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Compréhension étude de sol

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Env. 20 message Gers
Bonjour,

J'aurais besoin de vos lumières pour comprendre l'essentiel des grandes lignes de l'étude de sol qui suit, dont je viens de recevoir le rapport.
Elle a été commandé dans le cadre de la rénovation d'un maison R+1 que nous avons acheté il y a quelques mois et dont les travaux n'ont pas encore démarré
Nous avons fait appel à un architecte pour piloter le projet et nous préserver de grosses bêtises sur le plan technique et nous allons le voir courant semaine prochaine, entre autres, pour discuter de cette étude de sol et des préconisations pour la réalisation de nos travaux qui s'articulent, pour l'essentiel, autour d'une ouverture (3,7m) d'un mur de refend à l'étage.

Notre projet a déjà pris pas mal de retard par rapport à ce que l'on aurait souhaité, nous l'acceptons dans la mesure où on ne fera pas n'importe quoi pour être logés plus vite dans notre nouvelle maison, mais c'est assez pénible quand même.
L'idée c'est de voir notre archi avec la compréhension globale de cette étude de sol afin de gagner du temps et de rendre ce rv plus utile. Enfin, éventuellement de pointer les manques, s'il y en a.


1.3 - INVESTIGATIONS IN SITU
La reconnaissance d’avant-projet a été réalisée à partir de :
  • -  Une visite du site ;
  • -  1 essai au pénétromètre dynamique lourd mené jusqu’au refus au battage (PD1) ;
  • -  L’analyse de la fouille de dégagement des fondations du mur de refend du RDC (F1) ;
  • -  L’analyse des données et archives existantes (géologie et risques).
3 - SYNTHESE DES RESULTATS OBTENUS


3.1 - DESCRIPTION DES SOLS
L’essai PD1 a été réalisé au fond de la fouille F1, à partir de -0,6 m de profondeur par rapport à la surface de la dalle.
A cette profondeur, le substratum molassique a été atteint immédiatement.
Ces formations sédimentaires anciennes, composées localement d’argiles marno-sableuses, sont légèrement décomprimées en tête sur quelques décimètres d’épaisseur puis deviennent rapidement compactes, avec un refus au battage du pénétromètre (qd > 50 MPa) obtenu à une profondeur de 1,4 m par rapport à la dalle (PD1), a priori sur des molasses raides.


3.2 - DONNEES HYDROGEOLOGIQUES
Nota : si les caractéristiques hydrogéologiques des formations superficielles conditionnent la conception du projet, elles devront faire l’objet d’une étude spécifique.
Au moment des investigations, aucun niveau d’eau (non stabilisé) n’a été relevé en sondages à moins de 1,4 m de profondeur, en fin de saison humide.


3.3 - RECONNAISSANCE DES FONDATIONS DU MUR DE REFEND DU RDC
D’après la fouille de dégagement des appuis réalisée par le maître d’ouvrage, le mur de refend du RDC serait fondé sur des semelles continues constituées d’une maçonnerie de moellons a priori calcaires, cimentés, et descendues à 0,5 m de profondeur sous la surface de la dalle bétonnée du garage, sur le substratum molassique.




4.1 - DESCRIPTION GENERALE DU PROJET
La construction existante est une maison individuelle de type R+1, dont les murs périphériques ont été repris en sous-œuvre par des micropieux, il y a quelques années, d’après le maître d’ouvrage. Ce bâtiment présente plusieurs fissures, en partie basse des murs extérieurs du RDC et au niveau du trottoir périphérique.
A l’intérieur du garage, au niveau de la fouille de dégagement, le mur de refend du RDC serait fondé par l’intermédiaire de semelles continues descendues à 0,5 m de profondeur sous la surface de la dalle bétonnée.
L’aménagement projeté consiste à créer une ouverture (3,7 m) sur le mur de refend à l’étage.
Nota : les descentes de charges du bâtiment devront être étudiées lors de la phase projet par un BE spécialisé.


La classe de conséquence de cette construction serait CC2 avec une catégorie géotechnique 2.


