angles trop aplatis du balcon. Quelle abnégation (sacrifier ses habits), et une sacrée conscience professionnelle : wahou, bravo à ce monsieur !!

Ces façadiers sont turcs, et nous avons admiré la qualité de leur travail, et le cœur qu’ils mettent à l’ouvrage. Certains courent presque en travaillant, pour ne pas perdre une fraction de seconde. Le patron se démène autant que ses ouvriers, et il fait tous les travaux, même les plus durs. Par contre, nous regrettons de devoir dire que crépir sous la pluie n’est pas sage : il en est résulté 2 problèmes qui devront être corrigés. A suivre …








Les plastiques sont enlevés, nettoyage au pinceau et à l’eau des traces de crépis sur les boiseries et les zingueries.


A part ces petits soucis :

- Nous avons fait venir ERDF installer le compteur dans la buanderie.

- Le maçon a poncé la dalle de la terrasse et celle du balcon pour atténuer les irrégularités. Il a aussi cimenté des vides sur les poutres du balcon.

- Nous venons enfin de recevoir l’approbation du PC modificatif pour le solivage sur garage (le 1er dossier était incomplet).

- Nous avons mis des piquets et des ficelles en fonction de l’altimétrie, pour préparer la venue de la terrassière et l’avons revue sur place pour discuter de la remise en place définitive des terres : où mettre du gravier, comment faire les talus, la cour …

- Le devis du plombier pour fournir et installer un récupérateur d’eau de pluie (arrosage, WC et lave-linge) est enfin arrivé. Si qqn a récemment fait cette acquisition, vos conseils nous seraient précieux.

- Des plaquistes sont venus prendre les mesures pour chiffrer l’isolation du grenier et du garage.

- Avons également rencontré des peintres pour la déco intérieure.

- Le cuisiniste est venu prendre les mesures ; reste quelques détails à finaliser.

- Avons acheté 2 oliviers et une ribambelle de plantes en prévision du futur jardin de cet automne. Julie est passionnée de plantes et de jardins, et Jules a bien dû creuser une quarantaine de trous pour mettre en jachère nos acquisitions (rempotées dans des pots plus grands) et des boutures de Julie.

- Sommes descendus à Annecy chez le fournisseur MO chercher une vasque et 2 miroirs (hors contrat).

- Avons commencé à regarder les sols en stratifié pour les chambres de l’étage.

- Jules s’est lancé dans la comparaison des devis de placo et de peinture. Les 3 peintres ont trouvé des surfaces très différentes : Jules va devoir recalculer toutes les surfaces (murs et plafonds) d’après les plans.

- Pour éviter des coulures noirâtres sur le nez de la dalle du balcon (MO n’ayant pas prévu de protection), Jules cogite sur un modèle de larmier.

Bref, comme tous ceux qui construisent, nous menons une petite vie tranquille !



Des tons écrus, sobres et discrets

Ça change tout le crépis ! Ça me rappelle des souvenirs !
J'ai aperçu le nom du façadier sur les camions, ils viennent de Savoie, nous avons eu les mêmes et ils bossent super bien, on a pu comparer avec d'autres maisons (notamment dans le lotissement) et il n'y a pas photo, les finitions sont tops !
Bon courage pour la suite...

Tres belle maison !

Citation:

tres jolie maison !

Merci

Super projet! nous faisons également construire avec MO! nous en sommes au stade des VRD! Le coffrage devrait commencer la semaine prochaine!
Qui est votre CDT? est ce que le prix de vos devis peinture sont raisonnables ?