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[36] Rénovation solonaise

Récit de construction de Pbr18 - 17 messages - Affiché 1.659 fois

Présentation du projet :


Une petite maison dans l'Indre à quelques encablures d’Issoudun.


Cela faisait déjà un petit moment que je cherchais sans réellement chercher et voilà qu'une annonce tombe sur ma messagerie ce 2 septembre 2022.

"Ancien corps de ferme sur 1887 mètres carrés de terrain avec grange attenante, vue magnifique".

Appel téléphonique, rendez-vous, visite. Bon c'est clair il va y avoir du boulot. La maison est dans le pur jus Berrichon. En fait, il y en a deux accolées avec une toiture en tuiles pour l'une et en ardoise pour l'autre qu'il va falloir remettre au même niveau avec tant qu'à faire une couverture identique. Dans le prolongement des deux maisons, une petite construction qui accueillait auparavant un four à pain et qui maintenant fait office de cuisine, salle de bain et WC dans le pur style régional, ce qui confère à l'ensemble une certaine harmonie et un cachet agréable sur la face avant, malgré l'usure du temps. On dispose ainsi de 81 mètres carrés sur deux niveaux répartis en 5 pièces ; 3 pour le rez-de-chaussé et 2 à l'étage.

La grange, parlons-en. L'agent immobilier avait omis de me dire que la toiture s'est effondrée l'hiver dernier et que dans le cataclysme les murs se sont écartés sur un côté d'une bonne dizaine de centimètres. Même pas peur... La bâtisse est scindée en quatre parties ; une grange à bestiaux, un bûcher et deux autres sections où je n'ai pas pu y mettre les pieds. Le tout est posé sur 110 mètres carrés au sol. Je ne suis pas encore arrêté sur la destination finale de cette construction mais si elle devait être rénovée, ce que je ne doute pas un seul instant, il y aura fort à faire, à commencer par solutionner l'écartement du mur, déporter un des pignons et poser une nouvelle toiture, sans compter tout le reste. Ça va de soi.

Un critère qui n'a rien à voir mais qui reste important ; la vue est grandiose. Rien devant, rien derrière. des champs à perte de vue. La campagne dans toute son expression. Moi qui suis plutôt citadin, j'avoue que j'ai été séduit par cette explosion de sérénité. Le terrain est arboré. Sauvagement arboré même avec un mur de ronces agressives. Les arbres ; pour certain, ils sont tout pimpant, bien vert, la couleur de la jeunesse et de l'espoir. Pour d'autres ils ont vécus, desséchés, entièrement dégarnis mais encore vaillamment debout comme un défi aux lois de la physique. Ma tronçonneuse qui jouait sa paresseuse en haut de mon placard n'aura plus qu'à bien se tenir.

Parce que, après un zeste de réflexion, une deuxième visite le dimanche avec ma femme, mon fils et son ami mais cette fois-ci sans l'agent immobilier, une négociation fructueuse le lundi à la première heure, j'ai dis OK malgré les hululements de mon épouse qui m'a pris pour un fou.


La suite prochainement avec pour vous faire patienter quelques photos.

- °° -

Picto list Sommaire du récit :

Picto list Photos du récit :

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Le récit de la construction :

Option de lecture :
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« Phase nettoyage & réfection provisoire »

Préparation > Autres Par Pbr18 le 07/09/2022 à 09h57
Le projet n'étant encore qu'au stade de la réflexion, je mets ici probablement un peu pelle mêle mes principales idées. L'objectif étant de profiter de la phase d'acquisition pour étayer les différentes étapes.

Pour mémoire, je disposerai de deux bâtiments ; une maison d'habitation qui ressemble à s'y méprendre au château de la belle au bois dormant, une grange dévastée par les intempéries, le tout reposant sur un terrain de 1887 mètres carrés.

Donc il va falloir :
I - OPÉRATIONS PRÉALABLES
1°) Sur le terrain
- Débroussailler le terrain arboré (presque finalisé)
- Abattre les arbres morts sur la partie boisée. Il y en a cinq qui sont juste à côté des câbles communaux. Mef ! (réalisé )
- Débroussailler la cour derrière la maison (réalisé )
- Abattre le pin au centre de la cours (l'autre est tombé entre-temps)
- Abattre 3 autres arbres morts eux aussi derrière la grange
- Acquérir un bout de terrain pour accéder à la cour en passant derrière la grange (Accord de principe).
- Voir la possibilité d'acquérir un autre bout de terrain appartenant à la voisine (Réponse négative)
- Faire borner le tout par un géomètre.

2°) Sur la grange
- Délimiter la zone dangereuse pour éviter que les gamins de la région n'aillent s'amuser librement dans les décombres.
- Renforcer provisoirement la charpente sur la partie qui est encore couverte pour éviter qu'elle s'effondre à son tour au premier coup de vent. (réalisé )
- Enlever les gravats dans la section couverte en vue d'y entreposer du matériel (en cours)
- Installer une porte provisoire pour interdire l'accès à cette section (dimension : 90x180)
- Déposer la section en tuile de la charpente effondrée au dessus du garage (réalisé )
- Trier et enlever les gravats sur la troisième pièce de la grange (réalisé )
- Déposer la section en ardoise de la charpente effondrée en porte à faux de part et d'autre des murs de la grange (réalisé )
- Vider le bûcher (en cours)
- Remettre en état la serrure de la porte sur la 3ème section pour pouvoir accéder librement au garage (réalisé )

3°) Sur la maison
- Enlever le lierre qui a envahi les murs et la toiture sur l'arrière (réalisé ).
- Rafistoler les trous dans la toiture en ardoise et dans celle en tuiles.
- Une fois l'obtention des clés, donner un grand coup de ménage (La maison n'est plus habitée depuis des lustres à l'exception des araignées, des chauves-souris et autres bestiaux en tout genre) (en cours).
- Trier les meubles qui seront conservés et se débarrasser des autres.
- Consolider les volets pour éviter les intrusions.
- Réparer provisoirement la toiture en ardoise de la cuisine/salle de bain pour limiter les fuites.
- Enlever les gravats du cabanon (réalisé )
- Déposer la toiture en ardoise du cabanon dans la cour (toiture effondrée).
- Réparer provisoirement les chemins des eaux pluviales (réalisé )

Et une fois qu'on en sera là, on y verra déjà beaucoup plus clair.

II - GROS TRAVAUX A PRÉVOIR
1°) Sur la grange
- Déplacer le pignon de la grange côté rue (Euh ! déplacer, c'est démolir et reconstruire...).
En effet ce pignon est encastré dans le bâti de la cuisine. Il faudra donc le faire reculer dans le but d'augmenter le volume de la cuisine. Pour cela, il sera nécessaire de déposer le morceau de toiture qui tient encore debout pour pouvoir ensuite déporter le pignon.

- Déporter le pignon
Cette opération consisterait à supprimer la première des quatre sections actuelles de la grange, (pignon et murs latéraux droit et gauche), pour reconstruire le pignon en remplacement de la ferme existante. Mais, vu l'état du mur intermédiaire, il s'avère tout compte fait préférable de reconstruire entièrement un nouveau pignon. De plus, lorsque le pignon existant aura été démoli, il faudra fermer la cuisine en montant un mur à l'arrière de la pièce et en prolongeant celui qui est sur le côté droit pour enfin pouvoir couvrir le tout.

- Couvrir la grange remaniée
Plusieurs postes seront à prévoir :
a) Reprendre le mur droit sur toute la longueur utile. Il s'est écarté de 10 cm sur une bonne longueur.
b) Réorganiser/reconstruire les murs intérieurs.
c) Créer les ouvrants côté cour.
d) Installer les fermes (2 fermes) et la charpente.
e) Poser le matériau de couverture sachant que j'ai dans l'idée d'installer des panneaux photovoltaïques et un chauffe-eau solaire notamment pour la piscine.
f) Isoler la toiture
g) Poser un plancher sur toute la surface de la grange pour disposer d'un espace habitable à l'étage (dans l'idée : 2 ou 3 pièces et 1 sanitaire).

Je fais fi pour l'instant de toutes les opérations d'électricité, de plomberie, d'isolation...

Restaurer le four à pain
- Remettre les murs d'équerre
- Refaire la toiture (charpente et couverture)

2°) Sur la maison qui est en deux parties
- Déterminer la cause de l'écartement du mur sur le pignon gauche (fissure de 3 cm environ en vertical sur 2.50 m de long) . C'est bien une ou plusieurs racines d'un arbre qui ont soulevé le mur et le sol dans le futur salon (réalisé  ).
- Enlever la racine et voir si le mur se referme.
- Reprendre cette fissure à l'extrémité du pignon côté gauche.
- Décaisser le sol qui s'est soulevé dans une des pièces à proximité de la fissure
- Vérifier l'électricité (C'est tellement archaïque que ça fait froid dans le dos rien qu'en regardant le compteur et les fils de cuivre qui y arrivent et y repartent...)
- Déposer la couverture des toitures (ardoise et tuile)
- Mettre à niveau les charpentes des deux maisons
- Recouvrir la totalité de la toiture en ardoise.

Tout un programme.
En attendant, la lettre d'intention d'achat a été signée le 13 septembre 2022, premier pas vers l'acquisition de cette nouvelle résidence.
Le rapport de diagnostique relève la présence d'amiante au niveau des faux-plafonds de la cuisine, salle de bain et WC et des traces de peinture au plomb sur toutes les boiseries (fenêtres, portes intérieures, extérieures). Je vous fais grâce des autres commentaires puissamment éloquents concernant l'électricité notamment puisqu'il est fortement conseillé de ne pas remettre en service sans une vérification approfondie.

La date de signature du compromis est fixée au 11 octobre.

SIGNATURE DU COMPROMIS

Le 11 octobre, le compromis est signé avec quelques déboires.

1°) Le puits s'avère être contractuellement mitoyen alors qu'il semble positionné entièrement sur le terrain de la propriété et ce qui est surprenant, c'est qu'il n'y a ni servitude, ni droit de puisage. Conséquence : s'il est mitoyen, seul la moitié du puits m'appartiendrait. De plus, ce dernier n'aurait pas été utilisé depuis plus de trente ans et tomberait alors sous le coup de l'article 706 du code civil qui stipule que "La servitude est éteinte par non-usage pendant trente ans". Toute la difficulté consiste alors à le prouver. Pour autant, s'il est effectivement mitoyen, il n'y a pas besoin de servitude, ni même de droit de puisage. La notaire va vérifier si cette mitoyenneté est bien présente dans l'acte de ma voisine.

2°) La parcelle en cours d'acquisition étant issue de la division d'une parcelle initiale, en cumulant les superficies des deux terrains, ont trouve une surface supérieure à la parcelle initiale. Les joies et mystères du cadastre car le géomètre interrogé me certifie qu'il n'y a en cela aucune anomalie ; ma future parcelle étant issue de remembrement, elle n'a pas été surfacée et la valeur CC indiquée dans l'acte notarié n'a en soit aucune valeur. La surface indiquée peut donc s'avérer supérieure ou inférieure à la surface réelle.

3°) Le raccordement au tout à l'égout spécifié noir sur blanc dans la première version du compromis s'avère être erroné ; l'installation étant autonome et pour parfaire le tout bouchée et non conforme avec une mise en conformité obligatoire dans un délai d'un an à compter de la signature de l'acte d'achat. C'est un billet de 10 k€ qui s'envole.

Bon, j'ai signé quand même et du coup, je lève le voile sur la façade avant.



et la façade arrière où on distingue nettement le four à pain à l'arrière de la grange.


Maintenant, reste à attendre sagement la signature de l'acte authentique qui devrait se faire au plus tard le 11 janvier 2023.

SIGNATURE DE L'ACTE DE VENTE

Le 5 janvier, ne voyant rien venir, j'ai contacté le clerc de notaire et déception, la notaire puisque c'est une femme s'est à priori beaucoup plus attachée à cajoler le bébé qu'elle vient de mettre au monde plutôt que de se jeter sur mon dossier. Ceci étant, c'est compréhensible mais j'aurai aimé au moins recevoir un mail de sa part pour proposer de reculer la date butoir de signature de l'acte authentique toujours fixée au 11 janvier et qui pour maintenant sera forcément dépassée. Ce qu'il y a de surprenant dans l'affaire, c'est que la date maximale de signature de l'acte, même si elle figure au contrat, reste une date approximative qui ne rend pas caduc le contrat. C'est ce que m'a affirmé le clerc de notaire. Dubitatif, j'ai vérifié et d'un point de vue juridique, lorsque la date butoir est dépassé, elle peut se voir affubler d'un caractère suspensif ou extinctif. Pour que le délai soit extinctif, il faut l'avoir prévu au contrat sinon il est suspensif. Bon, une chose est claire, on est pas tous égaux devant la loi. C'est comme mon géomètre qui avec une candeur inouïe m'affirmait que la surface d'une parcelle peut être inférieure ou supérieur à la somme des deux parcelles qui la compose.
Pour conclure, mon délai étant donc suspensif, la vente sera théoriquement suspendue et mon souci actuellement reste que je ne sais pas quand elle se concrétisera.
A suivre...

Le 10 janvier 2023
Les choses avancent. La date de signature de l'acte de vente est fixée au 18 janvier.
Je vais enfin pouvoir m'organiser.

Le 12 janvier 2023
Concernant la mitoyenneté du puits, la notaire précise que les documents (état hypothécaire, titre acquisitif et successoral) de ma voisine avec laquelle je serais censé partager le puits sont silencieux sur l'existence de cet ouvrage. Donc, je me retrouve avec un puits sur lequel une mitoyenneté est attachée sans bénéficiaire connu, ce qui est pour le moins surprenant. Le côté positif puisqu'il y en a un quand même c'est que bien qu'étant frappé de mitoyenneté, contractuellement personne d'autre que moi ne peut revendiquer cette mitoyenneté. J'y verrais donc probablement plus clair lorsque je ferai borner le terrain.

Le 16 janvier 2023
Les fonds ont été mis à disposition du notaire ; une bonne chose de faite. Hier et cette nuit, une tempête survole la région et mes pensées sont surtout orientées sur mon bout de toiture rafistolé avec de la ficelle. Va-t-il tenir ? Telle est la question. Je songe aussi au bouquet d'arbres morts en bordure de ma future propriété.

Le 18 janvier 2023
C'est sous un épais manteau blanc, plusieurs centimètres de neige, que j'ai arrêté mon véhicule devant ma future résidence secondaire. Futur parce que la signature de l'acte authentique aura lieu cet après-midi, à 14h. Le temps de m'assurer que la toiture a bien tenu (merci mes ficelles), que les arbres sont restés sagement debout malgré les bourrasques, et c'est déjà l'opération de relevé des compteurs. Tout se passe bien et c'est une bonne chose. Chez la notaire, la mitoyenneté du puits à disparu de mon acte de vente. Cool ! J'en suis donc l'unique propriétaire. A 15h30 pétante, je signe et enfin, nous sommes propriétaire. Nous parce que je dispose de l'usufruit et mon fils possède lui la nue-propriété.

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« Quelques références documentaires »

Préparation > Autres Par Pbr18 le 13/09/2022 à 21h22
Je mets ici quelques articles que j'ai trouvés sur le net. Ils me serviront de pense-bête et me permettront aussi d'y voir plus clair.

GESTION DES DÉCHETS
Déchetterie la plus proche : Vouillons (36100) sur la route de Châteauroux. Je crois qu'il vont souvent me voir venir.
Horaires d'ouverture : Vendredi, samedi et Lundi de 9h00 à 12h00 et de 13h30 à 17h30

LOCATION DE MATERIEL
Mini-pelle
- KILOUTOU 1.8t -> 150€ / jour hors livraison. Avec le changement d'année le prix est passé à 231 € / jour. Ce n'est pas un bon plan. La disponibilité est au plus tôt de 15 jours et le coût du transport frise l'enfumage avec 285 € l'aller et la même chose pour le retour. Bon voyons voir ce qu'il existe d'autre sur le marché.
- AEB 1.6t -> 230€ / jour hors livraison. Livraison : 90€ AR + 86 € de temps d'attente soit 410 €
- LOXAM 0.8t -> 130 HT € pour 2 jours hors livraison. Livraison : 300 € HT AR. En TTC ça fait 550€.
Pour l'instant, le choix se porte sur AEB qui est non seulement le plus compétitif mais aussi le plus transparent.


DÉSAMIANTAGE
Je reste dubitatif. Le rapport parle de faux-plafonds alors qu'il n'y a plus rien si ce n'est l'ossature elle-même. Ce même rapport évoque que la présence d'amiante est appréciée sur "Jugement personnel" du diagnostiqueur. Or, l'arrêté du 16 juillet 2019 relatif au repérage de l'amiante dans les immeubles bâtis précise en son article 6 que "le jugement personnel de l'opérateur de repérage ne peut jamais constituer à lui seul un critère permettant de conclure à la présence ou à l'absence d'amiante dans un matériau ou un produit susceptible d'en contenir".

Bon à toute fin utile j'ai effectué quelques recherches.
Coût d'un désamiantage
Déchetteries acceptant les produits amiantés
DTA de confirmation avant travaux : 160 €
Récupération des déchets sur une base de 100 € mc soit 3000 €
Élimination des déchets : 500 € la tonne.
DTA final : 160 €
Soit au total : 3000/4000 €

Ce que d'autres ont fait
- Rénover soi-même une maison en pierre
- Eco-rénovation
- Maisons paysannes
- https://david.mercereau.info/

MACONNERIE
Pourquoi utiliser de la chaud à la place du ciment.
Tout savoir sur le béton (fondation, mur en pierre, ...)
Tailleur de pierres à Osmoy

Mortier à la Chaux
On utilisera de la chaud blanche NHL3.5 en sac de 35 kg à 20.90 soit 0.60 le kg chez LM.
Sable : 0/4 mm
Ratio : 1 vol de chaux pour 10 à 12 vol de sable (pierres fermes).

TOITURE
Composition de la toiture
Écran sous-toiture : type HPV (Haute Perméabilité à la Vapeur) R3 (Classe de résistance à l'arrachement)
E.S.T :
E = Étanchéité à l'eau E1 E2. Prendre E1
S = Perméabilité à la vapeur Sd <0,10m Haute perméabilité
T = Résistance à la déchirure R1 R2 (Chevrons de 60), R3 (chevron de 90)
Ex Prix -> LM : AERO3 HPV R3 50x1.50 139 € soit 1.85 € mc

Ardoise :
Ardoises Espagne Naturelle
Pose à pureau entier (décalage de chaque rang d'une demi-largeur)
Fixation au crochet
Dimension pour pente entre 31° et 35° 30x20 -> 51 /mc. Classification A1-T1-S1
Ex Prix : DA 16 € /mc TTC

Charpente
Charpente traditionnelle
L'assemblage des pièces de charpente
Pour m'y retrouver rien de tel qu'un joli dessin. C'est ce que je vais devoir monter sur la grange avec possible une ferme différente de celle qui est affichée pour permettre la circulation entre les pièces à l'étage.

Sur la maison, il va falloir rehausser la partie gauche de 8 à 10 cm environ (à vérifier sur place). Pour cela je compte déposer les liteaux qui seront remplacés par des liteaux neufs sur l'ensemble de la toiture, enlever les chevrons, mettre à niveau les deux charpentes, poser l'écran sous-toiture et replacer les chevrons précédemment retirés, clouer les nouveaux liteaux et poser les ardoises.
Dans cette configuration, je dispose d'un pignon intermédiaire en pierre qui sépare les deux maisons et d'une ferme dont l'état sera à vérifier. Néanmoins, les choses devraient être assez simples (façon de parler). Le seul point qui m'interpelle, c'est la pente horizontale de la toiture de référence pour l'écoulement des eaux de pluie qui me semble assez importante (visible à l’œil nu).

A voir sur place une fois dans mes murs.

Une scierie à proximité qui fait du bois de charpente.
J'ai regardé chez les enseignes de bricolage et c'est plutôt effarant tant les composantes de la charpente sont déformées. Tout est tordu, vrillé, noueux et ça ne donne pas du tout envie. J'ose espérer qu'en m'adressant à une scierie, j'aurais quelque chose de droit, de bonne qualité et si possible à un prix attractif. A voir dès que j'aurais un moment.
Établissements Pierre Robert
Route Transault
36120 ARDENTES
Tél : 02 54 08 12 80

Les classes du bois

Estimation Quantité/coût
Pour la maison : 2 pans, longueur 13 m,  largeur 7 m
Chevrons : écartement 0.60 -> 13 / 0.60 x 2 = 45 chevrons à 15 € pièce = 680 €

Pour la cuisine : mono-pente longueur 7 m, largeur 4 m
Chevrons : écartement 0.60 -> 7 / 0.60 = 13 chevrons à 15 € pièce = 200 €

Pour la buanderie mono-pente : longueur 6 m, largeur 3.50 m.
Chevrons : écartement 0.60 -> 6 / 0.60 = 10 chevrons à 10 € pièce = 100 €
Bastaing 63x175x3000 -> 6 : 18 € pièce  108 € 
Plaque bitumée ondulé noir -> 14  : 18 € pièce : 256 €

Pour la grange : longueur 20 m, largeur 7.5 m
Chevrons : écartement 0.60 -> 20 / 0.60 x 2 = 68 chevrons à 15 € pièce = 1020 €

Pour le four à pain derrière la grange : mono-pente largeur 3 m, profondeur 2,15 m
3 pannes 175x63 / 3m : 18 € pièce 55 €
6 chevrons 75x63 / 3m écartement 0.60 8.00 € pièces = 48 €
Tuilles TERRAL Longchamp : 0.89 € l'unité

Four à pain
Profondeur : 2,15 m
Hauteur la plus basse : 1,30 m
Hauteur la plus haute : 3,30 m
Longueur du toit : 3.35
Tuile : 28,5 x 17 cm
Porte : 1,00 x 0,70 m

TOTAL Chevrons : 102 + 14/2 = 110 chevrons 1650 €

PHOTOVOLTAÏQUE
Il faudra bien y venir donc je stocke l'information ici.
Installation photovoltaïque
Installation de panneaux solaires
On distinguera les panneaux solaires thermiques des panneaux photovoltaïques.
En photovoltaïque, on produit de l'électricité pour alimenter les appareils courants.
En thermique, on produit de la chaleur pour le chauffage et l'eau chaude.
Il existe des solutions mixtes qui peuvent s'approcher de l'autosuffisance énergétique mais compte tenu des conditions climatiques, il n'est pas évident d'arriver à l'autonomie.

Puissance d'une installation : en Watt-crête (Wc)
On distingue la puissance théorique et la puissance réelle (variation de 10 à 25 %) entre les deux. La puissance réelle dépend des conditions météorologiques, de l'inclinaison des panneaux (idéal : 30% plein sud) et des phénomènes d'ombrage.
Pour un panneau : la puissance est comprise entre 300 et 500 Wc.
Pour une maison de 100 m2 pour 3 personnes, il faut à minima 1,6 KWc.

EAUX PLUVIALES
a) Gouttières
Pente imposée par le DTU 40.5 -> 2 mm / ml
Disposition des gouttières (plan)

b) Récupérateur
Tant qu'on y est, une cuve de récupération des eaux pluviales pourrait aisément faire baisser la facture pour une utilisation mixte (maison/jardin). A voir avec le puits si le jeu en vaut vraiment la chandelle.
Mise en œuvre
Caractéristiques
- Cuve 3500 l -> LM 1099 €
- Pompe de relevage ou surpresseur
- Réservoir tampon

Points d'attention :
- Alimentation de la citerne. Dans mon schéma, la citerne serait alimentée par l'intégralité de la toiture de la grange (environ 150 m2) ; les eaux de toutes les gouttières arrivant sur un même point à partir duquel l'alimentation de la cuve s'effectuera. Il faudra à cette jonction prévoir un trop plein pour éviter les éventuels débordements.
- Profondeur du trop plein de la cuve. Pour un déversement dans le fossé, si le bas de ce dernier est plus haut que la canalisation du trop plein en fin de pente, il faudra s'orienter sur un système à épandage ou à fosse perdue et toute la difficulté va résider alors dans le calibrage du système pour éviter son engorgement (Profondeur 70 cm + 15 cm de dénivelé)
- En cas de sécheresse, si la cuve est vide il faut pouvoir l'alimenter en utilisant l'eau du puits ou celle du circuit de distribution classique sinon plus de chasse d'eau... , ce qui pourrait être gênant.

EAU DU PUITS
Les dernières mesures (01/02/2023) indiquent une profondeur utile de deux mètres d'eau, soit une réserve de 2m3. Si ce niveau est sensiblement stable dans le temps, il y aurait alors suffisamment d'eau pour s'affranchir d'un dispositif de récupération des eaux pluviales, ce qui remet en cause l'utilité du paragraphe précédent.
Équipements nécessaires :
- Une crépine
- Une pompe avec surpresseur
- Un système de mesure du niveau d'eau.

ASSAINISSEMENT
Il s'agira ici d'une installation individuelle dite autonome ; le tout à l'égout n'étant pas en service sur le lieu dit de la commune.
L'installation sera toutes eaux (eaux vannes et eaux ménagères).
Capacité prévisionnelle de la fosse : 4000 l.
En attendant, il me faut vidanger la fosse septique actuelle et c'est la société BERRY VIDANGE qui a répondu pour un tarif de 308 € TTC (C'est fait )

PISCINE
Guide pour les piscines
Coque de piscine
- Praslin : 8.10 x 4 x 1.5, fond plat, 48 m3 -> 9729 €
- Padang : 8.10 x 4 x 1.10/1.70, fond progressif -> 9789 €
- Anegada : 9.10 x 4 x 1.5, 54 m3, fond plat -> 10419 €
- Barlavento : 9.10 x 4 x 1.10/1.80, fond progressif -> 10579 €

Installation
- Excavation : 20 cm de plus que la côte intérieur du bassin et 15 cm dans le fond.
- Pose d'un feutre géotextile.
- Mise en place du puits de décompression (tuyau vertical en PVC Diam 200 mm x 2m planté à proximité du bassin qui permet lors de la vidange de la piscine, de limiter la pression du sol sur ses parois en pompant l'eau qui s'y serait accumulée tout autour à l'aide d'une pompe vide cave par exemple.)
- Radier 6/10 ou 6/14 sur 10 cm donc creuser 10 cm de plus que la profondeur du bassin.
- Calage et mise à niveau.
- Pose des canalisations.
- Remblaiement en 2 étapes :
-> 1er : 20 à 30 cm de gravier pour caler la coque ;
-> 2ème : remblaiement périphérique (attention aux escaliers).
- Branchement électriques et hydrauliques.
- Chaînage de type triangle ouvert.
- Remplissage béton 300kg/m3
- Pose des margelles

Pièces à sceller :
- le skimmer
- la bonde de fond (impérativement équipée d'un système anti-vortex)
- la buse de refoulement
- la prise balai
- la traversée de paroi
- le boîtier de connexion

Équipement :


- pack filtration (pompe, filtre avec vanne 6 voies, coffret électrique)
- pack plomberie ()

Chauffage piscine
Échangeur thermique :

Taxes piscine
- Taxe d'aménagement (déclaration 6704 IL) à déposer dans les 90 jours suivant l'achèvement de la construction. Permet une exonération des taxes foncière et d'habitation les deux premières années qui suivent l'installation.
- Augmentation de la taxe foncière et de la taxe d'habitation.

ÉLECTRICITÉ
Je compte à terme déporter l'arrivée électrique dans le futur salon, au niveau du placard qui est intégré dans le mur en façade. mais pour l'heure, il est urgent de remplacer le tableau électrique par un système beaucoup plus moderne et mieux sécurisé. Un compteur LINKY a été installé le 01/02/2023. Il faudra démonter le capteur de relevé qui est à l'extérieur et qui n'a plus d'utilité (C'est fait )
- Un tableau électrique et ses équipements (à détailler)
- Un schéma d'implantation

PLOMBERIE

ISOLATION
Coefficients d'isolation
a) Des murs
b) De la toiture
c) Du sol : RT2012
R : 4 m².K/W
Résistance à la compression en kpa

CHAUFFAGE
Chauffe-eau solaire

BORNAGE
Géomètres à ISSOUDUN : Tél 02.54.03.34.00. http://www.biageo.fr
Le bornage permet de connaître les limites du terrain. Coût : 800 à 1000 €
L'arpentage en détermine la surface. Coût : 200 €

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« S'équiper et s'outiller »

Préparation > Autres Par Pbr18 le 16/09/2022 à 12h40
Cet article est consacré à lister mes besoins et mes acquisitions matérielles.

Je dispose déjà d'un certain nombre d'outils mais sur le plan de la construction, il m'en manque encore...

Je vais avoir besoin  :
- de remettre en état ma tronçonneuse thermique. La durite d'alimentation s'est cassée à la jonction du réservoir (réparée)
- 1 logiciel de dessin 2D/3D : J'ai sélectionné Sweet-Home-3D et ça marche plutôt bien
- 1 remorque : C'est fait ; une remorque 114/194/35, 500 kg NOR 2000 à 860 €
- 1 débroussailleuse thermique : C'est fait ; une hyundai à 130 € avec tous les équipements  (HS 9 mois après )
- 1 télémètre laser intérieur/extérieur : LM PLR 50 C Bosh à 90 €
- 1 niveau laser C'est fait ; LM 4D 360 16 lignes à 77 € (Pas glob en extérieur )
- 1 palan électrique : BM EINHELL TC-EH 600 kg pour 185 €
- 1 bétonnière d'occasion pour 100 €
- 1 palan à chaîne 1T d'occasion pour 30 €
- 1 tire-fort 4t d'occasion pour 50 €
- 1 aspirateur à cendre : C'est fait BM Qlima ASZ2020 50 €
- 1 pompe immergée : C'est fait BM 750 W - 14000l/h - Immersion 7m - Refoulement 7.5 m pour 50 €
- 20 étais d'occasion. C'est fait ;  (17 grands et 3 petits) pour 128 €
- 1 bâche lourde 135g/m2 (8x12) chez BM pour 76 € + 15 € de frais de port C'est fait (Pas glob. Elle prend l'eau )
- 1 brouette d'occasion : 30 €. C'est fait
- 1 épuisette de fond pour piscine + manche télescopique pour un total de 23 €. C'est fait 
- 1 râteau pour 18 €. C'est fait
- 1 manche de pioche pour 5€. C'est fait
- 2 serre-Joints de maçon : 19,80 € chez BD. C'est fait
- 1 tamis n°6 : 13,90 € chez BD. C'est fait
- 1 échafaudage d'occasion 4x10m pour 550 € soit un total de 610 €. C'est fait
      - Transport : Location d'un plateau : 60 €, soit un total de 610 €.
- 2 tréteaux de maçon d'occasion pour 70 €
- 1 Barre à mine octogonale 150 cm 29.90 € chez LM. C'est fait
- 4 roues + 2 barres chez LM pour
- 1 échelle transformable 3 plans : BD 109 €. C'est fait
 
J'en suis à 860 + 130 + 90 + 77 + 185 + 100 + 30 + 50 + 50 + 50 + 128 + 85 + 30 + 23 + 18 + 5 + 20 + 14 + 610 + 70 + 30 =  2655 €

A venir
- 1 marteau burineur
- 1 échelle de toit (conception maison). En cours.
- 1 dessoucheuse (conception maison)

Reste :  €

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« Plans actuels et futurs »

Préparation > Plan de maison Par Pbr18 le 12/10/2022 à 17h24
Les Plans

A) Vue d'ensemble
1 - La grange
Le bâtiment oblique correspond à la grange (110 m2 au sol). La proéminence à l'arrière du bâtiment est un four à pain à priori en bon état. J'ai enfin pu visiter l'endroit au prix de nombreuses contorsions. Il est plutôt atypique avec un garage à ma grande surprise, encore fonctionnel ; la toiture bien qu'effondrée est restée accrochée au plancher du 1er niveau, préservant ainsi le rez-de-chaussée de cette pièce. S'en suit deux autres sections où la toiture a traversée le plancher sans aucun ménagement, permettant ainsi à la végétation de s'extasier librement. Dans la troisième section, environ 5 mètres cubes de paille ou de foin - impossible de faire la différence - posés là il y a 40 ans. Et j'ai découverts sous la paille, l'existence d'un plancher qui a tenu le coup avec dessous, quelques stères de bois sec. Enfin, pour conclure sur ce bâtiment, la 4ème section comporte des vestiges rares d'un temps révolu qui feront merveilles à la déchetterie du quartier. Pour autant, cette section est loin d'être inintéressante car c'est la seule qui elle est encore couverte même si la charpente mérite d'être consolidée sans trop attendre.

