Nous sommes un couple de trentenaires, Loïc et Céline, dans le sud de l’Île-de-France.
Après avoir failli acheter une maison dans l’ancien, échaudés par les vendeurs qui se rétractent et les agents immobiliers rarement compétents, nous faisons rapidement le point et nous nous rendons à l’évidence : ce qui nous avait plu dans la maison était surtout le fait qu’elle était récente en plus d’être bien exposée, assez bien agencée et avec un beau terrain au calme.
Nous faisons donc le tour des constructeurs en attendant de trouver un terrain tout en peaufinant les caractéristiques de la maison de nos rêves. Nous recherchons un terrain de plus de 1000 m² au calme, de préférence bien orienté, et, critère éliminatoire, avec un bon débit Internet (VDSL2).
Notre projet est un R + combles aménagés d’environ 140 m² avec un garage et une charretterie.
Dans l’idéal, la maison se compose au rez-de-chaussée d’une vraie entrée, abritée par un porche, avec un très grand placard (chaussures, vêtements, jeux de société, matériel et ingrédients pour la cosmétique maison de madame), un grand séjour (avec assez de pans de mur pour l’écran du vidéo-projecteur, le piano droit et le buffet), une cuisine fonctionnelle et avec une bonne longueur de plan de travail (nous y passons beaucoup de temps) et avec une hotte déportée (débit élevé tout en étant silencieuse), semi-ouverte ou avec un bar donnant directement dans le cellier (grand congélateur, cellier, pompe à chaleur, etc.), un WC avec lave-mains, la chambre parentale avec un grand placard pour pouvoir vivre de plain-pied et une salle d’eau avec double-vasque.
À l’étage, nous prévoyons un beau bureau (pour le télé-travail de monsieur / pièce geek), deux chambres identiques pour les futurs enfants (autre grand projet à venir ^^) avec de grands placards pour les séparer, une salle de bain avec double-vasque, un WC avec lave-mains et une pièce palière (bibliothèque, espace détente avec un canapé qu’on pourra déplier et transformer ponctuellement en chambre d’amis en ajoutant un paravent) afin de séparer les pièces d’eau et les chambres.
Au niveau technique, nous envisageons une maison (sur vide-sanitaire) en briques (R d’au moins 1,45) recouvertes d’un enduit gratté, avec une charpente industrielle et tuiles plates en terre cuite, des cloisons intérieures de 7 cm, des portes de 83 cm si possible, des volets roulants électriques filaires. Le sol sera carrelé aurez-de-chaussée (sauf dans la chambre) et à l’étage, uniquement les pièces d’eau ; le reste sera en parquet flottant posé par nos soins.
Au niveau du chauffage, nous avons porté notre choix sur la pompe à chaleur air-eau bi-service avec chauffage au sol basse température aurez-de-chaussée (sauf dans le cellier et la salle d’eau où il y aura un sèche-serviette mixte) et radiateurs basse température à l’étage. Nous étudierons également la faisabilité et la rentabilité d’une pompe à chaleur sur échangeurs verticaux (sondes géothermiques verticales).
Au niveau de l’isolation, nous envisageons l’ITE si c’est possible niveau budget, essentiellement pour le confort d’été, à voir. Dans ce cas, nous partirions sur une VMC double flux pour le confort ou une simple flux avec plancher chauffant à l’étage.
Au niveau des menuiseries, nous ne sommes pas vraiment fixés entre le PVC et l’aluminium même si nous penchons plus pour ce dernier (plus beau et plus discret que le PVC selon nous).
Les WC seront suspendus, l’escalier avec contre-marche (moins de poussière et possibilité de rangements intégrés par la suite : oui, nous sommes des accros au rangement !).
Nous nous réserverons le parquet flottant, les placards, la cuisine, la peinture, la domotisation et éventuellement l’installation des sanitaires (sauf WC) et la faïence suivant le surcoût.
Nous aurons un garage attenant par le cellier et une charretterie (préau) si possible.
Dans l’idéal, nous ferons faire la terrasse dans la foulée, l’aménagement d’un espace de stationnement, du jardin « paysager » ( = gazon ; on se réservera certainement la mise en place des massifs de fleur, du potager et du verger), d’un muret avec clôture à l’avant, portail et portillon.
En option, nous souhaiterions installer une grosse cuve béton de récupération d’eau de pluie pour les toilettes et le jardin.
Nous vous souhaitons une bonne lecture de notre récit et attendons vos commentaires avec impatience !
Historique :
Préparation du chantier, administratif et choix du constructeur :
– printemps 2015 : estimation de notre budget construction
– août – décembre 2015 : recherche du terrain, consultations CCMIstses (Maisons Pierre, Maisons France Confort, Maisons Phénix, Babeau-Seguin, Maisons Sésame, Maison Imhotep) puis pause jusqu’en septembre 2016
– 02/10/2015 : adhésion à l’AAMOI, numéro d’adhérent : 6294
– 20/01/2017 : visite d’un terrain de 1724 m²
– 27/01/2017 : RDV Maisons Imhotep puis avec Armoni architecture
– 30/01/2017 : prise de contact avec le courtier en crédit immobilier sans frais (directs) immatriculé à l’ORIAS
– 31/01/2017 : plans provisoires de la maison faits par nos soins
– 09/02/2017 : RDV Maisons Évolution
– 10/02/2017 : RDV Agécco et ID Remo (maîtres d’œuvre), Maisons Imhotep, rencontre avec les futurs voisins pour faire connaissance et parler clôtures
– 17/02/2017 : RDV Le Pavillon français
– 24/02/2017 : signature de la promesse de vente du terrain chez le notaire
– 10/03/2017 : RDV avec les deux maîtres d’œuvre en lice
– 16/03/2017 : prise de contact avec le courtier en dommages-ouvrage immatriculé à l’ORIAS
– 17/03/2017 : deux estimations de géothermie verticale
– 24/03/2017 : étude de sol G2 AVP par N’Géo, rapport l’après-midi même
– 31/03/2017 : 1ers RDV avec des cuisinistes (Ixina et Cuisinella)
– 03/04/2017 : signature du contrat de maîtrise d’œuvre avec l’économiste de la construction / MOE sélectionné : Agécco (Agence en économie de la construction) à Gron (89100) Avant-projet (phases état des lieux, avant-projets sommaire et définitif) :
– 11/04/2017 : Reprise de nos plans par le MOE
– 20/04/2017 : Dilemme : décroché chambre ou couloir ?
– 21/04/2017 : Suite RDV Cuisinella (implantation + chiffrage)
– 22/04/2017 : Début des démarches auprès des établissements bancaires par notre courtier
– 12/05/2017 : 1ère relance courtier en prêt immobilier (attente retour d’affectation de notre dossier)
– 13/05/2017 : RDV MOE (plans finaux, souci implantation, lancement étude thermique)
– 19/05/2017 : RDV préparation dépôt de PC + aménagement extérieur
– 23/05/2017 : brouillon étude thermique erronée + projet clôtures
– 27/05/2017 : envoi du dossier du projet à l’ABF par courriel pour pré-étude
– 15/06/2017 : 2e relance courtier (attente retour propositions de plans de financement)
– 20/06/2017 : réception 2e étude thermique + pré-étude de l’ABF
– 27/06/2017 : plan de financement du courtier, 1ère simulation (BNP Paribas, LCL, SG, Axa Banque)
– 05/07/2017 : dépôt de la demande de permis de construire
– 23/06–22/07/2017 : consultations des banques (CIC, Crédit Mutuel, Crédit Agricole, Crédit du Nord, Banque Populaire, Caisse d’Épargne, Banque Postale)
– 28/07/2017 : visite du show-room des escaliers Flin (22)
– 08/08/2017 : RDV terrain avec Veolia AEP
– 11/08/2017 : RDV La Banque Postale conseillère spécialisée (dossier compliqué)
– 12/08/2017 : RDV Crédit Agricole (Bourgogne)
– 16/08/2017 : Notaire, compteur électrique de chantier, DDT, mairie
– 17/08/2017 : RDV Caisse d’Épargne et Banque Populaire (Bourgogne)
– 19/08/2017 : réception du 1er jet du CCTP
– 25–26/08/2017 : tour des différentes enseignes : carrelage, sanitaires, cuisines, etc. pour repérage et devis
– 30/08/2017 : RDV terrain avec la SAUR assainissement – 31/08/2017 : réception de l’arrêté de la mairie : permis de construire accordé
Phase projet :
– 01/09/2017 : affichage sur le terrain du panneau de chantier, début du délai de recours aux tiers + magasins de carrelage (Grès de Cologne, Pedrazzini)
Bonjour ,
Merci beaucoup Typhaine24, c’est très gentil.
Nous nous investissons beaucoup dans notre projet, c’est cool si ça se ressent et que ça vous plaît.
Préparation > Terrain
Par Loïne le 26/03/2017 à 19h39
Bonjour !
Nous trouvons un terrain constructible conforme à ce que nous souhaitions le 20 janvier 2017, de 1724 m², avec une façade d’environ 23 mètres, assez bien orienté (sud-ouest) et dans un petit village au calme ; avec le petit ru au fond, c’est très mignon.
C’est un terrain plat, sans construction ni arbre pouvant gêner la construction, en zone B2 du PTZ et avec un certificat d’urbanisme opérationnel valide.
La propriétaire est très sympathique et arrangeante, ce qui ne gâche rien.
Le terrain n’est pas en zone inondable, il n’a pas été impacté par les inondations de juin 2016 mais il est en zone Bâtiments de France. Il n’est pas viabilisé, il sera à raccorder au tout à l’égout.
Dans le petit village, il y a une supérette, une boulangerie, la Poste, des écoles, etc., en bref, tout le nécessaire pour notre quotidien.
Le terrain est proche d’un central téléphonique équipé en VDSL2, nous aurons donc une très bonne connexion Internet et la fibre dans les deux à trois ans après la fin de la construction !
Nous prenons quelques jours de réflexion pour refaire des calculs car le terrain dépasse le budget que nous souhaitions y allouer.
Il a un assez bon rapport qualité/prix malgré une servitude (canalisation d’eaux de pluie en béton sur un côté du terrain, zone non ædificandi qui va de la rue au ru au fond) sur le bord du terrain et correspond à tous nos critères.
Nous décidons donc de l’acheter.
Préparation > Crédit
Par Loïne le 28/03/2017 à 10h36
Bonjour à tous !
Après avoir fait des simulations dans une banque il y a plusieurs mois pour avoir une idée de notre budget, nous contactons fin janvier 2017 un courtier en prêt immobilier recommandé par des amis.
Après lui avoir fourni les documents nécessaires au prémontage du dossier, il nous a fait des simulations selon plusieurs scénarios de ce qu’il pourrait nous obtenir en jouant sur la durée du prêt (et donc le montant des mensualités) et sur l’apport (et donc l’argent que nous gardons de côté). Il nous a très bien conseillé selon notre situation personnelle et sur la construction, ayant lui-même déjà fait construire.
Il est très disponible et travaille à distance.
Ce courtier est sans frais pour nous, il sera directement rémunéré par la banque que nous sélectionnerons et est capable de faire une délégation d’assurance : vu que les taux bancaires sont bas, c’est surtout sur l’assurance que nous pourrons gagner.
Il a également un système de parrainage, nous pourrons vous parrainer (en MP) si vous le souhaitez.
Il est bien immatriculé à l’ORIAS, ce qui est plus rassurant : ça veut dire qu’il a les compétences professionnelles requises pour exercer ce métier, qu’il a souscrit une assurance de responsabilité civile professionnelle qui est toujours valide (l’inscription au registre de l’ORIAS est renouvelée tous les ans), etc.
Il faudra bien évidemment lui fournir beaucoup plus de documents lors du montage du dossier final, PTZ oblige, mais nous avons déjà bien avancé.
En bref, notre courtier est de très bon conseil, tant au niveau financier que pour le reste, il nous paraît très professionnel, nous en sommes très contents pour l’instant.
Préparation > Plan de maison
Par Loïne le 12/04/2017 à 11h39
Bonjour !
Le terrain est plat et orienté sud-ouest, ce qui est pas mal du tout.
Nous souhaitons une maison à étage (R + combles) assez compacte pour se rapprocher de la maison climatique (nous sommes conscients qu’il y a encore des améliorations à faire), en même temps nous aurons besoin de moins de tuiles (20–22 tuiles plates /m², Bâtiments de France obligent) qu’un plain-pied, ça fait d’une pierre deux coups !
