[44] Patience à Basse Goulaine

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La personne qui s'occupe de la partie commerciale est très à l'écoute et très dynamique. Nous signons le contrat avec Maisons Dréan le 28/02/2023. La date de livraison "au plus tard" est indiquée pour 20 mois après l'ouverture de chantier. "Mais ne vous inquiétez pas, c'est une date imposée par les assurances. Cela sera beaucoup plus tôt...!". La commerciale fait bien avancer le projet et gère efficacement la partie "relation avec les administrations". Nous avons passé pas mal de temps en discussion avec Nantes Métropole au sujet de la Gestion des Eaux Pluviales (GEP). Les ouvrages de GEP dont la profondeur dépassent 1,5 m ne sont pas tolérés pour des questions de pollution de la nappe phréatique. Ce point a pris pas mal de temps car cela implique des tranchées d'infiltration amenant des contraintes vis-à-vis de l'aménagement du jardin, notamment pour la plantation des végétaux. Nous avons enfin un plan qui nous amène au PC fin avril 2023.

Nous avons fait connaissance avec notre conducteur de travaux. Très sympa. Communicant, expérimenté. Une relation de confiance s'installe. La MAP a lieu le 25 avril 2023. Le chantier devrait démarrer en juin 2023, avec coulage de la dalle en juillet, séchage en août et livraison de la maison prévue pour avril 2024 si tout se passe bien. Si tout se passe très bien ce sera peut-être avant.

Mi juin 2023, notre conducteur de travaux a hélas un problème de santé. Notre projet est transféré à un autre CdT. Nous essayons en vain de joindre ce dernier pendant plusieurs jours. Et quand nous réussissons enfin à le contacter pour avoir des nouvelles de l'avancement (le chantier aurait dû commencer), il nous laisse entendre qu'il est débordé, qu'il ne sait pas se servir des logiciels et que déjà il a du mal avec ses chantiers, alors le nôtre... Plusieurs semaines passent... Le mois de juin est fini. Le mois de juillet passe aussi, et en août tout est au repos...
 Un nouveau CdT est nommé, l'ouverture de chantier a lieu le 21 septembre, trois mois donc après la date prévue...

Enfin le chantier commence réellement, nous sommes le 9 octobre 2023. Notre nouveau CdT a pris les choses en main et là, ça avance !

Depuis quelques jours les fondations sont sous l'eau...

21/12/2023 : les murs sont montés. Ca avance.
 Notre CdT nous fournit un planning qui prévoit la livraison fin septembre 2024... On nous avait dit avril 2024...

Nous devons choisir les sanitaires auprès du plombier. Mais le dossier a été transmis à une autre entreprise. Finalement, tout s'arrange, enfin apparemment, le dossier arrive au bon endroit. Nous choisissons les sanitaires que le fournisseur nous présente, c'est dans la gamme prévue, nous dit-il. Mais le constructeur nous compte une plus-value de plus de 2000 € ! Et en regardant bien, les équipements sont de gamme très inférieure à ce que nous avons commandé ! Il nous faut donc payer en plus pour avoir du matériel de moindre qualité ! Il nous a fallu dépenser beaucoup de temps et d'énergie pour faire valoir notre droit à obtenir ce qui est au contrat et ceci sans payer de supplément ! Etonnant, non ?

La charpente est posée. Les fondations sont toujours dans l'eau.
Couverture... Fondations toujours dans l'eau.

Nous avons choisi le carrelage : des produits "haut de gamme" avec supplément de prix pour les pièces à vivre et des produits "plus ordinaires" pour les pièces annexes, avec des prix inférieurs à ce qui est prévu, ainsi les moins-values viennent se soustraire aux plus-values. Mais quand nous recevons le devis, seules les plus-values sont comptées, sans déduction des moins-values. Nous pensions que c'était une erreur, mais non, c'est comme ça : "c'est un système de gamme ! Vous comprenez Monsieur ? Les moins-values ne sont donc pas déduites ! " Nous n'avons pas eu de véritable explication. Même notre CdT nous a avoué ne pas très bien comprendre... Nous n'avons pas insisté, le montant de ces moins-values n'est pas très important par rapport au budget total.

Début mars 2024...