Plan actuel



2 - La maison à usage d'habitation
Le rez-de-chaussée
Avec un plan, c'est tout de suite beaucoup plus parlant. On peut enfin se projeter. La première pièce toute à droite, c'est la cuisine. Un pièce un peu étriquée qu'il faut emprunter pour prendre une douche, se débarbouiller ou aller aux toilettes. Pas très commode il faut bien se l'avouer. Il y avait là un ancien four à pain dixit l'ouverture restée béante au niveau de la cheminée. Le four à quant à lui disparu.
De la cuisine, on accède au salon où rayonne une grande cheminée feu de bois et un escalier pour se rendre à l'étage. Cette pièce devait servir de cuisine puisqu'il subsiste ici un autre évier qui rejette ses effluents directement à l'extérieur en traversant le mur. Monsieur écolo en deviendrait tout écarlate voir même un tantinet soit peu très colérique. Cette pièce est la plus grande de la maison. Elle fût un temps probablement séparée en deux ou trois parties comme le manifestent aisément les différents carrelages au sol et les deux portes d'entrée.
La pièce suivante, c'est la chambre. Enfin la première puisqu'il y en a une seconde qui suit dans la foulée.
Cette pièce dispose elle aussi d'une cheminée. Le revêtement au sol a par endroit été soulevé ou affaissé par les racines d'un arbre dixit les anciens propriétaires mais je pense plus à un mouvement de terrain vu la fissure sur le côté du pignon et l'écartement du mur. A voir...
Enfin, la dernière chambre n'a pas de particularité propre si ce n'est que la cloison qui sépare les deux pièces est en bois. Bonjour l'intimité lors des galipettes...

Reste sur l'arrière, un bâti qui faisait office de "cave" pour sa partie inférieure et de pigeonnier pour celle au dessus. Je ne l'ai pas encore visité. Les clés ont été perdues semble t'il. Il faudra probablement passer par le toit et ça tombe bien, il est effondré lui aussi. Ce sera la surprise le jour où je pourrais visiter les lieux.

L'étage
A l'étage deux chambres et un cagibi.
Dans la première chambre, au dessus du salon, à mi-longueur, la charpente en bois brut est soutenue par une ferme de conception traditionnelle. Le plancher à cet endroit est en bois et il repose sur des poutres dont la solidité sera à n'en pas douter à vérifier. Cette pièce dispose aussi d'une petite fenêtre qui donne sur la route.
La seconde chambre possède un plancher en béton et la charpente est plus récente ; les pannes sont bien droites, taillées dans du bois de sapin. Cette pièce possède elle aussi une petite fenêtre donnant sur la route. Les deux chambres ont chacune leur propre charpente. Elles prennent appuie sur le mur en pierre de 60 cm d'épaisseur qui les sépare. La laine de verre, jadis suspendue aux chevrons, s'est totalement déstructurée et gît maintenant au sol, laissant pendre quelques lambeaux poussiéreux.


II - Inconvénients de la situation actuelle

De façon générale, pour accéder à la cour, il faut sortir par la façade côté rue et contourner la maison par la gauche. Une fois dans la cour, pour accéder à la partie droite du terrain, il faut repasser par la façade avant ; la limite de propriété épousant le four à pain à l'arrière de la grange. De plus, pour se rendre au garage, il est nécessaire de contourner les bâtiments par la droite et de cheminer le long de la grange pour enfin arriver au garage. Avec les courses, sous la pluie, la neige ou le vent glacial de l'hiver, ce n'est pas idéal.

L'espace cuisine est problématique. D'une part la cuisine est petite et d'autre part, malgré l'espace restreint, il faut la traverser pour se rendre aux toilettes ou à la salle de bain, ce qui n'est pas pratique. Enfin, la porte qui donne sur l'extérieur n'a ici que très peu d'intérêt.

La pièce à vivre (le salon) se voit affublé de 2 portes d'entrée alors qu'une seule suffirait. De plus, l'escalier qui donne accès à l'étage occupe beaucoup de place. L'évier qui se situe sous la première fenêtre n'a aucune utilité.

La chambre 1 comporte elle aussi une cheminée et un placard est intégré dans le mur de façade.

La chambre 2 a l'inconvénient d'obliger la traverser de la chambre 1 pour s'y rendre.

III - Solutions envisagées

Esquisse du projet
NOTA : Le niveau de la grange et de l'habitation n'ont pas été représentés.


En supprimant le cellier n°1, on ouvre la cour sur l'ensemble du terrain et là, on peut commencer à rêver.

Concernant l'espace cuisine, il est possible d'agrandir la pièce en supprimant le cellier n°1 au niveau de la grange pour étendre la surface de la pièce en recréant un bâti rectangulaire dédié à la cuisine ; ce qui impliquerai alors de déporter les WC et la salle de bain dans un autre endroit ; la buanderie par exemple. La porte en façade serait supprimée et une porte serait créée sur l'arrière de la cuisine ; donnant ainsi accès à la cour. Sur le mur latéral, une fenêtre verrait le jour pour donner un peu de luminosité à la pièce.

Concernant la pièce à vivre, Il faudrait supprimer l'évier sous la première fenêtre ; supprimer l'une des deux portes, remplacer l'escalier droit par un escalier en colimaçon et enfin ouvrir cette pièce sur la buanderie.
Cette pièce deviendrait alors la salle à manger.

Concernant la chambre 1, elle serait aménagée en tant que salon. Une ouverture serait créée sur le côté gauche pour donner sur une extension de la maison identique dans la forme à celle de la future cuisine pour maintenir une harmonie d'ensemble. La cloison serait insonorisée pour préserver un peu mieux l'intimité des occupants de la chambre 2.

Pas de modification concernant la chambre 2.

L'extension, qui deviendrait la chambre 1, disposerait d'une fenêtre sur la façade et d'une porte fenêtre sur le côté cour.

Pour ce qui est de la buanderie, elle serait transformée en WC séparé, salle de bain et donnerait accès à la cour. La porte d'accès latérale serait supprimée et deux fenêtres seraient créées. Une pour les WC et l'autre pour la salle de bain. Dans une autre configuration, il n'y aurait pas d'accès à la cour et la totalité de la surface serait dédiée aux WC séparés et à la salle d'eau.

A l'étage, peu de transformation sur les chambres 3 et 4. Un Velux sera ajouté dans chaque pièce sur la face arrière et des sous pentes seront mises en place pour masquer les goulottes électriques et la VMC double flux.

La grange
Le cellier n°1 disparaîtrait et le pignon actuel serait déporté au niveau de la séparation entre le cellier 1 et le cellier 2.

Le cellier n°2 serait transformé en garage avec une ouverture (porte et fenêtre) sur la cour. Une fosse sera réalisée pour travailler sous la voiture.



Le cellier n°3 et le garage actuel seront transformés en pièces à vivre. A l'étage, on trouverait 2 chambres et une salle de bain/WC.

Bon, avant d'aller se baquer dans la piscine, les doigts de pieds en éventail, un Jack-Daniels à la main...

Caractéristiques des locaux
1 - LA GRANGE
Section 0 (Garage actuel)
Profondeur : 6.129
Largeur : 4.741

Section 1
Profondeur : 5.690
Largeur : 3.40
Épaisseur du mur : 0.47

Section 2 (bûcher)
Profond eur :
Largeur : 4.00

Largeur de la future grange : 14 m
Surface au sol : 92 m2

Section 3
Profondeur : 5.66
Largeur : 3.80

Largeur de la grange actuelle : 18 m

Surface intérieure :
Longueur de la grange :
Profondeur intérieure :
Largeur hors tout : 0.50 + 5.66 + 0.50 : 6.66 m
Longueur hors tout : 0.50 + 4.70 + 0.50 + 3.40 + 0.50 + xxx + 0.50 : 14/15 m

Four à pain
Profondeur : 2,15 m
Hauteur la plus basse : 1,30 m
Hauteur la plus haute : 3,30 m
Longueur du toit : 2,93 m
Pente (%) = 100 x hauteur / distance horizontale : 93% ou 43°
Tuile : 28,5 x 17 cm
Porte : 1,00 x 0,70 m
6 chevrons, 2 bastaings

2 - LA MAISON
Chambre n1 :
H = 2.33, l = 2.45, L = 5.04
- Surface au sol (L x l) = 12,35 m2
- Périmètre : (2L + 2l) = 15 ml
- Surface murale : P * H = 35 m2
- Surface des murs donnant sur l'extérieur : (L + l) * H = 17,5 m2
- 1 fenêtre
- 1 porte

Dimension des rideaux
A) Rez de chaussée
Grande pièce :
Rideau à droite : 42 x 145 x 2
Rideau sous lavabo : 40 x 140 x 2
Futur salon
Rideau : 42 x 160 x 2
chambre
Rideau : 40 x 140 x 2
cuisine : 43 x 95 x 2

B) Etage
Chambres
Rideaux : 64 x 115 x 2

Buanderie
Longueur intérieure : 5.00
Largeur : int. 3.00 m
Hauteur plancher : 1.96+0.16 m = 2.12 m
Dimension poutre support de ferme de la maison : 0.30x0.30
Distance mur bord de poutre : 0.70
Hauteur mur maison (base bas de poutre) : 2.40 + 1.26 m = 3.66 m
Hauteur mur côté cours : 2.20 m
longueur chevron : 3.79 m
Pente du toit : 49% ou 26°









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« Premières opérations »

Préparation > Autres Par Pbr18 le 20/10/2022 à 18h10
C'EST PARTI.

J'ai obtenu avant la signature du compromis l'accord des proprios pour réaliser quelques menus travaux en extérieur. Le délai de rétractation étant bien avancé et vu que je ne fais appel à aucun prêt, c'est comme si c'était VENDU.
A force d'aller et venues, ma présence est remarquée et je commence à faire connaissance avec quelques voisins ; Patrick qui entretien la propriété mitoyenne à la mienne, Lydie, une enfant du pays venue rejoindre sa maman. Céline, la voisine qui a racheté une autre grange dans le fond de mon futur terrain.

ANNÉE 2022 (en cours)

Le 16/10/2022
- Réparation de fortune de la toiture de la grange... avec de la petite ficelle. Je sais, c'est pas sérieux mais faute de grive, je me suis arrangé pour que les 2 pannes reposent sur la ferme. Ils vivaient leur vie en toute liberté, au grès du vent ; la panne faîtière supportant à elle seule le poids de toute la charpente.
- Début de retrait du lierre et des ronces piquantes qui avaient envahi allègrement le terrain aux abords de la grange, s'agrippant de ci de là aux murs de la bâtisse (2 grands sacs).
- Nettoyage du terrain où s'adonnaient à cœur joie bouteilles en verre ou en plastique et autres déchets en tout genre. J'imagine qu'en 50 ans de solitude et surtout de tranquillité idyllique, il a dû se passer ici des choses plutôt hétéroclites.

Le 19/10/2022
Je n'ai pas résisté. Le soleil et les températures estivales sont venus chambouler mes plans parce que j'y suis retourné.
- Consolidation de la réparation de fortune avec cette fois-ci une ficelle digne de ce nom. Çà devrait tenir pour les coups de vents mais j'ai conscience que la toiture aura bien du mal à résister à la première grosse tempête.
- Un grand coup de tondeuse sur le devant de l'habitation et sur le côté "Est" de la grange. Tout de suite, ça rend beaucoup mieux. La machine a tout avalé ; les herbes hautes de 30 cm, des tiges de je ne sais quoi bien drues encore toutes humides et hautes d'un bon demi-mètres et des orties généreuses tant en vivacité qu'en piqûres urticantes.
- Dans la grange, j'ai commencé sur l'une des sections à retirer et trier les éléments de la toiture effondrée en séparant les pierres de construction des bois de charpente pourris et des tuiles cassées pour l’essentielle. Sous les décombres, j'ai trouvé les vestiges de quatre vélos, deux petits à priori pour enfant et deux bicyclettes adultes. J'ai réussi pour l'instant a n'en sortir qu'un seul, dans un état pas très reluisant, ce qui vu ce qu'il leurs est tombé dessus n'est pas surprenant. Compte tenu de l'état de décomposition du bois de charpente, j'en déduis aussi que cette partie a dû s'effondrer il y a de cela quelques temps, voire même probablement quelques années.
- Retrait du lierre et des ronces sur le mur de la grange côté Est (encore 2 grands sacs) ; un ou deux passages devraient pouvoir venir à bout de toute cette végétation murale luxuriante et il ne devrait plus rien subsister de ce côté.

Le 22/10/2022
Il fait toujours un temps splendide pour ce mois d'octobre et c'est en tee-short que je m’attelle à l'ouvrage. Comme j'ai oublié mon sécateur à la maison, je dois revisiter mes plans. Pour aujourd'hui, je vais terminer le désherbage sur le côté de la grange et je dois tester ma débroussailleuse flambant neuve sur l'espace arboré.
La tâche s'avère ardue parce que les anciens proprios ont dû nettoyer le terrain à plusieurs reprises - je pense - à l'aide d'un bulldozer ou un truc du même genre, accumulant ainsi plusieurs monticules de ronces et de branchage entremêlés, le tout accommodé de terre et de débris de construction. J'ai bien conscience que pour retrouver une certaine planéité avec mes seules petites mains, je vais devoir m'affubler d'une volonté de fer devant le volume à traiter (4 à 6 mètres cubes au minimum).
Pour aujourd'hui, c'est encore deux grands sacs de déchets verts qui prennent la direction de la déchetterie avec deux seaux de caillasse. La déchetterie locale, a ceci de surprenant qu'elle n'a rien à voir avec celle des 4 vents à Bourges où tout est très bien organisé. Ici, c'est plutôt le modèle débrouille mais le principal, c'est que ça marche.
J'ai mis un peu de temps avant de me familiariser avec la débroussailleuse. A commencer par la faire démarrer avec le bouton ON/OFF que je n'avais pas remarqué et aussitôt activé, la machine toussote et le doux bruit du moteur se noie dans l'atmosphère campagnarde. Et pour une atmosphère campagnarde, elle est loin d'être tranquille car j'entends des coups de fusil à proximité, dans les bosquets environnants. Pan, pan, pan et voilà une salve bien nourrie qui résonne sur un écho inquiétant il faut se l'avouer. J'espère que le chasseur a repéré qu'il y a de l'agitation proche de la maison car ce serait bateau de se faire trouer la peau, à peine arrivé.
Faisant fi de mes appréhensions, j'ai pris mon courage à deux mains et à la façon ukrainienne, armé de ma débroussailleuse, j'ai réussi une percée redoutable dans le fourré de ronce mais je me suis fourvoyé lamentablement sur la hauteur de ces tiges épineuses qui s'agrippent partout. Ici, elles culminent à plus de deux mètres du sol bien au delà de ce que j'avais évalué. Conséquence, c'est beaucoup plus long que prévu parce que une fois les pieds coupés, elles restent en place, agrippées les unes aux autres ; bref un véritable calvaire. La prochaine fois, j'attaquerai sur mon flanc gauche, là où elles sont un peu moins touffues histoire de varier les plaisirs et surtout d'avoir l'intime conviction d'avancer.

Le 26/10/2022
Mon objectif commence à prendre forme largement aidé par dame météo. Il consiste à profiter des températures clémentes de cette arrière saison pour nettoyer au maximum les extérieurs de façon à pouvoir me concentrer sur les travaux intérieurs lorsque l'hiver sera venu. Et ça tombe bien parce que je devrais disposer des clés fin décembre, début janvier.
Donc pour ce jour, je continue le nettoyage du côté "Est" de la grange en séparant les branchages des pierres et en étalant la terre pour aplanir un premier monticule sur les six ou sept existants. Pour ne pas me décourager, j'ai pris le moins haut. Les pierres sont mises de côté. Elle serviront lors de l'étape de maçonnerie. J'ai aussi fait connaissance avec les vaches de race Normande ou Charolaise qui broutaient dans le près derrière la maison. Elles me regardaient vaquer à mes occupations d'un œil circonspect.
L'après midi a été consacré essentiellement au débroussaillage de la cour ; toute la cour et dieu sait s'il y avait du boulot. Maintenant, c'est fait et la prochaine fois, il conviendra de ramasser les déchets de coupe et d'affiner le débroussaillage. Mais l'avantage, c'est qu'on y voit vraiment beaucoup plus clair.
J'ai aussi coupé à la base le lierre qui avait envahit le pignon de la maison de telle façon qu'il ne repousse pas de si tôt.
Claude, l'agriculteur qui possède le prés derrière la maison est venu faire connaissance. Il voulait surtout s'assurer que j'avais une bonne perception des limites de mon futur terrain. J'en ai profité pour voir avec lui la possibilité d'une extension derrière la grange afin de créer un passage du jardin à la cour en contournant l'arrière du four à pain. Il n'est pas contre, ce qui est déjà une bonne chose.

Le 05/11/2022
Après quelques jours de pluie, météo France nous promet une journée ensoleillée alors c'est en direction de l'Indre que cela va se jouer.
L'herbe est encore humide lorsque j'arrive sur les lieux et il n'y a rien de plus normal vu ce qui est tombé la veille. Je remarque aussi qu'il y a eut du passage depuis ma dernière visite ; les portes du premier cellier sont grandes ouvertes alors que j'avais bien pris soin de les fermer. Quelqu'un est passé sans rien toucher, juste pour regarder à priori ; des curieux probablement.
Le chasseur, vraisemblablement celui de la dernière fois est à priori sur le pied de guerre puisque j'ai encore entendu quelques coups de feu.
En attendant que le soleil assèche l'humidité ambiante, je m’attelle à un autre petit monticule de terre, de branche et de végétaux. Dans ce dernier, il y a peu de pierre et c'est donc plus facile puisqu'il y a moins à trier. Une fois la terre étalée, je m'occupe des ronces que j'avais commencé à débroussailler dans le potager. L'objectif étant d'enlever les déchets pour les emmener à la déchetterie du quartier. Je complète les sacs avec le lierre du pignon arraché la dernière fois et je continue le nettoyage des murs de la cours et de la toiture de la buanderie, enfin, ce qu'il en reste. C'est avec quatre sacs raz la gueule que je me présente à la déchetterie accompagné de trois seaux de gravât.
Au retour, une fois délesté de tous ces encombrants, je me focalise avec la débroussailleuse sur le petit fossé, celui qui borde la maison par la gauche et qui est rehaussé par un muret en pierre enfouit sous la végétation. C'est encore un grand sac de déchets qui ira rejoindre ses congénères.
Mon fils m'a fait la surprise et le plaisir de me rendre une visite impromptue. Nous avons pu ainsi profiter pour faire un état des lieux suite à mes premières interventions. Jules, son ami qui l'accompagnait a même remarqué qu'il y a une date gravée sur le fronton d'une des deux fenêtres à l'étage "1913".  Bigre ! une maison plus que centenaire, ça impose le respect.
En fin d'après midi, c'est un concert improvisé par les vaches du quartier qui visiblement sollicitaient un retour à l'étable anticipé histoire de mâchouiller le foin et de siester tranquillement sous les massages de la machine à traire. Les coquines !

Le 10/11/2022
Encore une journée bien remplie avec au programme l'affinage du fossé pour avoir quelque chose de nickel, l'étalement d'un autre petit tas de terre et autres déchets végétaux en tous genres pour varier les plaisirs, le débroussaillage de l'espace boisé et l'essai de ma tronçonneuse suite à sa remise en état.
Je commence par tester la tronçonneuse et magie de ma réparation, elle démarre au quart de tour. Je peux donc m'atteler maintenant à la branche tombée par terre au plein milieu de la cours. Une bonne chose de faite car après le nettoyage de la cours, on ne voyait plus qu'elle et ça devenait énervant.
Je poursuis en m'attaquant à un autre tas de terre, un peu plus haut que ceux auxquels je m'étais déjà confrontés et lorsque j'en ai assez, parce que je sais que je n'irai pas au bout, je joue de la débroussailleuse sur l'espace boisé. La trouée sur le flanc gauche s'effectue assez facilement et je découvre que sur ce côté le terrain est bordé par un petit muret en pierre, pas très haut - à peine 50 cm - recouvert de mousse. Les ronces ont l'épaisseur de mon pouce avec une hauteur d'un mètre cinquante et des tiges aériennes de 2 à 3 mètres de long. Les orties sont elles aussi en pleine vigueur, touffues à souhait.
Monsieur le Maire est passé et comme il a vu qu'il y avait de l'activité, il s'est arrêté. Nous avons ainsi pu discuter et j'ai commencé à lui présenter une partie de mon projet.
L'après-midi, le fossé étant nickel, je me suis attelé en tee-short au nettoyage du petit muret en pierre pour le débarrasser de tous les végétaux qui s'étaient agrippés à lui et le résultat est plutôt bleffant !

Avant


Après


Retour à l'espace boisé et contournement de l'énorme masse ronceuse centrale par la droite. La débroussailleuse ne s'en sort pas trop mal et j’avoue que j'en suis content. Ça avance bien. Par là, je découvre un arbre affalé par terre qu'il faudra tronçonner mais pour l'heure, je préfère ratisser ce qui a été coupé pour y voir plus clair et c'est deux monticules de ronces qui attendront samedi prochain la mise en sac.

Le 12/11/2022
Je me suis cassé le nez ce samedi, la déchetterie étant fermée comme je le craignais en raison du onze novembre. Donc, pas question de me débarrasser aujourd'hui des déchets verts qui commencent à s'accumuler massivement sur le terrain. Le temps que la rosée matinale s'estompe, je me suis mis à grignoter une toute petite partie d'un des monticules restant et lorsque j'ai senti que ça commençait à tirer dans le dos, par prudence je me suis arrêté avant le lumbago. Après la pause déjeuner, j'ai sorti mon débroussailleur favori et je me suis attelé à la tâche. J'ai enfin réussi à encercler le mur de ronce et l'arbre jonché par terre a été tronçonné. J'en ai découvert un second que je me garde pour plus tard. Trois autres tas de ronces plutôt majestueux sont venus tenir compagnie aux deux déjà constitués jeudi dernier. La prochaine fois, il faudra aussi que je prenne la remorque si je ne veux pas passer ma journée à ne faire que des aller-retours à la déchetterie.
Alertée de ma présence par le bruit de la débroussailleuse, la voisine Céline est venir me faire la causette, preuve que je commence à être une célébrité dans le quartier. Mon 807 s'est vu gratifier de 4 sacs de déchets verts que je me séparerai sur Bourges dans la semaine. Ce sera toujours ça de pris.

Sur la gauche, le mur de ronces (en photo, c'est moins effrayant).



Le 19/11/2022
C'est sous une brume matinale proche du brouillard coton que je pose le pied dans l'Indre. J'avais une petite appréhension en prenant la route suite aux quelques coups de vents de mercredi dernier et aussitôt arrivé sur les lieux, mon premier regard fut pour la toiture de la grange. Toujours là ! Ouf, mes ficelles ont fait le boulot.
Dans le potager en revanche, c'est une autre histoire. Un arbre est venu s'allonger comme un gros lourdaud à proximité de celui restant, à la joie de ma tronçonneuse qui commençait à s'ennuyer ferme dans le coffre de mon 807.
Dans la cour, surprise. Là où il y avait deux énormes sapins, il n'en reste plus qu'un debout ; l'autre s'est affalé de tout son long sur le mur de la grange. Je n'imagine même pas le tintamarre mais comme ici, il n'y a pas un chat à la ronde, ça n'a pas dérangé. J'avais remarqué qu'il n'était pas en très bon état et la souche vermoulue est venue confirmer le bien fondé de cette perception hautement réaliste. L'avantage c'est que maintenant, c'est fait. Il est par terre et somme toute, ça me sort une épine du pieds parce que j'étais vraiment très indécis sur la meilleure façon de le faire tomber sans dommage.



Je m'occuperai de ce tout petit détail une autre fois.
Donc j'étais venu accompagné de ma jolie remorque toute neuve pour une opération plutôt épineuse ; mettre en sac les tas de ronces amassés la dernière fois pour les amener à la déchetterie. L'air de rien, c'est facile à dire car arriver à mettre des ronces bien épaisses, bien longues, bien drues et bourrées d'épines allant parfois jusqu'à deux centimètres... Bon quinze sacs, ça m'a pris la journée. Le pire c'est que je ne me suis pas fait un copain du gérant de la déchetterie. Le premier voyage avec mon 807 plein à craquer et la remorque bondée, je fus accueilli avec un sourire narquois mais néanmoins sympathique. Il n'en a plus été de même des autres passages puisque le monsieur qui visiblement voulait se la couler douce, a dû changer de benne grâce à mes ronces.
J'en ai profité aussi pour me débarrasser de quelques bricoles qui traînaient dans la grange (un petit matelas, trois sacs de morceaux de laine de verre ayant largement vécue et quelques tuiles cassées). En fin de journée, avant le coucher du soleil, j'ai étayé le plafond du garage dans la grange. Les poutres gonflées par l'humidité et la pluie de ces derniers jours commençaient à fléchir dangereusement.
La prochaine fois, je devrais venir à bout du bouquet de ronces siégeant au milieu du terrain et peut-être avec un peu de chance et beaucoup de courage, réussir une percée dans le fond du terrain.

Le 24/11/2022
Encore une journée bien remplie et cette fois-ci, le bosquet de ronces au centre du terrain a enfin capitulé. J'en suis venu à bout malgré une résistance de tous les instants. Ça c'est fait ! Mais pour autant, je ne suis pas débarrassé des ronces puisque dans le fond du terrain, il subsiste encore un dernier bastion assez costaud, pas très haut mais tout aussi touffu qu'étendu. La prochaine fois, avec ma remorque, il faudra me débarrasser des quatre énormes monticules de végétaux et j'ose espérer que le monsieur de la déchetterie aura prévu une benne suffisante sinon, je sens qu'il va encore me maudire. En attendant, c'est déjà une première fournée de trois sacs de végétaux qui sont venues garnir la déchetterie de Bourges. C'est toujours ça de moins.
L'arbre couché au sol, enfoui dans l'herbe folle qui était apparu miraculeusement suite à une opération de défrichement précédente, n'est plus. Découpé en rondelles avec ma tronçonneuse qui m'a fait un caprice matinal ! Je démarre quand je veux... A force d'être cajolée, elle a fini quand même par s’amadouer et une fois démarrée elle m'a saucissonné le truc en trois coups de cuillère à pot. Reste maintenant que je commence à crouler sous les branchages ne sachant plus où les stoker tellement il y en a.
En fin de journée, pour me reposer, j'ai taillé dans les arbustes aux abords de la grange et surprise, j'ai mis au grand jour un escalier en pierre entièrement enfouis sous une impressionnante couche végétale. La prochaine fois, je nettoierai un peu mieux ces quelques marches et les abords pour voir ce que ça donne.

Le 26/11/2022
Le ramassage des ronces m'a pris une bonne partie de la journée. Treize sacs au total, trois voyages à la déchetterie et la-bas, je commence à être connu comme le loup blanc. J'en ai aussi profité pour évacuer quelques cochonneries amassées sous la partie encore couverte de la grange (une piscine gonflable, des sacs en plastic en veux-tu en voilà, des tapis de sol de voiture, ...). Tout un micmac hétéroclite et il en reste encore. L'avantage c'est que maintenant j'ai une vue d'ensemble sur le mur porteur sur lequel je souhaitais déporter le pignon, enfin j'avais envisagé cela en toute sérénité. Mauvaise nouvelle ! le mur n'est pas droit. Il est bombé à la base avec un profil qui ressemble à une femme enceinte et de facto, il est inenvisageable de monter quelque chose dessus en l'état. Si je fais un premier bilan, côté démolition et reconstruction, j'ai toute la façade "Est", là où le mur s'est écarté, plus le futur pignon "Sud" à revoir intégralement soit 50% de l'édifice et rien ne dit que ça va s'arrêter là.
Patrick, un voisin né ici est passé me rendre visite. Nous avons discuté de choses et d'autres et surtout il m'a appris qu'avant moi une autre personne s'était portée acquéreur de la maison, ce que je savais déjà, mais elle avait renoncé peu après la signature du compromis à priori suite à l'effondrement de la toiture de la grange ; l'agent immobilier quant-à lui m'avait indiqué qu'il n'avait pas obtenu l'accord de son prêt, ce qui paraissait surprenant au vu du prix demandé ; pire qu'un arracheur de dents. Patrick m'a aussi précisé qu'entre temps, cette personne était venue avec une pelleteuse et c'est elle qui est à l'origine des nombreux monticules de terre, de pierres et de végétaux qui fleurissent un peu partout à proximité de la grange et dont j'ai un mal fou à me débarrasser avec mes petites mains. Il aurait mieux fait de s'abstenir. Je passerai moi aussi par une location de ce type dès que j'aurai les clés, ce qui me permettra d’aplanir les monticules, de dessoucher les quelques souches que j'ai mis au jour avec la débroussailleuse et de creuser les trous de plantation des arbres fruitiers.