4.4 - CONTRAINTES DU SITE
L’analyse d’avant-projet a montré que les contraintes géotechniques du site devant être prises en compte sont :
  • -  Un terrain naturel marqué par une pente d’environ 10 % vers l’ouest / sud-ouest ;
  • -  Un sous-sol constitué d’un substratum molassique subaffleurant, rapidement compact ;
  • -  Des formations superficielles caractérisées par une forte susceptibilité à la dessiccation, classées en aléa
    moyen par le BRGM ;
  • -  Un projet de création d’ouverture au niveau du mur de refend situé à l’étage du bâtiment existant,
  • -  Un mur de refend sous-jacent fondé a priori par l’intermédiaire de semelles continues descendues
    vers 0,5 m de profondeur sous la surface de la dalle bétonnée, sur le substratum molassique (au niveau de la fouille de dégagement).
    4.5 - MESURES GEOTECHNIQUES POUR LE BATI EXISTANT (CREATION D’UNE OUVERTURE A L’ETAGE)
    D’après la fouille de dégagement des appuis réalisée par le maître d’ouvrage, le mur de refend du RDC serait fondé sur des semelles continues (moellons a priori calcaires, cimentés) descendues à 0,5 m de profondeur sous la surface de la dalle bétonnée du garage, sur le substratum molassique.
    Les aménagements structurels projetés (création d’une ouverture sur le mur de refend à l’étage) vont entraîner une modification / remobilisation des descentes de charge sur les fondations existantes (à étudier par un bureau d’étude structure).
Dés lors, le maître d’ouvrage devra s’assurer au préalable que :
  • -  En fonction des surfaces effectives d’appui des fondations du mur de refend sous-jacent du RDC, ces nouvelles descentes de charge sont inférieures ou égales à la contrainte admissible des sols superficiels molassiques (cf. ci-après) ;
  • -  Les semelles de fondations sont suffisamment monolithiques pour neutraliser d’éventuels tassements différentiels consécutifs à la création de l’ouverture.
Détermination de la contrainte admissible sous les fondations existantes :aux états limites de service (E.L.S.), la capacité portante du substratum molassique établi sous les semelles
existantes en F1 serait la suivante : q'ref ≅ 0,16 MPa (≅ 160 kN / m2) aux E.L.S.
q'ref ≅ 0,24 MPa (≅ 240 kN / m2) aux E.L.U.


A titre d’exemple, avec cette contrainte admissible, des semelles continues de 0,50 m de largeur (à la base) pourraient reprendre une charge verticale centrée linéaire de 80 kN / ml, contre 96 kN / ml pour une largeur de 0,60 m.
En fonction des surfaces d’appui effectives des fondations du mur de refend du RDC, dépendant de la largeur des semelles (à la base), les nouvelles descentes de charge devront être inférieures ou égales à la charge limite précitée.


Dans le cas contraire, il conviendra de reprendre en sous-œuvre les appuis existants (en considérant une capacité portante de 0,30 MPa à partir de 0,9 m de profondeur sous la dalle en PD1).


Estimation des tassements
Des tassements différentiels pourront se produire sous les fondations existantes en raison d’une modification des descentes de charge, accompagnée d’une éventuelle fissuration du mur de refend du RDC du fait des mouvements différentiels. Le maître d’ouvrage devra donc s’assurer que les fondations existantes sont suffisamment monolithiques pour neutraliser ces tassements différentiels.
Dans le cas contraire, il faudra soit rigidifier les fondations au moyen d’une longrine dimensionnée par un bureau d’étude spécialisé, soit reprendre en sous-œuvre les appuis existants.


5 - CONCLUSION


Cette reconnaissance d’avant-projet a montré que les contraintes du site devant être prises en compte sont :