Nous apprenons avec étonnement et un peu d'inquiétude que notre CdT, le bon, celui qui fait avancer notre chantier, quitte maisons Dréan et que c'est son prédécesseur, celui qui n'a pas pu faire avancer le chantier, qui reprend ! Aïe...

Les menuiseries sont posées. Bonne qualité de produits et de pose.




Les fondations sont toujours dans l'eau...

Fin mars 2024...
Pose des rails de placo et passage des câbles électriques.


Les fondations sont toujours dans l'eau...

Mi avril 2024...
Enduit. Intervenant exceptionnel. Il travaille tout seul et le rendu est excellent.
Mais les fondations sont toujours remplies d'eau. Le CdT nous dit qu'il va faire une mini tranchée pour que l'eau s'écoule par gravité vers l'avaloir dans la rue. Quelques coups de pelles à donner, 5 mn... Il le dit plusieurs fois mais finalement l'enduiseur va acheter une pompe pour pouvoir travailler car la petite tranchée ne sera jamais faite.

Mi mai 2024...
Pose des cloisons en placo.
Nous nous rendons compte que le film polyane prévu sous les rails des cloisons n'est pas présent. Il est pourtant bien indiqué sur notre notice descriptive et est indiqué dans le DTU, ainsi qu'un joint sous ce polyane pour certaines pièces dites "humides".
Nous envoyons un courriel au CdT : aucune réponse, de même qu'au téléphone. Nous finissons par envoyer une lettre recommandée pour signaler l'anomalie (le 23 juin).


Les fondations se sont de nouveau remplies d'eau. L'enduit prend des couleurs étranges...

Mi juin 2024...
Une solution est mise en œuvre  pour remplacer le polyane sous les rails du placo. Ce polyane est prévu pour protéger les pieds de cloison de l'humidité ou des remontées capillaires par la dalle, et aussi en cas d'arrivée d'eau accidentelle (fuite...). Voici la photo de ce qui a été réalisé. Inutile de préciser que cela ne sert absolument à rien, l'eau ou l'humidité ne sera jamais arrêtée par ce montage. De plus, la colle n'adhère pas sur la dalle béton pleine de poussière.


Nous demandons donc une solution plus sérieuse. Dréan nous assure qu'il ne peut pas y avoir de remontée d'eau sous les rails, c'est impossible... Comment voulez-vous ?



Les fondations et l'enduit sont toujours dans l'eau...

20 juin 2024...
L'eau continue de monter autour de la maison et pénètre pas capillarité dans la dalle et sous les rails du placo, qui ne sont bien entendus pas isolés par le fameux polyane. Mais toujours pas de mise en oeuvre de solution pour empêcher l'eau de monter autour de la maison, dans les fouilles des fondations. La fameuse petite tranchée... Ou alors une petite pompe ?










La dalle est mouillée, l'eau arrive par en-dessous. On nous avait certifié que cela ne pouvait pas arriver...

21 juin 2024...
En surveillant de près l'évolution des remontées d'humidité, je me rends compte qu'une petite fissure apparaît. Pas très inquiétant, c'est très courant et souvent sans conséquences. Elle est courte mais droite et nette.





Et bien sûr la maison trempe toujours dans l'eau...

4 juillet 2024.
Expertise sur site pour la fissure qui s'est agrandi et élargie. Elle fait près d'un mm de large, traverse presque toute la pièce de vie, passe sous la baie vitrée et est visible sur le seuil, à l'extérieure. D'après l'experte, les plots béton de la dalle portée constituent un point dur. L'ensemble de la maison veut bouger (elle flotte dans l'eau...?) et les plots bloquent. D'où fissuration. Normale...

3 juillet 2024...
La veille de l'expertise de la fissure, en fait. Le plaquiste met en œuvre sa solution pour finalement mettre le polyane sous les rails du placo. Mais il ne met pas les joints pour les pièces humides. Nous découvrons des intervenants casser à coups de pied les bas des cloisons.


Il s'agit d'enlever le bas des plaques, couper les montants verticaux, enlever le rail horizontal, mettre le polyane et remonter le tout... L'isolant apprécie...

Et après on remonte des plaques horizontales.