La maison, avec trois rangs d’encuvement (plus pour la gerbière) sera donc plutôt rectangulaire avec une avancée du toit sans faire de double toit (très joli mais impossible d’aménager le haut, il y a trop de perte de place), ce sera un toit à deux pans. Pour vous donner une idée, ça donnera quelque chose dans le genre :
Voici une explication de la logique de nos plans réalisés avec Sweet Home 3D :
Rez-de-chaussée :
– Entrée : nous voulons une vraie entrée pas trop sombre (d’où la porte tierce intérieure vitrée en biais pour capter la lumière de la salle à manger et de la cuisine) avec un grand placard (chaussures, manteaux, jeux de société, matériel et ingrédients pour la cosmétique maison de madame). Sur la droite, un escalier quart tournant plein pour pouvoir aménager des placards par la suite et une petite fenêtre ou fenêtre-meurtrière donnant dans l’escalier. Peut-être que nous pourrons mettre une porte tierce fixe à l’extérieur, à voir.
L’idée est créer une zone tampon et de couper le son entre les pièces de vie et les chambres et le bureau à l’étage, télétravail oblige.
L’avancée de toit crée naturellement un porche.
– Séjour : assez grand, surtout dans la partie salon servira essentiellement à regarder des films et séries avec le vidéo-projecteur (nous n’aurons pas de téléviseur) et avec un canapé (≃ 3 mètres de long) qui par la suite devra pouvoir accueillir quatre personnes confortablement. Nous mettrons sûrement des appliques à variateur en plus d’une suspension. Nous y mettrons une fenêtre à deux battants (plus haute que large pour être conformes aux BdF)
Le piano droit servira de séparation entre salon et salle à manger
Au niveau de la salle à manger, rien de spécial, nous voulons y mettre notre table actuelle de 95 × 2,18 mètres avec une rallonge (longueur habituelle au quotidien) qui peut s’étendre à 2,60 m au maximum et un buffet d’environ 40 de profondeur. Nous installerons sûrement des suspensions assez basses.
Nous hésitons entre une baie coulissante (pas super étanche) et une baie à translation (meilleure isolation mais mauvais retours au niveau du mécanisme, difficultés à nettoyer le rideau du côté fixe).
– Cuisine : pas facile à aménager car il faut que la hotte déportée donne dans les combles du toit à l’étage, il faut donc mettre la plaque de cuisson du côté du mur extérieur, l’évier sur le même plan de travail avec une fenêtre avec allège pour mettre le robinet qu’on souhaitera. Sous la plaque, il y aura un grand tiroir pour les casseroles, poêles, cocottes, etc. et sous l’évier de grandes poubelles avec tri. Dans le coin droit, pour respecter le fameux triangle d’activité, 3 colonnes : réfrigérateur à gauche, colonne de rangement (de 40 cm ?), puis four traditionnel + micro-ondes. En face de la colonne, un plan de travail et du rangement ; idem entre la salle à manger et la cuisine, avec éventuellement un bar pour encore plus de plan de travail. L’inconvénient, avec cette configuration qui privilégie la surface de plan de travail, c’est qu’il est quasiment impossible de mettre des meubles hauts. Cette configuration n’est pas définitive.
Le gros plus de la cuisine, outre la longueur de plan de travail, c’est sa porte-fenêtre qui donne sur la terrasse, pratique lors des barbecues ou quand nous mangerons juste dehors, et qui donne côté jardin où il y aura des herbes aromatiques pas trop loin.
– Cellier : il contiendra un grand congélateur, pratique à accéder en cuisinant ainsi que des placards ou étagères pour la partie garde-manger / épicerie sèche et une cave à vin pourra éventuellement y tenir un jour. La fenêtre sera un soufflet si possible (BdF).
– WC : ce sera un WC suspendu et sans bride (rimless) pour faciliter l’entretien.
Il y aura également un lave-main.
Petit placard dans le couloir pour l’aspirateur, les seaux, balais et l’armoire à pharmacie et pour couper le son entre les toilettes et la chambre.
– Chambre parentale : ce sera notre chambre, d’où la grande armoire qui sera remplacée par un placard par la suite.
– Salle d’eau : elle donne directement dans la chambre. Nous avons privilégié un meuble double-vasque de 142 cm à une grande douche qui sera donc en angle (80 × 90 cm) faute de pouvoir mettre un bac de 90 × 120. Il y aura un radiateur sèche-serviette sûrement à gauche en entrant, le placard donnant dans le couloir.
Étage :
– Pièce palière : pour séparer les chambres des pièces d’eau à cause du bruit, nous avons créé une pièce palière (avec un Velux) qui servira d’espace détente avec son canapé et ponctuellement de chambre d’amis en installant un paravent et/ou d’espace de jeu commun. Nous y mettrons certainement une bibliothèque le long du mur en face la rambarde d’escalier.
– Deux chambres symétriques (lucarne à l’avant, Velux à l’arrière) séparées par de grands placards pour renforcer l’isolation phonique et parce qu’il n’y a jamais assez de place pour ranger les vêtements, jeux, affaires d’école, etc.
– Salle de bain : elle contiendra un meuble double-vasque ainsi qu’une baignoire avec des étagères dans le renfoncement et une paroi pour ne pas mettre d’eau partout en y prenant une douche. Il y aura un radiateur sèche-serviette derrière la porte. On mettra certainement un meuble ou un placard sous les combles par exemple, à réfléchir.
– WC : ce sera un WC (suspendu et sans bride) séparé avec lave-main pour éviter de repasser par la salle de bain à chaque fois.
– Bureau : un beau bureau pour le télé-travail / pièce geek avec un placard dans le renfoncement pour ranger les papiers et une gerbière. Il y aura largement la place de mettre deux bureaux, l’imprimante, des meubles de rangement, des livres, etc.
Extérieur :
– Garage : nous ferons un petit coin buanderie / chaufferie dans le garage avec l’adoucisseur par la suite et l’osmoseur et un coin bricolage avec l’établi et l’évier de chantier (il y aura une fenêtre entre les deux). La sortie se fera côté charretterie (à droite), plus facile pour décharger les courses dans le cellier et la cuisine depuis la charretterie.
Nous suspendrons aux murs nos vélos, l’échelle, etc. pour gagner de la place.
Au-dessus du garage il y aura un plancher bois avec un escalier rétractable pour pouvoir stocker des affaires.
– Abri de jardin : Nous stockerons le matériel de jardin (tondeuse, coupe-bordure, élagueuse, motobineuse, salon de jardin, chaises, sécateur, râteau, pelle, pioche, brouette, terreau, etc.) dans un abri au niveau du potager.
– Cuve de récupération d’eau de pluie : La grosse cuve en béton sera certainement devant la maison sur la gauche, reliée aux WC (avec un by-pass) et à un robinet au niveau du potager.
Nous installerons également un composteur, reste à savoir où.
Voilà, n’hésitez pas à nous dire si vous voyez des choses qui clochent ou les améliorations à apporter. Merci d’avance pour vos retours !
« Signature de la promesse de vente chez le notaire »
Préparation > Administratif
Par Loïne le 13/04/2017 à 18h23
Bonjour !
Nous signons donc la promesse de vente chez le notaire le 24 février 2017 avec les conditions suspensives habituelles : l’obtention du permis de construire, des prêts immobiliers et que l’étude de sol ne préconise pas de fondations spéciales (pieux, radiers, etc.) ni des ouvrages de protection contre l’eau (cuvelage), etc.
Nous avons pris notre propre notaire, il a très bien su nous conseiller et protéger nos intérêts. Bien qu’étant à distance, il nous a accompagné jusque pendant la lecture de l’acte.
Un conseil : il faut toujours prendre un notaire différent de celui du vendeur, il sera là pour vous représenter, défendre vos intérêts, négocier des conditions et ça ne vous coûtera pas plus cher : les frais de notaire seront les mêmes, les deux notaires se partageront les honoraires.
C’est le véritable top départ de notre projet !
« Choix du type de professionnel : constructeur ou MOE ? »
Préparation > Choix du constructeur
Par Loïne le 14/04/2017 à 00h10
Bonjour,
Après avoir bien réfléchi aux avantages et inconvénients des constructeurs et des maîtres d’œuvre, nous décidons de passer par de la maîtrise d’œuvre.
En effet, ça nous permet de nous investir à fond dans le projet, de gérer plus finement les choses, notamment le budget, le choix des techniques et des matériaux, bien que le prix ne soit pas ferme et définitif comme avec un CCMI.
Les maîtres d’œuvre prenant moins d’honoraires que les marges des constructeurs visiblement, nous devrions retomber sur nos pattes au niveau du budget.
Petite remarque : la commerciale du Pavillon français a eu un comportement très correct et très pro (c’est bien la seule !) quand nous lui avons annoncé que nous ne travaillerions pas avec eux.
Une fois le choix de la maître d’œuvre fait, nous pouvons lancer l’étude de sol.
Préparation > Administratif
Par Loïne le 14/04/2017 à 12h15
Bonjour à tous,
Entre temps, en procédant à des vérifications d’assurance en dommages-ouvrage et des responsabilités civiles professionnelles des maîtres d’œuvre, nous nous sommes rendu compte que les tarifs variaient beaucoup d’une société d’assurance à l’autre pour la DO que nous devrons contracter en tant que MOA et qu’il fallait aussi anticiper cela bien que le tarif de la DO dépende du montant des travaux (que nous n’aurons qu’une fois les devis acceptés : comme toujours en début de projet, c’est le serpent qui se mord la queue ).
En faisant quelques recherches, nous avons appris qu’il existait des courtiers en dommages-ouvrage (comme il existe des courtiers en assurances généraux, ça peut paraître bête mais il faut y penser, il n’y a pas de petites économies ! ). (Nous n’avons vu qu’après que c’était conseillé dans le guide sur la DO du FC, ici : https://www.forumconstruire.com/guides/guide-assurance-dommage-ouvrage-do/ à lire si vous ne passez pas par un constructeur ; dans le cas contraire la DO du CCMIste reste moins chère.) Nous nous sommes tournés vers notre courtier pour le prêt bancaire mais il ne fait pas les assurances DO, il nous a donc envoyé chez un de ses collègues avec qui nous avons pris contact mi-mars (et qui est bien inscrit à l’ORIAS).
Un conseil quand on ne passe pas par un constructeur : surtout, il faut s’assurer que les MOE aient une assurance valable pour la maîtrise d’ouvrage TCE (tous corps d’état) (certains ne l’ont que pour l’assistance à la maîtrise d’ouvrage, ce qui n’est pas la même chose ! ) et qu’elle soit valable à la date de l’ouverture de chantier.
Préparation > Etudes (thermique, sol, ...)
Par Loïne le 15/04/2017 à 13h22
Bonjour à tous,
Après nous être assurés que nous n’aurions pas besoin d’étude de sol spécifique si nous partons sur de la géothermie sur échangeurs verticaux ou pour installer une grosse cuve de récupération d’eau de pluie en béton, avoir obtenu deux estimations de géothermie verticale variant du simple au double dans la foulée et après avoir demandé plusieurs devis ainsi que leurs délais à de nombreuses sociétés, nous nous décidons pour la SàRL N’Géo à Soissons.
Leur devis a été très rapide, leur tarif est très correct pour l’étude de sol G2 AVP (1320 €) et le RDV pour l’étude de sol est très rapide à obtenir. Le géotechnicien qui est intervenu nous a paru très compétent, il a été très professionnel et a pris le temps de nous expliquer ce qu’il avait trouvé lors des deux premiers sondages, histoire de nous rassurer.
Foreuse devant le terrain
Forage en cours
Nous avons reçu le rapport de l’étude de sol l’après-midi même : le sol est composé de limons argilo-sableux marron sur le premier 1,4 mètre de profondeur, ensuite de limons argilo-sableux marron à petit gravier jusqu’à plus de 3 m.
Des circulations ont été détectées à 4,4 mètres de profondeur.
L’aléa retrait gonflement est faible et le risque sismique est de 1.
Carottage
Les fondations (semelles filantes) seront coulées pleine fouille sur une hauteur de 0,3 m au sein des limons argilo-sableux marrons, elles seront descendues au minimum à 0,8 m par rapport au terrain naturel avant travaux. Il conviendra de parfaitement rigidifier l’ensemble de la structure. Terrassement à débuter en période climatique favorable.
Le technicien n’a pas l’air d’avoir surdimensionné les fondations, contrairement à ce que font certains bureaux d’étude visiblement, c’est d’autant plus appréciable.