  • -  Un terrain naturel marqué par une pente d’environ 10 % vers l’ouest / sud-ouest ;
  • -  Un sous-sol constitué d’un substratum molassique subaffleurant, rapidement compact ;
  • -  Des formations superficielles caractérisées par une forte susceptibilité à la dessiccation, classées en aléa moyen par le BRGM ;
  • -  Un projet de création d’ouverture au niveau du mur de refend situé à l’étage du bâtiment existant.
    D’après la fouille de dégagement des appuis, le mur de refend du RDC serait fondé sur des semelles continues descendues à 0,5 m de profondeur sous la surface de la dalle bétonnée du garage, sur le substratum molassique. A cette profondeur, les sols peuvent supporter une charge verticale centrée de 16 tonnes / m2 (0,16 MPa aux ELS).
  • En fonction des surfaces d’appui effectives des fondations du mur de refend du RDC, dépendant de la largeur des semelles (à la base), les nouvelles descentes de charge devront être inférieures ou égales à la charge limite précitée. Dans le cas contraire, il conviendra de reprendre en sous-œuvre les appuis existants.
    Les fondations existantes devront également être suffisamment monolithiques pour neutraliser d’éventuels tassements différentiels consécutifs à la création de l’ouverture.
    Enfin, les prescriptions du PPRn « tassements différentiels » devront être respectées par le constructeur et les ouvrages seront mis en œuvre conformément aux directives réglementaires en vigueur.
    Les calculs et valeurs qui figurent dans ce dossier d’avant-projet ne donnent qu’un premier aperçu des sujétions techniques d’exécution et ils ne constituent pas un dimensionnement du projet.
Pour ce qui me concerne, je crois avoir compris que la mission consistait pour l'essentiel à trouver le sol compact apte à recevoir des fondations et à mesurer la charge verticale qu'il peut supporter sans déformation ou tassement.
Il y a des chiffres dans le rapport (que j'ai cités) mais apparemment cela dépend également de la largeur à la base de ma fondation existante (moëllons calcaires noyés dans du ciment).

Le rapport pointe également le risque de "tassements différentiels", mais aucun chiffre n'est fourni, est-ce normal qu'il n'y ait pas d'estimation ?

Enfin, peut-être le plus important, mais j'avais saisi avant l'étude de sol, il convient de faire calculer la nouvelle répartition des descentes de charge par rapport à l'ouverture que nous souhaitons créer ? Jusqu'à présent, l'archi m'a juste indiqué transmettre au maçon et bien que j'aie déjà mentionné possiblement un bureau d'étude structure, je n'ai pas eu de réponse bien claire. À votre avis, le maçon est-ce bien suffisant ? ne couperais-je pas au BE structure ? j'aimerais bien, question temps et argent, mais s'il faut absolument un BE  spécialisé autant le prévoir maintenant faute de perdre encore plusieurs semaines.

J'en viens au sondage proprement dit. Je pensais que le terrain était très argileux, il l'est mais pas autant que je le pensais et si je comprends à peu près ce qui est écrit ce sont surtout les premiers 60 cms qui sont des argiles susceptibles de gonfler et se rétracter, ensuite on tombe sur un sol beaucoup plus compact, avec (m'a dit le technicien sur place qui a fait des prélèvements à la tarière manuelle) probablement des roches affleurantes dans le substrat mollassique. Voir résultat du sondage plus bas, mais je crois comprendre que mon sol est bien meilleur qu'attendu.

Je pensais, à cet égard, avoir des préconisations assez claires (elles doivent l'être pour un géotechnicien) mais moi je n'ai pas compris exactement:

- pourrait-on conserver les semelles filantes existantes si le sol est capable de supporter la charge verticale à l'endroit de le nouvelle ouverture ?

- si la réponse est non, je n'ai pas compris si on préconisait une longrine (je sais assez moyennement ce que c'est) ou une reprise en sous-oeuvre (élargissement de la fondation existante par exemple ?). Je crois comprendre qu'on préconise une profondeur de 0,90m pour l'assise ?

En résumé un calcul des descentes de charges est indispensable avant de savoir vers quelle solution on s'orienterait (pas de modif, longrine ou reprise en sous-oeuvre de la fondation existante ?)

Désolé pour la qualité de l'image, je n'arrive pas à faire mieux...déjà que j'ai bien galéré pour ce pavé...j'espère qu'il n'y a pas trop de redites et que c'est lisible.






Merci !
Messages : Env. 20
Dept : Gers
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Membre super utile Env. 20000 message St Pierre Les Nemours (77)
N'essayez pas d'interpréter un rapport de sol destiné à des spécialistes.
Il faut donner tous les éléments à un BET structure et vous aurez vos réponses.
Un maçon, n'est pas non plus, un ingénieur structure.
Maître d'oeuvre - CSPS
Picto recompense Membre super utile
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De : St Pierre Les Nemours (77)
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