Astucieux mais la pose des plaques à l'horizontale est interdite par le DTU. Nous consultons un expert qui nous dit que finalement les DTU ne sont pas obligatoires, si une entreprise ne veut pas les respecter, on ne peut pas l'obliger. Devant un tribunal, nous perdrons ! Et cette méthode est utilisée en cas de sinistre, dégât des eaux par exemple, pour rénover les bas de cloisons... Donc nous avons déjà des cloisons comme si un sinistre était déjà arrivé...




La maison trempe toujours dans l'eau...

Septembre 2024...
D'après le dernier planning en notre possession, nous devrions déjà jouir de notre maisons... Pas gagné. 5 mois de retard par rapport aux premières promesses...




 Des nouvelles fissures apparaissent durant l'été. J'en fais des relevés et je les reporte sur un plan. Les fissures sont en rouge et en gris sur le plan. Ca fait un peu beaucoup pour moi.







Nous demandons à notre constructeur ce qu'il en pense. Il diligente une nouvelle expertise. Je suis convié à une réunion de chantier pendant laquelle deux personnes me garantissent que la dalle n'a pas de défaut. Parfait me dis-je. Mais je suis pris d'un doute car l'expert lui-même n'est pas présent. Donc finalement ceux qui me disent que la dalle n'a pas de défaut s'appuient sur quoi ? Je contacte donc l'expert qui est bien ennuyé car il est diligenté par Dréan donc il ne peut pas me donner le rapport d'expertise. Je le demande donc à Dréan, qui ne me l'a pas transmis et qui ne m'a même pas parlé de son existence. Et quand j'obtiens le rapport, surprise : la résistance de la dalle n'est pas garantie. Oups ! Mais Maison Dréan considère que le phénomène est stabilisé, que l'expert se trompe et que le chantier peut continuer. En effet, le chantier continue. C'est délicat pour nous d'aller plus loin, nous consultons des spécialistes en TP et notre assistance juridique. Et là, attention ! Si nous acceptons la livraison de notre maison en sachant, d'après un rapport d'expertise qui nous a été remis, que la dalle comporte un défaut, l'assurance décennale peut se désengager en cas de sinistre.

Nous parvenons à obtenir une nouvelle expertise, par le biais de l'assurance décennale. Cela prend beaucoup de temps et nous sommes déjà en janvier 2025, et toujours pas dans notre maison. Mais le chantier a pu continuer, il n'est pas interrompu. L'expertise conclut à une absence de défaut. Tantôt oui, tantôt non. Cela nous rassure quand-même et surtout annule le risque de désengagement de l'assurance décennale. 

L'histoire des fissures set donc derrière nous, même si j'ai toujours un neurone en alerte...

Et surtout Dréan nous a dit à l'automne que la maison pourrait être livrée vers Noël... 9 mois de retard par rapport à la première promesse...

Revenons à septembre 2024...
Le terrassier installe le système de Gestion des Eaux Pluviales et le drainage. Gros boulot.

Fin octobre 2024...
Carrelage du garage. Beau boulot.

Fin octobre 2024...

Lorsque les systèmes de drainage et GEP sont remblayés, je signale à Dréan que j'ai un doute sur la GEP et que si Nantes Métropole effectue un contrôle, que va-t-il se passer ? Réponse de Dréan : "Ne vous inquiétez pas, ils ne viennent jamais ! " J'aurais préféré qu'on me dise que l'installation est bien conforme. Et finalement, comme je ne comprends pas bien les formulaires de GEP liés au Permis de Construire, j'appelle Nantes Métropole pour qu'on m'explique. Cela déclenche peut-être une certaine curiosité et les services de contrôle décident de venir voir sur site. Trop tard c'est remblayé mais j'ai des photos.  Surprise de nouveau. L'installation n'est pas conforme. Les tranchées d'infiltration semblent remplacées par un puisard de trois mètres de profondeur alors qu'aucun ouvrage d'infiltration ne doit descendre à plus de 1,5 m de profondeur. C'est, une question environnementale, afin de ne pas polluer la nappe phréatique. Notre CdT nous affirme que les tranchées sont bien en place, puisque le terrassier l'a écrit sur la facture, évidemment ! Finalement, quelques semaines après, Dréan m'annonce avoir obtenu un certificat de conformité, mais sans avoir remis l'installation en conformité ! Je recontacte donc Nantes Métropole, car pour moi il n'est pas concevable d'avoir un faux certificat de conformité avec une installation qui ne respecte pas les normes environnementales, avec donc un risque de pollution de la nappe phréatique. Nantes Métropole reconnaît une erreur et réaffirme la non-conformité le 6 mars 2025 ! 