Le 03/12/2022
La grisaille s'est installée pour la journée. Qu'importe puisqu'il n'a pas tombé une seule goutte d'eau, ce qui reste essentiel. C'est donc dans le fond du jardin que tout s'est joué aujourd'hui. J'ai réussi quelques percées sur le terrain proche de la grange de la voisine. Si je ne peux pas rater la borne côté champ, en revanche impossible de trouver celle côté rue. J'ai donc extrapolé à partir du schéma cadastral. A priori la limite de mon terrain serait à trois mètres de la grange. C'est sur cette distance que je me suis basé pour débroussailler. Mais avant, il m'a fallu faire une trouée dans la jungle où sévissaient ronces, lianes, branches mortes, arbustes et quelques arbres encore vaillants dont un noyer et un marronnier. Le pire de tout, c'est cette espèce de liane qui courre partout à la conquête de la cime des arbres. L'avantage c'est que le bois se casse à la main malgré un diamètre conséquent et on pourrait même penser que ce bois est mort sauf que de nouvelles tiges toutes neuves apparaissent de ci de là pour s'accrocher partout et grimper le long des branches. Une plaie parse que j'y ai passé pas mal de temps, sécateur à la main, pour pouvoir me frayer un passage entre les arbres.
C'est cinq sacs de végétaux qui alimenteront la déchetterie locale.

Le potager avant.


Le potager après - Dans le fond la grange de la voisine.


A la pause méridienne, j'ai croisé Lydie qui a annoncé la neige pour demain. C'est vrai qu'il ne fait pas très chaud en ce début décembre mais en s'activant, on ne se rend même pas trop compte de la piqûre du froid.

Le 10/12/2022
Le givre a envahi les pâturages et les pas crissent sous le manteau blanc. C'est dans ce cadre très poétique que je m'attaque à la végétation invasive qui sévit encore dans le fond du potager. Il y a beaucoup d'arbustes pris en guet-apens dans les ronces, des branches qui semblent endormies, cassantes pour nombre d'entre-elles ; un bois noir de 5 à 7 cm de diamètre, fragile, sans feuille, sans même un bourgeon. Je leurs laisse une dernière chance de s'épanouir au printemps en tournant autour des plants et en les libérant de l'emprise des ronces et des lianes. Je verrai par suite. Pour l'instant, je veux juste y voir un peu plus clair.
C'est long et je n'avance pas très vite. Ici, la débroussailleuse est inutile. Il faut seulement arriver à se frayer un passage au sécateur en évitant les épines qui en profitent pour attaquer insidieusement à la moindre inattention. L'avantage c'est qu'en s'activant, le froid passe inaperçu et c'est quatre sacs de végétaux qui finiront à la déchetterie. Paix à leurs âmes.
J'ai aussi tronçonné les plus grosses branches que j'avais mises de côté pour les faire sécher ; une remorque pleine, de quoi alimenter mon feu de bois pendant deux ou trois jours.

Le 17/12/2022
Toujours aucune nouvelle du notaire. A priori, la vente ne se fera pas en décembre parce que les quinze derniers jours de ce mois, je vais être occupé a préparer les fêtes et je serai très peu disponible. Donc, ça sera pour 2023, la date limite étant le 11 janvier. Il y a encore le temps.
Ce matin, c'est tout blanc, tout givré. La campagne paraît immensément grande ainsi revêtue avec les cristaux de glace qui s'extasient sur toutes les branches, toutes les brindilles. Même mon tas de ronces a changé de couleur. Ce matin, dans cette fraîcheur automnale, parce que nous sommes encore en automne, j'ai décidé de retirer tous les branchages que j'avais entassés dans le fond du jardin, à côté de la grange de la voisine pour les rapprocher de la maison. J'en ai profité pour mettre en sac les ronces séchées au fond du potager et ramasser le monticule végétal constitué lors de mon dernier passage laissant ainsi au soleil le temps de réchauffer quelque peu l'atmosphère. Céline, la voisine est venue papoter. De son côté, elle a fait nettoyer les murs de sa grange dans l'objectif de refaire la toiture. Elle souhaite aussi monter une palissade entre nos deux terrains. On a convenu qu'on partagerait les frais. Elle m'a précisé qu’auparavant, ce que j'appelle le potager était en réalité un verger et qu'il ne reste probablement plus grand chose d'exploitable puisque le terrain est resté en friche depuis plus de trente ans.
En fin de matinée, c'est deux sacs qui ont rejoint la benne des déchets verts et comme je suis gourmand, j'y suis retourné dans l'après-midi avec deux autres sacs. Un peu de débroussailleuse et un zeste de tronçonneuse ont occupé le reste de la journée. Encore deux ou trois jours de travail et s'en sera fini du potager.

Le 20/12/2022
Dans cinq jours, c'est Noël et j'ai encore du pain sur la planche. Le fond du terrain commence à ressembler à quelque chose même si c'est loin d'être terminé car je n'avance pas et pour parfaire le tout, mon 807 me fait un caprice de vieillard avec la pompe de gavage qui a décidée de ne plus gaver. De fait, la remorque se retrouve au chômage à un moment où j'en aurais bien besoin. Deux sac de déchets verts dans une 308, c'est déjà difficile à faire rentrer mais c'est rentré quand même et comme la déchetterie locale est fermée le mardi, il faudra les ramener sur Bourges. Le souci c'est qu'une fois les deux sacs pleins, il faut trouver une autre occupation. La solution s'est présentée avec la bienveillance de ma tronçonneuse et j'ai pu saucissonner quelques grosses branches que j'ai entassées près de l'escalier. Je me suis occupé du pin tombé dans la cour ; enfin, j'ai commencé puisque la chaîne de dame tronçonneuse s'est mise en travers rapidement et je n'avais pas sur place les outils nécessaire pour corriger ; comme j'ai changé de voiture un peu dans la précipitation, j'ai oublié et la caisse à outils et le sac à sandwichs. Pour couronner le tout, un pluie légère s'est mise à tourbillonner au grès du vent montant mettant à mal mes derniers soupirs de motivation. A seize heures trente, j'ai levé le camp.

Le 28/12/2022
Sur la route, la brume matinale s'accroche à la terre au creux des vallons. Une biche est passée par là. J'en vois souvent traverser les bois et parfois c'est toute une petite famille qui profite des pâturages qui bordent mon itinéraire.
Ce matin, c'est encore un tas de ronce qui est mis en sac avec la même ardeur récalcitrante pour ne pas y entrer. L'avantage c'est que maintenant, je maîtrise la technique. J'ai aussi ramassé les branchages qui traînaient dans le fond du potager sur la partie gauche. Au final, c'est encore cinq sacs pleins à craquer qu'il faudra que je me débarrasse. La déchetterie étant fermée le mardi, j'en amènerai deux à Bourges ce soir et je déposerai les trois autres à la déchetterie locale lors de ma prochaine venue.
Dans l'après-midi, je me suis attaqué au pin tombé dans la cours. Bien que ma tronçonneuse a peiné,  elle en est quand même venue à bout. Il faut dire qu'elle fait un bruit bizarre ; un claquement qui semble s'accentuer à l'usage. je me demande si je ne suis pas en train de couler la bielle.

Le saucissonnage du pin.


A ce stade, il reste prioritairement à :
1 - (Avant le 11/01) abattre le bouquet d'arbres morts qui borde la route afin d'éviter qu'un coup de vent les fasse chavirer sur les câbles aériens. Une fois propriétaire je serai responsable et les assurances sont quelque peu frigides avec les arbres ;
2 - (Après le 11/01) louer une pelleteuse pour aplanir le terrain le long de la grange et permettre ainsi d’accéder à la grande porte ;
  Pour se faire il faut débarrasser les deux tas de branches qui encombrent le passage ;
  Marquer les souches sur le terrain pour les enlever avec la pelleteuse ;
  Acheter les arbres fruitiers identifiés ;
  Définir l'emplacement des arbres fruitiers pour creuser le trou des plantations.
3 - Amener et stocker dans la grange l’échafaudage que j'ai réservé.
  Louer un plateau pour transporter l’échafaudage ;
  Voir avec la disponibilité de mon fils et de son ami pour me donner un coup de main pour décharger l'échafaudage.


ANNÉE 2023.

Le 07/01/2023
La date de signature s'éloignant d'une ou deux semaines, mes priorités ont été décalées d'autant et donc en arrivant, après avoir croisé Céline qui m'a annoncée qu'elle avait l'accord du Maire pour brûler les tonnes de déchets verts qu'elle avait retirées elle aussi de sa grange, je me suis projeté à la Saint-Jean.
J'avoue que si elle n'est pas très écologique, la méthode est radicale. J'ai ainsi pu, en contrepartie d'un petit tas de cendre, me débarrasser de toutes les herbes folles, ronces et autres branchages qui sévissaient dans la cour, m'épargnant au moins cinq voyages à la déchetterie. La cour derrière la maison est maintenant méconnaissable. Dans l’après-midi, pour me reposer un peu, je suis allé déposer à la déchetterie les trois sacs emmagasinés la dernières fois et au retour la pluie s'est invitée toute seule ; une pluie fine, suffisamment éparse pour ne pas perturber significativement le déroulement de mes opérations.
En fin de journée, j'ai dispersé les cendres brûlantes pour éviter tout départ de feu incontrôlé. J'ai profité également de l'apaisement des braises pour débarrasser le puits des ronces et du lierre qui l'avaient envahi. Mal en point sous son manteau végétal, il refait peau neuve malgré l'usure du temps et il s'érige fièrement maintenant dans la cour où on ne remarque plus que lui. Le puits est fonctionnellement en bonne état. Le niveau de l’eau est approximativement à quatre mètres de profondeur même si on distingue nettement de la terre et des feuilles mortes qui effleurent la surface. Quand j'aurai un peu de temps, je descendrais dedans avec les précautions d'usage pour voir ce qu'il en est exactement.

Le puits dévégétalisé.




Le 18 janvier 2023
Sur les routes de l'Indre, pas moins de 10 cm de neige et mon 807 qui a failli flirter avec un fossé en voulant éviter une camionnette qui s'était mise en travers. Heureusement deux agriculteurs compatissant nous ont sorti du mauvais pas. Une fois arrivé sur place, compliqué de faire quoi que ce soit vue l’épaisseur du manteau blanc.

La route enneigée.


Sur le terrain, de nombreuses branches cassées jonchent le sol alors que la propriété était bien propre. Il faudra rassembler tous ces branchages lorsque la neige aura fondu. Le saule pleureur à l'entrée de la cour courbe l'échine et une mare s'est formée à son pied. Le soleil, présent dans un ciel ultra limpide n'y est pas innocent puisque les gouttières débordent en plusieurs points et cela me permet de repérer les endroits problématiques. La toiture de la grange, rafistolée avec de la ficelle a tenu.
J'attends l'agent immobilier qui doit relever le compteur d'eau et d'électricité. Ce dernier arrive avec un bon quart d'heure de retard. Un petit tour dans la maison pour vérifier que tout est conforme aux stipulations contractuelles et je remarque que la carte accrochée au mur a disparu dans la chambre donnant sur la cour ;  il ne reste plus que les punaises. Quelqu'un est donc passé entre temps. Qu'à cela tienne, hormis ce détail insignifiant, je ne constate à première vue pas d'autre changement et c'est donc parti pour la signature. De retour à 15h30, maintenant que je suis propriétaire, je savoure le moment où je peux enfin rentrer chez moi.

Le 19 janvier 2023
C'est une journée particulière puisque je fais grève pour la retraite des autres ; la mienne n'étant pas concernée par la réforme que le gouvernement veut imposer - démocratiquement dit-il - et pour cela, j'ai décidé de manifester tout seul dans ma maison de l'Indre.
A peine sur les lieux, j'ai vérifié le conduit de cheminée dans le salon. Il semble fonctionnel et je me suis donc permis d'y faire mijoter quelques brindilles puis des bois de plus en plus costauds. La cheminée tire bien et elle réchauffe l'atmosphère. Dans la maison, il ne fait pas froid ; les murs de soixante n'y sont pas étranger. Je n'ai ni eau ni électricité donc je décide d'ouvrir quelques volets - ceux qui se laissent faire - pour laisser entrer la lumière. Sur le vitrage des fenêtres, une couche de poussières vieille de trente ou quarante ans s’oppose farouchement à toute gesticulation lumineuse. L'une des fenêtres a même dû héberger un gigantesque nid d'abeilles puisqu'il subsiste de nombreuses alvéoles collées sur les vitres, les montants en bois et toute une partie d'un volet. L'éponge, la peau de chamois, un bidon d'eau fraîche et surtout un zeste d'huile de coude ont fini par vaincre ces farouches résistances et la clarté est enfin apparue dévoilant de-ci delà quelques détails qui m'avaient échappé dans l'obscurité. Deux chauves souris, dérangées par le tumulte de mes activités se sont enfuies discrètement à l'étage, l'une après l'autre. Quelques araignées bedonnantes, trop confiantes se sont retrouvées sous ma tapette. Un vieux duc dont il ne reste que les plumes est venu ici en finir avec la vie choisissant pour dernière demeure le couvercle du bac à détritus de la cuisine, encore occupé par quelques déchets totalement déshydratés.
Malgré mes recherches assidues, je n'ai toujours pas trouvé la belle au bois dormant et dans mes souvenirs d'enfant elle est si jolie qu'il paraît qu'il faut la mériter. Ce serait pourtant bien le moment de mettre la main dessus vu les tonnes de poussières accumulées un peu partout. A défaut, je pousse ma virilité au placard et le balai à la main, je m'active à la tâche. La moitié du salon et c'est un sac poubelle plein à raz bord. L'opération s'avère plus ardue qu'il n'y paraissait.
Je fais une pause en démontant la serrure d'une des portes de la grange, ce qui m'évitera à l'avenir de passer sous les décombres de la toiture pour accéder au garage. Un dépoussiérage en bonne et due forme, un peu de graisse et c'est reparti pour 50 ans d'usage. Un très bon point. La neige continue à fondre sur les toits en témoigne le goutte à goutte incessant dans la baignoire sabot de la salle de bain. Je quitte la maison après avoir pris soin de tout refermer. Je repasserai samedi prochain avec mon fils et son ami accompagnés de belle-maman et de sa fille. Sur la table du salon, j'ai déposé innocemment une bouteille de champagne pour fêter dignement l'occasion.

Le 21 janvier 2023
C'est l'anniversaire de mon fils et pour ses vingts ans nous nous sommes rendus à la maison ; sa maison aussi puisqu'il est détenteur de la nue-propriété. Reste que devant l'effort, il est un peu moins enthousiaste que moi ; problème de génération probablement. Après avoir fait le tour de la propriété, ouvert les volets et fait crépiter quelques branches dans la cheminée histoire de réchauffer un peu l'atmosphère, nous nous sommes attablés devant nos flûtes pétillantes et joyeuses pour marquer l'évènement.
Dans le futur salon, à la lumière du jour, là ou le carrelage s'est décollé, nous avons pu confirmer que se sont effectivement des racines qui sont bien à l'origine du soulèvement du sol et tout compte fait, je préfère ça à un mouvement de terrain. A soigner, ce sera beaucoup moins compliqué.

Le 29 janvier 2023
Les bas-côté des routes de l'Indre sont encore parées de quelques blocs de neige, reliquat immérité des intempéries de la dernière fois. Pourtant cela fait dix jours qu'il n'a plus neigé et il en reste encore, preuve que les températures ne se sont pas beaucoup radoucies. La maison est fraîche mais il n'y fait pas un froid glacial et ma première tâche a consisté à ramoner la cheminée de la pièce principale puis à y allumer un feu de bois que j'alimenterai tout au long de la journée pour maintenir un coin chaleureux. Sur le terrain, j'ai ai profité pour réunir en un même lieu toutes les branches tombées. Certaines suffisamment conséquentes ont ployé sous la neige jusqu'à plier et se rompre. Quelques unes sont restées suspendues. D'autres jonchent le sol. Mercredi prochain, lorsque l'électricité sera activée, je passerai un coup de tronçonneuse électrique pour éliminer les dernières stigmates de cette tempête. Sur la façade avant, le bouquet de lierre séché qui restait a été enlevé et ça rend déjà beaucoup mieux. J'ai aussi retiré les deux gros tas de branches qui séjournaient paisiblement à côté de la grange. Il reste encore deux énormes amas sur le terrain et encore deux autres dans la cour. Ils passeront tous dans la cheminée ce qui me permettra de bénéficier d'un peu de chaleur lors de mes passages. J'ai aussi débranché l'accumulateur électrique par précaution et j'en ai profité pour dépoussiérer le coin du compteur avant l'arrivée du technicien mercredi prochain. J'ai discuté avec la secrétaire de mairie qui promenait son chien. Elle me précise que j'ai déjà du courrier et qu'en l'absence de boite aux lettres, le facteur ne sait pas où le déposer. Ce sera l'occasion la prochaine fois d'en installer une.

Le 31/01/2023
La boite aux lettres trône fièrement à la limite de la propriété. J'ai creusé un trou, posé le support et vissé la boîte par dessus. Le feu crépite dans la cheminée. J'ai eu la surprise de retrouver des braises encore actives sous le tas de cendres. Un peu de dépoussiérage dans la première chambre, là où le sol s'est soulevé de 15 à 20 cm par une racine impressionnante qui va de la chambre au salon pour finir sa course près de la cheminée, soit la quasi totalité de la maison. je me suis affairé ensuite à la cuisine et dans la salle d'eau pour ramasser tous les déchets de laine de verre défragmentée tombés au sol et sur les éléments de cuisine. J'ai aussi réussi à ouvrir la petite porte qui donne sur l'extérieur. Enfin, j'ai nettoyé les vitres de la fenêtre avec les volets et tout de suite, ça rend beaucoup mieux. Il me restera encore les toilettes à dégager puis à faire tomber les lambeaux de laine de verre, terrain de jeu fantastique de toutes les araignées du secteur et enfin je pourrai faire un état des lieux de la toiture et surtout de sa charpente ; l'objectif étant de déterminer si l'ossature est suffisamment solide pour supporter mon poids puisque j'ai dans l'idée de monter sur le toit pour colmater les nombreuses fuites.

Le 01/02/2023
Il y a des jours où rien ne se passe comme prévu et ce premier février n'a pas échappé à la règle. Au programme de la matinée, la remise en service de l'électricité et pour l'après-midi la vidange de la fosse septique. A 7h50, les clés tournent dans la serrure. Il fait encore nuit et c'est à la lampe torche que je dirige les opérations à commencer par décharger la voiture (tronçonneuse électrique, aspirateur, ponceuse, ...) et activer le feu dans la cheminée avec les braises encore rougeoyantes de la veille. Une poignée de bois sec et les flammes ne tardent pas à chanter de nouveau dans l'âtre. En attendant ENEDIS, je nettoie les petits carreaux de la porte d'entrée. A neuf heures, le technicien arrive et séance tenante effectue le remplacement du compteur HS par un compteur LINKY tout neuf. Une fois son contrat rempli, il s'esquive en me laissant quelque peu désemparé. Contrairement à ce que j'avais espéré, rien ne marche si ce n'est une prise électrique dans la cuisine prévue pour accueillir des petites fiches. Je suis arrivé les mains dans les poches. J'aurai dû prévoir devant la vétusté du réseau. Mes appareils seront encore au repos forcé jusqu'à la prochaine fois, le temps que je vérifie le tableau électrique et que j'effectue les adaptations les plus urgentes. Fort de ce premier constat plutôt décevant, je passe à l'étape suivante ; trouver la fosse septique. Et là, c'est une tout autre histoire. D'abord creuser à proximité, là où je pense qu'elle devrait être pour en conclure que ce n'est pas la meilleure approche. Retour dans les toilettes un mètre à la main, reporter la mesure sur le mur extérieur. Creuser, creuser jusqu'à rencontrer le tuyau. Suivre le conduit, suivre avec une certaine appréhension le conduit qui s'enfonce immuablement dans le sol, le suivre encore jusqu'à rencontrer un point dur, un raclement de la pelle sur... une pierre ; pas de chance. J'ai fini par trouver avec le dos en compote et j'ai perdu beaucoup de temps puisque le camion de vidange est arrivé alors que j'avais à peine dégagé la moitié de la fosse. Au final le couvercle étant scellé, il a fallu faire une ouverture au marteau. Le côté surprenant, c'est que malgré 50 ans de repos, la fosse était pleine d'eau ; bizarre. Le deuxième point d'achoppement, c'est que même vidée, la fosse était pleine... de racines. J'entends encore le technicien me dire avec sa mine désappointé qu'il ne pourra rien y faire et que je n'avais qu'à laisser comme cela. De mon côté, je comprends qu'il faudra que je me dévoue pour descendre dedans afin d'effectuer un état des lieux en bonne et due forme.



Dépité, j'ai donc laissé tel quel avec une ardoise pour boucher le trou, une tuile sur l'ardoise et une pierre sur la tuile. Je verrai cela ultérieurement. J'ai profité d'un zeste de temps libre pour sonder le puits. Profondeur : 5 mètres ; niveau d'eau à trois mètres sous la margelle. Reste donc deux mètres d'eau, ce qui est suffisant pour ce que je veux en faire à condition qu'il n'y ait pas trop de fluctuations. Il faudra cependant que je me confectionne une épuisette pour épurer la surface où flottent bon nombre de déchets essentiellement végétaux à priori. J'ai fait connaissance avec la voisine du coin qui promenait sa petite fille. Je n'ai pas pensé à lui demander son prénom. Ce sera pour une prochaine fois.

Le 04/02/2023
Aujourd'hui, c'est une étape importante qui a été réalisée ; amener dans l'Indre l’échafaudage acheté à un particulier. Importante parce que elle va pouvoir conditionner la suite des opérations. Il a fallu combiner la location d'un plateau avec la disponibilité du vendeur et la présence de mon fils et de son ami, parce que tout seul, c'était mission impossible. Rémi, mon fils est resté dans les limbes informatiques, bien loin des travaux manuels, prétextant un devoir à rendre en urgence. Sale gosse ! C'est donc avec Jules que nous avons géré le chargement et le déchargement de l'échafaudage. Une fois terminé, nous avons abattu le bouquet d'arbres morts proches de la route ; cinq au total. Puis nous nous sommes attaqués aux branches tordues ou pliées par la neige de la dernière fois. Il y en avait six dont deux sur le saule pleureur. Pour ce dernier, j'ai commencé à lui faire une tonte en règle pour accéder plus facilement aux parties abîmées. Les branches ont ensuite été chargées sur la remorque et après avoir été ficelées, direction la déchetterie. Enfin, nous avons sortie quelques vieilles portes de la grange pour préparer le prochain voyage, lorsque je reviendrai avec ma propre remorque.

Le 07/02/2023
Cette section est bientôt terminée puisque je vais enfin pouvoir commencer les travaux de réfection. Je me donne jusqu'à la fin du mois de février pour finir les opérations de nettoyage. Aujourd'hui j'ai vérifié tous les fusibles et j'ai pu rétablir le courant sur les prises de 20A qui servaient à alimenter les radiateurs électriques. C'est déjà ça car les câbles étant plus récents, ils sont encore en bon état. En revanche, pour l'éclairage, rien ne marche sauf dans la cuisine et la salle d'eau. Il faut dire que les fils électriques transitent dans des baguettes en bois avec en sortie une connectique visible à l’œil nu, sans boîtier de dérivation évidemment. Remettre ça en service, c'est plutôt risqué. Du coup maintenant, j'ai une prise de courant effective dans toutes les pièces sauf à l'étage. Dans un premier temps, je m'en accommoderais. Pour voir comment tout cela est connecté, j'ai dû dans la cuisine retirer les lambeaux de laine de verre enduites de généreuses toiles d'araignée, juste au dessus du compteur électrique. Ensuite, j'ai défoncé en partie le carrelage du futur salon pour mettre à nue la racine qui a soulevé la dalle du carrelage. Cette dernière s'est infiltrée sous les fondations à partir du coin de la maison. A cet endroit sur un mètre carré environ, surprenamment la caillasse est très humide ce qui doit probablement être l'une des causes ou des effets du défaut. Cette humidité pourrait s'expliquer par la présence d'un conduit d'évacuation des eaux pluviales qui passerait sous les fondations du pignon, canalisation qui se serait alors rompue sous la pression de la racine (à vérifier). Avec un diamètre de 15 cm, la racine a fendu le mur du pignon engendrant une fissure de 3 à 4 cm de large sur 2,5 m de hauteur, poussant d'autant le mur perpendiculaire. A l'intérieur, le sol a été soulevé d'au moins 10 cm et la déclivité s'est répercutée sur toute la surface de la pièce. Même le marbre de la cheminé est fêlé au niveau du tablier. Sur un autre registre, un des deux tas de bois dans la cour a bien diminué. Il faut dire que j'alimente régulièrement la cheminée pour disposer d'une source de chaleur bien agréable. J'ai aussi installé un seau sur la potence du puits pour pouvoir soutirer de l'eau. Elle est bien claire avec néanmoins quelques déchets végétaux en suspension. Je retrouve ainsi le confort d'antan et quelque part, ça m'amuse de vivre 100 ans en arrière. Restera à voir dans la durée...

Le 09/02/2023
Encore une journée sous le soleil malgré la température ambiante qui flirte paisiblement sous le zéro en ce début de matinée. Pour me réchauffer, j'ai mis le feu dans la cheminée. Comme il n'y a pas un poil de vent, j'en ai profité pour le mettre aussi à l'extérieur, dans la cour, histoire de brûler le tas de lierre que j'avais amassé la dernière fois. Aujourd’hui, j'ai enfin trouvé le moyen d'aller dans la cave. La cave, c'est une buanderie accolée à l'arrière de la maison. C'est ainsi que les derniers occupants l'avaient baptisée. La aussi, il faudra faire le ménage car la toiture s'est effondrée depuis un petit bout de temps ; un arbre de 5 mètres de hauteur a trouvé ici un lieu de villégiature privilégié. Un autre bourré d'épines a investi le mur de la maison, sous la gouttière à la jonction des deux constructions. Je n'évoquerai pas les ronces, le lierre et d'autres végétaux telles que des fougères très jolies au demeurant qui ont profité eux aussi de la tranquillité du lieu pour poser leurs valises. Au dessus de la cave, il y avait un pigeonnier avec un sol en briques plates posées sur des madriers. Dans le cataclysme de la toiture, tout s'est retrouvé par terre. Un gros boulot en perspective et pour évacuer les gravats, il serait bien de commencer par réussir à ouvrir la porte qui est restée bloquée. Dans le fond de la pièce, on distingue les vestiges à priori d'un meuble rouge dont il ne reste plus grand chose, des jouets d'enfants, des quilles, un gros ballon... Le tout dans un état plutôt dégradé. Je prendrai quelques photos la prochaine fois. Tant que j'y étais, j'ai commencé par retirer en partie le lierre sur la toiture de la maison et comme le feu s'ennuyait, je lui ai trouvé une nouvelle occupation. Le cheminée est gourmande elle aussi. Il ne reste plus qu'un tas de bois dans la cour. Ce qui m'inquiète le plus, c'est la fosse septique. Elle se remplit d'eau alors qu'il n'a pas plu une seule goutte depuis qu'elle a été vidée ce qui pose deux problèmes. le premier c'est qu'elle est probablement fissurée et le second, c'est qu'il faudra évacuer l'eau pour que j'y descende. J'ai discuté avec Claude. Il est toujours d'accord pour me céder une partie du terrain sur l'arrière de ma propriété au prix du terrain agricole. C'est une bonne chose.

Le 12/02/2023
Ce matin, c'était plutôt brouillardeux jusqu'à mon arrivée. Sur place, une fois le sempiternel feu de cheminée allumé, je me suis mis sur la racine pour dégager le point d'entrée. J'ai l'impression qu'elle est encore vivante et je me demande si le mur ne s'est pas écarté d'avantage sur les cinq dernier mois. En la suivant, je remarque qu'elle se divise à deux reprises et je pense aussi qu'il doit y en avoir une autre qui doit prendre source plus près de la cheminée car à cet endroit le carrelage présente une légère bosse. De toutes les façons, il faudra décaisser la pièce entière.

L'impressionnante racine


Compte tenu que le soleil me nargue ouvertement, je décide de continuer la taille du lierre sur la toiture. Rien de tel qu'un bon bol d'air. A ma grande surprise, j'arrive pratiquement à retirer l'essentiel sans effort démesuré et sans même monter sur le toit. De suite, ça rend beaucoup mieux.

Avant


Après


Il reste encore une petite touffe séchée accrochée à la cheminée et un peu de lierre sur le toit de l'habitation au niveau de la buanderie. Je m'occuperai de cela la prochaine fois. Globalement, sur ce côté la toiture est en état. L'ardoise qui la recouvre devait être de très bonne qualité ; rien à voir avec ce qui se fait aujourd'hui. Seuls les crochets sont fatigués par la rouille. Je devrai en remplacer quelques uns pour éviter les infiltrations, le temps que j'effectue le remplacement de la couverture. J'en ai profité aussi pour nettoyer la gouttière et mettre en place une dérivation pour voir si l'humidité dans le sol de la maison provient bien de la canalisation enterrée sous le pignon. En fin de journée avant de partir, j'ai retiré une grande partie des lambeaux de laine de verre au niveau de la cuisine. Il en reste encore un peu sur la section la plus haute, là où mon escabeau ne suffisait plus.

Le 16/02/2023
Un petit coup de mou pour cette journée même si la cuisine a perdu tous les lambeaux de laine de verre qui pendaient de façon affligeante, suspendues aux poutres par de gigantesques toiles d'araignée. Sur cette partie, les chevrons sont encore en bon état. Restera à voir dans les toilettes et dans la salle d'eau, là où les fuites sont les plus criantes. Dans la cour, les tas de bois ont tous disparu, transformés dans la cheminée en quelques panaches indolents. Idem dans le grange où j'ai pu tester la cheminée du garage. Tous les bois et les branchages stockés dans ce lieu insolite y sont passés avec en prime quelques quelques chevrons rongés par l'humidité. Enfin, J'ai planté le prunier dans le terrain, déjà prêt à déguster ses quetsches juteuses et savoureuses dès que la saison sera propice.

Le 18/02/2023
Aujourd'hui, pour la mise en bouche j'ai joué le gentleman cambrioleur en bricolant la serrure de la deuxième porte d'entrée de la maison. Bricoler, c'est percer le cylindre puisque je n'ai pas trouvé la clé appropriée. La technique est toute aussi rapide qu'efficace car la porte s'est ouverte cinq minutes après. Je m'occuperai de celle des volets un peu plus tard, le temps que je puisse récupérer un nouveau cylindre. Les choses sérieuses ont débuté sous une bruine légère avec le tronçonnage des dernières grosses branches du pin dont certaines ont disparu illico presto dans la cheminée. S'en est suivi un gros chargement de la remorque avec la mise au rebut des deux radiateurs électriques, d'un chauffage d'appoint au gaz, des déchets de laine de verre de la cuisine et d'une partie du grillage trouvé dans la grange, le tout recouvert d'une épaisse couche de lauriers fraîchement coupés. Le deuxième chargement fut essentiellement consacré à se débarrasser du carrelage du futur salon à concurrence d'un tiers de la surface environ. J'ai pu ainsi mettre à jour une des deux ramifications de la racine. Le reste des lauriers qui s'étaient alanguis sur le coin de la maison, là où la racine s'est infiltrée dans le mur, a complété le chargement. L'opération la plus fastidieuse fût de déposer tous les gravats à la déchetterie, carrelage par carrelage, enfin presque. Une fois rentrée, pour finir la journée j'ai planté le cerisier Reverchon avant de prendre la route du retour.