En bref, nous sommes ravis de la prestation de N’Géo pour son rapport qualité/prix/délai et ne pouvons que les recommander . Nous sommes également très contents du résultat de l’étude de sol, on va pouvoir passer à la suite.
[Pour info, pour demander un devis d’étude G2 AVP, il faut avoir un minimum avancé dans son projet, tout en gardant en tête que suivant le résultat de l’étude de sol, son projet peut être remis en cause, partiellement ou totalement. Comme souvent en construction, c’est le serpent qui se mord la queue.
Selon les différents bureaux d’études, il faudra grosso modo fournir un plan de bornage annoté avec l’implantation de la maison (à ≃ 1 mètre près), suivant ce qu’autorise le PLU. Il faut décrire globalement le bâtiment (maison + garage attenant si c’est le cas) : la forme, le type (plain-pied, R + combles ou R + 1), la taille (dimensions et surface), la hauteur d’implantation (au niveau du terrain naturel ou de la rue), si un sous-sol, un vide sanitaire ou un terre-plein (hérisson) est envisagé.
Ils demandent des choses assez précises alors que ce n’est pas possible d’être fixé sur 100 % des choses à cette étape-là : il faut donc leur fournir les renseignements qu’ils demandent tout en essayant de rester le plus flou possible. En effet, changer trop de choses entre l’étude de sol et la maison réellement construite rend l’étude de sol presque invalide, elle ne vous protégera plus guère en cas de soucis liés aux fondations car l’étude de sol et le respect des solutions préconisées dans le rapport servent de base à la garantie décennale de l’ouvrage. C’est pour cela qu’il faut respecter les recommandations de l’étude de sol.
Pour l’intervention, le géotechnicien aura besoin d’avoir accès au terrain, le bureau d’étude demande donc si le terrain est facilement accessible ou non (murs, barrière, arbres, buissons, bâtiments, etc.), s’il y a des servitudes ou obstacles dans le sol (tuyaux par exemple).
Et bien évidemment, il faut avoir l’autorisation écrite du propriétaire du terrain de procéder à l’étude de sol et le prévenir du jour de l’intervention. ]
Préparation > Terrain
Par Loïne le 18/04/2017 à 20h16
Bonjour à tous,
Voici un petit aparté pour expliquer les moyens qui peuvent être mis en œuvre pour la recherche du terrain selon nous, comment éviter certains risques (ou tout du moins être conscient qu’ils existent et acheter en toute connaissance de cause) et tester sa future connexion Internet.
Nous avons, comme beaucoup d’entre vous sûrement, visité pas mal de terrains par nous-mêmes ou proposés par les différents constructeurs, qui ne correspondaient pas à nos critères (trop petits, trop de vis-à-vis, trop enclavés (alors qu’on voyait des champs à perte de vue, cherchez l’erreur !), trop en pente (10 mètres de dénivelé entre l’avant et l’arrière du terrain), qui ressemblaient à des pistes de bowling (16 × 100 mètres), mal orientés et peu de possibilités d’aménagement, plusieurs dizaines de milliers d’euros hors budget (le constructeur ne va pas nous « offrir » cette différence de budget sur la maison ! ), etc.
Nous avons également cherché de notre côté (sites Internet (SeLoger, LeBonCoin, etc.), agents immobiliers, promoteurs / vendeurs de terrains, recommandations, mairies, etc.), en vain car nous nous sommes vite aperçus que les terrains les plus intéressants partaient « à l’ancienne », sans qu’une annonce ne paraisse sur Internet ou en agence.
Nous avons regardé de ce que proposaient les notaires mais en Île-de-France, contrairement à ailleurs visiblement, ils n’ont pas le temps de gérer ce genre de choses, à quelques exceptions près : il faut quand même y penser, ça peut permettre d’économiser les frais d’agence.
Bref, nous avons pas mal galéré pour trouver un terrain qui répondait à tous nos critères mais nous avons fini par trouver, il ne faut pas lâcher !
Nous avons donc fini par repérer des terrains potentiellement constructibles dans les zones qui nous intéressaient sur Google Maps (Earth) et Géoportail (https://www.geoportail.gouv.fr/donnees/parcelles-cadastrales), nous sommes allés les voir sur le terrain pour voir l’environnement, en éliminer, les classer selon le cadre, le silence, l’orientation, etc.
Parmi les terrains qui nous plaisaient le plus, nous avons repéré les références cadastrales des parcelles concernées sur le cadastrehttps://www.cadastre.gouv.fr et demandé les relevés de propriété (limite : 12 par mois, au-delà, il faut mettre son entourage à contribution ) au SIP (service des impôts des particuliers) dont dépendaient les communes.
Nous avons donc obtenu les noms et adresses des propriétaires pour pouvoir aller les rencontrer et voir s’ils voulaient vendre leurs terrains et/ou faire marcher le bouche-à-oreille et leur demander s’ils ne connaissaient pas des gens qui voudraient vendre leurs terrains dans la commune.
Nous ne sommes pas allés plus loin dans ces démarches car nous avons trouvé notre terrain (annonce de particulier sur le Bon Coin) à ce moment-là.
Une fois le terrain trouvé, nous sommes allés sur le site du Ministère de la culture « Atlas des patrimoines »http://atlas.patrimoines.culture.fr pour voir, entre autres, si le terrain était en zone classée par les Bâtiments de France.
Géorisques (site du Ministère de l’environnement, de l’énergie et de la mer) http://www.georisques.gouv.fr est LE site à consulter pour obtenir des informations sur tous les risques et PPRN (plans de prévention des risques naturels prévisibles) : inondations, retrait-gonflement des argiles, mouvements de terrain, cavités souterraines, séismes, sites et sols industriels, installations classées, canalisations de matières dangereuses, installations nucléaires.
Ça permet déjà d’avoir une bonne idée des inconvénients du terrain, c’est toujours utile pour prendre une décision éclairée par rapport à l’achat du terrain.
Un critère éliminatoire pour nous étant le débit Internet, nous avions au préalable repéré en gros les zones qui nous convenaient sur la carte des débits ADSL de Free http://www.free.fr/freebox/pages/accueil/carte-de-debits-xdsl.html ( /!\ elle n’est pas forcément mise à jour en temps réel), nous l’avons à nouveau consultée pour tenter de vérifier le débit approximatif du terrain.
Pour les autres opérateurs, il y a le site DegroupTesthttp://www.degrouptest.com/ : il faut rentrer un numéro de téléphone fixe d’un voisin du terrain (en tapant le nom de la rue et de la ville dans un moteur de recherche, il y a forcément des numéros de téléphone fixe qui ressortent et qu’on peut utiliser pour tester) et tester ; cliquer sur « DegroupTest : je souhaite tester l’éligibilité de mon domicile et obtenir les caractéristiques de ma ligne ».
Ça permet de connaître le nom du central téléphonique dont on risque de dépendre, la longueur de ligne (information très utile !), l’affaiblissement théorique et les débits maximums estimés ainsi que les offres proposées par les différents opérateurs.
Il y a aussi le site Ariase http://www.ariase.com/ pour comparer les offres Internet (autres que Free) : il suffit de rentrer le numéro de téléphone fixe d’un voisin du terrain dans « Tester mon éligibilité », cocher « J’ai lu et j’accepte les conditions générales », Tester mon éligibilité. On voit donc le débit théorique qu’on peut obtenir selon les opérateurs, ça permet de vérifier le résultat de DegroupTest.
Pour avoir une idée du débit et de la mise en place de la fibre, on peut consulter l’Observatoire de la France très haut débithttps://observatoire.francethd.fr/.
Selon son département, on peut avoir accès plus ou moins facilement au plan fibre pour savoir quand sera déployée la fibre dans sa commune.
Pour la Seine-et-Marne, c’est assez bien fait et disponible ici http://seine-et-marne-numerique.fr/.
Reste à savoir si le calendrier de déploiement de la fibre sera respecté.
Votre récit est très bien détaillé et donne de bons renseignements .
Pouvez vous me dire quel MO vous avez pris? je suis également du sud seine et marne et justement je recherche un MO . J'ai vu quelques constructeurs mais aucun ne m'a donné confiance...
Vous pouvez me PV si vous ne voulez pas faire de pub
Préparation > Plan de maison
Par Loïne le 19/04/2017 à 02h11
Bonjour tout le monde,
Nous prenons RDV le 31 mars auprès de cuisinistes afin de voir s’ils ont de meilleures idées que nous pour l’implantation de la cuisine malgré nos contraintes (hotte déportée donc murale côté mur extérieur et regroupement de l’arrivée d’eau pour l’évier et le lave-vaisselle le long du même mur) et ainsi bien placer la fenêtre sur la façade lors du dépôt de permis de construire.
À la base, notre idée est donc, d’après ces contraintes, de faire un genre de bar entre la salle à manger et la cuisine avec rangement bas pour avoir du plan de travail, puis de mettre le long du mur extérieur la plaque à induction (+ grand casserolier de 80 cm) pas trop près de la porte-fenêtre (pour que ça ne soit pas dangereux avec les queues de casseroles) et la hotte (déportée pour qu’elle donne dans les combles au niveau la pièce palière à l’étage), un petit plan de travail puis l’évier (qui sera tourné dans l’autre sens que sur le plan si possible et avec de grands bacs à poubelles en-dessous) sous la fenêtre avec imposte avec l’égouttoir à droite (si c’est possible) pour mettre le lave-vaisselle en-dessous de l’égouttoir. En bas à droite, trois colonnes (réfrigérateur, rangement en 40 cm, four traditionnel et four à micro-ondes) avec en face un plan de travail / mini-îlot qui permet de poser les choses qui sortent du réfrigérateur, du micro-ondes ou du four et qui apporte du rangement ainsi que du plan de travail.
Chez Ixina, le commercial a soulevé un problème que nous n’avions pas décelé : micro-ondes qui pose problème contre le mur (en 9 sur le plan) s’il s’ouvre à droite (charnière à gauche, comme la plupart des micro-ondes), sinon il faut baisser le four traditionnel et mettre un micro-ondes à porte abattante au-dessus de l’autre four.
Il nous a également dit qu’il fallait percer le carrelage pour fixer certains meubles au sol, il faudrait donc le prévoir au niveau du chauffage au sol ; nous n’avons rien dit mais ça nous a fait bondir (dans nos têtes), il est hors de question qu’on perce le carrelage pour ça !
Autrement, il n’a pas eu d’autres idées pour l’implantation générale de la cuisine (cf. plan d’implantation ci-dessous).
Nous avons un premier chiffrage (pas définitif car il « n’a pas dit son dernier mot »! ), ça pourra être utile pour la banque bien que nous ne sachions pas encore où nous achèterons notre cuisine et nous n’avons pas vraiment de budget puisque ça dépendra du reste des travaux (s’il y a beaucoup de mauvaises surprises ou pas).
Chez Cuisinella, il faut d’abord annoncer son budget pour savoir à quelles gammes nous aurons accès, ce qui est encore impossible dans notre cas (pas de CCMI donc pas de prix ferme et définitif tant que nous n’aurons pas signé les devis).
Le commercial n’a pas plus d’idées que nous pour l’implantation : « mettre les caissons en suivant les murs, ça fait un grand vide au centre » – merci Captain Obvious – (et madame tient à ses trois colonnes ) et nous n’obtiendrons pas de prix vu l’heure tardive (?).
RDV est pris quelques semaines plus tard, affaire à suivre.
Préparation > Choix du constructeur
Par Loïne le 21/04/2017 à 12h08
Bonjour à tous,
Le choix a été cornélien entre les deux maîtres d’œuvre.
La SAS ID Remo est une jeune entreprise de Sens composée d’un binôme : la sœur (titulaire d’un master en architecture) et le frère (maître d’œuvre) qui se complètent parfaitement. Ils ont de l’expérience de par leurs précédents postes, ils nous paraissent professionnels, dynamiques et sont très sympathiques, le contact passe bien, ils ont un capital social de 8 k€, ce qui est pas mal étant donné que leur société est récente.
La SàRL Agécco (Agence en économie de la construction) est un maître d’œuvre / économiste de la construction vers Sens, il a un peu plus de bouteille (sa société a été immatriculée début 2009, les bilans sont disponibles publiquement, ce qui est rassurant, surtout qu’ils sont bons) et a donc forcément plus de chantiers à nous montrer, nous constatons qu’il est très polyvalent (nombreux types de bâtiments : extensions de crèche, de maison, réhabilitation de commerces, constructions de tout un quartier de maisons sociales de concert avec un architecte, etc.) et qu’il a le sens du détail, qualité qui est primordiale pour nous ! Il a l’air très dynamique, efficace, carré, concis, le courant passe bien et nous sommes en confiance.