Concernant le drainage du terrain : je n'ai plus vraiment confiance dans tout ce qui se passe et je contrôle ce qui est fait. Je me rends compte que le drain en lui-même est un drain de type agricole, ce qui n'est pas autorisé pour le drainage des maisons individuelles. Ces tuyaux sont perforés sur toute la périphérie, ce qui fait que l'eau qui entre par le haut du tuyau ressort pas les trous du bas (voir photo). Pas très efficace... Hé oui ! J'ai déterré le tuyau...




Le système comporte des coudes à 90°, ce qui n'est pas autorisé par le DTU. Aucune trappe ou regard de visite/nettoyage n'est prévu pour éviter le colmatage de l'installation. Le DTU prévoit également que le granulat autour du drain doit être entouré de feutre géotextile afin d'éviter aussi le colmatage. Ce feutre géotextile n'est pas présent. Tout le drainage est donc à refaire. J'ai l'impression de me transformer en contrôleur... Un métier à inventer ?





Et la photo au-dessus montre un regard qui collecte l'eau qui descend de la gouttière mais le regard a été posé par les mêmes que ceux qui se sont occupés du drainage... La descente de gouttière est bien à sa place mais le regard n'a pas été posé conformément aux plans. Tout faux pour cette entreprise de terrassement !! Je dois préciser néanmoins que le regard a finalement été remis à sa place, conformément aux plans. C'était trop simple de le mettre tout de suite à sa place, peut-être ?

Et nous, toujours pas dans notre maison; début mai 2025 !

Eh bien, que de galères... J'espère que vous êtes adhérent à l'AAMOI et que vous avez pris votre propre expert pour défendre vos intérêts.
Bon courage

Bonjour, merci. Je ne connaissais pas cette association, maintenant je sais...

Mais quelle galère ! Courage pour la suite j'imagine la charge mentale et financière énorme que ce doit être ...

Eric5113 Il n'est jamais trop tard pour y adhérer, vous y trouverez des ressources pour faire valoir vos droits et éviter de vous faire embobiner par ce constructeur.

Côté plomberie, nous avons eu à faire à des très bons intervenants. Il s'agit de la SARL Gautier Alain. Très consciencieux, très à l'écoute et très sympas. Le résultat est parfait. Je ne mets pas de photos des toilettes...

Pour le carrelage : comme pour la plomberie. Très beau boulot. Rien à dire. Société SATICARO. Si je dois refaire du carrelage ou de la faïence, je leur demanderai probablement.

Il n'est pas encore nettoyé mais il est déjà beau ! Pas un défaut !

Nous avons eu une réunion avec encore un autre CdT (le nôtre est en vacances) et le directeur technique pour nous mettre d'accord sur ce que nous pouvons faire pour avoir une solution qui arrange tout le monde. Si ça ne tenait qu'à moi, ça serait : vous cassez tous les dispositifs d'infiltration et vous refaites tout le drainage conformément à ce qui est prévu. Mais je ne suis pas tout seul et j'ai donc dû mettre de l'eau dans mon vin (au figuré, bien sûr !) Dréan nous explique la cause de tous ces défauts : il donne aux artisans des documents qui ne sont pas cohérents entre eux : il existe des différences entre les marchés et les plans par exemple. Donc l'artisan ne sait pas quoi faire précisément et parfois il en profite... Donc tout ce bazar avec le terrassier va être repris, mais parfois aux frais de Dréan ! Bravo ! Je me demande si c'est bien sérieux, et pour la performance ? Nous acceptons (ou plutôt Madame accepte...) que certaines choses ne soient pas reprises. Cela nuit à notre projet paysagé mais cela sera conforme aux normes et au PC. On espère gagner un peu de temps en faisant ces concessions.