Le 20/02/2023
Grosse journée aujourd'hui et pour cause, nous étions trois, mon fils, son copain et moi et pour dépoter, ça a dépoté. La journée a débuté avec l'aplanissement du tas de terre qui interdisait l’accès à tout véhicule le long de la grange. Ce fût chose faite après trois manches brisés ; une pelle, un râteau et une pioche. Ça commence fort ! En à peine trois quart d'heure, trois outils hors service. Heureusement il restait des bêches et ce fût au tour du monticule de terre adossé à la porte du garage qui ne résista pas très longtemps à l'ardeur de Jules. La porte finit enfin par s'ouvrir. Pendant ce temps, mon fils Rémi s'est acharné sur le reste du carrelage dans le futur salon. L'armoire blanche qui trônait encore dans cette pièce a été déposée. L'espace étant vide, il ne restait plus qu'à suivre les racines jusqu'au moment où se fût trop compliqué. Je ramènerai le marteau piqueur la prochaine fois pour finir le boulot. En attendant, c'est une première remorque qui s'est baladée à la déchetterie.
Le barillet de la porte centrale a été changé et quelques coups de rabot furent bien nécessaire pour pouvoir la refermer calmement. Idem pour l'une des fenêtres de l'étage où les volets ont été retirés pour faire entrer la lumière. Avec l'épuisette fraîchement acquise, ce qui flottait à la surface du puits a pu être remonté ; un truc bizarre, lourd, agglutiné, style moisissure ou énorme champignon. Le lierre encore accroché à la cheminée a lui aussi été retiré. Le reste de la journée fût consacré à vider la partie intermédiaire de la grange des déchets de toiture et c'est encore quatre remorques de tuiles qui ont pris le chemin de la déchetterie. Épuisée, ma remorque a eu l'énorme privilège de passer sa première nuit de rêve dans la grange.

Le 21/02/2023
De retour dans l'Indre mais cette fois avec seulement le copain de mon fils ; Rémi devait réviser ses cours en prévision des prochains partiels. Là aussi ça a dépoté. Il faut dire que Jules a une force inouïe que je ne suis pas prêt d'égaler. Allié à sa condition physique, il a aussi un courage déconcertant et une volonté à toute épreuve. On a commencé par ouvrir la porte de la buanderie après avoir retiré tout ce qui gênait derrière. Le chemin est libre maintenant et je pourrais commencer à investiguer les lieux lorsque j'aurai retiré tous les gravats effondrés. Nous nous sommes ensuite focalisés sur la toiture elle aussi écroulée au dessus du garage en retirant les tuiles une à une. A midi, il faisait si beau que nous avons sorti table et chaises pour déjeuner dehors au soleil. Lydie nous a salué au passage. L'après midi j'ai terminé la dépose de la couverture pendant que Jules s'est occupé à trier les pierres dans les gravats ; au moins deux mètres cubes. Un travail énorme. Il a mis au jour une gazinière, des WC autonomes, un appareil sur roulettes dont l'usage nous laisse perplexe et un établi en bois de 4 mètres de long couché sur le côté.
En fin de journée, nous avons bâché l'ossature de la charpente pour limiter les infiltrations d'eau dans le garage et surtout éviter que le plafond de ce dernier s'effondre à son tour. La bâche est accrochée sommairement. Il faudra que j'y retourne rapidement en espérant qu'il n'y ait pas de gros coups de vent d'ici là. En voulant tendre la toile, Jules s'est blessé à la tête avec un piton planté au mur. Vraiment pas de chance. Il ne méritait pas de finir la journée sur ce mauvais coup.

Le 25/02/2023
Aucun coup de vent depuis mon dernier passage, juste de la pluie et je ne regrette pas d'avoir bâcher puisque le garage est resté au sec, fidèlement à l'objectif. Comme la température s'est refroidie, j'ai commencé par mon activité matinale préférée ; faire un bon feu. Ensuite, je me suis acharné pour sortir la remorque de la grange. Ce ne fût pas chose facile. Lors de la dépose de la toiture, les tuiles se sont agglutinées face au garage. Il a fallu commencer par dégager l'ouverture puis arriver à extraire la remorque à la main de sa cachette en roulant en partie sur les tuiles qui jonchent le sol. Une fois fait, c'est un premier chargement qui a pris le chemin de la déchetterie avec à bord des tuiles évidement, les trois petits vélos d'enfants sortis des décombres ainsi que divers morceaux de ferraille et un peu de déchet vert. Au tout début de l'après-midi, je me suis concentré sur l'arrimage de la bâche. Cette fois, elle est accrochée sur les quatre côtés et j'espère seulement qu'elle sera de qualité suffisante pour ne pas se déchirer au premier gros coup de vent. La journée s'est terminée par un dernier voyage à la déchetterie avec pour chargement des tuiles, un radiateur électrique et encore un peu de ferraille.

Le 28/02/2023
Il va falloir réviser mes objectifs parce que on arrive au 1er mars et il reste encore beaucoup à faire en termes de nettoyage en extérieur ; tronçonner les arbres abattus, débarrasser les tas de branches sur le terrain, retirer le monticule de tuiles cassées, enlever les gravats du cabanon, brûler ou emmener à la déchetterie le gigantesque tas de lierre accumulé dans la cour et enfin déterrer la racine. Aujourd'hui, je me suis surtout occupé à nettoyer la cour de la grange et à fignoler l'accrochage de la bâche. Avec le vent de ces derniers jours, elle s'est déchirée à deux ou trois endroits et je perds énormément de temps à la retendre ou à la réparer. La bâche devait être une solution et elle devient un problème.



En attendant, l'arbre qui avait poussé dans la grange est passé dans la cheminée avec au menu quelques morceaux de chevrons pour l'accompagner. Dans la cour de la grange, il ne reste plus que le tas de tuiles à débarrasser, ce qui est déjà un bon point. Entre deux activités, pour me détendre, j'ai remis en état la chaîne de mes tronçonneuses et nettoyé le vitrage de la porte centrale de la maison. Il restera à faire les carreaux de la fenêtre qui est juste au dessus, à l'étage.

Le 07/03/2023
Pas un souffle de vent. Le feu crépite dans la cheminée diffusant aux alentours une chaleur bienfaisante. Je décide de brûler le lierre que j'avais retiré de la toiture sur laquelle il s'était appesanti ; un tas conséquent de plus de deux mètres de hauteur avec des tiges ligneuses impressionnantes. Le gigantesque amas est parti en fumée, libérant la cour de ce fardeau aussi encombrant qu'inesthétique. Ensuite je me suis affairé en partie au nettoyage du potager en coupant en petits morceaux les branches tombées lors de la tempête de neige et en saucissonnant trois des cinq arbres abattus précédemment. J'ai terminé la journée en plantant le cognassier qui commençait à bourgeonner. Il me restera encore un cerisier et un châtaignier.

Le 11/03/2023.
je suis malade comme un chien ; un angine distillée avec l'aimable allégresse de l'amie de mon beau-père dont je me serai bien passé. Mon épouse est dans le même état même si elle conteste l'origine de la contamination. Pour une heure de visite, on en prend pour quinze jours de traitement tout cela parce qu'ils n'ont pas la jugeote de prévenir. Lamentable !
Avec la tempête qui a soufflé très fort, j'ose espérer que ma bâche n'ait pas eu de pensées suicidaires et que la toiture rafistolée par de la ficelle a tenue elle aussi. Verdict dans quelques minutes mais je crains le pire surtout pour la bâche. Arrivé sur les lieux, la toiture me toise de son air tout aussi amusé que provocateur. Elle n'a pas bronché d'un iota malgré des bourrasques à plus de 110 km/heure. Elle s'élève toujours aussi fièrement, preuve qu'avec un peu de fil et de broc il est possible de faire des montages résistants. La bâche en revanche baille ouvertement aux corneilles avec quelques trous béants qu'il me faudra raccommoder. Mais l'essentielle est là. Elle est toujours en place et même si elle fuit d'un peu partout, elle limite les infiltrations. Côté jardin, deux ou trois branches se sont rompues sans dommage. Je suis soulagé, tout va bien et c'est par le potager que je commence ma journée. Les arbres que nous avions abattus avec Jules ont tous été tronçonnés. Un stère de bois au final. Deux voyages à la déchetteries avec des tuiles, des pots de peinture, une batterie 6 volts et un peu de déchets verts. En fin de journée j'ai retendu la bâche et j'ai planté une bouture de forsythia en bordure de route pour égayer le paysage.

Le 15/03/2023
Lorsque je suis arrivé, le paysagiste du village s'affairait à tondre les bas-côté de la petite route y compris le fossé. De suite, ça rend nettement mieux. Pour ma part, j'ai passé la journée à décimer l'énorme tas de branches dans le potager. Une bonne partie est passée directement dans la cheminée et le reste a été mis en tas. Il subsiste encore quelques branches éparses sur le terrain. Je les ramasserai la prochaine fois.

Le 16/03/2023
Aujourd'hui, j'ai fini de tronçonner toutes les vieilles branches qui traînaient encore sur le terrain. C'est une bonne chose et ça fait bien propre maintenant même si dans le fond du potager, il reste encore deux petits tas de branchage que je ramasserai la prochaine fois. Il y a toujours de nouvelles branches cassées qui se balancent au grès du vent, ce qui donne le sentiment d'un éternel recommencement parce que j'ai beau les tronçonner, il y en a d'autres qui prennent un malin plaisir à casser entre temps. Le côté positif, c'est que la nature reprend le dessus et les arbres se mettent à bourgeonner. Même le cognassier a pris ses aises. Il faut dire qu'il fait une température digne d'un mois de mai, avec une bonne vingtaine de degrés au compteur. Pour autant, je ne me suis pas débarrassé de cette crève persistante qui me fatigue beaucoup. Claude est passé me dire bonjour avec son chien. Il m'a dit qu'il y avait des blaireaux sous la canalisation qui joint les deux fossés de part et d'autre de la maison. On les reconnaît grâce au herbes séchées qu'ils utilisent pour nicher et qu'ils repoussent à la sortie de la canalisation lorsque les petits sont suffisamment véloces. A la fin de la journée, je n'ai pas trouvé le courage de retendre la bâche ; advienne que pourra.

Le 18/03/2023
Les deux derniers tas de bois ont été ramassés et sont passés dans la cheminée. Une chose de terminée. Il ne restera plus qu'à s'occuper des branches cassées qui pendent encore sur les arbres. j'en ai dénombré quatre. Deux petits tours à la déchetterie, l'un le matin et l'autre l'après-midi pour évacuer encore et encore les morceaux de tuile de la toiture. J'ai l'impression de ne pas avancer sur ce coup là même si le tas diminue ostensiblement. Lorsque je démonterais la toiture de la maison, il faudra trouver une solution plus efficace pour évacuer les déchets. J'ai aussi décidé de retirer la bâche. Elle commençait à faire le dromadaire au dessus de la charpente écroulée et vu les orifices béants des déchirures, son utilité laisse quelque peu perplexe. Du coup, j'ai viré le ou les catamarans - possible qu'il y en ai deux - qui étaient coincés sous la charpente à l'étage. Il reste encore un lit de bébé, une malle et quelques bricoles que j'évacuerai la prochaine fois.

Le 19/03/2023
En chemin, j'ai croisé deux biches qui ont traversé la chaussée l'une derrière l'autre juste devant moi, même pas effarouchées. Heureusement que j'ai eu le temps de les voir s'approcher avant qu'elles s'engagent sur la route parce que debout sur les freins, j'ai réussi à éviter le strike. Ce matin, j'ai dans l'idée de démonter la charpente écroulée au dessus de la grange ; un travail de titan que je ne suis pas certain de finaliser aujourd'hui. Avec un peu de chance il ne pleuvra pas trop et je ne serais pas gêné dans mon projet. A l'inverse, si la pluie venait à persister, je me réfugierais dans la maison où là aussi, il y a fort à faire. Même si au premier abord la tâche paraissait titanesque, le démontage a été relativement simple sauf qu'à neuf heures trente, la pluie s'est invitée à la fête. J'ai dû interrompre momentanément les travaux et j'en ai profité pour assurer un petit ravitaillement afin de ne pas rester le ventre vide à midi. Au retour, la pluie avait cessé et j'ai pu me remettre à l'ouvrage. Toute la charpente a été retirée. Il ne reste plus que la panne faîtière et une des pannes latérales qui sont trop lourdes pour être déplacées entière. J'avais dans l'idée de faire un peu de récup mais les chevrons sont trop vieux et trop poreux pour être réutilisable. Certains me serviront quand même pour consolider provisoirement la toiture de la salle d'eau, dans le prolongement de la cuisine. J'ai aussi descendu tout ce qui était entreposé à l'étage dans la grange pour faire place nette. La prochaine fois, je donnerai un petit coup de balai, je tronçonnerai aussi les deux pannes restantes et je réinstallerai la bâche qui n'aura ainsi plus de prise au vent.

Le 23/03/2023
Plus beaucoup de gasoil pour faire la route aller/retour. Pour une fois, j'y suis allé à l'économie. Je suis arrivé à destination sous une pluie fine et après avoir allumé le feu dans la cheminée, j'ai surtout fait un peu de rangement en attendant l'éclaircie. Les arbres récemment plantés commencent à bourgeonner. Le cognassier s'est revêtu de quelques feuilles timides et le prunier ne devrait plus tarder à en faire autant. Lorsque la pluie a cessé, j'ai nettoyé le plancher à l'étage dans la grange. Au moins trente ans de poussières, de feuilles, de cailloux, de bout de bois, et tout un micmac bon à benner. C'est presque terminé. La prochaine fois, j’emmènerai le tout à la déchetterie. Sur le chemin du retour, j'ai encore croisé deux biches qui en petites foulées quittaient les fourrés pour aller mâchouiller dans un champs verdoyant, de l'autre côté de la route.

Le 25/03/2023
Une très grosse journée en perspective avec Jules. Il est vrai qu'à deux, ça dépote. Trois passages à la déchetterie ; le premier avec une partie du catamaran bleu et quelques seaux remplis des morceaux de tuile, le second avec le reste du catamaran, quelques sacs de déchets provenant du haut de la grange et des tuiles toujours et encore. On commence enfin à en voir le bout. Dans le cellier intermédiaire, on a pu débarrasser la gazinière, l'appareil bizarre dont on n'a pas encore défini la fonction et l'établi en chêne massif vermoulu de 4 mètres de long, d'une lourdeur pas possible. Le troisième voyage ainsi affrété avec toujours quelques seaux de tuiles s'est effectué en début d'après-midi, après une pause déjeuner dans un petit restaurant à Pruniers ; des Burgers tout aussi monstrueux que délicieux, bien loin de ce qu'on peut trouver dans les chaines de restauration rapide. A la déchetterie, pour ce dernier voyage nous avons rencontré un couple qui recherchait des gravats pour étayer leur futur terrasse. Ils nous ont tout pris et comme ils étaient intéressés, on leur a donné notre adresse et en fin de journée, ils sont passés prendre le reste. Adieux les tuiles et bonjour les ardoises puisque maintenant, il faut s'attaquer à l'autre partie de la toiture effondrée, celle qui est en ardoise. Jules a commencé a en retirer quelques unes. Bilan de cette journée, la terrasse de la grange a été entièrement déblayée et bâchée. Un demi-mètre cube de pierre est venu s'ajouter à celles déjà triées. Le cellier intermédiaire est débarrassé de tous les encombrants et le tas de tuile a enfin disparu.

Le 28/03/2023
Une journée qui débute sous le soleil. Je décide de continuer le travail de Jules en enlevant les ardoises d'un des deux pans de la toiture effondrée. Il y a un coup à prendre car elles sont maintenues par des crochets pour l'essentielle. En fin de journée, il ne reste plus qu'un tout petit mètre carré à retirer sur la partie la plus haute, celle qui est en porte à faux sur le mur extérieur, et c'est le moment où mon pied a glissé. Patatras, il est passé au travers d'un des liteaux. Je m'en sors avec un pantalon déchiré et une grosse griffe sur la jambe. Il faut dire que la paille qui est dessous la toiture est pourrie de chez pourrie, humide à souhait et elle colle aux chaussures, ce qui ne facilite pas l'adhérence. Ça va d'ailleurs être coton pour la retirer. Sous la paille, il y a un plancher effondré en partie et sous le plancher un bûcher plutôt bien rempli que je n'ai pas encore exploré.



Je comptais finir le nettoyage au mois de mars mais j'ai été comme d'habitude plutôt présomptueux. A n'en pas douter, il me faudra une rallonge conséquente ; disons à la fin mai pour attaquer les choses sérieuses. Je constate aussi que la végétation se réveille ostensiblement et il me faudra rester vigilant si je ne veux pas me laisser déborder. Le problème, c'est qu'il faudrait pouvoir être partout à la fois, dans la grange, dans la maison, dans la buanderie et sur le terrain aussi puisque l'urgence est partout. Dans la grange, les murs s'abîment avec la pluie. C'est pareil dans la maison où les gouttières sont toutes bouchées, la baignoire se rempli à chaque passage pluvieux, des flaques d'eau apparaissent de chaque coté des fenêtres à l'étage et la racine continue de pousser dans le futur salon. Dans la buanderie, lorsque le toit s'est effondré, il a emporté avec lui une bonne partie des gouttières et un peu de tuile et d'ardoise et donc ça coule de partout. Sur le terrain, il reste à débroussailler le flanc gauche à côté de la pâture de Claude et un dernier petit bout dans le fond de la propriété. Il faudrait que j'y consacre plus de temps mais je suis déjà au maximum de ce que je peux faire pour l'instant. Donc dès que possible, il faudrait que je puisse régler le problème de la gouttière le long de la maison côté buanderie puis maintenant que j'ai des chevrons et des ardoises, de refaire en partie la couverture de la salle de bain. L'opération sur la grange, même si elle est urgente, prendra obligatoirement beaucoup de temps.

Le 02/04/2023
Cette fois ci, c'est décidé. La charpente de la toiture ne sera plus, enfin, sur le versant gauche uniquement. Je laisse le versant droit vivre encore quelques semaines car il protège de la pluie et ainsi évite que la paille qui est en dessous ou plutôt le foin ne s'humidifie pas trop vite. Donc, la dernière fois, avant que je me casse la figure, il restait sur les hauteurs de la charpente incriminée un ou deux mètres carré d'ardoises à enlever. C'est maintenant chose faite avec cette fois-ci un maximum de précautions. Une fois réalisée, j'ai concentré mes efforts sur l'armature. Les liteaux sont tous passés à la rôtisserie maison, dixit la cheminée et les chevrons ont été mis de côté. Le foin qui était en dessous est gorgé d'eau et quand on marche dessus, c'est spongieux, ça glisse comme sur une patinoire et j'ai failli encore à plusieurs reprises me faire avoir. Les ardoises ont été triées pour mettre au rebut celles qui ne valent plus rien et conserver les autres pour consolider la toiture de la cuisine.

Le 03/04/2023
La déchetterie est ouverte le lundi et donc en arrivant, j'ai sorti la remorque du garage et j'ai chargé la bête. Comme il restait un peu de place, j'ai commencé à mettre en sac le foin. Pas évident, voire même pas évident du tout parce que le foin devait être en ballots ou en rouleaux et dans les deux cas, il est compressé. Bref la galère. En plus pour arriver à marcher dessus sans perdre l'équilibre tellement ça glisse, ça relève d'un entrainement poussé basé en majeure partie sur la chance et comme je n'ai pas de chance... Bon passons.



Deux voyages bien achalandés sont venus à bout des ardoises, des morceaux de ferraille et du seau de crochets. Je me suis aussi débarrassé de trois sacs de foin à moitié rempli parce que, gorgé d'eau c'est super lourd. En fin de journée, j'ai planté le mirabellier de Nancy.

Le 06/04/2023
La végétation commence à prendre force et pour débuter cette journée, j'ai passé un petit coup de rotofil sur la façade avant qui avait repris un aspect négligé. Il faudra probablement que je refasse le tour de la propriété assez rapidement, tant la nature est envahissante. Mais pour l'heure, j'ai surtout tronçonné les quelques grosses branches qui avaient été mises de côté, contre le mur de la grange et c'est une brouette débordante de bois que j'ai chargé dans mon 807 pour alimenter la flambée du soir dans ma résidence principale. J'ai aussi coupé et brûlé dans la cheminée les chevrons les plus abîmés. Enfin, pour clore la matinée, je suis allé à la boulangerie à Prunier et là, j'ai été surpris de constater que je suis connu comme le loup blanc puisqu'un inconnu m'a reconnu. A priori, je passe devant chez lui à chaque fois que je me rends dans ma maison et comme il s'est promené en tracteur devant la mienne, en voyant mon véhicule stationné, il a fait le rapprochement. Il faut dire que la propriété ayant été abandonnée durant plus de trente ans, les travaux pour la remettre en état impose le respect et alimentent par la même occasion les conversations du village. L'après-midi, je me suis occupé de la vieille haie qui borde le terrain, à proximité de la grange et l'air de rien, j'y ai passé pas mal de temps pour à peine une dizaine de mètres. Il y aura encore de quoi faire quelques flambées dans la cheminée la prochaine fois. J'en ai profité aussi pour tronçonner deux branches cassées dont une sur un lilas bien fatigué. J'ai enfin planté le cerisier cœur de pigeon. Côté plantation, il ne me restera plus qu'à m'occuper du châtaignier. Le cognassier s'affiche en spectacle en offrant à qui veut bien le regarder ses deux premières fleurs. J'ose espérer que le gel ne sera pas venu à bout de ces petites merveilles.

Le 13/04/2023
Une journée en demi-teinte sur le plan de l'efficacité avec quelques averses éparses mais bien suffisantes pour désorganiser mon planning initial. J'ai même eut droit à une petite giboulée de grêle dans l'après-midi qui a rafraîchit timidement l’atmosphère. Dans la grange, j'ai continué le travail de Jules en dégageant les gravats près de la porte d'entrée, jusqu'à faire apparaître le bas du mur écroulé. Cinq sac de terre ou de mortier décomposé ont ainsi pu être extrait de décombres et sont prêt pour un prochain voyage à la déchetterie. Je me suis séparé du tas de bois que j'avais confectionné la dernière fois en le faisant disparaître dans la cheminée. J'y ai aussi associé les branches fraîchement tronçonnées qui étaient restées au sol et qui commençaient à se noyer dans la végétation envahissante. Enfin, à proximité de la pâture de Claude, j'ai planté le châtaignier et un petit arbuste que j'avais bouturé. Côté plantation, ç'est terminé pour les arbres fruitiers. Il me restera peut-être encore un bouleau à planter mais l'opération la plus urgente maintenant sera de maintenir le terrain en bon état en coupant les herbes folles, les orties et les ronces qui prolifèrent un peu trop rapidement. Pour finir la journée, j'ai chargé dans le 807 deux brouettes de bois sec.

Le 15/04/2023
En arrivant ce matin, j'ai fait le tour de la propriété. Provenant du pignon de la grange, un énorme pan de lierre resté suspendu au dessus du toit du four à pain est tombé dans la pâture de Claude suite aux derniers coup de vent. C'est du moins ce que j'en ai déduit puisque j'ai retrouvé les morceaux de part et d'autre de la bâtisse du four à pain. J'ai ramassé le tout pour alimenter le prochain voyage à la déchetterie. Céline a fait couper son arbre derrière sa grange mais elle n'a toujours pas repris les branches et le tas de lierre laissés sur mon terrain. Il faudra que je lui en parle, surtout que j'ai vu Patrick et je lui ai demandé de labourer le petit bout de terrain dans le fond du potager. Dans la milieu du potager, il y a un autre cognassier que je reconnais maintenant grâce à ses fleurs rosées. Il y en a trois sur celui que j'ai planté et une bonne vingtaine sur celui qui est en place. A nous les confitures. J'ai désherbé l'angle de la cuisine et de la grange où les orties envahissantes prenaient un ampleur démesurée puis j'ai continué à déterrer les pierres dans la grange. J'en ai profité pour mettre l'espèce de mortier rouge en sacs que j'ai chargé dans la remorque. J'ai complété avec une brouette de tuiles qui étaient tombées dans la cour, de l'autre côté de la grange. Il en restera encore pour une prochaine fois. Pour le deuxième voyage de la journée à la déchetterie, j'ai retiré quelques sacs de foin et toujours un peu de mortier rouge. Patrick m'a dit que la dernière voisine que je ne connais pas encore arrivera le week-end prochain. Ce sera l'occasion de faire sa connaissance.

Le 19/04/2023
La guigne, deux fois la guigne. Pourtant la journée commençait bien sous un soleil resplendissant et j'ai amené les 14 étais achetés hier sur Leboncoin. Une fois déchargés, j'ai décidé de repasser un petit coup de débroussailleuse sur la rue, du côté du muret en pierre, devant la maison et à proximité de la boite aux lettres. En effet, dans le bas du muret, le fossé commençait à disparaître sous la végétation, l'accès à la boîte aux lettres devenait compliqué et sur la façade, les pousses de bambou ont une croissance vertigineuse. Peu après, dans le fond du jardin, j'ai entendu Céline qui s'affairait à positionner un poteau de clôture entre nos deux propriétés. je suis allé la voir et on a réglé le problème des branches et du tas de lierre pharaonique laissés sur mon terrain. Une bonne chose de faite ; Patrick va pouvoir labourer tranquillement. Emporté par mon élan, je me suis mis en tête d'élaguer le bas de l'espèce de sapin qui trône dans la cour, proche du terrain de la voisine. Après quelques coupes de tronçonneuse, j'arrive maintenant à passer dessous sans difficulté sur une bonne moitié de sa circonférence et c'est lorsque j'ai repris la débroussailleuse thermique que les choses se sont gâtées. Au départ, tout allait bien mais ça n'a pas duré. Après 10 minutes, le moteur s'est mis à ralentir jusqu'à s'arrêter. Impossible de le redémarrer avec un bruit métallique très inquiétant à chaque fois que j'active le lanceur. Bref, la panne moteur et ça tombe mal parce que j'ai du faire 10 mètres carrés sur les 1800 qu'il reste à nettoyer. Du coup, j'ai sorti la débroussailleuse électrique beaucoup moins puissante mais sur les jeunes pousses, elle fait le boulot. Alors que m'acharnais à nettoyer le pourtour du puits depuis à peine 5 minutes, pas de chance de chez pas de chance, un petit morceau de grillage s'est enroulé sur l'axe de rotation et ... Dépité, j'ai ramené la débroussailleuse électrique à la maison pour la réparer ce soir. Enfin, pour terminer cette journée horripilante, j'ai chargé un peu de bois dans mon 807 pour quelques flambées berrichonnes bien sympathiques.

Le 21/04//2023
La débroussailleuse électrique réparée, je me suis affairé à la tonte sur rue sur toute toute la longueur de mon terrain (soixante dix mètres) avec une herbe drue et bien haute ; un bonne trentaine de centimètres. La tondeuse a fait le boulot en bourrant de temps en temps. Et c'est en ramassant l'herbe coupée que j'ai croisé Lydie, très intéressée par le contenu de mes sacs. En effet, son fils Ludovic est un adepte de la permaculture. Il est venu récupérer les trois grands sacs et nous avons fait connaissance. J'ai aussi mis de côté quelques escargots, mets favori de mon hérisson. J'ai peaufiné la tonte avec la débroussailleuse enfin, mon coupe bordure.

On approche maintenant midi et il fait grand soleil avec une température qui dépasse les vingts degrés Celsius. C'est bien agréable. J'ai consacré une grande partie de l'après-midi à tenter de débroussailler la cours mais de toute évidence mon matériel n'est pas adapté à la situation. Il y a trop de ronces, de petites branches qui résistent au rotofil. Dépité, j'ai abandonné la cours pour finir la journée dans la grange en mettant en sac quelques gravats.

Le 22/04/2023
La pluie s'est invitée ce matin. Impossible de travailler en extérieur et comme Jules s'était proposé pour me donner un coup de main, c'est donc à deux que nous avons passé la journée. Tout de suite, ça avance beaucoup plus vite. Jules s'est attaché à nettoyer une première chambre à l'étage pendant que je nettoyais au rez-de-chaussé les WC et la salle de bain. Tous les lambeaux de laine de verre et les toiles d'araignées ont été retirés de la charpente. Jules à ramassé aussi tout ce qui était tombé par terre. Je n'ai pas compté le nombre de sacs mais le coffre du 807 était raz la gueule, remorque comprise. Il a fallu deux voyages à la déchetterie locale pour évacuer tous les déchets. Jules a encore fait le trie dans tout ce qui restait la-haut ; des lits, des objets divers, tout un micmac dont on s'est débarrassé. De mon côté, les WC et la salle de bain ont été nettoyés et je vais enfin pouvoir envisager la réparation de la toiture en attendant son remplacement définitif. Le frigidaire et la gazinière ont eux aussi été dépoussiérés. Tout fonctionne même si le joint du frigo est à remplacer. Le temps des travaux, ces appareils seront bien utiles. Jules a terminé la journée dans la grange en ramassant les pierres apparentes. Vers cinq heures nous avons repris le chemin du retour. Je n'ai pas vu ma voisine, se sera pour une prochaine fois.

Le 25/04/2023
Une belle journée, ni trop chaud ni trop froid, sans vent ; des conditions optimales. J'ai commencé par débarrasser les quelques chevrons mangés par l'humidité qui étaient stockés dans le garage. Puis armé de ma tondeuse, j'ai passé un petit coup sur le côté de la grange. Ça fait tout de suite beaucoup plus entretenu. Sur mes deux cerisiers, j'ai trouvé trois ou quatre fleurs qui se battent en duel. J'aurais peut-être cet été l'occasion de gouter quelques cerises même si il n'y en aura pas pléthore. Ensuite, je me suis concentré dans la buanderie sur le lierre qui s'étire encore sur le mur et une partie du toit en tuile de la maison avec pour objectif d'arrêter l’hémorragie ; le mur à cet endroit est gorgé d'humidité et pour cause, un arbre bourré d'épines a pris ses aises en haut de l'édifice, bouleversant la couverture. Des nœuds de lierre de sept à huit centimètre de diamètre, enchevêtrés les uns dans les autres se sont installés eux aussi à travers les ardoises et les liteaux, là où maintenant l'eau s'invite tranquillement à chaque averse. L'extrémité des chevrons est pourrie ce qui fait que la dernière rangée de tuiles est tombée. Sur le mur, l'enduit n'a pas résisté. Les joints se sont ameublis et le lierre en a profité pour s'infiltrer dans la maçonnerie. A retirer, c'est la galère et même si j'ai coupé aux pieds, rien ne dit que ça suffira parce que le rampant s'est enraciné entre les pierres. Maintenant, toute la toiture est débarrassée et j'ai même pu remonter les tuiles et les ardoises pour protéger un peu mieux le haut du mur qui lui reste encore en partie couvert par le lierre.