Bien qu’ID Remo puisse nous proposer un super projet d’architecte à tarif très raisonnable, nous décidons de travailler avec Agécco (société plus ancienne, moins de risque, et plus d’expérience en construction neuve) et signons la convention de maîtrise d’œuvre préalablement vérifiée par notre notaire (sur la qualité juridique, pas technique bien évidemment) le lundi 3 avril 2017.
Dommage que la société ID Remo ne soit pas un peu plus ancienne, ils ont un gros potentiel, nous vous recommandons de passer les voir si vous construisez dans l’Yonne ou aux alentours ! Ils ont été très professionnels quand nous leur avons annoncé que nous ne pourrions malheureusement pas travailler avec eux.
Agécco va pouvoir commencer sa mission.
Rappel et informations diverses :
Un conseil quand on ne passe pas par un constructeur : surtout, il faut s’assurer en appelant les assureurs que les MOE (et/ou autres professionnels) aient une assurance de responsabilité civile pro et une assurance dommages-ouvrage valables pour la maîtrise d’ouvrage TCE (tous corps d’état) (certains ne l’ont que pour l’assistance à la maîtrise d’ouvrage, ce qui n’est pas la même chose !) et qu’elle soit valable à la date de l’ouverture de chantier.
Il faut également s’assurer que le MOE ait une solution à vous proposer s’il lui arrivait quelque chose (on ne lui souhaite pas mais on ne sait pas jamais ce qu’il peut arriver, surtout en étant pas mal sur la route), par exemple en étant adhérant à un syndicat de la profession où d’autres professionnels pourraient prendre le relais en cas de souci.
Il faut évidemment se renseigner un minimum sur les missions qui incombent à un maître d’œuvre / économiste de la construction (cf. la loi MOP https://fr.wikipedia.org/wiki/Loi_relative_%C3%A0_la_ma%C3%AEtrise_d%27ouvrage_publique_et_%C3%A0_ses_rapports_avec_la_ma%C3%AEtrise_d%27%C5%93uvre_priv%C3%A9e par exemple) avant de signer le contrat.
Nous voulions surtout rappeler certains principes de base pour savoir ce qu’on signe et éviter de se faire avoir par des techniques insidieuses : selon https://fr.wikipedia.org/wiki/Ma%C3%AEtrise_d%27%C5%93uvre « Le maître d’œuvre est obligatoirement indépendant de tout entrepreneur. Le choix de l’entrepreneur (ou des entrepreneurs) se fait à partir d’une consultation formalisée où, sur la base d’un cahier des charges (notamment le cahier des clauses techniques particulières ou CCTP), le titulaire faisant l’offre la plus adaptée est choisi par le maître d’ouvrage sur proposition du maître d’œuvre compte tenu d’éléments matériels concrets.
Un maître d’œuvre étant indépendant, il ne peut travailler « avec ses artisans ». Les habitudes de travail (entre un maître d’œuvre et ses artisans) sont considérées comme un lien indirect entre eux ce qui implique un risque de requalification du contrat en contrat d’entreprise. Ce lien devient direct si le maître d’œuvre s’implique dans l’établissement des devis et ou factures des artisans. Le maître d’ouvrage peut, s’il le souhaite (ou s’il est soumis à des règles telles que le Code des marchés publics), consulter d’autres entreprises. »
Bonsoir,
Je suis toujours très attentivement à votre avancée, je n'ai pas eu le temps de répondre à votre MP , mais je vous remercie de m'accorder de votre temps et de votre savoir.
Je vous tiens au courant de mon côté et vous recontacte très bientôt .
Bonne soirée
Je t’en prie Poussinet17, pas de souci pour le délai de réponse.
Nous sommes là pour ça, partager notre expérience avec un MOE et échanger, même si nous n’en sommes qu’au début de notre projet.
« Suite RDV Cuisinella (implantation + chiffrage) »
Préparation > Plan de maison
Par Loïne le 13/05/2017 à 19h21
Bonjour à tous,
Pendant que notre maître d’œuvre reprend nos plans, nous nous rendons de nouveau chez Cuisinella pour prendre connaissance de l’implantation et du chiffrage réalisés par le commercial.
L’implantation qu’il nous a faite est quasiment identique à celle d’Ixina et à la nôtre, à quelques détails près.
Il ne s’est pas embêté avec les colonnes de 60 et 45 cm de large, il a tout simplement réduit la largeur de notre porte donnant sur le cellier (pourquoi pas !?!) afin d’y mettre trois colonnes de 60 cm de large + un fileur de 5 cm, heureusement que grâce aux améliorations de notre maître d’œuvre ça semble envisageable sans que nous ayons à toucher à la largeur de la porte de 83 cm.
Comme chez Ixina, il a mis des tiroirs / casseroliers mais pas mal de placards aussi parce que « les tiroirs, il en faut un peu mais pas trop, ça ne sert à rien, il faut un équilibre entre les deux » – argument sorti par les deux commerciaux (c’est surtout que ça fait grimper le prix de la cuisine sans être forcément justifié !).
Le fait qu’au-dessus et en-dessous du four à micro-ondes et du four traditionnel il y ait des caches qui sont des pertes de place ne nous enchante guère. Cette perte de place est impossible à éviter sans mettre le micro-ondes au-dessus du four dans la colonne du milieu, nous préférons donc cette option-ci.
Voici son rendu avec la crédence dans les mêmes tons que les plans de travail en granit si le budget le permet.
Les couleurs restent à définir car le carrelage sera très certainement beaucoup plus clair que celui représenté sur la simulation de Cuisinella.
Le commercial est plus posé et plus à notre écoute que celui d’Ixina, c’est appréciable.
Le prix est sensiblement le même que chez Ixina, hors électro-ménager pour pouvoir comparer ce qui est comparable. Ça reste dans le budget estimatif donné au départ, hors plan de travail en pierre et avec de l’électro-ménager basique.
Ce deuxième avis de professionnel nous a conforté dans notre choix d’implantation qui n’est pas incohérente, nous avons donc pu fixer les emplacements et dimensions des ouvrants dans la cuisine pour le plan de permis de construire.
Nous sommes contents car l’implantation n’est pas évidente vu la forme de la cuisine et nos contraintes (hotte à moteur déporté donc murale côté mur extérieur et regroupement de l’arrivée d’eau pour l’évier et le lave-vaisselle le long de ce même mur).
Ce système de chiffrage avec les blocs dégressifs selon le nombre de caissons (et à la tête du client ou sa capacité à négocier ? ) reste assez opaque, et ne nous plaît pas trop, nous ferons le tour d’autres cuisinistes d’ici quelques temps et un chiffrage chez Ikea également.
Préparation > Plan de maison
Par Loïne le 17/05/2017 à 14h30
Bonjour !
Nous sommes très contents, notre MOE nous a bien optimisé les plans, et ce n’est pas fini !
Plan du rez-de-chaussée :
Plan V2
Nous avons gagné un peu en largeur au niveau du salon (4,20 m), monsieur est satisfait, et donc de la salle-à-manger.
Nous avons gagné quelques centimètres au fond de la cuisine, on va pouvoir placer trois colonnes de 60 cm + un fileur de 5 cm, madame est ravie. Le cellier est optimisé, le renfoncement a disparu.
La porte entre le cellier et le garage (partie chaufferie / buanderie) est une porte extérieure (au moins 6 points, comme la porte d’entrée).
Nous aurons des murs de refend (murs porteurs) au niveau du placard de l’entrée et à la fin de l’escalier (cachés par du Placo), l’IPN devrait être cachée dans le faux-plafond, on ne devrait donc pas la voir dans les pièces.
Dans la petite salle d’eau, notre MOE a pu caser une cabine de douche de 140 × 90 cm ainsi qu’une double-vasque d’environ 1,40 m. Le décroché sera discret dans la salle d’eau (créant un espace pour mettre le radiateur sèche-serviette) et invisible dans les toilettes car caché derrière le Placo du WC suspendu.
Nous hésitons entre une porte battante (qui s’ouvrirait dans la chambre plutôt, question de sécurité) et une porte à galandage qui couperait légèrement moins le bruit.
Notre plus gros dilemme au niveau du carrefour salle d’eau / chambre / couloir est de savoir si nous faisons un petit renfoncement de 10 cm dans le couloir et un grand décroché de 30 cm dans la chambre (plan V2) ou si nous créons carrément un renfoncement de 40 cm dans le couloir au niveau de la chambre pour aligner les cloisons dans la chambre (plan V3), ce qui réduit la longueur du placard de la chambre mais augmente automatiquement celle du placard du couloir où nous mettrons certainement le matériel de nettoyage (aspirateur, balais, seau, etc.), les produits ménagers et les médicaments sur une étagère en hauteur.
Plan V3
Plan de l’étage :
Il n’y a rien de particulier à l’étage (combles aménagés).
Le trait rouge horizontal indique le pied-droit à 1,10 m, les trois gris horizontaux représentent le passage à 1,80 m puis à 2,50 m de plafond.
La colonne des toilettes devrait descendre dans le coffrage de celles du bas avec un petit coude.
Il y a plus d’espace autour de la baignoire-douche, c’est appréciable, on gagne en rangement dans le bureau également.
La porte du bureau est dans le sens droit tirant pour ne pas donner directement sur l’escalier.
Il n’y a pas d’accès à l’étage du garage car le garage n’a pas de rang d’encuvement (il serait plus d’un mètre plus bas que l’étage de la maison), le plancher du garage sera en bois, contrairement à celui de la maison, sans parler de la nécessité de mettre une porte extérieure à l’étage pour ne pas qu’il y ait trop de pertes de chaleur et d’étanchéité (RT 2012) entre la maison et le garage.
Le MOE nous a mis des cloisons de 10 cm autour des chambres, WC, et du cellier, bref dans les pièces qui nécessitent le calme et dans les pièces qui sont potentiellement bruyantes. Pour le reste, ce sera des cloisons de 7, les placards remplis contribuant à atténuer le bruit. Nous devrions être tranquilles.
Nous devrions pouvoir mettre des spots standards (non étanches) au plafond du rez-de-chaussée sans que ça ne pose problème car il y a un vide technique entre le le BA13 du plafond et l’isolation de la dalle de l’étage. À l’étage, ça devrait également être possible de mettre des spots sans risquer de percer le pare-vapeur vu qu’il est loin des cloisons.
C’est une très bonne nouvelle, nous mettrons certainement des spots dans la salle-à-manger, la cuisine, la salle d’eau et la salle-de-bains, entre autres.
Façades :
Nous avons alignés tous les linteaux (fenêtre, porte d’entrée, porte-fenêtre, garage ; fenêtre de la lucarne et porte-fenêtre de la gerbière), la porte du garage ayant donc une hauteur de 2,15 m, ça sera toujours pratique.
La fenêtre du salon et la lucarne sont alignées verticalement, tout comme les portes-fenêtres.
« Début des démarches auprès des établissements bancaires par »
Préparation > Crédit
Par Loïne le 18/05/2017 à 01h09
Bonjour à tous !
Nous avons eu un mal-entendu avec notre courtier courant avril.
Il nous avait dit qu’il était préférable d’attendre les devis estimant le coût de la maison pour commencer à monter notre dossier. À défaut, nous pourrions fournir un devis d’un constructeur qui servira de base pour démarrerles démarches et bloquer les conditions financières de notre prêt car les taux remontent, sans parler des résultats des élections présidentielles françaises (l’incertitude quant aux scores des extrêmes feraient remonter les taux).
Le hic c’est que nous n’avons bien évidemment pas encore de devis car nous n’avons pas encore déposé notre permis de construire donc pas lancé d’appel d’offres.
Nous croyions que le fait de fournir des devis (d’un constructeur avec lequel nous n’allons pas travailler) nous bloquait sur la somme empruntée et sur le prestataire, d’où notre attitude attentiste vis-à-vis du courtier.
Nous l’avons recontacté pour obtenir des éclaircissements, surtout que ça fait deux mois que nous avons signé la promesse de vente et le dépôt de permis ne devrait pas tarder.
En fait, commencer à fournir des devis aux banques ne fait que fixer une enveloppe maximale pour le prêt, ça n’engage pas sur un prestataire ou une somme exacte.