Je surveille attentivement ce que font les terrassiers. Attentivement mais discrètement... Je fais semblant de prendre des cotes, de nettoyer le frigo, de vider les glaçons... Oui, la cuisine est montée et le frigo livré.

Mais je vois bien qu'ils se sentent surveillés. J'attends donc leur départ pour déterrer les nouveaux tuyaux de drainage... SURPRISE !!!




Les tuyaux ont un fond plat non perforé qui doit être orienté vers le bas pour que l'eau s'écoule. Mais le tuyau à le fond plat sur le côté ! Et on ne peut plus dire fond plat, mais côté plat, donc ! Ce qui revient au même que le drain agricole : le tuyau est percé au-dessus et au-dessous. L'eau entre donc par les trous du haut et ressort par les trous du bas. Et par le côté plat, qui n'est pas percé, l'eau n'entre pas...

A noter aussi que les tuyaux et les manchons ne sont pas collés entre eux alors qu'ils doivent l'être pour éviter qu'ils ne se déboîtent lors du remblaiement.

Je le dis donc au terrassier qui m'assure que le tuyau a dû bouger (il était encore vivant, je pense) mais que tous les autres sont correctement posés. J'irai demain pour creuser et tout vérifier. Plus aucune confiance en personne.

Là maintenant on est en temps réel. On est aujourd'hui ! 13 mois plus tard que la date promise... Mais toujours dans les délais contractuels. Et toujours pas de date de livraison annoncée... Maisons Dréan...

Le terrassier a fini. Le maçon peut intervenir pour certaines finitions, terrasse béton... Je dois lui transmettre un document pour la pergola et lui demander de passer un fourreau pour la fibre (plan à fournir). Je l'appelle donc pour savoir comment on s'organise pour que je lui remette les documents lors de son intervention. Ah ben mais c'est qu'il n'est pas au courant de quand il doit intervenir, certainement pas la semaine prochaine et peut-être pas celle d'après non plus. Et il ne sait pas ce qu'il a à faire, Dréan ne lui aurait rien dit. Personne ne l'aurait contacté. Etonnant non ? Avant de partir en vacances, notre CdT nous avait dit qu'il avait passé la semaine à bien tout planifier pour terminer rapidement... Une semaine pour planifier le terrassier et le maçon ! Ca devait être plus compliqué que de passer son certif ! Et puis finalement il semble avoir oublié le maçon.... Aah la mémoire, quand ça débloque... C'est pour ça qu'il avait besoin de vacances. Arriver à oublier 50% de ce qu'il y a à faire. Ca aurait pu être pire, je vous laisse compter. Pas la peine de faire une règle de trois !

Autre anecdote : nous avons demandé la finition de l'accès chantier en gravier lavé 8/16. Cela est clairement écrit dans la notice descriptive et dans un avenant signé et payé. Notre CdT m'avait dit il y a quelques semaines que le 8/16 c'est pareil que le 0/20 et qu'il mettrait du 0/20, et que si ça ne me plaisait pas, je devrais me débrouiller pour l'enlever ! J'avais appelé le patron pour expliquer le problème et celui-ci avait soupiré en disant "Vous savez, quand il n'y aura plus que ça..." Que voulait-il dire ? Le saurons-nous un jour ? Promis, je vous tiens au courant...  Hé bien figurez-vous que finalement ils l'ont fait ! Il ont mis du 0/20 ! Pourquoi un tel acharnement ? J'ai du mal à comprendre. Il savent quand-même bien... C'est à la limite du harcèlement. Ce gars-là a juste oublié que son salaire c'est moi qui lui donne. Allez comprendre. (note du 24 mai : le maçon est intervenu le 23 mai.)

Encore donc un problème à résoudre, du temps à passer, de l'énergie, du mauvais sommeil, et tout ça dans notre petite location à 1000€ par mois. Et nous on n'est plus tout jeunes : 128 ans..., à nous deux, pas tout seul bien sûr ! 13 mois de loyer perdus à cause de leur promesse non tenue (inutile de compter ça fait 13 000 € de loyer de perdu !) Maisons Dréan notre constructeur.

marineandme a écrit:

Mais quelle galère ! Courage pour la suite j'imagine la charge mentale et financière énorme que ce doit être ...

Merci pour vos encouragements ! Pour l'instant on tient le coup mais ça use ! Et ce n'est pas fini... Si on avait su...