Le 28/04/2023
Tôt ce matin, je suis aller chercher ma remorque parce que j'ai enfin trouvé une bétonnière pas très chère à une demi-heure de route. C'est la dernière grosse pièce qui me manquait et j'espère qu'elle sera à la hauteur. Pour la ranger, j'ai dû faire un peu de place dans le garage en mettant à champ la table de ping-pong. Au départ, je pensais la démonter mais comme les vis sont entièrement rouillées, la tâche s'est avérée plus compliquée que ce que je pensais. Je verrai cela plus tard. Les chevrons que j'avais sortis de la grange la dernière fois ont été tronçonnés et sont passés dans la cheminée. J'ai aussi profité pour couper quelques grosses branches que j'avais mises de côté et que je ramènerai à Bourges pour la flambée du soir. Puis, j'ai continué à trier les pierres des décombres de la grange. J'ai avancé d'une vingtaine de centimètres avec quatre sacs de mortier ocre et deux seaux de caillasse. Il faisait si beau que j'ai même dû me protéger du soleil à l'aide d'un chapeau en paille pour éviter l'insolation. L'après midi, à défaut de débroussailleuse, je me suis décidé à tondre les herbes folles, les orties et les repousses de ronce qui fleurissaient sur le potager. D'une hauteur de trente à quarante centimètres, la chose ne fut pas facile car même en mode "mulching", ça bourrait toutes les dix minutes. Globalement, j'ai réussi à faire environ la moitié du terrain. Un peu avant dix-sept heures, j'ai effectué un voyage à la déchetterie histoire de me débarrasser des coupes végétales, des sacs de gravât et de cailloux. J'ai enfin fait la connaissance de ma voisine au demeurant bien sympathique. Elle m'a autorisé à passer sur son terrain en son absence pour nettoyer le muret en pierre qui sépare nos propriétés et élaguer les arbustes qui se sont étendus au delà de la mienne. J'ai vu aussi Claude et il m'a donné le feu vert pour lancer l'opération d'extension de mon terrain. Y a plus qu'à...

Le 02/05/2023
Petite journée qui a commencé par le débroussaillage des pousses de Bambou en face de la maison. La croissance de ces végétaux est juste impressionnante et les tiges creuses sont extrêmement juteuses. On en prend plein la figure. Le débroussaillage électrique s'est étendu aux monticules de terre sur lesquels la végétation foisonne à souhait. J'en ai aussi profité pour retirer dans le prolongement de la grange une énorme branche morte de lilas qu'il me faudra tronçonner la prochaine fois. La suite de la journée s'est déroulée dans la grange en déterrant les pierres du mur effondré avec notamment le remplissage de 10 sacs de mortier ocre de type glaise prêt à partir à la déchetterie. C'est une maigre avancée d'une vingtaine de centimètres seulement mais comme dit le dicton, "petit à petit l'oiseau fait son nid".

Le 03/05/2023
Ce matin, j'ai apporté sept nouveaux sacs pour me débarrasser des résidus de mortier ocre dans la grange et j'ai continué à séparer les pierres des cailloux et des gravats. C'est une nouvelle avancée de trente centimètres qui découvre un peu plus chaque jour la base du mur éboulé. J'ai lâché prise lorsque le soleil est arrivé au zénith. Et comme il ne reste plus que deux sacs vides, il faudra que je trouve une autre solution si je veux continuer demain et après-demain. L'après midi j'ai réglé la tondeuse à la hauteur maximale et je me suis attaqué au verger après avoir installé la dérivation qui simule le mulching. Ce n'est pas la panacée parce que ça continue de bourrer. Certes la fréquence est plus espacée mais lorsque la végétation est trop haute ça ne change pas grand chose. Malgré une herbe à quarante centimètres, j'ai réussi à tondre le futur potager ; Patrick aura comme cela moins de difficulté à labourer. Avec tout cela, il en restera encore un peu pour demain. Céline m'a donné quelques pierres issues de sa clôture et elle m'a montré l'intérieur de sa grange où reposent un vieux bateau et une DKW F102 qu'elle envisage de se débarrasser. Les véhicules des marques DKW ont été commercialisés par le groupe "Auto Union" entre 1963 et 1966. C'est en fait l'ancêtre de la marque Audi avec un moteur trois cylindres à deux temps. J'avoue que la voiture m'a séduit même si il y aura là aussi beaucoup de travail. A voir. Pour l'instant, je n'ai pas donné ma réponse. J'attends le verdict de Jules qui est lui aussi passionné par la mécanique.

Le 04/05/2023
En arrivant, j'ai ramassé les bois morts sur la partie tondue ; une bonne brouette qui est passée sans sourciller dans la cheminée puis je me suis occupé du tas de ronces séchées dans le fond du verger ; un tas monstrueux enchevêtré dans la végétation en pleine croissance. J'y ai passé la journée sous un soleil de plomb et sous un vent assez violent. J'ai allumé un feu pour tout brûler. J'ai enfin tronçonné quelques branches mortes pour éviter que Patrick se blesse lorsqu'il viendra labourer le terrain. A priori, c'est pour ce week-end d'après ce qu'il m'a dit. J'ai aussi revu Céline et j'ai pris rendez-vous vendredi après-midi pour voir la voiture avec Jules et Rémi. Enfin, j'ai discuté un peu plus longtemps avec mon autre voisine et j'ai retrouvé par la suite sur la poignée de ma porte un petit sachet avec des langues de chat en chocolat. Un peu avant cinq heures, j'ai fermé la boutique pour prendre la direction de Bourges où Nathalie a rendez-vous avec son médecin traitant.

Le 05/05/2023
La pluie menace. J'ai eu à peine le temps de ramasser les branches mortes que j'avais tronçonnées la veille dans le fond du terrain qu'il a fallu se réfugier sagement à l'intérieur. Du coup je me suis occupé de la porte d'entrée qui m’agaçait depuis un certain temps et à force de rabot, elle a enfin fini par se fermer. Côté temporel, ça m'a pris la matinée mais il faudra que j'y revienne car le bas de la porte coince encore un peu. J'en ai profité aussi pour nettoyer l'évier. Dans l'après-midi, la pluie ayant cessé, je me suis occupé des arbustes qui bordent la rue dans le fond du terrain. Jules et Rémi sont arrivés vers quinze heures. Après avoir effectué le tour du propriétaire pour se faire une idée de l'avancé des travaux, nous nous sommes rendus chez la voisine pour regarder de plus près la voiture et après l'avoir inspectée en détail notamment sur les parties accessibles, nous avons décidé de la prendre. La "dead-line", c'est pour septembre. D'ici là, il faudra pour pouvoir la remorquer, regonfler les pneus en espérant qu'ils tiennent au moins sur deux cents mètres, solutionner le problème du neiman puisque les clés et les papiers sont introuvables et probablement quelques babioles au fil de l'eau qui seront à régler pour le jour "J". De retour chez nous, Jules et Rémi ont chargé les sacs de végétaux et de gravats dans le 807 et la remorque pour déposer le tout à la déchetterie. Jules s'est ensuite affairé dans la deuxième chambre mais comme je n'y suis pas monté, j'ignore où il s'est arrêté. Il a terminé la journée en remplissant trois autres sacs de gravats. Quant à Rémi, équipé de la débroussailleuse électrique, il a coupé les hautes herbes qui sévissaient autour des troncs d'arbres dans le verger.

Le 06/05/2023
C'est avec Rémi que nous avons abordé cette nouvelle journée et comme ce n'est pas un lève-tôt, nous avons pris d’emblée une bonne heure de retard. A l'aide du marteau-piqueur, on a terminé de retirer le carrelage dans le futur salon, là où trône encore la racine du tilleul et j'ai démonté le placard vert en dérangeant au passage un nid de fourmis. Avec les vibrations et le poids de l'engin, j'ai ai pris plein les bras. La pause déjeuner au restaurant fût la bienvenue, histoire de se reposer un peu. Au début de l'après-midi on a embrayé sur le chargement de la remorque avec un premier voyage à la déchetterie. Au retour, Patrick avait commencé à labourer le futur potager du haut de son tracteur. Il a par la suite passé la bineuse après que nous ayons retiré les plus grosses racines. Une excellente chose de faite. Je vais enfin pouvoir planter quelques légumes. Pour clore cette journée très ensoleillée, nous avons effectué un deuxième passage à la déchetterie pour se débarrasser des deux sacs de racines et des quelques sacs de gravats que nous avions préparé pendant que Patrick labourait le terrain.

Le 13/05/2023
J'ai été accueilli par la pluie à peine arrivé, juste le temps de faire un feu et de passer un coup de râteau sur une toute petite partie du terrain retourné en enlevant racines et cailloux. Du coup, je me suis vengé sur la porte d'entrée qui coinçait encore au bas du bâti ; le coup de rabot de la dernière chance et ça marche beaucoup mieux même si ce n'est pas encore tout à fait la perfection. Puis je me suis rabattu sur le décaissement du futur salon le temps de laisser passer le gros nuage. En fin de matinée, la pluie s'est arrêtée et après la pause méridienne suivie il faut bien l'avouer d'une petite activité léthargique dont je garderais le secret, j'ai pu reprendre mes travaux extérieurs, à commencer par la tonte du terrain côté rue et sur le côté de la grange, là où l'herbe avait repris quelque vigueur. Enfin, j'ai pu ressortir le râteau pour continuer le ratissage du potager. Il en restera encore un bout à faire la prochaine fois pour bien aplanir le terrain. J'ai extirpé de la terre deux sacs de racines et un seau de caillasse.

Le 15/05/2023
La météo avait annoncé une journée pluvieuse et il n'a plut qu'en fin de soirée, rien de bien dérangeant. Du coup, j'ai pu finir de ratisser mon futur potager. Encore un sac de racine plein à craquer et une nouvelle bassine de cailloux qui sont venus s'ajouter aux autres.

Fier de ce premier succès, je ne me suis pas arrêté en si bon chemin car j'ai enfin mis en place quelques plantes aromatiques qui attendaient impatiemment la découverte de cet oasis terreux noyé dans la végétation environnante. Sur la photo, ça paraît tout petit mais ne vous y fiez pas parce qu'à la fin, je n'avais plus de bras. Moi qui suis habitué à manier le clavier avec une dextérité déconcertante, avec le râteau, force est de constater que j'étais beaucoup moins à l'aise. J'ai ainsi planté du thym, de la menthe, de la ciboulette, du persil et du romarin.
Dans la journée, l'équipe municipale a tondu les bas-côtés de part et d'autre de la route. Il faut dire aussi que jeudi, il devrait y avoir un footing collectif ou une course à pieds et les participants passeront devant la maison.
Dans l'après midi, j'ai continué à décaisser le futur salon. Surprenamment, le grave est humide alors que je suis presque au milieu de la maison, contre un mur de séparation. A cet endroit, j'ai aussi découverts une autre racine beaucoup plus petite avec ses cinq centimètres de diamètre. Elle file dans la chambre sous la cloison, la petite coquine !

Le 16/05/2023
Beaucoup de vent pour cette journée plutôt nuageuse le matin mais heureusement sans pluie. Le soleil a fait son apparition dès 15h00. A mon arrivée, comme il ne faisait pas bien chaud, j'ai allumé un feu dans la cheminée puis j'ai continué à décaisser le futur salon. Je découvre le concept de construction. A priori, il y a un lit de grosses pierres crayeuses sur lesquelles le grave a été déposé. Au dessus, un couche de ciment de 2 cm à peine et enfin le carrelage collé directement sur la dalle. Pas étonnant que la racine a réussi à soulever le tout. A la base des murs porteurs on trouve un renfort en béton qui déborde d'une bonne quarantaine de centimètre dans la pièce, à environ 10 centimètres de profondeur. Le béton est humide en surface et il s'effrite assez bien.
Pour varier les plaisirs, en fin de matinée, j'ai planté les graines de potimarron ; six en tout, deux graines à chaque emplacement. On verra bien. J'ai aussi semé une rangée de radis noir. J'ai encore mis au jour de nombreuses racines rien qu'en passant le râteau. L'après-midi, je l'ai consacré à débroussailler la cour. Avec une végétation d'une hauteur proche des cinquante centimètres, il fallait faire quelque chose. Au début je me suis acharné avec ma débroussailleuse électrique pour enlever les herbes les plus hautes puis j'ai utilisé la tondeuse pour parfaire le travail. Comme par endroit la végétation était si haute que mes deux outils ne suffisaient plus ; il m'a fallu trouver une autre solution. J'ai sorti de la grange une faux toute rouillée abandonnée par les anciens propriétaires et j'ai commencé par aiguiser la lame avec une pierre trouvée dans la maison et qui devait probablement être destinée à l'affûtage des couteaux. Puis j'ai essayé et ... ça marche. Enfin, pas du premier coup ! mais j'ai fini par couper les herbes, les orties et les ronces, suffisamment pour passer la tondeuse et à un rythme plus rapide qu'avec la débroussailleuse. Je suis persuadé que je ne devais pas avoir la bonne technique mais le résultat est là et c'est le principal. Je demanderai à Claude la prochaine fois que je le rencontrerai. En fin de journée Céline est passée. Elle souhaite qu'on délimite ensemble nos propriétés respectives pour y installer une clôture et elle préfère que je sois présent. Rendez-vous est donc pris pour jeudi ou vendredi en fonction de mes disponibilités.

Le 18/05/2023
En arrivant, j'ai préparé le nécessaire pour la délimitation des deux propriétés ; piquets en fer, ficelle rouge pour que ce soit bien visible du chat de la voisine qui n'en fait qu'à sa tête et surtout mon niveau laser tout neuf intérieur/extérieur. Bon, grosses déceptions et mauvais présage. Le chat de la voisine, noir de poil, est venu me narguer ouvertement alors que j'essayais de régler l'appareil et de facto la puissance du rayon laser s'est avérée insuffisante pour marquer la délimitation. Peut-être que par nuit noire et sans lune... Quoi qu'il en soit, je conseille la plus grande méfiance si vous devez acheter ce type d'appareil. Céline étant absente, j'ai décidé de remettre en forme le terrain de la cour. J'ai en effet à cet endroit 3 monticules de terres où les orties se sont réfugiées pour mieux se développer. Comme le sol est plutôt meuble, j'ai pu tout aplanir avec le râteau en essayant de retirer le maximum de racines.
Le grillage de mon autre voisine Paule a été attaqué par une espèce d'herbe grimpante peu enracinée et qui s'accroche à tout. Une plaie à retirer même si cette herbe s'arrache très bien en touffe. Force est de constater que le grillage n'est pas la meilleure des idées lumineuses puisque j'y ai passé un temps fou. Enfin, j'ai redressé un arbre couché au sol bien que resté enraciné. Je le tronçonnerai à l'occasion ; l'objectif étant pour le moment de débroussailler ses alentours pour avoir quelque chose de bien net et c'est réussi.

La cour.


Cette opération terminée et Céline étant de retour, nous avons pu planter les piquets et tendre la corde de séparation. Son chat n'aura plus aucune excuse.

Le 19/05/2023
Le premier objectif de la journée fut de charger la remorque et d'évacuer le tout à la déchetterie. Carton, déchets verts, gravats, cailloux, ferraille, petites fenêtres, tout un micmac accumulé depuis plusieurs jours dont il devenait urgent de se débarrasser. C'est enfin chose faite. Le coffre du 807 plein à craquer et la remorque débordante de partout, j'ai réussi l'exploit de ne rien perdre en route. Cette première opération terminée, j'ai sorti la faux et la tondeuse et je me suis attaqué aux pousses de bambou à l'arrière du cabanon puis à la végétation luxuriante au pied du mur en pierre et enfin au lierre qui avait investi ce dernier. Un fois le tout dégagé, j'ai pu ramasser les morceaux de toiture éparpillés à proximité avant de passer la tondeuse. Au total un grand sac de verdure et une brouette de tuiles et d'ardoises cassées. Tout ce qui était plutôt sec a été brûlé et cela a permis de faire rôtir les tiges de bambou dont le volume bien tassé avoisinait le mètre cube.

J'ai aussi semé une rangée de carotte et quelques pommes de terre. L'après-midi, après avoir évacué les résidus issus des travaux de la matinée à la déchetterie accompagnés de quelques sacs de gravats qui n'avaient pas trouvé place lors du premier voyage, j'ai tondu le verger avant que l'herbe ne prenne des allures incontrôlables. La semaine prochaine, je suis en déplacement il me sera impossible de repasser ici avant vendredi prochain.

Le 26/05/2023
Le soleil s'étire langoureusement dans un ciel imberbe de tout nuage. Il fait quatorze degrés à cette heure matinale et comme j'ai quitté la maison en mode précipité, c'est en short et en tee-short que j'aborde la fraîcheur de cette journée lumineuse. L'arrosage du potager et des arbres nouvellement plantés s'impose comme une évidence et c'est par cette tâche que j'ai commencé suivi par un désherbage en règle aux pieds des troncs des plantations. J'ai poursuivi en élaguant dans la cour les branches de buis qui traînaient par terre. Du coup, ça éclaircit prodigieusement la vue sur la prairie où s'extasient béatement les vaches laitières déjà fatiguées par la chaleur matinale. La température monte et l'herbe sèche. Comme la végétation s'est alanguie passablement en façade de la maison, j'en ai profité pour passer un petit coup de tondeuse de chaque côté le long de la route. La suite, c'est dans la grange ; à commencer par arracher les orties qui ont proliféré en mon absence. Neuf sacs de gravats retirés et trente centimètres de gagné sur toute la longueur des sept mètres du mur écroulé. Ça avance  tout doucement mais ça avance et c'est bien là le principal. Un petit tour à la déchetterie pour se débarrasser des déchets verts et des gravats. Enfin, pour finir un dernier arrosage pour conserver une humidité acceptable la nuit durant et il est déjà l'heure de rentrer.

Le 29/05/2023
C'est avec Jules que nous avons abordé cette journée largement ensoleillée. Pendant que je me suis mis aux plantations, Jules s'est attelé aux gravats de la grange. Pour ma part, j'ai passé la matinée à arroser les arbres fruitiers nouvellement plantés, les semis et j'ai mis en terre les plants de céleri et de choux rouge. Le potager se remplit petit à petit et les mauvaises herbes en profitent pour faire leur apparition. J'ai même dû sarcler une large bande de terre pour éviter de me laisser envahir. Avec tout cela, le temps passe. Je n'imaginais pas que ces quelques opérations soient aussi chronophages. Au fond du jardin, j'ai fauché l'herbe et les orties dans le prolongement du potager. Pendant ce temps, Jules a bien avancé dans la grange et les sacs de gravats s'accumulent. A la pause déjeuner, nous avons dévalisé la boulangerie la plus proche ; notre restaurant habituel étant fermé ce lundi de Pentecôte. En début d'après midi, Jules a cherché les papiers et éventuellement les clés de la DKW parmi les livres de la bibliothèque ; sait-on jamais. Déçu par l'infructuosité de la recherche, il s'est vengé dans la grange en cumulant les sacs de gravats. J'en ai compté une bonne trentaine et même si j'y ai contribué aussi, c'est lui qui a fait la majeure partie du boulot. Enfin, dans le garage, on a fait un peu de rangement en désolidarisant la table de ping-pong et en stockant les petites pierres dans le fond, près de la cheminée. J'ai encore tronçonné quelques branches mortes de lilas avant d'arroser une dernière fois les plantations afin de bien humidifier la terre.

Le 03/06/2023
Je suis arrivé très tôt, à sept heures du matin et ma première action a été d'arroser le potager et le verger. Vu que les mauvaises herbes ont profité que j'avais le dos tourné pour fleurir un peu partout, j'ai pris mon courage à deux mains et je me suis mis au désherbage. J'ai retirer encore un grand sac de racines en tout genre. Dès qu'on tire sur un truc qui pousse à peine, on déterre une énorme racine. C'est assez affolant. Jusqu'au pommes de terre, c'est tout propre. Après...
Tant qu'à faire, j'ai passé un coup de débroussailleuse électrique sur le façade de la maison, là où le bambou n'arrête pas de pousser de façon démesurée. Il faudra vraiment que je trouve une solution pour me débarrasser de ce truc là ; quatre vingt centimètres en à peine une semaine, ç'est assez dérangeant. En y étant je suis aussi passé sur les monticules de terres pour contenir la hauteur de la végétation. Le petit escalier en pierre qui mène au potager a lui aussi été dévégétalisé et le passage est désormais praticable. En début d'après-midi, après une petite sieste bien mérité, j'ai mis en sac tous les déchets verts ; direction la déchetterie avec la remorque pleine à craquer d'une partie des gravats accumulés la dernière fois. Et là surprise, la benne à gravats déborde de partout. J'ai eu bien du mal à caser tous mes sacs. Dire qu'il m'en reste encore une bonne quinzaine à emmener ; ce sera pour la prochaine fois. Dépité, j'ai un peu farnienté en gérant quelques menus détails sous un soleil de plomb. Enfin j'ai repris la route après avoir arrosé le potager et le verger pour redonner un peu d'humidité à la terre desséchée.

Le 06/06/2023
Il fait chaud. La terre exhale l'humidité matinale ; un parfum éthéré qui surprend par sa force et sa fraîcheur. Cette nuit quelques gouttes sont venues danser sur les hautes herbes ; pas de quoi pavoiser tant les quantités restent infimes au regard du besoin pourtant les fleurs respirent, les feuilles se redressent pour mieux capter cette ressource divine et les escargots sont de retour, arrivés de nul part, en quête enfin d'un peu de nourriture bienfaisante. J'ai amené avec moi six plants de tomates et deux pots de lavande. J'aime la lavande pour sa générosité, son feuillage discret et son odeur envoûtante et comme à la jardinerie de Bourges, il ne restait que deux pieds, j'ai tout raflé.
Désherber, déraciner, ratisser, décaillasser, creuser, planter, tutorer et enfin arroser ; tout un programme sous un soleil de plomb, un chapeau de paille sur la tête, le front en sueur et les mains argileuses, je contemple avec satisfaction le résultat final. Avec tout cela, je n'avance pas beaucoup sur les travaux de la maison et comme il fait trop chaud pour travailler à ciel ouvert dans la grange, je me suis rabattu sur le nettoyage des meubles de cuisine.

Le 10/06/2023
C'est accompagné de mon fils Rémi et de son ami Jules que nous avons entamé cette journée. A trois, les choses avancent beaucoup plus vite et c'est logique. Nous nous sommes posés dans la grange pour continuer à trier et à débarrasser l'amas de gravats issu de l'écroulement du mur de séparation du bûcher et du cellier. Une bonne trentaine de sacs que Jules à amené sans broncher à la déchetterie en trois fois. Le résultat est impressionnant parce que enfin, on commence à en voir le bout. Encore un mètre cube de ce côté et l'affaire sera conclue.

Le fils de Lydie est venu m'apporter des plants de tomates et de citrouilles qu'il avait en surplus. J'ai donc pu m'échapper discrètement de la grange pour aller les installer tranquillement dans le potager. L'espace est maintenant entièrement occupé et si tout pousse bien, je risque d'être envahi de potirons. Halloween sera probablement le meilleur moyen d'écouler la marchandise après avoir rassasié tous nos amis. En fin de journée, Jules a aménagé dans le garage un endroit pour accueillir les petites pierres puis il s'est occupé à débarrasser en partie la paille et le plancher du bûcher.

Le 12/06/2023
Comme j'étais en télétravail, je n'ai pas beaucoup avancé, profitant de la pause déjeuner pour me consacrer à mes travaux histoire de m'aérer l'esprit. J'ai quand même réussi à couper les branches qui bordent la pâture de Claude et une fois dégagées, j'ai pu couper les hautes herbes à la faux. J'ai aussi tronçonné une des grosses branches qui pendait dans le verger. Dans le potager, j'ai arrosé mes nouvelles plantations qui commençaient déjà à prendre un gros coup de fatigue avec le soleil qui se prélasse généreusement sur la terre déjà bien sèche.

Le 14/06/2023
Toujours en télétravail, j'ai eu juste le temps de désherber le potager qui prenait par endroit une petite allure négligée. Je me suis aussi débarrassé de la branche tronçonnée la dernière fois et j'ai arrosé mes plantations. Les radis noir qui avaient levé et pointaient fièrement le bout de leur nez hors du sol se sont fait bouffer par une espèce de toute petite mouche noir. Je fais choux blanc sur ce coup là. Tout le reste résiste et c'est déjà très bien. Quelqu'un est passé avec une tondeuse auto-portée et a tondu les deux côtés de la route sur toute la longueur de mon terrain. Sympathique surtout que j'avais dans l'idée de repasser un petit coup pour éviter la prolifération des herbes hautes. Le souci, c'est que je ne sais pas si c'est un personnel de la commune ou un voisin complaisant. Il faudra que je mène l'enquête la prochaine fois.

Le 18/06/2023
La promenade dominicale avec beau-papa et son amie, Jules et Rémi, mon épouse et moi. Deux voitures pour transporter tout ce petit monde. J'ai croisé la voisine de Céline qui accompagnait son fils pour ses premiers pas à vélo. Elle s'appelle Elsa. C'est le dernier petit nom qu'il me manquait. Après la visite en règle, j'ai arrosé les plantations qui commençaient à souffrir de la chaleur et nous sommes repartis tranquillement sur Bourges.

Le 19/06/2023
Je voulais décoller tôt ce matin et partir à six heures pour être sur le pied de guerre à sept heures mais je me suis réveillé trop tard et du coup je ne suis arrivé qu'à neuf heures. Dans la nuit, un gros orage a traversé la région avec des vents plutôt violents à plus de cent kilomètres heure d'après Claude. Le sole pleureur à souffert. Il s'est déchiré au même endroit que lors de la dernière tempête et la première opération a été de tronçonner les branches suspendues qui balançaient dangereusement et qui obstruaient le passage.



Après un chargement sur la remorque, force est de constater que même raz la gueule, un seul voyage ne suffirait pas. J'en suis venu à bout avec la deuxième tournée qui m'a permis aussi de me séparer des branches que j'avais élaguées sur le côté de la pâture de Claude et de trois sacs de déchets vert. Au retour, j'ai coupé les bambous en façade de la maison. Trente centimètres de hauteur, quarante pour les plus grandes pousses en quinze jours de temps. Une horreur ! J'ai aussi passé la tondeuse à côté de la grange puis j'ai tronçonné les dernières branches qui pendaient encore depuis la tempête de neige. Quatre au total. Il s'agit surtout de la cime des arbres qui n'a pas résisté à l'époque sous le poids du manteau blanc. Il restera à me séparer de ces branches qui paraissaient toute petites vue d'en bas et qui s'avèrent être plutôt encombrantes. Pour en finir avec la tronçonneuse, j'ai coupé une branche de charme qui survolait à basse altitude l'espace de circulation à côté de la grange avant qu'elle ne caresse le toit de mon 807. Enfin, quelques arrosoirs pour le potager et le verger ont permis de clôturer cette journée. Claude m'a indiqué la présence d'un ancien poteau électrique en béton qu'EDF n'avait pas réussi à déterrer. Il est perdu dans la végétation. Il faudra que je me penche sur ce problème pour voir ce qu'il en est.

Le 22/06/2023
J'ai quitté Bourges sous une pluie battante. On y voyait pas à 20 mètres. A l'arrivée, c'est l'accalmie et j'en ai profité pour faire un petit tour de ma propriété, ramasser les branches que le vent a poussé un peu partout sur le terrain et le bois mort tombé des arbres. Deux brouettes, ce n'est pas rien et pour me débarrasser de ce fardeau encombrant, j'ai allumé un feu dans la cheminée. Lorsque j'ai voulu retourner dehors, c'était trop tard. Des trombes d'eau venues du ciel, un rideau opaque plus exactement ; j'en ai pris pour toute la matinée et une partie de l'après-midi. Du coup, je me suis rabattu sur les travaux d'intérieur notamment en continuant le décaissement du futur salon. Lorsque le soleil est enfin revenu, j'ai commencé à décimer les branches coupées la veille.

Le 23/06/2023
Je suis arrivé assez tôt ce matin en traversant parfois sur la route un voile de brume, signe caractéristique des pluies diluviennes de la veille. Dans le garage, la bâche qui est posée à l'extérieur en protection à même le sol au 1er étage retient l'eau en la laissant s'infiltrer lentement. Conséquence, la pièce est sous un goutte à goutte permanent. La remorque est pleine d'eau, les arrosoirs se sont remplis tous les deux comme par miracle et le sol du garage tente d'absorber du mieux qu'il peut cet afflue d'humidité et laissant de-ci delà quelques flaques d'eau indécentes. Bref, la bâche ne sert à rien et il va bientôt être urgent de solutionner le problème ; au mois d'août, j'ai la DKW qui arrive.
J'ai profité de la fraicheur matinale pour m'occuper du potager où les mauvaises herbes trouvent toujours une solution bien à propos pour se développer amplement quel que soit les conditions climatiques. Un petit sac de racines et végétaux en tout genre, un demi seau de cailloux et quelques heures passées les mains dans la terre. Pour un virtuose du clavier numérique, c'est presque humiliant mais bizarrement, ça ne me fait pas peur. Comme je fatigue vite, j'ai avancé sur le décaissement du futur salon. Trente centimètres à retirer avec des pierres et du grave ; j'en suis à deux mètres carrés. Et comme j'aime varier les plaisirs, j'ai tondu l'herbe, enfin la verdure qui a explosé la cour. Après un arrosage en règle du potager et un peu de bouillis bordelaise pour espérer récolter quelques choses, je m'en suis allé direction Bourges où m'attendait impatiemment mon épouse.

Le 26/06/2023
Petite journée avec une arrivée à 9h30 et un départ à 17h00 pour retrouver ma dulcinée sur Bourges. J'ai débuté la journée par un arrosage en règle de mes plantations. J'ai continué dans la grange où j'ai ramassé toutes les pierres lavées par la pluie. L'espèce de glaise ocre qui est utilisée pour le scellement des murs est encore toute humide et beaucoup trop lourde. Du coup j'ai juste fini le remplissage d'un sac de gravats. Ensuite je me suis mis à mes monticules de terre et de déchets végétaux en tout genre qui ornent le côté de la grange pour remplir trois grands sacs de ronces et de brindilles. J'ai aussi nettoyé le petit bout de mur et le terrain entre la porte du garage et celle du cellier. Dans l'après-midi, j'ai chargé la remorque et direction la déchetterie avec 5 sacs de déchets vert, 4 seaux de caillasse et 7 sacs de gravats. Un dernier arrosage copieux avant de reprendre la route et c'est tout pour aujourd'hui.