Or nous connaissons notre budget maximum et avons choisi notre plan de financement, nous nous servons donc d’un devis de CMIste (maison + garage), d’un cuisiniste et des frais déjà engagés : dépôt de garantie pour l’achat du terrain, provisions sur frais de notaire et facture acquittée de l’étude de sol.
Le courtier pensait que c’était « facile » de présenter un devis « élevé » de constructeur pour gonfler l’enveloppe, sauf que les devis varient jusqu’à 60 k€ à prestations équivalentes (il est tombé de sa chaise, il pensait que ça variait à quelques milliers d’euros près) et le plus haut est assurément hors budget, nous ne pouvions donc pas le présenter sous peine d’essuyer un refus de prêt.
Nous avons donc pu trouver un entre-deux présentable à la banque avec un devis de constructeur assez haut mais abordable ; ça aura servi à quelque chose de « perdre du temps » avec les constructeurs et les cuisinistes.
Entre Pâques et les ponts du mois de mai, tout tourne au ralenti : le MOE n’a pas finalisé les plans permis (il faut dire que nous sommes très exigeants et pointilleux) et le courtier attend un retour « d’affectation » de notre dossier (personne qui prend en charge notre dossier dans la banque pour faire la proposition commerciale).
En attendant, nous arpentons les magasins de carrelage, bricolage, Ikea, etc. pour voir quel type de carrelage nous plaît, comment gérer les étagères et portes de placards avec un bon rapport qualité/prix, quelles sortes de portail et portillon choisir, pour trouver des idées d’aménagement et de décoration.
Par contre, nous sommes un peu perplexes, notre courtier ne nous recommande pas de demander un prêt Action logement (1 % patronal) comme nous avons déjà un PTZ (prêt à taux zéro) et un prêt bancaire normal, or nous voyons que certaines personnes sur le forum le font.
Il nous dit que le prêt Action logement ne peut pas être lissé avec le PTZ et le prêt bancaire, du coup c’est une charge supplémentaire dans notre endettement car sa durée (15 ans) sera plus courte que le prêt bancaire principal. En plus, comme il faut fournir un dossier pour l’obtenir, il génère plus d’administratif et, si le prêteur n’est pas réactif, il peut faire perdre du temps à la banque qui attendra l’accord du prêt Action logement pour finaliser le dossier. Vu le « faible » montant prêté (7 000–15 000 €), son taux (1,30 % en moyenne) et les contraintes occasionnées, il ne nous le recommande pas, nous ne savons pas quoi en penser.
Si vous êtes dans la même situation (PTZ + prêt bancaire + éventuel prêt Action logement), n’hésitez pas à nous dire comment ça s’est passé pour vous (niveau délai, complexité du dossier, surtout que le PTZ a déjà l’air de bien embêter les banques qui traînent des pieds et ne font pas plus d’effort que ça pour le prêt complémentaire) et si vous avez été gagnants ou pas de prendre un prêt Action logement, nous vous en serions très reconnaissants.
Préparation > Permis de construire
Par Loïne le 24/05/2017 à 00h15
Bonjour tout le monde,
Après de très nombreux échanges de courriels, d’appels et de rendez-vous téléphoniques, le vendredi 19 mai nous avons eu un dernier rendez-vous avec notre maître d’œuvre avant le dépôt de permis de construire (PC).
L’étude thermique n’était pas prête tout compte fait (elle devait l’être mercredi, jeudi au plus tard), nous n’avons donc rien pu signer.
Nous n’avons pas fait le déplacement pour rien non plus, nous avons choisi quasiment tout ce que nous voulions niveau teintes en extérieur et avons embarqué 20 kg de matériel pour pouvoir choisir tranquillement la couleur du crépi ainsi qu’un modèle de porte d’entrée et pour commencer à regarder les équipements intérieurs.
Nous avons commencé par choisir la forme de la corniche, nous avons hésité entre quart-de-rond :
et doucine (de Marlux),
nous nous sommes décidés pour le quart-de-rond avec joints qui est plus ronde et plus visible même si son débord (14 cm) est plus petit que celui de la doucine (20 cm).
Ça, c’était facile. Ensuite, il a fallu choisir les tuiles, c’est là que ça se corse !
Nous avons choisi les tuiles Rully (là) de Terreal. (Plus d’info ici en PDF)
Ce sont des tuiles plates d’apparence à emboîtement, 20 tuiles au m² au format paysage car notre terrain est soumis à l’avis des Bâtiments de France.
Nous ne sommes pas du tout d’accord sur la couleur (voir celles possibles ici) : monsieur préfère le coloris sablé Champagne,
madame le vieilli Bourgogne.
Il trouve que c’est plus original que le rouge, ça change, il n’aime pas du tout le vieilli Bourgogne ; elle n’aime pas du tout le coloris sablé Champagne, le trouve trop clair sur un toit (très salissant par rapport à la pollution) et que ça vieillit mal (toit qui verdit).
Il ne veut pas du tout du vieilli Bourgogne, elle pas du tout du sablé Champagne, nous choisissons donc contre toute attente le ton ardoisé qui est le second choix des deux !
Nous croisons donc les doigts pour que les ABF (Architectes des Bâtiments de France) les acceptent (en théorie, oui).
Nous allons donc choisir un enduit très clair qui tire très légèrement sur le gris
ou le beige. (RAL 7016 des menuiseries en fond)
Pour nous laisser le temps de réfléchir, le maître d’œuvre nous a prêté un nuancier d’enduits PRB.
Dans tous les cas, ce sera un crépi gratté avec les listels (ou ce qu’on appelle couramment modénatures, contours de fenêtres), sous le porche et sur les côtés des lucarnes en enduit taloché lissé.
Si c’est toléré par les ABF (notre MOE va leur demander avant le dépôt de permis), nous souhaiterions un bandeau vertical qui va de la fenêtre de notre chambre à la gerbière en enduit taloché (au lieu du taloché juste autour des fenêtres), ça donne un côté plus moderne.
Nous souhaitons des menuiseries extérieures gris anthracite (RAL 7016), ça ira parfaitement avec les tuiles ardoisées.
Nous voudrions assortir au mieux les couleurs des menuiseries extérieures avec la porte de garage, le portail, le portillon et les panneaux du muret de clôture à l’avant de la maison, or ce gris anthracite est à la mode, ça tombe bien, nous devrions trouver notre bonheur assez facilement pour tout ça !
En plus du nuancier de teintes RAL (+ teintes générales et teintes façades) Zolpachrom 3 de Zolpan pour pouvoir comparer, notre MOE nous a également prêté des catalogues pour les portes (intérieures et extérieures) et fenêtres (Jeld Wen, Maugin, Bel’m), les escaliers, rampe et balustrade du palier (Flin, Escao, Inlux et Ican porte).
Nous pouvons bien évidemment trouver des modèles qui nous plaisent ailleurs, c’est juste pour pouvoir donner la référence aux artisans dans le CCTP (Cahier des Clauses Techniques Particulières, sorte de cahier des charges) si nous avons choisi d’ici là.
En mettant à plat des choses que nous ne comprenions pas au niveau de l’étage (au niveau de la hauteur des pieds-droits et de l’encuvement entre autres), nous avons appris que la pente de notre toit était de 40° et non pas de 45° comme nous le croyions jusqu’à maintenant ! Du coup ça explique des choses.
Nous avons également parlé de l’aménagement extérieur à l’avant de la maison mais nous n’avons pas gardé nos jolis dessins faits à main levée, nous aurons quelque chose de plus propre sur le plan permis.
Nous avons déterminé où nous mettrons probablement du gravier, l’éventuelle cuve de récupération d’eau de pluie, les zones végétalisées, l’emplacement du coffret individuel de branchement électrique Enedis (CIBE ERDF), du portail, du portillon et du muret extérieur.
Nous avons dans l’idée de faire un muret enduit comme la maison surmonté de panneaux rigides ajourés avec des « colonnes » (poteaux) de séparation entre les panneaux pour ne pas que ça soit trop massif. Les panneaux, le portail (à peu près dans l’alignement du garage) et le portillon (à peu près en face la porte d’entrée) seront de la même couleur que les menuiseries extérieures de la maison ou une teinte s’en approchant.
Ce rendez-vous nous a donc permis de fixer les idées mais nous avons encore beaucoup de choses à choisir et de recherches à mener, notamment sur ce qui fait la qualité d’un escalier en bois (pour éviter qu’il ne craque au bout de six mois) et des portes (dont celles à isolation acoustique).
Nous devrions pouvoir déposer la demande de PC d’ici peu, nous avons hâte !
Préparation > Choix du constructeur
Par Loïne le 26/07/2017 à 11h58
Bonjour tout le monde,
Lorsque nous recherchions un bon maître d’œuvre, nous ne savions pas vraiment par où commencer et sur quels critères le sélectionner.
Nous avions donnés nos conseils de base dans l’article « Choix du maître d’œuvre » que nous résumerons rapidement et surtout nous avons appris en passant quelques autres petites choses intéressantes lors de notre dernier RDV le MOE, le but de cet article est de vous les faire partager.
Vous pouvez trouver un MOE compétent par le bouche-à-oreille, par des personnes de votre entourage ayant fait construire par un MOE ou en connaissant un bon, ce qui n’était pas notre cas : dans notre secteur géographique, nos amis sont passés par des constructeurs ou en VEFA, et les membres de notre famille étant passés par des architectes sont trop loin.
Pour nous, la première étape a donc été de faire une liste de MOE aux alentours de notre lieu de construction.
Ça peut paraître bête mais concrètement dans l’annuaire il faut chercher dans les catégories « maître d’œuvre en bâtiment » (on s’en doutait ) et aussi « économiste de la construction » (moins évident quand on ne connaît pas cette dénomination).
L’autre solution, surtout s’il y a peu de résultats pertinents dans l’annuaire, ce qui était notre cas, c’est de faire une recherche sur Infogreffe → Entreprises françaises par département (tout en bas ou là https://www.infogreffe.fr/entreprises-francaises-par-departement.html en lien direct), sélectionner son département puis le code NAF.
Là, deux solutions s’offrent à vous car les MOE peuvent être classés dans deux catégories distinctes : soit 71 Activités d’architecture, d’ingénierie, de contrôle et analyses techniques → 7111Z Activités d’architecture (mais là il y a aussi tous les architectes, pas seulement les MOE !), soit 74 Autres activités spécialisées, scientifiques et techniques → 7490A Activité des économistes de la constructions.
Il faut chercher dans ces deux catégories car chaque entreprise n’est inscrite que dans une seule catégorie, sinon vous risquez de passer à côté de très bons professionnels.
Nous avons cherché des avis sur Internet mais il n’y en avait quasiment pas, ça ne nous a pas aidé dans notre cas, il a donc fallu le faire « à l’ancienne » en contactant chaque MOE potentiel.
La pré-sélection téléphonique n’est pas forcément la phase la plus évidente. Il faut bien décrire ce que vous cherchez : un MOE pour une mission (complète ou pas) de maîtrise d’œuvre pour construire une maison individuelle sur telle commune, voir si votre interlocuteur a bien l’habitude de ce genre de missions (logique mais nous avons eu pas mal de mauvaises surprises en contactant des professionnels de la catégorie « maître d’œuvre en bâtiment » des Pages jaunes, certains n’étaient même pas assurés pour ce genre de mission, etc.).
Une partie de la pré-sélection se fait aussi « au feeling » (au téléphone puis de visu) même si, bien sûr, ça ne suffit pas à faire un choix définitif.
Si possible, il faut en pré-sélectionner au moins trois et les rencontrer pour pouvoir se faire une meilleure idée de leurs compétences.
Il faut demander à voir des photos des précédents projets que le MOE a réalisés. Le nôtre n’avait pas grand-chose à nous montrer à part essentiellement les photos zoomées sur les défauts (rayures, erreurs, etc.) des chantiers.
Il faut visiter ses chantiers en cours, même s’ils ne correspondent pas à votre projet de MI. C’est ce que nous avons fait, nous avons visité quelques maisons individuelles (sur une trentaine) dans un lotissement social en fin de travaux, une maison médicale en milieu de travaux (ça nous a permis de voir l’installation du plancher chauffant là, les modes d’isolations (intérieure + extérieure pour les maisons sociales), la VMC double-flux, etc.). Nous avons également visité une crèche municipale dont notre MOE avait fait l’extension (terminée) et sommes passés devant une extension de MI et un centre esthétique réhabilité par ses soins.