Hier nous avions rendez-vous avec le maçon pour les dernières mises au point, en présence du CdT et du directeur technique. Ce qu'il reste à faire pour la maison, dans le CCMI : seulement la terrasse extérieure, juste couler la dalle. Hors CCMI, contrat à part : quelques murets enduits et la repose du portail qui avait été déposé en début de chantier (on espère qu'il est bien gardé car il avait disparu... il avait finalement été retrouvé). 

Nous avons d'abord discuté des fameux graviers : ils ont mis du 0/20 partout, même devant la porte d'entrée car le maçon doit pouvoir passer... Le maçon ne passera pas où le 0/20 a été rajouté... Mais ils ont trouvé une "excuse"...

Pour le reste :

Premièrement : le muret de séparation avec les voisins. Nous avons signé un devis pour un muret de 19 m de long et 0,5 m de hauteur. Surprises... Le muret doit faire plutôt 22 m que 19 ! Trop court. Et si on l'élève à 0,5 m des fondations, il est dans la terre ! Il faut donc au moins un rang de parpaings en plus pour qu'il sorte de terre ! Tel que le devis est libellé, on a commandé un muret de 19 m de long et 0,5 m de hauteur. Donc ce qui est à rajouter est pour nous, cela va être très compliqué de faire autrement. Bilan pour le muret : un bon 1000 € de plus à payer ! La faute ne peut pas être entièrement imputée à Dréan pour la longueur de 19 m car notre constructeur précédent (ArtiCréations qui a fait faillite, pour rappel...) avait déjà des longueurs fantaisistes et il se pourrait que la cote de 19 m soit le résultat d'un concours de circonstances. Mais nous aurions peut-être pu avoir un conseil... Par contre pour la profondeur, elle a été déterminée par Dréan.

Deuxièmement : La dalle pour la terrasse. Le maçon nous dit : " 
 - Mais il va y avoir une marche entre la terrasse et le terrain !? 
 - Mais ce n'est pas un problème, lui répondis-je ! Nous descendrons de la terrasse au jardin, pas grave...!
 - Ah mais non qu'y m'dit ! Il faudra monter dans le jardin ! Et votre terrasse ça sera une piscine ! "
 SUPER !  On a retourné le problème dans tous les sens : pas le choix. Il faut donc ajouter des caniveaux entre la maison et la terrasse pour que la piscine se vide. Mais là, c'est dans le CCMI, ce n'est pas à notre charge. Mais du coup pas possible de réaliser notre terrasse en carrelage, il faut impérativement poser des dalles sur plots, ce que nous ne voulions pas. Différence de prix : au moins 2000 € de plus à payer... Pour une finition qui ne nous plaît pas... Autre conséquence : la pergola. Pareil, surcoût à prévoir, on ne sait pas encore combien mais elle ne peut être posée comme c'était prévu, à voir ce que pourra nous faire Gustave Rideau... Un bon gars mais pas philanthrope, faudra payer.

Troisièmement : La repose du portail. Le maçon (toujours lui, heureusement qu'il est là...) " 
 - C'est bizarre pour le portail, il coulisse par où ?
 - Mais ce n'est pas un coulissant lui répond du tac au tac le CdT, c'est un battant (il n'a pas osé dire "comme moi"...) !
 - Ah mais non que je lui réponds ! C'est bien un coulissant !
 - Mais sur la photo c'est un battant, se défend-il en me montrant la photo qui montre un portail coulissant."
Le problème est que la longrine qui permet au portail de coulisser n'a pas de place car les adductions arrivent dans un regard juste à l'emplacement de la longrine. Il va donc falloir reprendre tout cà : déplacer le regard, bouger les gaines, les câbles... Je ne sait pas comment. Mais ce n'est pas moi qui vais payer, c'est certain !

Devinette : comment perdre 3 à 4000 € en 30 mn ? Réponse : en participant à un réunion de chantier avec Dréan ! J'espère que cela ne va pas provoquer un nouvel allongement des délais de livraison. La date butoir approcher sérieusement. Ils nous ont annoncé une remise des clés pour le 16 juin. A voir si cela tient. A partir du 21 c'est le tribunal...

A a a