Le 28/06/2023
Lors de mon dernier passage, j'avais laissé ici par mégarde ma sacoche avec tous mes papiers, carte bancaire incluse. J'ai donc dû y retourner plus rapidement que prévu. Sur la route, j'ai croisé un couple de renards qui a filoché prudemment dans le champ de blé le plus proche, à l’abri de tous les regards, le temps de mon passage éclair. Sur place, c'est le sempiternel rituel de l’arrosage. Je suis inquiet pour mes choux rouges qui ont l'air de s'être fait bouffer à cœur toutes les feuilles naissantes. On verra bien ce que ça donnera bien que je suis déjà dubitatif. En revanche, les tomates poussent forts. La dernière fois j'avais remonté les attaches. J'ai dû en remettre d'autres aujourd'hui. Les potimarrons et les citrouilles semblent bien se plaire avec leurs tiges rampantes qui commencent discrètement l'investigation des lieux.
Au programme de la journée, le décorticage des grosses branches dont les rameaux ont alimenté la cheminée malgré la douceur bien agréable de la température extérieure. C'est fait. Il n'y aura plus qu'à tronçonner les plus gros morceaux restant et l'affaire sera entendue. Dans la grange, j'ai fait tomber quelques pierres mais la glaise n'a pas eut le temps de sécher. Elle est toujours aussi trempée. Du coup, je me suis reconcentré sur les monticules qui jouxtent la grange et à l'aide du crochet de remorque de mon 807, j'ai pu extraire deux arbres complets des décombres. J'ai encore retiré deux sacs de végétaux et de ronces séchées. Le petit muret en pierre qui délimite le début du verger commence enfin à réapparaitre. Un dernier coup d'arrosage pour conserver l'humidité la nuit durant et c'est déjà l'heure de partir.

Le 02/07/2023
On est en juillet et même si depuis le début des travaux, le paysage a beaucoup évolué, il reste encore énormément à faire et c'est avec Jules que nous avons œuvré vaillamment, à commencer pour Jules par dégarnir le haut des murs de la grange sur la façade avant que la végétation avait envahit généreusement sur une couche de terre très épaisse qu'il a fallu aussi retirer. Il n'y a pas à dire, ça fait maintenant beaucoup plus propre. Pendant ce temps je me suis occupé de la serrure du bûcher pour pouvoir enfin ouvrir entièrement la porte à double battants puis j'ai évacué une partie du bois entreposé. Il y a de tout, de la simple brindille aux tronc d'arbre plutôt conséquent. J'ai même retrouvé une momie desséchée dont il ne manque que la tête ; une taupe qui a probablement dû se faire surprendre lors de l’éboulis. Jules en a profité pour retirer les pierres apparentes du mur effondré dont les vestiges marquent encore la séparation intérieur. Jusqu'à présent nous avions œuvré dans un cellier de l'autre côté en déblayant les gravats et les pierres de construction et comme la pluie des derniers jours a compliqué la tâche, nous avons migré dans la pièce mitoyenne où les mêmes causes produisent les mêmes effets puisqu'il y a aussi des gravats, des pierres de construction, du bois de charpente et du bois pour la cheminée. Ça n'est pas fini d'un côté qu'il faut recommencer de l'autre. Les pierres ont été déposées dans la cour de la grange ainsi que le fronton d'une des deux portes permettant d'accéder à l'étage via une hypothétique échelle extérieure disparue depuis. A 16h30, nous avons plié bagage après le traditionnel arrosage du potager.

Le 04/07/2023
Aujourd'hui, ce sera opération jardinage dans le potager. Déjà désherber le plus gros en déracinant les ronces et les orties qui repointent le bout de leur nez en toute innocence depuis le labour. Puis biner pour couper les jeunes pousses avant qu'elles ne s'étalent et enfin ratisser pour ramasser cailloux et mauvaises herbes. J'en ai profité pour buter un peu plus les pommes de terres en m'assurant qu'il n'y avait plus de doryphores et j'ai clairsemé les carottes. J'ai aussi fait quelques sacs de gravats dans la grange, cinq au total avant qu'une averse interrompe mon activité. Arrosage en règle et fin de la partie vers 19h. A noter qu'une des deux attaches d'un des volets de la porte centrale s'est désolidarisée du mur. Il faudra que je trouve une solution soit en enlevant les volets et en installant un rideau pour masquer la vue de l'intérieur soit en refaisant un peu de mortier pour repositionner le support. Je pense que j'ai dû me choper une tendinite au bras droit car j'ai une douleur lancinante lorsque je soulève quelque chose. Je vais rester calme quelques jours en espérant que ça passe rapidement.

Le 07/07/2023
Je me suis déplacé pour la matinée car en début d'après-midi, nous partons, mon épouse et moi même en Bourgogne pour un week-end prolongé entre amis. J'aurai donc juste le temps d'arroser les plantations, de mettre en place les huit tuteurs récemment achetés pour soutenir les pieds de tomates - ceux en bois n'étaient pas assez solides et deux bâtons avaient cassé sous le poids du feuillage et du vent - et d'effectuer deux voyages à la déchetterie. Les sacs de déchets vert accumulés la dernière fois y sont tous passés avec les seaux de gravats et les branches que j'avais déterrées des monticules. Je n'ai pas réussi à me débarrasser des sacs de gravats, ma tendinite légèrement endormie en début de matinée s'est subitement réveillée et soulever les sacs devenait un véritable calvaire. Et puis de toutes les façons, il n'y avait pas assez de place dans la remorque et je n'avais plus suffisamment de temps pour un troisième voyage. 

Le 11/07/2023
J'ai planté les poireaux ; une rangée le long du verger et une autre tout proche de celle des choux rouges où je leurs laisse une dernière chance avant mise à mort. Ma tendinite n'est toujours pas passée. Il faut dire aussi qu'elle est au niveau du bras droite et pour tenir le repos, ce n'est pas toujours facile. J'ai arrosé y compris les pommes de terre et comme il avait plu la veille, la terre était encore légèrement humide.

Le 13/07/2023
En arrivant, Céline est passé pour savoir si je possédais encore les voiles et le safran de son voilier. Au dessus du garage, il y avait bien des voiles et un safran mais vu l'état, tout est parti à la déchetterie. J'ai toujours ma tendinite. Pour autan, j'ai réussi à tondre la cour, le devant de la propriété le long de la route, une grande partie du verger et tout autour du potager. J'en ai aussi profité pour brûler le tas de branches dans la cour. J'ai encore joué avec les arrosoirs pour donner un peu d'humidité à mes plantations avant de partir.

Le 16/07/2023
Un petit passage en famille avec deux tatas et un tonton. On avait surtout pour objectif le petit restaurant à Pruniers mais comme ils mettent la clé sous la porte dans quatre jours pour migrer leur activité à Chezal-Benoit, le restaurant a gardé porte close ce dimanche. Pas de chance. Et pour parfaire le tout, le tonton s'est blessé au poignet en voulant récupérer le porte radiateur sur lequel siégeait en maître une grande plaque de cheminée en fonte d'une lourdeur pas possible. Après le sempiternel rituel de l’arrosoir, on est reparti ventre à terre et surtout le ventre vide, direction les Urgences. En inspectant mes pommes de terre, j'ai retrouvé des bébés doryphores. Il va falloir que je me méfie la prochaine fois.

Le 18/07/2023
Il tonne, le ciel est gris, noir par endroit, ça sent l'averse orageuse. Pour le moment, j'ai arrosé le verger et le potager, puis j'ai fait la chasse aux doryphores ; des bébés presque aussi rouge que des coccinelles. D'ailleurs, pour certain, sans lunettes je les avais confondu. J'ai désherbé et surtout j'ai raccroché toutes les tomates en coupant les feuilles qui touchaient le sol. Une bête a creusé un terrier dans le verger et bizarrement tout autour, ça grouille de monde ; des espèces de petit bourdons ramassés sur eux même, trapus à souhait. J'ignore ce que c'est parce que ce ne sont ni des abeilles, ni des guêpes ni même des frelons. J'ai décidé de boucher le trou avec de la terre que j'ai récupérée sur un des monticules à côté de la grange, quatre seaux au total. Les bestiaux ont été un peu perturbés sans jamais être agressifs. On verra bien ce que ça va donner. Enfin, j'ai buté les pommes de terre avec la même terre noire puisqu'il en restait et puis j'ai passé la débroussailleuse en façade sur les bambous. Toute la journée, la chaleur a été accablante. Il n'est tombé que deux ou trois gouttes d'eaux, rien de bien méchant, même pas de quoi mouiller la route.

Le 20/07/2023
Arrosage du potager et inspection des pommes de terre. Il y a encore quelques doryphores mais ils ne prolifèrent pas pour l'instant. Je les récupère au fur et à mesure et l'invasion semble jugulée. Tout avance plutôt assez vites. Les tomates, les potimarrons et les citrouilles sont formées. Les poireaux se sont redressés et il semblerai que quatre des six plants de choux rouge aient réussi à reprendre ; J'ai pulvérisé un produit biologique anti-pucerons. A voir ce que ça va donner. Dans l'après-midi je me suis affairé à l'étage de la maison dans une des deux chambres en dépoussiérant les murs blanchis à la chaux et enlevant les nombreuses toiles d'araignées entre les chevrons puis j'ai balayé le sol pour retirer les résidus de laines de verres, les cailloux et autres résidus. J'ai fini ensuite par passer l'aspirateur pour éviter de faire trop de poussière avec le balai. Le résultat est plutôt bluffant ; deux seaux complet de poussières. Encore quelques arrosoirs à destination du potager et du verger avant de prendre la route du retour.

Le 21/07/2023
C'est avec Jules que nous avons entamé cette journée copieusement ensoleillée et à deux nous n'avons pas chômé puisque malgré ma tendinite toujours présente, nous avons décidé de nous attaquer au dernier versant de la toiture effondrée dans la grange ; retrait des ardoises et démontage de la charpente. C'est chose faite. 

Abracadabra et hop


Le travail est plutôt du ressort de l'équilibriste puisque le pan de toiture repose en porte à faux sur le mur de la grande d'un côté et de l'autre sur de la paille posée sur un plancher en bois qui n'a pas résisté et en dessous duquel se trouve le bucher. D'ailleurs Jules a décidé de visiter le bucher du dessous en mode précipité ; la planche sur laquelle il se tenait à cédé sous son poids. A peine le temps d'un sourire narquois pour ne pas dire moqueur que c'était mon tour. On s'en est sorti tous les deux avec quelques égratignures, rien de bien méchant. Pour se débarrasser de toutes les ardoises, des sacs de gravats accumulés que je n'avais pas pu porter, d'un lit mangé par les souris - eh oui, le matelas en paille elles ont adoré - et d'un lit de bébé vermoulu, il nous a fallu trois voyages à la déchetterie avec un peu de foin pour compléter la remorque lorsque s'était possible. De mon côté, j'en ai profité pour nettoyer la dernière chambre à l'étage, celle dont la toiture est en tuiles. Il restera à finir de passer l'aspirateur lorsqu'on aura trouvé le moyen de l'ouvrir.

Le 27/07/2023
Une petite journée parce que j'étais fatigué mais comme cela faisait déjà un petit moment que je n'étais pas passé sur ma propriété, c'est donc avec un plaisir certain que j'ai renoué avec ma bâtisse. A commencer par le potager où vraisemblablement après quelques jours de sécheresse des pluies orageuses ont dû sévir. J'en ai pour preuve qu'un dépôt terreux orne les feuilles de céleri. Je pense avoir un potimarron à point mais je suis incapable de vérifier. Les tomates grossissent mais pour l'instant elles se confondent toujours dans la végétation, telles des caméléons. Je suis inquiet pour les pommes de terre parce que le feuillage de certains pieds s'est littéralement couché ; manque d'eau ? mildiou ? Après le traditionnel arrosage, je me suis focalisé sur le puits où la végétation s'est développée tout autour avec une profonde conviction. Manu militari, j'ai arraché les orties, le lierre et les ronces en essayant tant que faire se peut de les déraciner pour éviter qu'ils repoussent et j'ai remis en place les grosses pierres de taille qui sévissaient à proximité. Comme la dernière fois Jules avait réussi à ouvrir l'aspirateur juste avant de partir, j'ai pu vider le sac et continuer à dépoussiérer la chambre du haut. Enfin, avant de quitter je me suis vengé une nouvelle fois sur les bambous en façade. Paule, ma voisine parisienne m'a donné un quartier de tarte aux pommes. Trop bonne.

Le 29/07/2023
La route est humide. En cause, les nombreuses averses qui ont traversé le ciel en mode précipitations intermittentes tout au long de la journée. Malgré cela, il a fait chaud, une chaleur humide balayée par des vents frénétiques qui assèchent la pluie aussitôt tombée. C'est dans ce contexte instable que j'ai abordé cette nouvelle journée ; tantôt dehors surveillé par les rayons du soleil, tantôt dedans dès la première alerte. A l'extérieur, j'ai décidé de m'attaquer à l'énorme ronce dans le verger qui produit des boules rouges. Trois mètres de hauteur sur cinq mètres carrés de surface. A l'intérieur, je me suis attaché à nettoyer le débarras à l'étage. Restera à passer l'aspirateur parce qu'il a bourré à la première utilisation et je n'ai pas trouvé le courage de redémonter le bac à poussière. Avec tout cela, c'est trois sacs de déchets verts, un sac de gravât accompagné d'un zeste de cendre et un seau de caillasse qui ont filé à la déchetterie juste avant la fermeture. Le temps d'arroser le verger et le potager et c'est déjà l'heure du retour.

Le 30/07/2023
Une petite virée avec mon épouse dans l'après-midi pour récupérer quelques pierres mises de côté par mon Tonton et surtout le porte radiateur que j'ai réussi à libérer de la plaque en fonte qu'il portait. Un peu d'anti-pucerons sur les choux rouges qui semblent enfin revivre et un brouillard de bouillis bordelaise sur les tomates et les pommes de terre pour éviter le mildiou tant que faire se peut. Quelques arrosoirs histoire de bien imbiber le sol dans le potager et le verger et c'est déjà l'heure du retour.

Le 02/08/2023
On est déjà au mois d'août. Le temps passe trop vite et j'ai toujours cette fichue tendinite qui ne veut pas passer. Conséquence, je suis au ralenti dans tout ce que j'entreprends et c'est super énervant. Depuis, les opérations de désencombrement de la grange sont à l'arrêt. J'ai donc décidé de passer le temps en rangeant un peu la pièce principale de la maison maintenant que le premier étage est à peu prés correct. Il y a énormément de vent, des bourrasques intermittentes qui bousculent les arbres en arrachant de ci de là de nombreuses feuilles. Dans le potager, les pieds de tomates n'arrêtent pas de pousser et je suis obligé de couper le feuillage qui traine lamentablement sur le sol et de remonter les attaches détendues. J'en profite aussi pour retirer quelques gourmands et enlever les mauvaises herbes les plus visibles.

Le 04/08/2023
Aujourd'hui j'ai décidé de nettoyer les gouttières en façade. Deux d'entre-elles sont littéralement bouchées et lorsqu'il pleut, l'eau déborde et ruisselle sur le mur de la maison. Cela sans compter qu'elle alimente les bambous qui sont en dessous et qui n'attendent que ça pour pousser de façon démesurée. C'est maintenant chose faite et j'ai récupéré grosso modo un seau de terre dans la descente de chaque gouttière. Il ne m'en restera plus qu'une à inspecter, celle qui est du côté de la cour et le tour sera joué. Ensuite j'ai ramassé les branches cassées que les coups de vent avaient dispersées un peu partout sur le terrain et j'ai désherbé le coin derrière le mur de la cuisine, là où les ronces et les orties commençaient à donner une allure plutôt négligée. J'ai aussi aplati un des deux tas de terre issue de la recherche de la fosse sceptique. Puis j'ai dégagé le buis desséché derrière le saule pleureur et enfin, j'ai retiré les plus hautes herbes du potager. En tout, trois grands sacs de déchets verts et un seau de caillasse à la déchetterie.

Le 07/08/2023
Encore trois sacs de déchets verts et un seau de caillasse à la déchetterie. Je me suis attaché à retirer toutes les branches séchées enfouies dans le premier monticule de terre. Il a diminué presque de moitié. J'ai aussi désherbé l'espace dans le prolongement du garage. Puis j'ai tenté de faire fonctionner mon tire-fort, en vain. Pas moyen de détendre le câble. Il faut une main pour déverrouiller le mécanisme, une autre pour débloquer le manche, une troisième pour tirer sur le cordon et c'est là où ça coince parce que je n'ai que deux mains et le tambour ne se libère pas pour autant. Il faudra que je le démonte pour comprendre le fonctionnement du mécanisme. Enfin, j'ai glissé sous les potirons et les citrouilles une ardoise pour éviter le contact avec la terre. J'en ai profité pour arracher les grandes herbes qui poussent entre les feuilles et arroser copieusement les plants déjà en souffrance.

Le 09/08/2023
Aujourd'hui, se sera une journée tonte sous un soleil de plomb. Il aura fallu se battre avec la tondeuse récalcitrante pour arriver à régler la hauteur de coupe. Une fois fait, j'ai commencé par la façade côté rue sur toute la longueur du terrain, de part et d'autre de la route. Paule est venue me tenir compagnie. Elle m'a proposé de visiter son terrain et sur l'arrière, la vue est tout simplement idyllique, panoramique, encore plus belle que chez moi. J'en ai aussi profité pour lui demander s'il était envisageable que je puisse lui racheter un tout petit bout de terrain histoire de casser l'angle droit à l'orée du puits. Elle n'y est pas opposé ce qui est tout autant sympathique qu'encourageant. Elle me dira ce qu'il en est lorsqu'elle reviendra aux vacances de la Toussaint. Elle m'a aussi proposé de récupérer la CX de son mari qui n'a plus bougé depuis une bonne dizaine d'années. A voir avec Jules selon l'état. Dans l'après-midi, j'ai démonté le tire-fort pour détendre le câble et essayer de comprendre ce qui ne va pas. J'ai un doute sur les trois points de soudure latérale de chaque côtés du tambour et d'un éclat de soudure qui pourraient gripper le mécanisme. A voir. Puis je me suis focalisé sur la tonte dans le fond du verger et autour du potager en aplanissant le terrain lorsque ce fût possible. Enfin, une bonne rasade pour humidifier pour la nuit tomates, céleris, choux, poireaux et c'est déjà l'heure du départ.

Le 10/08/2023
Ce matin la météo avait annoncé nuageux mais sans pluie et grand soleil pour l’après-midi. En attendant une heure raisonnable pour jouer avec ma tondeuse, je me suis concentré en silence à la réduction du monticule de terre le plus près de l'entrée. Il a diminué d'un quart lorsque les premières gouttes sont tombées. Heureusement, malgré un ciel menaçant, elle se sont très vite arrêtées sans réellement mouiller la végétation. J'ai donc pu reprendre la tonte du verger et terminer cette opération. J'en ai profité pour dégager les branches qui gênaient le passage au niveau des marches d'accès au verger et j'ai découvert les prémices d'un autre escalier enfouit dans la végétation juste en face du garage. Durant la pause méridienne, j'ai mis en sac les branches coupées et j'ai enlevé une espèce de liane énervante qui s'agrippe partout dans le but de monter aux arbres ; un véritable plaie parce qu'il y en a partout. Les racines courent sur le sol et s'enchevêtrent les unes dans les autres alimentant ainsi les jeunes pousses qui s'accrochent à la moindre petite branche. Vers quinze heures, j'ai tondu la végétation dans la cour puis avant de partir, j'ai arrosé copieusement les arbres plantés dans le verger et les légumes dans le potager. J’emmènerai à la déchetterie la prochaine fois les cinq sacs de végétaux collectés avec amour et passion ainsi que le seau de caillasse issu du monticule.

Le 12/08/2023
Dernier voyage avant une petite semaine de vacances bien mérités. Le monticule de terre a maintenant diminué de moitié et de la rue on ne le distingue qu'à peine, ce qui donne un cachet beaucoup plus entretenu même si... il y a encore beaucoup de boulot. Le temps de charger la remorque et d'envoyer tout cela à la déchetterie, il est déjà l'heure de la pause méridienne. En début d'après-midi, j'ai arrosé, arrosé arrosé en espérant que l'humidité accumulée puisse éviter de ternir mes plantations. Généralement, au bout de deux ou trois jours sans eau, ça commence à craindre. J'espère quand même avoir un allié côté du ciel. Verra bien qui vivra. Allez zou ! en vacances. Ma tendinite devrait enfin pouvoir se calmer.

Le 20/08/2023
Rémi et Jules se sont aventurés sans moi puisque j'étais sur la route des retours. Ils ont rempli une quinzaine de sacs de gravats et sensiblement autant de foin terreux. Les sacs attendront l'ouverture de la déchetterie. Ils ont aussi arrosé le verger et le potager.

Le 21/08/2023
C'est avec Jules que j'ai pris la route avec pour objectif le déplacement de la DKW. On voulait être confiant même si l'opération ne se présentait pas sous les meilleurs auspices. Sans les clés avec un volant bloqué, des pneus raplapla depuis une cinquantaine d'année et probablement d'autres difficultés. Bon soyons clair tout de suite, le chalenge n'a pas été tenu et la voiture n'a pas bougé d'un iota. Maigre compensation, on a trouvé la solution pour gonfler les pneus mais impossible de faire tourner les roues ; les freins arrières sont bloqués dans les tambours tout comme ceux à l'avant malgré qu'ils soient sur disques. Impossible aussi de valider que la boite de vitesse est bien au point mort. Après quelques heures passées à faire le vide pour améliorer la visibilité sous le capot, force est de constater qu'en l'état il vaut mieux abandonner pour aujourd'hui. Nous nous sommes rabattu sur l'arrosage du verger et du potager où tout criait famine et un voyage à la déchetterie pour se débarrasser des sacs accumulés la veille.

Le 23/08/2023
Ce matin comme hier, le ciel est dégagé et depuis quelques jours la canicule s'est abattue sur la région. Nous sommes sur des températures avoisinant les 36/37 °C et le travail à l'ombre s'impose comme une évidence. J'ai commencé par un copieux arrosage avant de retirer le lierre sur le pignon de la grange côté four à pain. Puis comme le soleil s'est mis dans l'idée de venir me caresser la nuque, j'ai migré mes occupations sous le saule pleureur où j'ai pu enfin venir à bout du monticule de terre et de végétaux mélangés.
Avant

Après

Avec le surplus de terre, j'en ai profité pour égaliser quelques trous sur le terrain.

Le 25/08/2023
Le monticule de terre étant aplani à proximité du saule pleureur, je me demandais chemin faisant ce à quoi j'allais m'attaquer aujourd'hui. Arrivé sur mon lieu de villégiature, rien qu'en regardant la route jonchée de branches, j'ai compris qu'un mini cyclone était passé par là. Côté toiture de la grange rafistolée avec de la ficelle, tout va bien. Cool ! Mon sapin dans la cour est encore debout. Nickel ! Dans le verger, c'est légèrement différent. Un des deux érables de taille plutôt majestueuse a décidé de s'ouvrir comme une boite de conserve à partir du tronc et il est venu s'affaler de tout son long sur la végétation environnante, détruisant tout sur son passage. Ma tronçonneuse qui feignassait dans son coin, a été réquisitionnée d’office pour solutionner le problème. Ça m'a prit la journée, rien que pour effeuiller en partie la belle et saucissonner les branches. Il faut avouer que ma tronçonneuse s'est bien débrouillée pour vaincre les cinquante centimètres de la branche principale. Le coté positif c'est que je dispose dorénavant d'un demi stère de bois supplémentaire. Un petit tour à la déchetterie pour me débarrasser du feuillage et des sacs de végétaux accumulés la dernière fois, une cueillette de tomates et de mûres et c'est déjà l'heure du départ. Céline m'a informé qu'elle sera absente la semaine prochaine. Elle m'a autorisé à ce que je puisse venir m'occuper de la voiture dans la grange.

Le 26/08/2023
Mon occupation de la journée est déjà toute trouvée. Il me faut finir d’effeuiller les branches de l'érable et évacuer tous les déchets. C'est encore quatre sacs de feuilles, une remorque débordante de branchage et un seau de caillasse que je n'avais pas pu prendre la dernière fois qui fileront à la déchetterie. 

Comme le tronc est fendu, il sera probablement nécessaire d'abattre l'arbre dans sa totalité surtout qu'une autre branche est entièrement desséchée. Je m'occuperai de cela après l'automne, lorsque les arbres auront perdu leurs feuilles. Pour finir la journée, j'ai nettoyé le potager et j'ai arrosé copieusement les plantations. J'ai aussi traité les choux rouges avec de l'anti-pucerons car un des trois plants restants se fait dévorer.

Le 01/09/2023
Eh oui, on est en septembre et la rentrée sonne déjà comme un coq en pâte. Jules a fait le déplacement de Tours avec dans l'esprit la sortie de grange de la DKW, saison 2. J'avoue que je n'y croyais pas trop mais Jules avec son optimisme débordant a fait voler en éclat toutes les objections et nous avons réussi (voir plus bas la section dédiée à la restauration de la DKW). Restera à ramené la demoiselle à la maison la prochaine fois.

Le 03/09/2023
Promenade dominicale avec mon épouse ce qui m'a permis d'arroser verger et potager. C'est devenu un rituel incontournable vue les températures de ces derniers jours. D'ailleurs tous les plants sont demandeurs. Les branches de céleri se sont avachies sur le sol, tout comme les carottes et le feuillage des tomates a perdu de sa verve. Les cerisiers sont les plus affectés par la sécheresse du sol avec leurs feuilles qui s'affaissent dès que le manque d'eau se fait sentir. Heureusement les quelques arrosoirs ont rétabli la situation ; cent à cent vingt litres d'eau sont nécessaires pour abreuver tout ce petit monde. On est reparti avec trois kilos de tomates après s'être promenés à pieds dans le quartier.

Le 05/09/2023
Je suis arrivé tôt ce matin ce qui m'a permis d'arroser copieusement le verger et le potager à la fraiche. Comme le thermomètre est reparti sur la barre des 36° depuis le début de la semaine, les plantations souffrent énormément. Deux jours sans une goutte d'eau et c'est la catastrophe. J'en ai profité aussi pour nettoyer le pied des fruitiers récemment plantés, envahi par la végétation luxuriante à cet endroit. Le mirabellier qui avait pris un coup de chaud régénère quelques feuilles, ce qui est plutôt surprenant juste avant l'automne, signe probable de la désorientation de la nature. Comme la chaleur commençait à monter dans les tours, je me suis rabattu à l'intérieur où je me suis enfin décidé à couper la racine du futur salon et j'ai remonté le tire fort après avoir meulé une petite aspérité sur le côté du tambour. Néanmoins, je reste persuadé qu'il me faudra trouver deux rondelles suffisamment épaisses pour ne plus être gêné par l'ergot des soudures. Elle seront à placer sur l'axe de rotation de chaque côté du bras de force et elles devraient résoudre le problème. J'ai ensuite tronçonné toutes les branches accumulées le long de la grange et j'ai chargé le tout dans la remorque pour alimenter le poêle à Bourges lorsque l'hiver sera venu ; dixit "la cigale et la fourmi". Encore un petit coup de débroussailleuse sur les bambous devant la maison et pour finir la journée, quelques arrosoirs dans le verger et le potager histoire que les plants tiennent jusqu'à jeudi prochain. La compagnie des eaux est passée ; ils ont en projet d'externaliser les compteurs pour les rendre plus accessibles. C'est une bonne chose car le compteur d'eau même si pour l'instant il n'est pas en service est très mal placé dans mon habitation. Un problème qui se résolvera tout seul. Cool !

Le 08/09/2023

Le 09/09/2023
Ce matin avec Jules, nous avons la ferme intention de déplacer la DKW pour la ramener à la maison. Lorsque nous sommes arrivés, Céline n'était probablement pas encore levée car sa voiture était stationnée devant sa porte. Nous avons attendu dix heures pour y retourner et en attendant, le petit coup d'arrosoir ne pourra être que bénéfique ; dans la journée la température ne décolle plus des trente cinq degrés, ce qui place le département en vigilance canicule. A dix heures, Céline ne répondant toujours pas, nous avons commencé l'opération "rapatriement". Après avoir regonflé un pneu à plat, nous avons abordé le premier virage non sans mal puisqu'il faut arriver à se coordonner afin d'obtenir un rebond suffisant pour déplacer l'arrière du véhicule.
Une fois dans l'axe de la route, il n'y avait plus qu'à laisser rouler la belle ; la chaussée étant en descente à cet endroit. Pour le deuxième virage, Patrick qui passait par là s'est arrêté et nous a proposé un coup de main. Il est vrai qu'à trois, il n'y a pas photo, c'est beaucoup mieux qu'à deux. Au final, la DKW a ainsi fini par réintégrer la maison. Après un toilettage sommaire histoire de raviver les couleurs de notre ancêtre, nous sommes allés aiguiser notre curiosité sous la bâche de Paule et là déception, la CX n'est en fait qu'une Xantia à priori une 1.9 diesel.

Le 12/09/2023
Comme j'avais un rendez-vous professionnel en fin de matinée, je n'y suis retourné que pour l'après-midi et heureusement car tout criait famine tant la sécheresse est impitoyable. Cinq voyages en arrivant et trois en repartant, soit 180 litres d'eau au total. Le traitement a porté ses fruits car la végétation lourdement fatiguée a repris de la vigueur. Une chance que le puits fonctionne bien et que l'eau y est fraîche et propre. On pourrait presque la boire. Entre deux averses, j'ai commencé à nettoyer la voiture en retirant les détritus de l'habitacle puis en nettoyant les vitres à la peau de chamois. J'ai aussi un peu mieux nettoyé les joints notamment sur le coffre arrière pour éviter que la terre accumulée, humidifiée par la pluie, ne pourrisse un peu plus la carrosserie. Avant de repartir, Céline est passée discuter un peu puisque depuis l'enlèvement de la DKW nous n'avions pas eu l'occasion d'échanger ensemble. On a convenu qu'on prendrait le champagne en réglant les aspects administratifs de la cession du véhicule.

Le 15/10/2023
Ça fait un petit moment que je n'ai pas pris le temps de mettre à jour mes activités. En fait, j'y suis retourné de nombreuses fois mais comme le télétravail a pris le pas sur mes travaux et qu'en deux heures - durée de la pause méridienne - je n'ai pas pu faire grand chose, j'ai évité de reporter ici toutes les menues opérations étant entendu que pour majorité, l'arrosage du potager fût prioritaire. Depuis, quoi de neuf ? 
Dans le potager, de citrouilles, il n'y a plus. Les treize courges ont été ramassée. J'en ai donné deux à Ludovic et à Céline, une à ma voisine à Bourges, une autre répartie entre mes amies et deux autres encore à des collègues de bureau. Les potimarrons ont eux aussi été récoltés à l'exception de deux jeunes pousses qui auront peut-être le temps de murir. Les tomates donnent toujours et je les cueille régulièrement dès qu'elles prennent un peu de couleur. Les pommes de terre sont plutôt petites et à priori, les cinq cents grammes plantés donnent environ dix fois plus, ce qui est déjà une bonne chose compte tenu que je les ai mis en terre assez tard. Enfin, j'ai planté 4 pieds de fraisier et un plant d'estragon est venu garnir la section aromatique.