C’est lors de ces visites que nous avons pu nous rendre compte à quel point le MOE s’y connaissait au niveau technique, qu’il avait de l’expérience sur différents types de projets et savait s’adapter, et surtout qu’il avait le sens aigu du détail, ce qui est exactement ce que nous recherchons.
Il nous a également montré comment il gérait le côté financier de la construction : il a un tableur dans lequel il reporte les estimations de chaque poste (terrassement, fondations, maçonnerie, charpente, couverture, etc.), le prix à payer selon le devis puis la facture, ce qui a déjà été versé, etc.
Ça lui permet de faire des statistiques sur l’écart entre ses prévisions et le prix final (marge d’erreur de moins de 3 % dans son cas) afin d’affiner ses futures estimations pour d’autres projets.
Il nous a expliqué rapidement comment il fonctionnait : il ne fait verser aucun acompte, ni aux artisans ni à lui-même (à l’exceptions des menuisiers qui peuvent parfois avoir besoin de 30 % maxi d’acompte sur les fenêtres et baies, acompte que nous verserions après avoir vu la facture de nos menuiseries), il vérifie (et nous aussi) le travail effectué pour procéder à l’appel de fonds et nous réglerons tout en déduisant les 5 % à verser après la livraison de la maison (comme pour les constructeurs en fait).
Au moins, cette façon de faire est très transparente et carrée, ce qui est exactement ce que nous souhaitons.
La chose la plus importante d’un point de vue légal/administratif est de vérifier auprès de son assurance que le MOE ait bien une responsabilité civile professionnelle et une assurance décennale valables à la date d’ouverture du chantier (penser à le vérifier en fin de contrat) pour de la maîtrise d’ouvrage tous corps d’état (TCE) (pas juste pour de l’assistance à la maîtrise d’ouvrage) et qu’il n’ait pas de sinistre en cours, tant qu’à faire, ça peut déjà permettre de séparer le bon grain de l’ivraie.
Il faut vérifier la stabilité financière de son interlocuteur (bilans disponibles en ligne en général sinon on peut demander sur Infogreffe par exemple ; vu les sommes engagées, la somme pour obtenir les comptes et voir s’ils sont sains est ridicule).
Il faut essayer de vérifier qu’il n’ait pas plusieurs sociétés (une réglo et l’autre malhonnête qui peut être fermée du jour au lendemain), ça peut éviter bien des ennuis par la suite.
Dans l’idéal, il faut également faire vérifier le contrat de maîtrise d’œuvre par un homme ou une femme de loi avant de le signer (une signature vous engage toujours !).
Il faut également bien penser aux garanties que vous apporte le MOE, autant en terme de formation qu’en cas de souci pendant la construction.
En effet, il n’existe pas de diplôme particulier à obtenir pour devenir maître d’œuvre ; la seule difficulté pour lui sera de trouver une assurance responsabilité décennale et responsabilité civilité professionnelle, c’est aussi pour cela qu’il faut bien les vérifier.
Et il faut penser à comment ça va se passer s’il est en ITT ou pire bien qu’il y ait peu de risque que ça arrive (le MOE est beaucoup sur la route) et que personne ne le souhaite.
Par exemple, dans notre cas, notre MOE est membre du Synamome, un syndicat d’architectes et de maîtres d’œuvre (il en existe d’autres comme l’Unamo). Ce regroupement est garant de la formation initiale du maître d’œuvre ainsi que de ses compétences et propose des formations professionnelles tout le long de son activité. Il garantie également une éthique des MOE très proche de celle d’un architecte (indépendance par rapports aux entrepreneurs, entre autres). Grâce à ce regroupement, en cas d’impossibilité physique (accident, décès, etc.) de notre MOE de poursuivre notre projet, notre chantier serait repris par un professionnel du réseau qui a le même niveau de compétences que notre MOE, pour le même coût.
À noter que toutes ces garanties rassurent les banques, surtout que certaines peuvent être frileuses pour la construction, encore plus quand on ne passe pas par un CMIste et qu’on bénéficie d’un PTZ.
Nous n’avons bien évidemment pas encore assez de recul pour savoir si nous avons vraiment fait le bon choix, mais nous avons déjà eu l’occasion de constater que le MOE défendait nos intérêts vis-à-vis des administrations, ce qui est déjà rassurant pour la suite.
Nous espérons que ces astuces vous seront utiles si vous passez par un MOE ou architecte, même si chacun doit se faire sa propre expérience.
Préparation > Plan de maison
Par Loïne le 02/08/2017 à 22h48
Bonjour tout le monde !
Petit retour en arrière, nous avons oublié de faire un article, nous avions enfin finalisé les plans de la maison et du garage le 13 mai.
Dans la salle d’eau du rez-de-chaussée, nous avons opté pour une porte à galandage pour gagner de la place. L’inconvénient, c’est que nous ne pourrons pas mettre d’interrupteur sur le mur de droite en entrant dans la salle d’eau, il sera forcément à gauche. La cloison chambre/salle d’eau devant être plus épaisse, nous perdons également quelques centimètres dans la chambre. Ça nous paraît acceptable.
Notre plus gros dilemme était au niveau du carrefour salle d’eau / chambre / couloir.
Nous décidons de ne pas faire de décroché dans la chambre. Nous perdons environ 40 cm de placard dans la chambre, mais nous les gagnons dans le placard du couloir, même s’il n’est pas aussi profond que celui de la chambre.
Le passage entre l’escalier et cloison de la cuisine n’est que de 80 cm parce qu’il y a le mur de refend (mur porteur) qui finit l’escalier.
Nous avons préféré perdre en largeur de passage à ce niveau que de rogner sur la cuisine ou de perdre en confort au niveau de l’escalier.
Le fond du couloir qui s’agrandit devant les toilettes forme un dégagement qui évitera l’impression d’être trop à l’étroit.
À l’étage, nous n’avons pas fait de changements majeurs.
Notre MOE a espacé les murs de part et d’autre de la lucarne (1,68 m de cloison à cloison alors que la largeur de la fenêtre est d’1,20 m) afin de limiter « l’effet tunnel » (profondeur de la lucarne) qui assombrit la pièce.
Nous avons eu un souci d’implantation, nous avons dû ajouter un auvent monopente sur la gauche de la maison car la maison se trouvait à moins de 3 m de la limite de propriété, chose interdite par le PLU.
Il fallait soit réduire le garage (impossible de réduire la charretterie qui se trouve sur la servitude, interdiction de fondations profondes), soit remanier tout le plan qui nous plaît, soit ajouter quelque chose dans ce style.
Ça nous a paru être la solution évidente, ça pourra toujours être utile.
Une fois les plans finalisés, nous avons donc lancé l’étude thermique.
Préparation > Etudes (thermique, sol, ...)
Par Loïne le 20/08/2017 à 17h04
Bonjour à tous !
Le 23 mai, nous recevons le premier jet de l’étude thermique mais elle est complètement faussée.
Le thermicien a considéré que l’étage du garage était habitable (il y a 1,08 mètre de différence de niveau entre le plancher de la maison et celui en bois de l’étage, pas d’accès possible depuis la maison à l’étage et garage non isolé et ça ne l’a pas dérangé ! ), il manquait donc de la surface vitrée selon sa première étude, forcément.
Nous nous apercevons de suite de l’erreur très grossière (+ 36,45 m² sur le projet !), mais notre MOE avait déjà refait quelques changements (agrandissement des surfaces de baies vitrées non nécessaire avec la bonne surface de plancher RT) pour rentrer dans les 1/6 requis par la RT 2012.
Le thermicien s’est également trompé dans l’orientation réelle, il a rentré dans son logiciel le fait que les pignons aveugles de la maison (car garage accolé d’un côté et limite de propriété à moins de trois mètres de l’autre côté) étaient au nord et au sud (donc aucune surface vitrée au sud). À sa décharge, il a peut-être eu un mauvais fichier du MOE.
Forcément, notre étude thermique n’était pas au top avec toutes ces données erronées.
Pour se dédouaner, le thermicien a essayé de faire passer son erreur sur la surface RT par un « oubli de retrancher la surface sous 1,80 m à l’étage », or cette surface est d’environ 15 m², contre pile 36,45 m² pour le garage, ce qui correspond exactement à la surface excédentaire prise en compte lors de son brouillon d’étude !
Nous ne comprenons pas cette réticence à reconnaître la vraie origine de son erreur. L’erreur est humaine, ce n’est pas grave car ça a été repéré sur la papier et ça va être réparé, mais c’est énervant qu’il ne l’admette pas.
Le thermicien doit rapidement corriger son étude avec les bonnes informations et générer une nouvelle attestation Bbio.
Nous avons également reçu le « projet clôture » ce jour-là afin de le joindre au PC, RÀS, tout correspond parfaitement à ce que nous souhaitions, dans le respect du PLU.
Nous en profitons pour vous montrer l’aménagement sommaire de l’avant de la maison, avec l’accès au garage, à la charretterie et à la porte d’entrée certainement en gravier, le reste végétalisé, à mieux définir par la suite.
Premier jet de l’aménagement avant de la maison avec clôture : allées en graviers compactés, certainement nids d’abeille en haut à gauche sur l’image, le reste végétalisé : massifs de fleurs, petit arbre (cerisier du Japon ?)
Le lendemain, le 24 mai, notre MOE nous annonce que le responsable de l’urbanisme ne souhaite pas de tuiles ardoisées sur sa commune, bien que le PLU les autorise. Nous n’en saurons pas plus.
Il y a certainement eu un mal-entendu par rapport à des informations que notre MOE aurait souhaité obtenir de sa part, comme la profondeur de sortie du branchement d’eaux usées et des contacts aux Bâtiments de France dont nous dépendons, en vain.
Préparation > Permis de construire
Par Loïne le 21/08/2017 à 15h00
Bonjour tout le monde,
Le 27 mai, notre MOE envoie notre dossier à l’architecte des Bâtiments de France (ABF) pour qu’il procède à une pré-étude de notre dossier.
Nous avons rapidement une réponse orale de l’architecte en charge de notre dossier qui demande simplement d’avancer la maison de quelques mètres pour respecter l’alignement par rapport à nos voisins de gauche.
Il attend que sa responsable rentre de ses vacances pour qu’elle jette un coup d’œil à notre dossier et valide ses recommandations.
Ça nous paraît tout à fait raisonnable comme demande.
Préparation > Crédit
Par Loïne le 22/08/2017 à 18h12
Bonjour à tous,
Le 12 mai, nous relançons le courtier qui depuis le 22 avril est toujours en attente d’un retour « d’affectation » de notre dossier (personne qui prend en charge notre dossier dans la banque pour faire la proposition commerciale) pour deux banques sur quatre.
Rebelote le 15 juin, notre dossier est affecté dans toutes les banques mais le courtier n’a pas reçu de propositions de toutes les banques encore.
Ça traîne beaucoup trop à notre goût même s’il y a des ponts en mai. La bonne excuse !
Préparation > Permis de construire
Par Loïne le 24/08/2017 à 14h14
Bonjour tout le monde,
Le 20 juin, nous recevons notre seconde étude thermique où les surfaces et l’orientation indiquées sont les bonnes mais il reste quelques erreurs, grossières puisque repérables par les simples maîtres d’ouvrage néophytes que nous sommes.
Voilà comment perdre trois semaines à cause de quelqu’un peu consciencieux et aussi rapide qu’un escargot pour réparer ses propres erreurs.
C’est énervant, de la part de soi-disant professionnels !
Nous recevons également le résultat de la pré-étude de l’ABF validée par la responsable de l’architecte affecté à notre dossier et là, c’est la douche froide !
En effet, l’architecte des Bâtiments de France exige des tuiles « ton brun-rouge vieilli et nuancé et non ardoisé » (au cas où on nous n’aurions pas compris le message) et qu’il n’y ait pas plus de trois modèles de baies sur une même façade (nous en avons 5 différentes à l’arrière).
Ne voulant pas risquer d’essuyer un refus de permis de construire, nous allons donc nous rabattre sur les tuiles Rully coloris vieilli Bourgogne de Terreal.
qui reste proche du ton pierre en légèrement plus jaune et foncé en finition grattée et talochée pour les listels, sous le porche et le bandeau vertical gerbière/fenêtre.
Notre MOE qui a pourtant l’habitude de travailler en bonne intelligence avec les ABF de différents secteurs a trouvé que leurs façons de faire étaient particulières.