Du côté de la grange, la pièce mitoyenne au garage a enfin été débarrassée des tous les gravats. Il devait y avoir ici un pignon en pierre qui s'est écroulé et qu'il faudra remonter.

Cela représente au bas mot un volume global de quinze mètres cubes, six m3 de pierre qui seront utilisés pour remonter le pignon et onze m3 de glaise qui ont été évacué vers la déchetterie ; une excellente chose de faite. Reste encore sur la partie droite le bûcher à déblayer. Cette opération devrait être plus rapide ; il y a beaucoup moins de gravats de ce côté.
Pour la maison, j'ai posé des rideaux dans la cuisine, sur une fenêtre et sur les deux portes de la pièce principale ce qui me permet maintenant de laisser les volets ouverts et ça tombe bien parce que les battants des ouvrants commençaient à dégonder l'un après l'autre. J'ai aussi nettoyé le mur extérieur donnant sur la cour de tous les résidus de lierre et ça fait nettement plus propre.
Côté espaces verts, j'ai tondu la cour, devant la grange et en façade de chaque côté le long de la route sans compter le nombre de fois où j'ai sorti la débroussailleuse pour rectifier les bambous devant la maison ; une véritable plaie ce truc là. J'ai encore nettoyé le muret et le fossé devant la route.
Globalement ça avance et même si ma tendinite n'est pas complètement résorbée, j'arrive maintenant à faire avec, signe peut être d'une guérison toute proche.

Le 30/10/2023
Petite virée avec mon épouse, cette fois-ci en fauteuil roulant motorisé par mes petits bras musclés. L'objectif étant de récupérer les produits de la terre ; tomates, pommes de terre, quelques carottes et un céleri rave. En arrivant, trois troncs d'arbres de taille moyenne jonchaient dans le fossé qui jouxte la route probablement repoussés là par un tracteur aux vues des traces de pneu laissées sur le bas côté. Je les ai tiré avec mon attache remorque pour pouvoir les mettre sur le côté de la maison. Je m'en occuperai ultérieurement. J'ai aussi ramassé trois seaux de tomates... vertes. Elles n'ont jamais tant données mais aussi tardivement, ce n'est pas la panacée. Je vais tenter de les faire murir bien au chaud à la maison sous l’œil goguenard de belle maman. Les pommes de terre sont elles aussi décevantes car elles sont pour majorité trop petites et la boule de céleri est riquiqui. Je ferai mieux la prochaine fois et ce ne sera pas trop difficile.

Le 06/11/2023
J'étais inquiet après les gros coups de vents des deux dernières tempêtes, inquiet pour la toiture de la grange où les deux pannes principales tiennent par une ficelle, inquiet pour les arbres qui jouxtent la route avec leurs regards peu complaisants pour ne pas dire dédaigneux vis-à-vis des câbles téléphoniques qu'ils surplombent ; inquiétude bien inutile cette fois-ci puisque rien n'a bougé. J'ai ramassé les petites branches éparpillées un peu partout sur le terrain et j'ai aussi tronçonné les trois troncs d'arbres que j'avais mis de côté la dernière fois. J'ai enfin pu me débarrasser des trente sacs de glaise extirpés de la grange que j'ai envoyé sans regret à la déchetterie, ce qui a eu pour effet de réactiver ma tendinite. Vraiment pas de chance. Je me suis séparé encore d'un amas de branchages qui ont fait le bonheur de ma cheminée. Il en restera encore un à éliminer même s'il est légèrement plus conséquent. L'avantage c'est que j'ai du chauffage naturel dans la maison sans débourser un radis ; probablement une réminiscence auvergnate d'une branche ancestrale encore inconnue. Avec la pluie incessante de ces derniers jours, tous les ouvrants ont un mal de chien à s'ouvrir et c'est encore pire lorsqu'il s'agit de les refermer ; à commencer par la porte d'entrée que j'ai du raboter d'arrache-pied. J'ai croisé Céline qui m'a dit avoir refermer avec une pierre la porte extérieure qui donne sur la cuisine ; elle était grande ouverte. J'avoue que je ne comprends pas. Il me semblait pourtant l'avoir bien refermée la dernière fois que je l'ai utilisée. J'ai passé le reste de cette courte journée à tenter de réparer mon tire-fort et si j'ai enfin réussi à dompter le mécanisme de force avec deux rondelles appropriées, il y a encore un autre point qui me chagrine au niveau du cliqué anti-retour. Décidément, je n'ai pas fait une bonne affaire avec cette acquisition.
Autre bonne nouvelle, mon débroussailleur thermique est enfin réparé ; enfin c'est le message que j'ai reçu sur mon téléphone. Y a plus qu'à aller le chercher et voir ce que ça donne.

Le 11/11/2023
C'est avec Jules que nous avons œuvré cette journée.

Le 21/12/2023
De la brume, de la brume, de la brume. J'avais dans l'idée d'élaguer le saule pleureur maintenant qu'il est dépouillé de son feuillage mais l'humidité ambiante s'est accrochée aux branches laissant l'eau ruisseler et goutter à la moindre petite brise. Il m'a fallu attendre l'après-midi pour me mettre à l'ouvrage.
Résultat, un seul des deux troncs a été élagué. Il me faudra y revenir une autre fois.

Le 28/12/2023
Dernière intervention de l'année 2023 et pour ce bouquet final, une surprise de taille ; un des murs de la grange s'est effondré à priori en deux temps vue qu'une partie des gravats est humide et une autre plutôt sèche. 

Bon ! on va resté positif puisque tout compte fait la nature a fait une partie du boulot à ma place. Le seul soucis, c'est le timing. L'intérieur de la grange étant maintenant accessible à tous, il me faudra par précaution fermer l’accès au garage la prochaine fois si je ne veux pas voir disparaître remorque, tondeuse et autres ustensiles bien utiles.
Pour le moment, je ne peux rien y faire et j'ai donc repris le cours de mes activités à savoir finir l'élagage du saule pleureur. C'est maintenant chose faite. Il ne reste plus que le tronc et tout s'est bien passé. Ma crainte étant d'abimer les câbles électriques et téléphoniques qui passaient dans les branches. Restera à se débarrasser des branchages.

Bilan de l'année 2023
Après un débroussaillage en règle du terrain en 2022 durant la phase d'avant vente, le plus gros du travail s'est passé dans la grange. Retrait de la toiture du garage et au niveau de la troisième section. Retrait des gravats de la deuxième section, retrait du foin et mise en place du potager. Dans la maison, retrait des résidus de laine de verre, retrait des encombrants et nettoyage des chambres à l'étage. Idem pour la cuisine. Nettoyage du séjour, réfection des ouvrants, suppression des volets des portes et pose de rideaux . Enlèvement du dallage dans le futur salon et retrait de la racine. Enlèvement du lierre sur la toiture, les murs de la maison et ceux de la grange. Nettoyage du circuit des eaux pluviales. Retrait des encombrants dans la buanderie. Nettoyage du puits et mis en place du potager.


ANNÉE 2024.

Le 03/01/2024
L'objectif de cette journée consistera à déblayer suffisamment de gravats pour que je puisse sortir la remorque sur la rue. Pour l'instant elle est coincée dans la grange derrière l'éboulis. Il y a par terre des pierres de taille très lourdes que je ne peux pas déplacer pour le moment, des pierres de construction et selon la section un liant ; de la glaise ocre qui colle à la pierre et une autre matière marron claire, plus dure qui me laissent penser que la grange a été construite ou modifiée par étapes avec un mortier différent. En fin d'après-midi, sous la pluie, je suis allé déterrer quelques carottes et j'ai constaté par endroit que le feuillage a presque disparu comme si quelqu'un était venu ponctionner le vert des carottes. Mais qui ? Un nouveau mystère.

Le 19/01/2024
Le temps est ensoleillée même si la température ambiante est bien en dessous de zéro. Tout est gelé. Pour l'heure, pas d'autre solution que de se débarrasser des branchages du saule pleureur. Trois remorques chargées comme des ânes sont passées à la déchetterie. Il reste les branches les plus grosses que je tronçonnerai plus tard pour alimenter la cheminée. En fin de journée, j'ai commencé à bêcher une partie du potager. J'y vais lentement pour ne pas fragiliser plus qu'il n'en faut mon dos déjà capricieux. Dans la maison, force est de constater qu'il y a une squatteuse. Le frigo a été visité, une mini-brique de soupe a été vidée de son contenu, le paquet contenant les dosettes de café a été lui aussi été rogné tout comme le papier toilette et vus le nombre de crottes retrouvées un peu partout, la petite insolente ne baigne pas dans la propreté. Pour peu qu'il y ait un nid... Il va falloir solutionner ce petit soucis.

Le 26/01/2024
Pour une fois depuis des lustres, le temps est sec et en foulant l'herbe, la rosée du matin ne perle plus sur le bout de mes chaussures. En plus, le soleil vole innocemment dans le ciel et inonde le verger d'une clarté franchement rayonnante. C'est le moment de sortir la tondeuse. Il était temps. La dernière tonte remontait au mois d'août de l'année dernière. Trois heures pour tondre le verger avec ma tondeuse qui bourrait tous les quarts d'heure ; une horreur et pour parfaire le moral, une bruine légère s'est mise à tomber alors que j'avais presque terminé. Conclusion, il faudra y revenir la prochaine fois pour terminer les deux petites portions laissées en jachère. J'ai ramassé et brûlé les morceaux de bois qui se cachaient sous l'herbe haute et j'en ai profité pour éliminer les nouvelles pousses de ronces et celles un peu plus anciennes qui avaient échappé à ma vigilance. En fin d'après-midi, en allant retirer quelques carottes, j'ai découvert un nouveau voisin ; un tout petit lapereau qui crachait tant et plus, furieux d'avoir été dérangé pendant le repas. Une autre énigme résolue.

Le 28/01/2024
Il a gelé au petit matin bien que le soleil se joue audacieusement des nuages. Ses rayons réchauffent le corps et l'esprit mais les doigts restent glacés au contact de tous les matériaux. Pourtant, aujourd'hui c'est décidé, je m'attaque au deuxième et dernier saule pleureur. Il est atypique parce que le tronc principal s'est déchiré et les branches qui le surmontent ne tombent pas. Elles se dressent en l'air en hommage à la statut de la liberté, des tiges de cinq à six mètres de longueur, droites comme des piquets qui fricotent au grès du vent avec les câbles électriques, téléphoniques et probablement ceux de la fibre qui doit elle aussi passer par là. L'opération est délicate car je suis seul pour entailler les branches et les faire tomber là où je veux. Heureusement j'ai enfin réussi à réparer mon tire-fort et cette fois-ci, il fonctionne. A quatorze heures, le vieux tronc balafré, presque honteux par sa nudité impitoyable pleure son défunt manteau qui git sens dessus dessous quelques mètres plus bas. La température est montée dans les tours. Il fait maintenant plus de quatorze degrés Celsius et le gilet semble bien inutile lorsque j'entreprends d'élaguer l'avant dernier bouquet de charme, celui qui a le moins de branches mais qui penchent toutes de façon prohibée vers les fils du domaine publique. A seize heures, l’élagage prenait fin sans aucun dommage. 

Il restera une prochaine fois à m'occuper du dernier bouquet de charme, celui qui est plutôt bien garni avec des branches beaucoup plus hautes pour enfin gagner en sérénité lors des prochains gros coups de vent. J'ai aussi coupé quelques branches gênantes de l'autre côté du verger et avant de partir, j'ai laissé trainer négligemment un peu d’Emmental sur le bord d'une tapette. On verra bien...

Le 31/01/2023
Lorsque je suis arrivé, plus d'emmental. Pourtant la tapette s'est bien déclenchée mais pas un seul brin de souris. Je réitèrerai ce soir ; la coquine n'aura qu'à bien se tenir. J'ai passé ma journée à nettoyer le terrain des grosses branches que j'avais élaguées la dernière fois et j'ai tout coupé pour faire un tas à la base du saule pleureur. En volume, ça représente presque un demi-stère. J'ai mis de côté ce qu'il faudra emmener à la déchetterie.

Le 02/02/2024
J'ai affaire à une petite futée. Plus d'emmental mais cette fois-ci la tapette ne s'est pas déclenchée. Elle a réussi a boulotter le fromton sans se faire avoir. Du coup, ça me chagrine encore plus parce que déjà d'ordinaire je n'aime pas retirer la vie et si j'étais déçu que mon piège n'a pas fonctionné, j'étais dans mon fort intérieur content de cette situation. Bon, je sais. je suis compliqué. Je n'ai pas réactivé la tapette.
L'air est humide et cela a bien duré une bonne partie de la matinée ; un léger crachin qui mouille à peine. Je me suis concentré sur l'éboulis avec pour objectif lointain d'arriver à dégager la porte du bûcher. Six sacs de gravats chargés dans la remorque avec quelques blocs de pierre noyées dans du ciment, le tout surmonté de branchage et direction la déchetterie.

Le 12/02/2024
Ma petite futée vit toujours. Décidément elle est super maligne et quelque part, ça m'interpelle. Je m'en occuperai une prochaine fois. En attendant, aujourd'hui, pas un poil de vent, pas de pluie en perspective et toujours des température agréables bien au dessus de zéro degré. C'est le moment de finir une tâche qui me tient à cœur ; l'élagage du dernier charme, celui qui penche dangereusement sur le chemin communal, survolant allègrement les câbles téléphonique et électriques avec un zeste de provocation. Tire-fort, câbles, tronçonneuse et boum, par terre. Même si j'étais confiant dans ce que je faisais, j'avoue que je n'étais pas aussi rassuré que cela mais tout s'est bien passé.

Une opération enfin terminée. Je vais pouvoir maintenant dormir sur mes deux oreilles lorsque des gros coups de vent seront annoncés. J'ai ensuite tronçonné les branches pour faire place nette puis je me suis focalisé sur l'éboulis.

La porte est à portée de pelle et je sens que l'objectif est atteignable. Mais pour l'instant, je n'ai pu faire que onze sacs, le tout chargé dans la remorque avec d'autres blocs de pierres cimentées, un sac de déchet vert et une grande brassée de brindilles. La déchetterie n'aura plus qu'à bien se tenir.

Le 13/02/2024
Pour cette deuxième journée de la semaine, j'ai décimé le tas de branchage accumulé lorsque j'avais fais un peu de vide le long du champ de mon voisin. Un peu parce qu'il reste encore beaucoup à faire de ce côté sur une bande de 5 mètres sur une bonne partie de la longueur du terrain. Puis je me suis intéressé de plus près à l'éboulis en avançant jusqu'à la plus grosse pierre, celle qui est juste devant la porte. Ça n'a l'air de rien mais la quantité de liant est impressionnante et je me suis arrêté lorsque mon dos m'a dit STOP. Ben oui, je suis costaud mais fragile. On ne se refait pas...

Le 14/02/2024
Crevé, je suis crevé et éreinté. J'ai surtout mal au dos et donc j'avance péniblement. Qu'à cela tienne, tout ce que je peux faire même au ralenti me permet d'avancer dans mon projet alors "Banzai", on y va. Pas question aujourd'hui de toucher aux pierres éboulées. Du coup, j'ai commencé la journée en finissant le nettoyage des branches coupées sur le terrain et une fois terminé, j'ai enfin décidé de m'occuper des rhizomes de bambou, ce truc infernal qui pousse à une rapidité et une vivacité déconcertante. J'en ai en façade de la maison et j'en ai aussi derrière dans un petit recoins du terrain entre la grange, la maison et la buanderie. Bref, sur ces zones là, en une seule semaine le bambou se prend quinze centimètres de hauteur et donc au minimum tous les quinze jours, il faut les couper. J'ai lu un article intéressant sur le bambou en France. Il donne le ton pour éliminer ces saloperies. Sur la façade, j'ai creusé une tranchée d'une vingtaine de centimètres de profondeur. Enfin, creuser, c'est à la pioche d'abord couplé à un pied de biche et assisté en situation délicate par une bêche pour faire levier de tous les côtés. Sur deux mètres, j'ai retiré un sac de rhizome (environ 30 kg). Il m'en restera autan à faire et comme j'ai lu que la profondeur peut aller jusqu'à plus de 40 cm, je ne suis pas encore tout à fait rendu. J'espère que l'opération sera efficace et même si je n'ai pas le résultat escompté je me serais au moins défoulé. A force de piocher, mon dos a fini par me rappeler à l'ordre. J'ai abandonné la tranchée pour profiter de la générosité solaire (18° en février) et tondre devant ma propriété de part et d'autre du chemin communal.

Le 19/02/2024
Cool ! il n'y a plus aucun branchage sur le terrain. J'ai tout ramassé, brulé dans la cheminée ce qui pouvait l'être et le reste est passé à la déchetterie. Côté éboulis, la porte se rapproche à grand pas mise à part qu'il y a juste à l'entrée deux énormes blocs de pierre. Il va falloir jouer de méninges pour compenser ma musculation plutôt chétive. Ce sera le chalenge de ces prochains jours. 

Quoi qu'il en soit, j'ai accès à la porte et elle s'ouvre ; presque un miracle. Le temps n'était pas trop mirifique aujourd'hui avec une bruine intermittente que le vent asséchait presque aussitôt tombée. Côté déchetterie, c'est une quinzaine de sacs de liant qui sont venus l'enrichir un peu plus avec 3 gros sacs de déchets vert et quelques blocs de ciments. Faits marquants, les jonquilles se sont ouvertes délicatement offrant à qui veut bien les admirer leur jolie parure.

Pour vous mesdames, ce joyeux petit bouquet qui, peu après la saint-valentin ravira quelques cœurs amoureux.

Le 20/02/2024


Le 21/02/2024
Le temps est maussade et mon dos s'est un peu un calmé, la nuit durant. J'en ai profité pour me remettre à l'ouvrage sur l'éboulis et j'ai bien avancé parce que j'ai pu enfin retirer les deux plaques de zinc qui étaient coincées sous les décombres et qui me gênaient dans ma progression. On y voit de suite bien plus clair. Une vingtaine de sacs sont prêt pour la prochaine livraison à la déchetterie. Dans le verger, j'ai continué à désépaissir la section mitoyenne au champ de Claude et côté branchages lorsqu'il n'y en a plus, il y en a encore, trois monticules sont déjà réapparus. Pour finir en beauté, je me suis essayé a enlever quelques souches. Quelques, c'est deux et sommes toute ça marche plutôt bien. J'ai utilisé mon tire-fort avec deux élingues.
Ma première souche.

J'ai ensuite passé un petit coup de débroussailleur électrique sur les herbes folles et les orties jusqu'à ce que la pluie vienne mettre un terme à mon activité.

Le 24/02/2024
Cette nuit la tempête "Louis" est passée au dessus de nos têtes avec de grosses rafales. J'étais inquiet pour la toiture de la grange qui tient toujours avec des bouts de ficelles et pour l'éboulis qui pourrait se propager outrageusement de part et d'autre des gravats déjà à terre. Avec madame, nous sommes aller faire un petit tour dans l'après-midi pour constater que rien n'avait bougé. Ouf ! J'en ai profité puisque la déchetterie est ouverte ce samedi pour me soulager de la vingtaine de sacs de liant accumulés dernièrement, de deux sacs de déchets vert et d'une des deux souches. Je serai comme cela fin prêt la prochaine fois.
 
Le 28/02/2024
Ce matin, en occasion j'ai fait l'acquisition de deux tréteaux de maçon. Objectif : soulever les pierres qui sont trop lourdes pour être portées. L'avantage de ces tréteaux, c'est qu'ils sont à hauteur variable et qu'ils peuvent monter jusqu'à 2 mètres pour une charge de 200 kg. Je m'y suis essayé dès mon arrivée et ça marche plutôt bien. J'ai utilisé une barre de force posée sur les tréteaux sur laquelle j'ai accroché un palan à chaine et zioup, la pierre a décollé du sol. Après, ce n'est pas le tout de lever car il faut aussi déplacer le gros caillou. J'avais récemment acheté 4 roues, 2 barres de fer et roule ma poule, le caillou sur les barres et hue Baudet ! Bon, la technique mérite d'être perfectionnée, c'est clair même si j'ai réussi à amener la pierre là où je voulais. Comme il a beaucoup plut et que le sol est littéralement détrempé, je me suis arrêté là. Du coup il m'est venu l'idée de dessoucher les petites souches avec la même technique. C'est beaucoup plus rapide qu'avec le tire-fort. Je m'en suis fait quatre en peu de temps et l'air de rien, ça fait du vide sur le terrain. Il en restera encore cinq ou six à retirer. Pour les dix autres, le tire fort restera de rigueur. Enfin, pour finir la journée, j'ai ramassé une dizaine de panier de petit bois qui trainait sur le terrain.


Le 05/02/2024
On arrive en mars. C'est bien connu, les giboulées, c'est pour ce mois ci et évidemment ce mardi n'a pas dérogé à la règle. Avec la pluie intermittente, le sol est trop boueux pour travailler sur l'éboulis à mon grand désarroi. Il me faut trouver une autre occupation. C'est compliqué parce que j'ai l'embarras du choix. Enfin, je me suis décidé à nettoyer le fond du potager, là où j'ai une accumulation de petites pousses de lilas largement envahies par une espèce de plante grimpante qui laisse dans son sillage de longues tiges desséchées. Ça fait pour le moins négligé et je n'aime pas. Donc entre deux averses, j'ai dégagé cette partie du terrain. J'y ai découvert aussi deux blocs de pierre de taille et une grosse pierre que j'ai à peine réussi à bouger. Quand j'aurai un peu de temps, il serait pour le moins judicieux que je pense à m'inscrire à quelques séances de musculation intensive.

Le 06/02/2024
Ouf, pas de pluie. Enfin ! J'ai sorti mon tire-fort dans l'espoir d'enlever quelques souches, espoir vain évidemment car l'appareil a décidé de ne plus fonctionner correctement. Je n'ai vraiment pas fait une bonne affaire avec ce truc là. J'ai rangé le tire-fort et j'ai réutilisé ma technique façon MacGyver. Il n'y a pas photo, ça dépote.

J'ai dessouché tout ce qui ne bougeait plus, enfin presque. Quatre troncs et une bonne dizaine de jeunes plants de lilas. Pour clore provisoirement le chapitre dessouchage, Claude est passé avec son tracteur et il a proposé d'utiliser son engin pour retirer la dernière souche. L'opération n'a pas pris deux heures. J'ai rangé toutes les souches dans un coin en attendant le prochain voyage à la déchetterie. J'ai aussi retiré tous les branchages du verger que j'ai rassemblé en tas dans la cour dans l'idée d'y mettre le feu, peut-être demain si la météo tient ses promesses.

Le 07/03/2024
La plus belle journée de la semaine avec un magnifique soleil dès les premières heures. En arrivant, j'ai fait crépiter quelques bûches dans la cheminée pour donner une atmosphère plutôt cool, tranquille et surtout réchauffée. Et comme j'y étais, dans la cour j'ai mis le feu à mon tas de branchage qui a fondu comme neige au soleil. Je n'étais pas le seul puisque Ludovic a eu exactement la même idée au même moment. J'en ai profité pour lui restituer les deux pots de confiture - l'un à la tomate verte et l'autre à la citrouille - qu'il m'avait gentiment donné. Le goût n'est pas spécialement désagréable mais reste néanmoins assez particulier. J'ai ensuite nettoyé les emplacements où les souches ont été retirées pour éviter que le terrain prennent des allures de champs de bataille et j'ai replanté deux pousses de lilas à la lisière de mon terrain pour conserver une certaine harmonie. Au niveau de l'éboulis, c'est la gadoue. Il faudra trouver des planches pour pouvoir marcher sans se faire lester les chaussures. J'ai quand même dégagé deux grosses pierres d'ornement que je déplacerai la prochaine fois.

Le 11/03/2024
La pluie était annoncée mais elle n'est pas venue même si de gros nuages noirs me provoquaient allègrement dans le ciel. Aussitôt arrivé, j'ai chargé la remorque ; les souches, les sacs de déchets verts, les sacs de gravats et direction la déchetterie. Au retour, je me suis acharné sur le bosquet qui longe la pâture de Claude en tronçonnant les grosses branches et les troncs avant que les feuilles commencent à poindre. J'ai aussi délesté le terrain d'un sac de ronces plein à craquer. Il en faudra encore beaucoup d'autres avant d'y voir plus clair. En début d'après-midi, retour à la déchetterie cette fois avec les sacs de déchets en tous genres que nous avions ramassés Jules et moi en dégageant la buanderie, le sac de ronces fraichement coupées et la ferraille que nous avions mis de côté. En rentrant, je me suis focalisé sur l'arbre qui épuisé, commençait à se coucher sur le toit branlant du four à pain. J'ai réuni dans la cour tous les branchages et tout le lierre qui trônait comme un prince sur le pignon de la grange juste au dessus du four à pain.

le 13/03/2024
Quelques nuages et beaucoup d’éclaircies ont parsemé la journée. Je ne suis pas arrivé très tôt mais qu'importe, je me suis mis rapidement à l'ouvrage. J'avais dans l'idée d'enlever les trois énormes pierres de décoration et finalement, je n'ai pas trouvé le temps. Je me suis affairé autour du four à pain, tronçonneuse à la main et tout ce qui gênait a été retiré ; à commencer par le tronc de l'arbre penché sur le toit du four à pain pour éviter qu'il ne s'affale dessus et effondre la toiture déjà très mal en point. Ensuite j'ai coupé les branches qui reposaient sur le mur du pignon qui avec le vent, décimaient les pierres disjointes. Comme je crains que la couverture du four à pain finisse par s'affaisser parce que tout est pourri et que vue les trous, il n'y a plus rien d'étanche, j'ai pris les mesures pour la remplacer, charpente y compris.

Le 16/03/2024
C'est avec Jules que nous avons entamé cette journée et à peine arrivé, nous avons décidé de nous mettre sur les trois grosses pierres d'ornement pour les déplacer dans un endroit moins gênant. J'ai sorti fièrement mon matos type MacGyver dans le but de l'épater mais à peine avais-je tourné la tête qu'il avait soulevé la pierre. Bon ! il est fort comme un Turc. Moi je me serai brisé le dos. Sur ces entrefaites, Claude est arrivé avec son tracteur pour déplacer les deux grosses pierres qui séjournaient tranquillement depuis des lustres dans le fond de mon terrain. En deux temps trois mouvements, les pierres avaient regagné leurs congénères. Cool ! une chose terminée. Pour clore la matinée, nous nous sommes concentrés sur l'éboulis et l'air de rien, ça a vachement bien avancé. 

Pour l'après-midi, après un petit tour à la déchetterie histoire de reconstituer un stock de sacs vides, nous nous sommes rabattus sur la buanderie. L'objectif était ambitieux ; vider la couche de terre, d'ardoise, de pierres creuses, de bois, de ronce, de lierre, ... soit en première évaluation, 2 m3. On a failli finir mais comme je devais rentrer pour 17h00 et que nous avions consommé tous les sacs, on a dû laisser juste un petit tas à l'entrée de la buanderie. Il attendra un autre jour.

Le 18/03/2024
Sacrée journée qui a mal commencé avec une déviation que j'ai ratée et en voulant rattraper mon erreur, je me suis engoncé dans un cul de sac. Plutôt que d'aller jusqu'à la patte d'oie 50 mètres plus loin, j'ai préféré faire mon demi-tour dans un espace bien verdoyant et je me suis engagé dans l'herbe. Bon, soyons clair, lorsque j'ai senti que quelque chose clochait, il était trop tard. Piégé ! Piégé dans la gadoue. En posant le pied dans l'herbe, ma chaussure s'est remplie d'eau immédiatement. Je suis sorti seul de ce mauvais pas vers midi, crotté jusqu'aux cuisses en fulminant comme je sais si bien faire en pareille circonstance.
Après un déjeuner ultra léger, j'ai chargé la remorque avec les trente et un sacs de gravats et déchets en tout genre, issus de la buanderie et direction la déchetterie. Au retour, séance remplissage de sacs jusqu'à épuisement des gravats. 25 sacs bien lourds car la pluie de cette nuit a considérablement mouillé le mélange terre gravats. Et voilà, la buanderie est désormais entièrement vidée et c'est une bonne chose.
Avant

Après


Le 19/03/2024
Aujourd'hui, pas de bourbier mais des nuages itinérants dégageant un large soleil déjà bien chaud en ce début de printemps. L'herbe est habillée d'humidité, ce qui ne m'a pas empêché de trainer dans le verger pour me constituer un stock de petites branches que j'ai de suite enflammées dans la cheminée. Puis, j'ai entrepris le nettoyage des murs de la buanderie et surtout le mur qui donne sur la maison. Nettoyer, c'est retirer le lierre qui s'y est agrippé depuis de nombreuses années avec assez souvent une pénétration des racines dans le bâti ; un travail ingrat, fastidieux et interminable puisque j'y ai passé la journée équipé d'une barre à mine, d'un sécateur et d'une cisaille à manches. Sur ce même mur, j'avais déjà tenté d'enrayer la progression du lierre l'année dernière - au mois d'avril - en le sectionnant à la base mais comme le rampant s'est enraciné dans les joints de la maçonnerie, il a continuer à se développer tranquillement. Il en reste encore un peu dans le coin près de la porte que j'ai laissé pour demain. Pour me changer les idées et surtout essayer de limiter l'humidification du mur, j'ai rehaussé la dernière rangée de tuiles. Enfin, j'ai ratissé la partie du potager que j'avais bêchée et j'ai commencé aussi à passer la binette dans les aromatiques.

Le 20/03/2024
Je ne suis pas arrivé à bout du lierre qui restait tant l'enchevêtrement des tiges, leurs épaisseurs (8 à 10 cm) et l'enracinement dans le mur et la toiture sont importants. Certaines branches sont arrivées à traverser le bâti ; 50 cm d'épaisseur, même pas peur ! En revanche, j'ai pu décimer tout le lierre sur le côté de la buanderie et sur une partie de la couverture, enfin ce qu'il en reste. La aussi, j'y ai passé la journée et je n'ai plus de bras tant il a fallu forcer. 

Demain, il me restera à déblayer les déchets puis si j'ai encore un peu de courage, finir l'ouvrage. L’avantage, une fois terminé, c'est que je pourrai rejointoyer dès que le mur sera suffisamment sec.

Le 21/03/2024
Grand soleil pour cette superbe journée et c'est en short et tee short que j'ai débuter les opérations, à commencer par le déblaiement de la buanderie. C'est trois sacs de plus qui sont venus compléter la collection déjà bien étoffée accompagnée de trois grands sacs de lierre. Il en restera encore un peu à retirer au dessus du pignon mais c'est le plus difficile et comme ça n'avance pas vite, je ne me suis pas senti le courage. On verra ça une autre fois. Dans le verger, j'ai ramassé toutes les branches précédemment coupées et j'ai brûlé dans la cheminée ce qui pouvait l'être. Ensuite j'ai terminé le désherbage de la zone aromatique. J'ai aussi mis en terre les échalotes et semé le persil. Enfin, pour clore l'après-midi, je me suis lancé dans la tonte avant d'être débordé par les évènements. J'ai ainsi passé la tondeuse le long du chemin communal, dans le verger et autour du potager. A 19h00, après quatre heures de tonte, j'ai jeté l'éponge sans avoir tout à fait fini.

Le 28/03/2024
Un vent de sot. C'est la tempête Nelson qui passe au dessus de nos têtes. Pas question de travailler dehors alors je me suis fixé comme objectif de faire un peu de ménage. Un grand coup de balai à l'étage et c'est de suite beaucoup plus présentable. Idem pour l'escalier. Le frigidaire a suivi dans la foulée. Il faut dire que la petite souris qui est toujours vivante a confondu le frigo avec les chiottes parce que des crottes, il y en a partout à l'intérieur. Maintenant que le truc est nickel, j'espère qu'elle aura un peu plus de retenu. J'ai aussi rafistolé la porte de la cuisine, celle qui donne sur l'extérieur puis avec la faux j'ai dézingué les pousses de bambous qui trônaient déjà à plus de 60 cm au dessus du sol, de l'autre côté du chemin communal. Enfin, j'ai planté une grande partie des pommes de terre. Il m'en reste juste de quoi faire une dernière rangée.

Le 04/04/2024
Pas de pluie pour cette journée. J'ai commencé petit en décimant les branches coupées laissées le long de la DKW histoire de disposer d'un peu de comburant pour alimenter la cheminée. Puis, j'ai passé un coup de débroussailleuse devant la façade pour dézinguer les nouvelles pousses de bambou. J'ai recueilli deux bocaux d'escargots ; mon hérisson va être à la fête ce soir. Enfin, je me suis recentré sur le tas d'éboulis et c'est un bonne quinzaine de sacs qui sont prêts pour la déchetterie. 

Encore une bonne journée de travail et le tas à gauche de la porte devrait enfin disparaître.

Le 06/04/2024
C'est avec mon épouse que nous avons débarqué en début d'après-midi avec pour objectif d'envoyer à la déchetterie tout ce qui devait l'être. Deux heures, le temps de charger/décharger, deux voyages et la situation est assainie ; une quarantaine de sacs de gravats, six sacs de déchets vert, 5 seaux de caillasse et un peu de tout venant. Un coup de balai dans la buanderie et de suite, ça rend beaucoup mieux.


Le 11/04/2024
Aujourd'hui j'ai débuté la journée en fauchant les pousses de bambou le long du chemin communal, en face de mon habitation. Elles avaient pris un bon mètre de hauteur. Puis je me suis occupé à dévégétaliser le mur du four à pain, du côté de chez Claude. J'ai creusé à la base du mur pour déraciner le lierre et j'ai ainsi enlevé 5 seaux de caillasse, essentiellement des morceaux de tuile. Enfin, une fois l'humidité ambiante évaporée, j'ai sorti la tondeuse et j'ai coupé l'herbe de part et d'autre du chemin communal puis je me suis occupé de la végétation florissante qui sévit dans la cours, enfin j'ai commencé. J'ai encore déchargé les six bastaings dédiés à la réfection de la charpente du four à pain et de la buanderie.

Le 12/04/2024
Grand soleil. J'ai quand même dû attendre que la rosée matinale s'étiole discrètement dans l'atmosphère pour continuer la tonte. Pour patienter, j'ai tronçonné quelques branches dans la cours, retirer les souches de lierre le long du mur du pignon de la maison et nettoyer les abords du puits cerné par la végétation environnante. C'est à la faux qu'il a fallu désépaissir l'herbe de la cours trop drue, haute d'une bonne cinquantaine de centimètres et encore largement humide à la base pour enfin laisser place à la tondeuse. Trois sacs d'herbe bien fraiche sont venus s'ajouter à celui collecté la veille sous l’œil béat des vaches de mon voisin. Armé de la débroussailleuse et de la tondeuse, j'ai nettoyé la section le long de la grange, le fossé qui courre près du petit muret avant de me défouler dans la cours. Vers seize heures, j'ai suspendu l'activité pour effectuer un voyage à la déchetterie et avant de rentrer, j'ai déterré les dernières carottes. Patrick m'a annoncé que ma voisine parisienne viendra passer quelques jours pour les vacances de Pâques.

Le 15/04/2024
Aujourd'hui, en attendant que la rosée s'amenuise, j'ai nettoyé le sol sur un coté du four à pain. J'en ai profité pour réunir et stoker une partie des pierres tombées du mur de la grange et à la faux, j'ai accumulé quatre sacs d'herbe fraîche. On y voit maintenant beaucoup plus clair même si ce n'est pas encore totalement fini. En début d'après-midi, je me suis amusé à tondre le verger et le potager. Là aussi, je n'ai pas réussi à aller au terme de l'aventure, gêné par les multiples souches qu'il faut contourner et les branches basses qui agressent à chaque passage. J'ai vu Paule qui est venue me rendre visite. Mauvaise nouvelle, à la réflexion elle n'est pas vendeuse du petit lopin de terre que je lui avait proposé d’acquérir. Dommage mais c'est comme ça, je n'y peut rien. J'ai amené 3 bastaings de 3 mètres, 6 chevrons et 14 plaques ondulées.

Le 18/04/2024
Cette fois-ci, la cour y est enfin passée, tondue comme il se doit. Les branches tapies sous les hautes herbes
ont été tronçonnées et les quelques pierres qui trainaient encore par ci par là ont rejoint les autres sur le côté du four à pain. La brouette pleine de caillasse, de morceaux de tuile et de blocs de ciment est fin prête pour la déchetterie de même que les cinq sacs de déchet vert et un morceau de grillage. Demain, il n'y aura plus qu'à charger la remorque. Comme la tronçonneuse était de sortie, j'en ai profité pour couper toutes les branches stockées à l'entrée du terrain. C'est nickel maintenant. Armé de la débroussailleuse, j'ai encore refais la peau aux bambous qui par leurs jeunes pousses me narguaient ouvertement.
Pour finir la journée quelque peu froide, je me suis mis en tête de passer la binette sur la partie cultivée et c'est encore un demi seau de cailloux et un petit sac de déchet vert qui sont venu renforcer les rangs.

Le 19/04/2024
Ce matin, soleil et nuages. Dans la cour, j'ai ramassé les morceaux de bois et les cailloux qui trainaient encore, j'ai aplani un petit tas de terre et j'ai aussi dégommé trois souches d'arbustes qui gênaient la tonte. 


Derrière la buanderie, j'ai dézingué les bambous qui pour les plus grands avaient atteint une hauteur de deux mètres puis j'ai coupé quelques branches basses. En fin de matinée, ma voisine ayant décidé de regagner la capitale, j'ai mis le feu au tas de bois accumulé depuis la fin de l'hiver. Enfin, de l'éboulis j'ai extirpé sept sacs de liant. Le coffre de mon 807 et la remorque pleine à craqué, j'ai déposé tout ce petit monde à la déchetterie avant de regagner mon domicile.

Le 26/04/2024
Grand soleil à l'arrivée, pluie en fin de journée, pas de quoi chatouiller une mouche et c'est sur l'éboulis que j'ai commencé la journée. Cette fois, devant le bûcher, il ne reste plus que le linteau en pierre qui est trop lourd pour être déplacé tel quel. Et c'est encore onze sacs de liant qui regagneront la déchetterie en temps utile. J'ai ensuite tondu les abords de mon terrain, de part et d'autre du chemin communal avec une petite incursion le long de la grange. Puis, à la faux, j'ai coupé les bambous de l'autre côté du chemin communal en face de mon habitation, les herbes hautes à proximité de la DKW et dans le verger. Avec la débroussailleuse, j'ai fait le tour des arbres pour que ce soit plus net. J'ai abandonné lorsque la pluie s'est invitée à la fête.

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« Les démarches administratives préalables »

Préparation > Administratif Par Pbr18 le 02/11/2022 à 10h44
Vu l'ampleur du projet, il est temps de se focaliser sur les principales démarches administratives dont je vais avoir besoin.

Taxe foncière 2023 : 335,59 € (C'est fait )
(Réglée au notaire en avance de phase)

Assurance habitation (C'est fait )
Contrat d'assurance : montant annuel 115,38 € TTC

Courrier (C'est fait )
- Une boite aux lettres : BM 50 €
- Un support : BD : 20 €
- Un chiffre : 1 €
Total : 71 €

Fourniture d'électricité (C'est fait  )
- EDF Tarif bleu 6 KVA - Abonnement mensuel 11,36 € - 17,40 € du kWh. Tarif au 1er août 2022.
- Le rendez-vous est fixé au 1er février 2023 et me voici avec un compteur Linky tout neuf.

Vidange de la fosse sceptique et curage du puits
- fosse sceptique : Devis 308 € TTC (C'est fait )
- curage du puits : Pas nécessaire. Le puits fait 5 mètres de profondeur et la nappe phréatique est à 3 mètres du sol. Il faudra juste nettoyer la surface.

Fourniture d'eau
- Pas d'urgence

Fibre (là aussi pas d'urgence)
Elle passe devant la maison en aérien, dixit monsieur la maire. Il n'y aura plus qu'à...

Pour la maison
- L'extension de la maison (Chambre 2) et de la cuisine
- les travaux de couverture et l'adjonction de 2 velux sur la face arrière (un par chambre)
- la suppression de certaines ouvertures (porte de cuisine, porte salle à manger)
- l'utilisation de la buanderie en tant que pièce à vivre (salle de bain et WC)
- l'assainissement


Pour la grange
- Le changement de destination du bâtiment
- Un permis d'aménagement qui intégrera un permis de démolir notamment en démolition partielle si la mairie a institué ce type de permis. Il me faudra aussi vérifier que la superficie du bâtiment ne dépasse pas 150 mètres carrés.
Les aménagement comprendront :
-> la réfection de la toiture avec une rehausse de 50 cm et la pose de Velux (face potager & face cour)
-> la création d'ouvertures sur la façade côté cour (portes et fenêtres)
-> la réfection entière du mur côté potager avec porte de garage, porte et fenêtres.

Pour l'extérieur
- La création d'un abri en fond de cour pour héberger le dispositif de gestion de la piscine, rehaussé par des panneaux solaires.
- La piscine
- La mise en place de panneaux photovoltaïques

Pour la parcelle
Mise à jour du cadastre. Enfin !





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« Côté jardin »

Préparation > Plan de jardin Par Pbr18 le 13/11/2022 à 11h55
SAISON 2024
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LE POTAGER

Il reste encore au potager des carottes et quelques poireaux de la taille de mon petit doigt même si de temps en temps j'effectue quelques ponctions.

Ceci étant dit, les mauvaises herbes ont pris leurs aises sur les espaces libérés, ce qui m'a obligé à passer un petit coup de bineuse manuelle autour des plantes aromatiques et dans la continuité, j'ai commencé à bécher là où j'avais planté les potimarrons.
J'ai aussi effectué en ce début d'année un investissement de masse en ayant fait l'acquisition d'une motobineuse pour 389 € chez LM.

Échalotes JERMOR
Un filet de 500gr de plants chez BM acquis en février.
21/03/2024 : Mises en terre

Pommes de terre CHARLOTTE
Un sac de 1,5kg de plants calibre 25/35 acquis en février. Je vais les faire germer tranquillou.
28/03/2024 : 1ère plantation. Il m'en reste de quoi faire une rangée que je mettrai en terre un peu plus tard.

Persil
21/03/2024 : Semis des graines récoltées sur un pied de persil.


LE VERGER

Le long du chemin communal, j'ai élagué les arbres et j'ai passé la tondeuse. Il restera encore à déblayer une bande d'arbres et d'arbustes sur la partie coté champ.


SAISON 2023
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Mai 2023. Dans le verger, tout est maintenant planté depuis quelques temps déjà. Le cognassier a fait quelques fleurs, pareil pour les deux cerisiers. Le mirabellier de Nancy n'a pas moufté d'un poil se contentant de montrer sa parure de feuilles bien verte tout comme le quetschier et le châtaignier. Il ne reste plus maintenant qu'à attendre en arrosant de temps en temps.

II - LE POTAGER

J'envisage aussi d'aménager une bande de terre en potager histoire de planter pommes de terre, céleri, poireaux, enfin tout ce qui peut pousser sans une présence assidu et qui n'attirera pas trop lapins et autres bestiaux de la campagne. Je vois bien ce potager le long de la grange de la voisine, dans le fond du terrain, pour une façade sur route de cinq à six mètres sur toute la profondeur du terrain, soit environ une trentaine de mètres.

A) Préparation

Mai 2023. Avant de travailler la terre, j'ai commencé par passer la tondeuse. Comme le terrain est en trapèze avec une largeur de six mètres en façade et au mieux deux à trois mètres dans le fond, j'ai rétréci l'ampleur du projet pour ne labourer que sur une quinzaine de mètres de profondeur. Pour l'apprenti maraicher que je suis, ça devrait suffire dans un premier temps.

Le potager est maintenant labouré, place aux plantations.


B) Plantation
https://www.jardiner-malin.fr/fiche/un-potager-sans-entretien.html

Potirons potimarron
Semis d'avril à mai en pleine terre. 1.5m entre chaque pied.
Sac de graines : 4.49 € à Market. (hors de prix mais bon, j'avais pas vu le code prix sur l'emballage).
Semés le 16/05/2023 (six graines 2 à 2)
le 03/06/2023 : 3 graines ont germées.
le 12/06/2023 : peut-être quatre. En attente de confirmation
le 03/07/2023 : Il n'y en aura que trois.
le 22/10/2023 : Tout compte fait j'en ai récolté 5 donc un mahous. Deux autres ont l'air de continuer à pousser donc le décompte n'est pas définitif.
Bilan 2023 : Au final, 7 potimarrons dont un très gros et 2 petits.

Radis noir
Semi de mai à septembre en pleine terre, sillon 3cm de profondeur, espace 3 à 4 cm puis éclaircir.
Sac de graines : 2.59 € à Market.
Semés le 16/05/2023 (une rangée)
le 03/06/2023 : il manque 3 germes.
le 12/06/2023 : Attaqués par une espèce de mouche noir, ils se font bouffer à peine levé.
Je viens d'en ressemer dans des petits pots que je replanterai lorsqu'ils seront levés et plus costauds.
le 03/07/2023 : Même dans les petits pots et dans la maison, ils se font bouffer. Je ne comprends pas.
Récolte : néant

Carottes
Semées le 19/05/2023 (une rangée)
le 29/05 c'est levé.
le 05/07/2023, opération de démariage.
le 22/10/2023 : J'en récolte à la demande. Elles ne sont pas très grosses.
Bilan 2023 : La taille des carottes est satisfaisante. Une rangée complète s'avère être beaucoup pour notre consommation. A voir l'année prochaine s'il ne faut pas réduire la ligne.

Pommes de terre
Mises en terre le 19/05/2023. Une rangée de pommes de terre rouge et comme je n'ai pas trouvé de plants, j'ai utilisé celles issues d'un sac acheté en centre commercial. On verra bien...
le 03/06/2023 : C'est sorti de terre.
le 12/06/2023 : Je commence à les buter.
le 03/07/2023 : 1ère attaque de doryphores
le 05/07/2023 : Plus aucun doryphores en vue. J'ai rebuter les patates.
le 01/10/2023 : La récolte n'est pas aussi désespérante que je pensais. J'ai déjà ramassé cinq fois ma donne; Plus je me rapproche du verger, plus elles sont petites.
Bilan 2023 : Pour 500 g plantés, j'ai récolté 6 ou 7 kg.

Choux rouges 6 pieds. (4,99 €)
Planté le 29/05/23
le 03/07/2023 : Tous les plants se sont fait bouffés à cœur. La Bérézina !
le 22/10/2023 : Comme j'ai mis de l'anti-puceron bio, j'ai réussi à sauver trois choux. Ils se forment tranquillement.
Bilan 2023 : 3 choux récoltés. Les choux ne sont pas très gros. Rien à voir avec ce qu'on trouve sur les étals.

Céleri Branche 6 pieds. (6,99 €)
Planté le 29/05/23
le 03/06/2026 : un pied attaqué mais par qui ?
le 12/06/2023 : le pied attaqué résiste.
le 22/10/2023 : Je récolte à la demande et il est excellent mais beaucoup trop nombreux pour mes propres besoins.
Bilan 2023 : Pour 2024, trois pieds suffiront.

Céleri Rave 3 pieds. (4,99 €)
Plantés le 29/05/23
Le 22/10/2023 : Contrairement à moi, le premier céleri n'a pas de boule. Pfff !
Bilan 2023 : 2 petites boules de céleri récoltées.

Tomates allongées 3 pieds (4.99 €)
Andine cornue
Planté le 06/06/2023
le 03/07/2023 : Ça n'arrête pas de pousser en hauteur. Il va falloir que je change les supports qui ne résisteront pas au poids des tomates.
Un peu de bouillis bordelaise.
Le 22/10/2023 : Dans l'ensemble la production a été plutôt très bonne mais une des deux variétés avait le cul noir. Le problème c'est que je ne me rappelle plus laquelle.

Tomates allongées 3 pieds (4.99 €)
Cornabel F1
Planté le 06/06/2023
Le 22/10/2023 : voir au dessus

Tomates classiques en provenance d'un voisin 2 pieds
Plantés le 10/06/2023
Le 22/10/2023 : Les tomates sont nombreuses mais tardives et donc elles sont encore vertes à cette époque de l'année.

Bilan des tomates 2023 : Le rendement est venu trop tardivement avec trois seaux de tomates vertes pour six pieds qui ont vraiment donné. Les tomates vertes ont muri à la maison. Ainsi nous avons pu en manger jusqu'au 15 décembre 2023.

Citrouilles en provenance d'un voisin 5 pieds
Plantés le 10/06/2023
Bilan 2023 : Le 22/10/2023, j'ai ramassé 13 citrouilles dont une énorme. L'année prochaine il faudra que je sois un peu moins gourmand en pieds.

Poireaux (6€ la botte au marché de Joigny dans l'Yonne)
11/07/2023 : Repiquage à la place des choux rouge sur deux rangées. J'ai utilisé une recette de grand-mère en les laissant une journée au soleil afin qu'ils soient moins appétissants pour le ver du poireau et la botte a été trempée dans une eau javellisée une petite demi heure. Ma première et dernière expérience en matière de poireau n'ayant durée que quelques jours puisqu'ils se sont tous fait bouffer. On verra bien pour ce coup-ci.
22/10/2023 : Les poireaux sont sauvés mais ils ne sont pas très gros. J'en ai récupéré deux, les plus gros évidemment.
Bilan 2023 : 2 rangées de poireaux avec un rendement moyen. Il en reste encore une petite dizaines en ce début d'année 2024.

Automne 2023

Fraisiers (3 plants de fraises perpétuelles), un plant de fraise des bois
15/10/2023 : Mis en terre des plants

Fraisiers (6 plants)
22/10/2023 : Mis en terre

Choux (3 plants)
22/10/2023 : Mis en terre

Bouillie Bordelaise 1kg (13,99 €)

Lavande 2 pieds (11.98 €) 
Planté le 06/06/2023

Tuteur pour tomates
Le 03/07/2023, acquisition de 8 tuteurs pour 28 €
Restera plus qu'à remplacer ceux existant.
Le 07/07/2023 : Les nouveaux tuteurs ont été installés.

Et voilà le travail


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Pour mémoire.

Pommes de terre :
Charlotte ou Bintje.
Plantation : Fin avril, 40 cm entre les plants et 70 entre les rangées.

Céleri branche
Plantation mi-avril à début juin. 40 cm entre chaque plant et idem pour les rangées.

Céleri perpétuel
Semi de mars à juin, repiquage idem. 1 mètre entre chaque plant.

Échalotes (de janvier à avril)
- grises : elles se conservent jusqu'à mi-décembre
- jersey : elles se conservent tout l'hiver.

Poireau
Repiquage d'avril à juin.

Tomate cerise
Semi de février à mars en intérieur.
Plantation mi-mai.
Sac de graines : 1.29 € à Market.  (l'erreur du débutant. Les graines, se sera pour l'année prochaine).

SAISON 2022
---------------

Le défrichage étant bientôt finalisé, il va falloir penser aux plantations. C'est l'objet de cette fiche.

Donc, grosso-modo 1500 mc de terrain exposé plein sud.





I - LE VERGER
A) Choix des variétés
J'envisage de planter différentes essences à commencer par :
- un cerisier (à priori il en faut deux pour qu'ils se pollinisent mutuellement)
- un tilleul
- un noyer
- un châtaignier
- un mirabellier
- un prunier
- un cognassier

CERISIER
Pour le cerisier, comme la maison se trouve à la campagne et qu'à cet endroit, les oiseaux font légion, j'envisage une variété dite "bigarreau blanc ou bigarreau Napoléon" et pour le second un "bigarreau Reverchon". Je devrais donc arriver à en gouter quelques unes avant les piafs du quartier.
- Bigarreau blanc/Napoléon et Reverchon -> hauteur à maturité 8 à 10 m.
 C'est fait (2 cerisiers, 1 cerisier bigarreau reverchon et un cerisier Bigarreau Stark Gold) pour respectivement 54,95 € et 74, 95 €).
Les deux cerisiers sont plantés.

TILLEUL (achat reporté)
Éviter le tilleul argenté qui est nocif pour les abeilles. Idéalement prendre un tilleul à petites feuilles.
Hauteur du tilleul : 20 mètres en moyenne. Et comme il y en a déjà un sur le côté de la maison, je vais faire l'économie de cet achat.

NOYER (achat reporté)
Les feuilles du noyer produisent du juglon qui empêche les autres plantes de pousser autour.
Hauteur du noyer : plus de 10 mètres. Surface de 80 à 120 mc.
Dans le fond du terrain, il y en a un qui n'est pas très haut 6 à 7 mètres environ. Donc ça devrait suffire.

CHÂTAIGNIER
Hauteur du châtaignier : plus de 10 m. Surface au sol : carré de 15m.
C'est fait. Un châtaignier Maraval pour 139 €.
Il est planté.

MIRABELLIER
Mirabelle de Nancy : les plus grosses. Hauteur de l'arbre : 4 m, largeur 4 m. (Autofertile)
Prix : JDL 45 €
Mirabelle de Metz : 5 m de hauteur non autofertile.
C'est fait : 40 €.
Il est planté.

PRUNIER QUETSCHE D'ALSACE
Hauteur : 5 à 6 mètres.
C'est fait. Un prunier Quetsche d'Alsace pour 39,95 €
Il est planté.

TERREAU
2 sac de terreau pour arbre (70l) : 26 € (C'est fait )

Côté financier
Total : 54,95 + 74,95 + 139 + 79,50 + 39,95 + 26 = 415 €

B) Implantation
Pour planter toutes ces essences, c'est la bonne saison mais comme je ne suis pas encore administrativement propriétaire, je ne planterai que les arbres les plus courants, sait-on jamais. Donc Tilleul et châtaignier attendront puisque ce sont les arbres les plus onéreux. De plus, il faudra tenir compte de ce qui existe déjà et décider ou pas de les conserver. A priori, il n'y en a que deux ou trois qui sont encore assez beaux. Les autres sont surtout des arbustes qui ont poussé là par opportunité.
Dans la logique, je planterai sur le premier rang, plein sud, face à la route prunier, mirabellier et cerisier. Les autres seront en replie juste derrière et pour fermer la marche, selon la place qu'il me restera, je planterai quelques essences type bouleau, noisetier.

- °° -
Edité 43 fois, la dernière fois il y a 29 jours.
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Beau projet, ambitieux et technique donc je suis.
Belle énergie dans votre récit. 
Juste une petite remarque, je n'ai pas vu de plans de façades (ou 3D) de ce que vous voulez réaliser donc difficile de projeter.
Edité 1 fois, la dernière fois il y a +1 an.
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Bonjour Gnangnan1er,
Je ne suis pas encore tout à fait mûr pour la vue 3D. Elle interviendra un peu plus tard, lorsque j'aurai mieux ancré le projet. Et puis je découvrais le logiciel et comme je suis moi aussi dans l'informatique, je me suis exempté du mode d'emploi et ... je n'aurais pas dû. Crying
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Bonjour,

sacré potentiel pour cette bâtisse, mais il y a gros de boulot pour retaper la grange.

Vous allez garder le four à pain ?
C'est parce que la vitesse de la lumière est supérieure à celle du son que certains ont l’impression d'être brillants avant d'avoir l'air ... con.
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Pbr18 Picto info Auteur du sujet
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Bonjour Richard45,
Oui le travail est énorme et j'en découvre encore un peu plus tous les jours.
Pour le four à pain, je vais essayer de le conserver. C'est un élément atypique et il n'en reste plus beaucoup. Il semble en bon état mais il faudra que j'arrive à me glisser à l'intérieur pour apprécier l'état du jointoiement et des briques réfractaires.
J'ai vu sur vos photos que vous en aviez un vous aussi. Vous l'avez remis en état ?
Bien à vous.
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Fraîchement inscrit, mon premier message est pour vous. J'ai totalement accroché à votre récit, que je trouve vivant, imagé et très bien rédigé. A tel point que je me suis demandé si je n'avais pas échoué sur Forum Ecrire Happy
Je serais curieux de voir en photo "l'appareil bizarre dont vous n'avez pas pu identifier la fonction" ^^
Les pieds de bambous sont-ils vraiment proches de votre mur ?
Tous mes encouragements pour la suite de vos travaux !
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Pbr18 Picto info Auteur du sujet
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Bonsoir Alfred74,
Merci pour votre message bien sympathique. Si j'aime bricoler, j'adore aussi écrire. Ceci explique cela. Je prendrai prochainement une ou deux photos de l'appareil bizarre trouvé dans la grange. Pour les pousses de bambou, j'en ai au pied du mur de façade sur une dizaine de mètres et ils s'en éloignent de deux mètres environ.
Bien à vous.
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« DKW F102 - Restauration »

Autres > Autres Par Pbr18 le 25/06/2023 à 10h17
Même si le sujet est hors propos, je crée cette page pour suivre un projet de restauration d'une voiture ancienne. Quel est le lien me direz-vous avec la restauration de la maison ? C'est simple. La voiture appartenait à l'ancien propriétaire. Elle est stationnée dans la grange située au fond de mon terrain, celle qu'à acquise Céline.
Au mois d'août, la voiture va réintégrer ma grange mais avant, il y a un peu de travail sur le bâti pour le rendre étanche à l'eau et sur la voiture pour pouvoir la déplacer.

La voiture en question, c'est une DKW - F102 de marque AUTO - UNION, l'ancêtre de la marque Audi. Elle est des années 1963/1966. Je n'ai pas la carte grise et je n'ai pas encore trouvé les clés. Elle est rouillée, poussiéreuse, avec quelques pièces qui ont été démontées. A priori, elle doit larver dans la grange depuis une bonne trentaine d'années, peut-être même un demi-siècle. Donc avant toute décision, il faudra une fois au grand jour effectuer un état des lieux en règle pour avoir une idée précise de là où je m'engage.

Pour déplacer la voiture de grange à grange, il faut qu'elle puisse rouler et donc la priorité, c'est avant tout de la remettre sur pneus. Avec Jules, on a essayé de regonfler les roues mais les valves sont défaillantes à raison de trois sur quatre. On a donc monté la roue de secours et de facto, il n'en restera plus que deux.

Les pneumatiques montés, c'est du 5.90 X 13 TR de marque Continental. TR pour tubless.
J'ai trouvé sur Internet le lien suivant pour l'acquisition des pneumatiques CAMAC 590 - 13

Et pour restaurer la jante : la vidéo ci-dessous. Y a plus qu'à...




Le 01/09/2023
Le jour "J", c'est pour aujourd'hui. Après, avec Jules on s'était déjà dit ça il y a une semaine lorsque confiants, nous avions abordé la belle d'antan pour tenter de lui faire prendre l'air. Échec, chou blanc, fiasco donc immense déception ; la mignonnette n'a pas bronché d'un poil. Compte tenu qu'il était impossible de faire tourner ne serait-ce qu'une seule roue, par la force des choses la sortie de grange a été reportée à ce premier jour du mois de septembre. L'avantage c'est que nous avions quelque peu démonté la voiture pour y voir plus clair et le constat fût sans appel ; freins grippés. A l'avant c'est des disques placés de chaque côté de la boite de vitesses, hé oui c'était un critère commercial à l'époque et la F102 pavanait fièrement au dessus des autres avec son système de freinage ultra moderne. Pour l'arrière, des feins à tambour classiques ; pas de quoi émerveiller une mouche.
Après avoir dérangé les quelques araignées qui avaient pris possession des moindres recoins du véhicule, l'ancêtre s'est retrouvée sur chandelles. Si le démontage des étriers à l'avant n'a pas posé beaucoup de problèmes, il n'en fut pas de même à l'arrière pour les tambours mais avec la pugnacité de Jules - j'aurais pour ma part abandonné - on y a été avec marteau et cales de bois et non sans mal, c'est venu quand même.
Une fois tout le système de freinage démonté, il était enfin possible de déplacer la voiture. Restait néanmoins à résoudre un dernier problème de taille ; un neiman bloqué lui aussi et pour cela, on a pas encore trouvé la solution. De facto, on a contourné la difficulté en déplaçant l'arrière de la voiture par rebonds successifs et miracle, à la force des bras elle pivote. On a donc tous les ingrédients pour sortir notre jolie demoiselle de la grange.
Et voilà le travail...

Face arrière


La prochaine étape consistera a amener le véhicule sur mon terrain pour dépoussiérer la belle. On aura à gérer trois virages à 90° sur les 150 mètres du trajet. A priori, c'est pour samedi prochain avec d'ici là quelques séances de musculation pour améliorer notre tonicité le jour "J".

- °° -
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A ce niveau-là, c'est de l'art. Le gars va jusqu'à mastiquer les aspérités de corrosion... Remonter le pneu d'époque, ça m'a paru engagé au départ, mais en regardant bien, il ne me semble même pas trop craquelé.

Bon courage Pbr18 !
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« Préparation suite 2024 »

Préparation > Autres Par Pbr18 le 28/01/2024 à 00h50
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Pbr18 Auteur : Pbr18
Informations sur le projet Informations sur le projet :
Type de travaux : Rénovation
Type de construction : RDC + étage
Style : Régionale / Traditionnelle
Label énergétique : Autre / Je ne sais pas
Surface habitable : 87m² (5 pièces)
Superficie terrain : 1887m²
Type de constructeur : Auto-construction
Budget de ce projet :
Budget total : 35 000 €
Auto-construction du projet Type de professionnel : auto-construction
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