De plus, dans le courriel de l’ABF il est écrit que « cet avis ne préjuge pas de la décision qui sera prise par l’autorité compétente en matière d’autorisation de travaux », nous en concluons donc que, à priori, la mairie prendra la décision finale.
Nous décidons finalement de ne pas joindre la clôture à la demande de permis de construire, nous le ferons ultérieurement, histoire que ça ne retarde pas tout le projet.
Préparation > Crédit
Par Loïne le 27/08/2017 à 23h31
Bonjour à tous !
Après plus de deux mois d’attente, nous recevons enfin la première proposition de plan de financement de notre courtier le 27 juin.
Comme il est établi dans une autre région que notre construction, il n’a pu démarcher que quatre banques : Axa Banque, BNP-Paribas, LCL, la Société Générale.
En étudiant le plan de financement nous restons sur notre faim : les taux n’apparaissent pas clairement, difficile de le comparer à d’autres simulations, et ils paraissent relativement élevés, comparé à l’autre simulation (du CIC) que nous avons en notre possession, c’est l’assurance du prêt (en délégation par Generali : 42 € pour nous deux (trentenaires) à 100 % avec option pathologie psychiques et dorsales) qui fait baisser les mensualités selon nous.
La meilleure proposition est faite par BNP-Paribas que nous préférerions éviter, pour des raisons personnelles.
De plus, nous nous sommes mal compris, le montant de notre apport n’est pas du tout le bon (beaucoup trop bas) dans sa simulation, cette offre est décidément trop faussée et incomparable à l’autre.
Nous renvoyons dès le lendemain les nouveaux papiers demandés pour tenir notre dossier à jour (bulletin de salaires, relevés de comptes, etc.), ça fait déjà deux mois que nous avons donné le top départ au courtier, mine de rien.
Nous demandons de nouvelles simulations avec le bon apport et un montant global du projet (avec frais de notaires et honoraires du MOE sortis du PTZ comme la loi le permet) plus élevé.
Nous nous dépêchons de renvoyer notre demande car le courtier sera en vacances dès le 13 juillet et les dossiers incomplets au 8 juillet ne seront traités qu’à partir du 31 juillet.
En vain, nous ne recevrons pas de réponse avant son départ en vacances, malgré le respect du délai imparti, et n’avons toujours aucune nouvelle à l’heure actuelle.
Heureusement que nous avions anticipé en rencontrant le CIC le 23 juin, après de nombreuses simulations par courriel.
Nous sommes un peu déçus du courtier pour le coup, surtout de ne pas être tenus au courant et accélérons nos RDV auprès des autres établissements bancaires.
Préparation > Permis de construire
Par Loïne le 30/08/2017 à 22h45
Bonjour à tous !
Nous rencontrons notre MOE début juillet pour vérifier et signer la demande de PC pour notre maison individuelle.
Notre maître d’œuvre dépose donc notre demande de permis de construire le mercredi 5 juillet 2017 !
Maintenant que ce moment tant attendu est passé, munis du plan de masse réseaux et quelques petites informations, notamment la profondeur du fil d’eau de l’égout à la limite du domaine privé, nous pouvons demander des devis pour les raccordements aux réseaux (eau potable, assainissement, électricité, télécoms), bien que nous ayons une assez bonne idée de ce que nous devrions payer en viabilisations grâce à nos futurs voisins qui ont fait construire il y a peu. ]
Nous avons déjà un CUO (certificat d’urbanisme opérationnel) et n’avons pas besoin du gaz, nous savons donc à qui nous adresser pour ces démarches.
J'aime beaucoup votre projet. En plus d'être situé dans la moitié sud du 77, J'y retrouve de nombreux points communs avec le notre même si vous avez osé le MOE.
Je vais suivre tout cela.
Concernant la société N'GEO je confirme vos propos.
Merci, c’est gentil. Nous allons également suivre votre projet.
Tant mieux pour N’Géo, nous essayons de ne pas donner de mauvais conseils.
C’est ton constructeur qui a fait l’étude de sol en passant par eux, ou toi directement qui en voulais une (peu de constructeurs la font systématiquement) ?
En tout cas, d’après ce que nous a dit un ami géologue ayant travaillé en bureau d’étude géotechnique dans le coin, qui a lu notre étude de sol, ils ne nous ont pas surdimensionné les fondations (d’après son expérience du coin et ce qu’il les infos qu’il a eu sur différents sites de référence, bien évidemment rien ne vaut une étude G2AVP en bonne et due forme à l’endroit de l’implantation), contrairement à ce que font beaucoup de leurs confrères pour se couvrir.
Pour NGEO, nous sommes passés en direct. Et ils nous a présenté quelqu'un pour l étude assainissement qui s'est révélé tout aussi efficace.
Nous avons eu la même démarche car il y a beaucoup de sociétés d'étude géotechnique qui se couvrent avec des préconisations surdimensionnées. Certains constructeurs s'en plaignent d'ailleurs. Nous cherchions une entreprise qui ne soit pas liée aux constructeurs et qui effectue une étude objective.
Tant mieux si sur leur recommandation vous avez pu avoir quelqu’un d’aussi efficace pour votre étude de sol pour l’assainissement non collectif.
N’Géo travaille au moins avec un constructeur à notre connaissance (Maisons Évolution, c’est par eux que nous avions connu N’Géo qui avait le meilleur rapport délai/relation commerciale/prix parmi les devis que nous avions faits), ça ne veut pas forcément dire qu’ils soient liés.
Préparation > Crédit
Par Loïne le 03/09/2017 à 17h43
Bonjour tout le monde !
Le dépôt de permis étant imminent mi-juin, et sans nouvelles des banques démarchées par le courtier, nous avions pris les devants en rencontrant tout d’abord le CIC.
Nous ne pouvons pas aller voir ING Direct parce qu’ils ne font pas de prêts immobiliers dans la construction (dans l’ancien, oui). Par contre, bonne nouvelle, contrairement à ce que la personne au guichet nous avait dit il y a des mois, nous pouvons bien aller démarcher le Crédit Agricole d’une autre région que celle de la construction, ce que nous allons faire.
Notre dossier nous paraît relativement simple, nous n’avons pas de crédit en cours ni de prêt-relais.
Nous bénéficions du prêt à taux zéro (PTZ) et aurons besoin d’un prêt principal pour compléter le besoin de financement.
Rendez-vous est pris le 23 juin avec le CIC.
Étant déjà en contact avec un conseiller particuliers auprès duquel nous avons été recommandés par un ami banquier, nous apportons les papiers nécessaires à la mise à jour de notre dossier, nous présentons notre projet et reprenons ensemble les chiffres de l’opération.
Les frais de garantie (caution personne morale) et de dossier sont conséquents ( > 3200 € au total), le taux proposé est assez élevé (2,05 % hors assurances sur 25 ans), les mensualités sont quasiment lissées (46 € de moins à partir de 18 ans).
Le prêt est modulable, ce qui est toujours utile pour pouvoir faire face à des imprévus.
Par contre, l’assurance de base est chère (82 €/mois, assurance à hauteur de 100 % pour l’un et 50 % pour l’autre).
À voir, selon ce que nous proposent les autres établissements bancaires.
Le 30 juin, nous avons un RDV téléphonique avec le Crédit Agricole, banque dans laquelle madame a ses comptes depuis plus de 20 ans, ainsi que toute sa famille, ce qui peut être un argument de poids pour pouvoir négocier.
La conseillère semble très sérieuse, intéressée par notre projet et arrangeante.
Les frais de garantie (hypothèque sur la construction, privilège de prêteur de deniers sur le terrain) sont plutôt corrects ( < 2300 €), le taux hors assurance est de 1,93 % sur 25 ans. Étant primo-accédants, nous bénéficions d’une offre PAS (Prêt d’accession sociale) : 24 000 € à 1,00 %, en plus du PTZ.
Le TAEG du prêt principal est de 2,46 %, l’assurance est hors de prix (110 €/mois à hauteur de 100 % pour nous deux soit 82,50 € ramené à 100 % et 50 %).
Le prêt est modulable de plus ou moins 30 % tous les 13 mois sans frais. Tous les 13es mois, nous pouvons payer une mensualité de plus sans frais afin de rembourser l’emprunt plus rapidement, ce qui nous coûtera moins cher au final sans augmenter nos mensualités.
Nous avons deux premières propositions :
– une avec trois paliers (avec 300 à 400 € d’écart entre chaque palier quand même), le PTZ n’étant pas lissé et avec report total des intérêts intercalaires ;
– une quasiment lissée, passée la période de construction pendant laquelle nous payerons les intérêts et les amortissements sur les sommes débloquées.
Le taux ne casse pas des briques, le coût total du crédit est standard, nous verrons ce que nous proposent les concurrents.
Le vendredi 7 juillet, nous avons RDV avec le Crédit Mutuel bien que cette banque soit très proche de ce que propose le CIC.
Le taux brut est le même que celui du CIC et il ne « pourra pas nous faire de meilleure offre » : le banquier n’aime vraiment pas la construction : « c’est compliqué de monter le dossier, sans parler du PTZ, avec tous les appels de fonds au fur et à mesure de la construction, il y a toujours des surcoûts à gérer », voici grosso modo ce qu’il nous dit même s’il admet que notre dossier est remarquablement bien ficelé (budgets par poste de dépense à notre charge, épargne durant la construction, etc.).
Les frais de dossier et la caution (CMH : Cautionnement mutuel de l’Habitat) sont bas ( < 1900 €) mais l’assurance est vraiment chère (93 € en tout).
Les mensualités sont pour ainsi dire lissées, à 45 € près.
Bref, le conseiller n’est pas emballé pour faire affaire avec nous, nous non plus.
Le vendredi 21 juillet, nous enchaînons les RDV, en commençant par le Crédit du Nord.
La conseillère nous annonce d’emblée qu’ils sont très sélectifs dans le choix de leur clientèle, que d’habitude ils ne prennent que des clients avec un certain niveau de salaire. Ce qu’on lit entre les lignes c’est que s’il y a un souci financier un jour, ils ne seront guère compréhensifs ni arrangeants.
Nous lui présentons notre dossier, nos estimatifs prévisionnels pour tous les postes hors contrat avec le maître d’œuvre, elle nous félicite pour la tenue des comptes, du budget et notre organisation, elle nous avoue qu’elle a déjà fait construire deux fois et qu’elle ignorait qu’il y avait des taxes, elle n’avait donc pas prévu l’équivalent de l’époque de la TA (taxe d’aménagement), qu’il fallait donc bien en tenir compte, ce que nous avions déjà fait.
Nous avons droit à une « réduction » sur les frais de dossier comme nous sommes recommandés par des amis, ils s’élèvent quand même à 480 €, soit la moyenne constatée chez les concurrents ; la garantie (cautionnement solidaire) est dans la moyenne basse.
La conseillère nous dit de suite qu’ils ne sont pas compétitifs sur 25 ans – nous nous apercevrons plus tard qu’elle nous a fait la simulation sur plus de 28 ans en réalité – mais, après avoir comparé avec les autres, leur taux sur 20 ans est le plus élevé et le coût du crédit l’est donc également ; l’assurance est relativement coûteuse.
Nous ne ferons pas affaire avec eux.
Ensuite, nous enchaînons avec la BRED.
Le rendez-vous se passe bien, bon contact avec le conseiller, il semble intéressé par notre projet.
Il nous demande quels établissements nous avons déjà rencontrés, tique lorsqu’on parle du Crédit Agricole et nous demande leur simulation pour voir avec son chef qui va revenir de vacances ce qu’ils peuvent nous proposer. Ne voulant pas donner la simulation du CA avec le nom de la conseillère dessus, nous voulons l’anonymiser puis lui envoyer par e-mail.
Suite à plusieurs vaines tentatives d’envoi de courriels à causes d’une adresse-mail erronée sur sa carte de visite, nous finissons par pouvoir lui renvoyer le document avec l’agence en copie.
Nous n’avons pas reçu de simulation d’emprunt de leur part malgré les relances de notre part et le retour de vacances des principaux intéressés. Sans commentaires.
Nous terminons la journée chez la Caisse d’Épargne chez qui les taux sont assez intéressants en ce moment, d’après ce que nous ont dit les concurrents.
La conseillère nous paraît très sympathique et intéressée par notre projet mais suite à des soucis informatiques, elle ne pourra pas nous proposer de simulation pendant le RDV, elle nous l’enverra dès que possible.
Une semaine plus tard, nous recevons sa proposition mais elle est totalement bancale.
Le revenu fiscal de référence pour N-2 (c’est même écrit sur sa simulation pour éviter les erreurs !) n’est pas le bon et surtout le montant du PTZ n’est pas le bon, il manque 10 000 € ! « Ça sera à revérifier par la suite » nous écrit-elle. Sans parler du fait qu’il y a un différé pendant la construction, contrairement à ce que nous souhaitons, et qu’il y a une faute dans notre nom qui n’est pourtant pas compliqué.
Tout ça, mis bout à bout, ne fait pas du tout sérieux !
Nous l’appelons de suite pour lui signaler le souci du revenu fiscal et du montant du PTZ, elle va vérifier avec des collègues.
Nous étudions rapidement sa proposition.
Les frais de dossiers sont scandaleux (plus de 900 € !), les frais de garantie également (plus de 3200 € !), l’assurance est chère.
Les points positifs c’est que nous avons reçu le tableau d’amortissement du prêt, on voit clairement que l’assurance est sur le capital restant dû (ce qui n’est pas forcément le cas chez toutes les banques) et que le prêt est totalement lissé sur tout la durée.
Elle nous dit que même en changeant le revenu fiscal de référence à N-2, elle trouve toujours le même montant de PTZ (inférieur de 10 000 € à ce que nous avons droit).
Afin d’obtenir une simulation fiable de sa part, nous lui répondons de manière courtoise en mettant le lien vers le site de l’administration française concernant le calcul du PTZ, il n’y a qu’à lire les tableaux.
Nous ne lui ferons pas l’affront de lui dire que toutes les autres banques consultées ont trouvé la même chose que ce que disent les tableaux mais ce n’est pas l’envie qui nous en manque.
Nous en profitons pour lui demander de nous faire une offre sur 20 ans et sans différé.
Nous sommes toujours sans réponse de sa part à l’heure actuelle.
Le lendemain, le samedi 22 juillet, nous avons RDV à la Banque postale.
La conseillère nous a déjà fait très bonne impression, elle a de suite accusé réception de nos documents envoyés par courriel 15 jours avant lors de la prise de RDV et a donc déjà pu étudier notre dossier, elle semble dynamique, intéressée par le projet et très carrée, ça fait plaisir !
Nous n’avons qu’à mettre à jour notre dossier et vérifier les informations ensemble.
Vu notre situation, elle nous propose également un prêt PAS (prêt d’accession sociale) en plus du prêt à taux zéro.
Grâce à ça, nous n’avons pas de frais de dossier, c’est toujours bon à prendre, sans compter que la garantie (hypothèque + privilège de prêteur de deniers) n’est pas très élevée ( < 1800 €).
Le taux du prêt est standard mais l’assurance est la moins chère qui nous a été directement proposée, hormis celle du courtier pour l’emprunt qui est passé par un courtier en assurance associé, ce qui fait que c’est la banque qui nous propose la meilleure offre globale jusqu’à maintenant mais elle n’est pas très flexible (pas de possibilité de baisser les mensualités par exemple).
Par contre, notre dossier étant assez complexe avec la construction (paperasse, appels de fonds, risques, etc.), la maîtrise d’œuvre (pas de CCMI), nous repartons sans simulation et devons rencontrer la conseillère spécialisée en prêts immobiliers pour la suite.
Nous avion également tenté de rencontrer Groupama mais depuis son rachat par Orange et le report du lancement d’Orange Bank prévu début juillet, Groupama ne peut plus faire de prêts selon le conseiller contacté par téléphone, ceci jusqu’à nouvel ordre selon le site Banques en ligne.
Le Crédit Agricole dont dépend géographiquement notre construction a été incapable de savoir si nous avions le droit de les rencontrer comme nous avons déjà fait une simulation au CA d’une autre région, nous avons coupé court à la conversation au bout de 20 minutes d’hésitations, consultation du responsable et refus de prise de RDV.
Tant pis pour eux, c’était juste pour que ça soit plus pratique pour nous par la suite.
Ce qu’il en ressort, c’est que nous pouvons gagner quelques milliers à dizaines de milliers d’euros d’une offre à l’autre, essentiellement au niveau de l’assurance. Cependant, nous ne ferons pas de délégation d’assurance lors de la souscription de l’emprunt, cela prend plusieurs semaines apparemment, or l’administratif lié au prêt à taux zéro est déjà assez lourd d’après les banques, nous ne voulons pas que cela retarde trop la signature de l’offre de prêt, nous aurons notre budget définitif relativement tard. Grâce aux lois Lagarde et Hamon, nous pourrons toujours souscrire une assurance emprunteur ailleurs et sans frais bancaires dans les 12 mois qui suivent la signature de l’emprunt ou lors de chaque date anniversaire (loi qui entre en vigueur en 2018) en envoyant l’offre de la nouvelle assurance au moins deux mois avant l’échéance. Il faudra juste trouver une assurance qui présente les mêmes garanties que celle souscrite lors du prêt.
Nous sommes étonnés que les banques n’exigent pas de devis de constructeur pour déterminer l’enveloppe que nous pouvons emprunter, contrairement aux banques démarchées par le courtier.
Notre MOE n’a toujours pas rédigé le CCTP (cahier des clauses techniques particulières, sort de cahier des charges pour chaque lot : terrassement, VRD, gros œuvre, charpente, etc.), les appels d’offres ne sont donc pas lancés, les devis pas reçus donc le prix final pas encore connu au centime près même si nous avons une assez bonne idée du budget.
Tous les conseillers bancaires ont été épatés par notre façon de gérer notre budget mensuel, d’avoir budgétisé ce que nous pourrons mettre de côté pendant la construction et tout ce qu’on aura à acheter avant d’emménager dans notre maison : peinture, matériel de protection, parquet stratifié, outillage général, placards, étagères pour le cellier, cuisine, salles de bain et d’eau, robinetterie, nouveaux meubles, luminaires, terrasse, clôture, matériel pour l’extérieur, etc.
Les banquiers ont été ravis que nous soyons aussi bien organisés et que notre dossier soit aussi bien ficelé, ça fait plaisir que notre temps passé à tout budgétiser soit reconnu, cela les rassure et nous aussi !
Nous sommes fin prêts, même si nous ne sommes jamais à l’abri d’une mauvaise surprise.
Par contre, malgré un « bon dossier » (selon les conseillers), une bonne épargne et un bon reste à vivre, les taux qu’on nous propose ne sont pas fous et en plus ils remontent paraît-il.
« Visite du show-room des escaliers Flin à Languenan (22) »
Préparation > Idées architecture et déco
Par Loïne le 04/09/2017 à 19h06
Bonjour à tous !
Étant en vacances dans les Côtes d’Armor, nous en profitons pour joindre l’utile à l’agréable et visiter le show-room des escaliers Flin à Languenan, vers Saint-Malo, le vendredi 28 juillet.
Nous avons rendez-vous avec la commerciale qui s’occupe du secteur de l’Île-de-France.
Nous lui expliquons qu’il nous faut un escalier quart tournant bas avec contre-marches pour pouvoir par la suite aménager des placards en-dessous. Nous souhaitons un escalier en bois avec éventuellement des tubes en inox le long de la rambarde (un peu comme celle de la photo de la structure mixte), ce n’est pas vraiment fixé car nous sommes là pour nous aider dans notre choix.
Nous commençons la visite du show-room et nous arrêtons sur certains détails comme la différence entre les escaliers à limon
ou à crémaillère,
enfin plutôt un structure mixte : un limon (ou rien, au choix) côté mur et une crémaillère côté rambarde dans notre cas. Madame a peur que les marches qui dépassent fassent une impression bizarre quand nous mettrons un placard sous l’escalier.
Nous continuons par voir ce que donnent les différentes essences de bois,
nous aimons bien le hêtre et le frêne-olivier qui a tapé dans l’œil de monsieur, sûrement avec comme finition du vernis naturel mat.
L’idéal étant de faire vernir l’escalier en usine : c’est plus cher mais le produit est mieux réparti, il y a moins de risque d’emprisonner des poussières dans le vernis que sur le chantier et moins de risque d’abîmer les marches lors des travaux à notre charge, même s’il sera encore protégé.
La commerciale a pris les cotes de notre escalier, a vérifié que c’était dans les clous de la formule de Blondel et nous a conseillé d’augmenter l’emmarchement (cf. le lexique de l’escalier ci-dessous)
(source : lexique de l’escalier Comptoir des bois)
de 5 cm si c’était possible, l’escalier étant dans l’entrée de la maison, ce qui, après avoir consulté notre maître d’œuvre, sera chose faite.
Nous pouvons même choisir la marche de départ, nous opterons certainement pour une simple marche à pans coupés sur un côté comme la MD1.
Ils ont vraiment un très grand choix d’escaliers et garde-corps, même en restant dans la gamme Création qui est moins chère que la gamme Prestige.
À la base plutôt partis pour quelque chose dans le genre du F2,
rambarde en inox + Plexiglas ou verre dans l’air du temps, après avoir fait le tour du show-room, nous sommes emballés par le F76
en version bois prédominant avec le V en couleur sombre dans l’esprit de celui d’exposition
(on aperçoit une rambarde totalement en inox qui nous plaisait bien). Il est présenté avec un placard et des tablettes en dessous, c’est exactement le genre de choses que nous recherchons, ça permet de nous donner une bonne idée de ce que ça pourrait donner dans notre future maison, même si l’escalier sera collé dans un coin.
Flin fait depuis peu les placards aménagés sous les escaliers, ce qui permet que tout soit dans la même essence de bois donc parfaitement adapté et exactement de la même teinte si l’on souhaite laisser une partie en couleur bois naturel, ça peut être intéressant.Ils peuvent tout livrer et poser, ou juste transporter l’escalier qui sera installé par notre menuisier, à voir selon les devis mais tout faire livrer (escalier + placards) en une fois devrait être moins onéreux qu’en deux fois, logiquement. Ce qui est bien, c’est qu’ils font des poses en fin de chantier, il y a beaucoup moins de risque d’abîmer l’escalier.
Par contre, nous n’avons pas du tout parlé prix, ça dépend vraiment de trop de choses, il faut demander un devis précis pour voir si ça rentre dans notre budget. Nous avons juste appris que le bois était moins cher que l’inox, c’est toujours bon à savoir.
Le garde-corps de l’étage GCE-F76 assorti à l’escalier F76 est disponible en option inox texturé (micro-structuré ?)
ou bois plein,
en bois clair avec le V en foncé pour nous, assorti à ce que nous choisirons pour l’escalier.
Notre entourage nous a fait remarquer que le panneau plein allait empêcher la lumière de passer, contrairement au panneau transparent en Plexiglas ou en verre mais vu la configuration de l’étage et l’emplacement du Velux, ça ne devrait pas changer grand-chose en vrai.
Ce qui nous a également séduit sur le F76, c’est l’option « grain d’orge »
des contre-marches, c’est un filet évidé dans la marche dont on peut choisir la forme ou le motif et qui peut être peint d’une couleur différente. Reste à voir combien coûte cette option.
Madame se demande également si ça vaut le coup (et le surcoût !) puisque la monté principale de l’escalier sera contre le mur dans un coin, nous ne verrons jamais la montée complètement comme sur la photo ou dans la salle d’exposition (motifs totalement personnalisables). À réfléchir.
Nous trouvons que les spots encastrés dans le limon, c’est classe,
mais nous sommes vraiment emballés, surtout monsieur, par l’option LED sous les marches,
c’est vraiment original et plus sécurisant pour les enfants la nuit.
Notre seule question c’est de savoir comment changer une barre de LED le jour où elle claque, même si ça doit durer des années en théorie, nous ne sommes jamais à l’abri d’un défaut de fabrication. Nous avons posé une colle à la commerciale, elle va se renseigner et nous tient au courant.
Dans tous les cas, il faut prévoir une arrivée électrique exprès au niveau de l’escalier et un va-et-vient.
Nous sommes ravis de notre visite du show-room, en une bonne heure nous avons déjà bien dégrossi le terrain en matière d’escalier et garde-corps.
Pour info, toutes les photos viennent du site Flin ou sont nos photos de la visite du show-room.
On peut vraiment faire de chouettes choses avec les LED.
Préparation > Terrain
Par Loïne le 05/09/2017 à 17h38
Bonjour tout le monde,
Nous avons commencé par lire le guide sur la viabilisation du forum et par rassembler les documents demandés dans le guide Veolia pour la viabilisation la plus urgente, l’adduction d’eau potable (AEP) : dépôt de permis de construire dans notre cas car nous n’avons pas l’arrêté de la mairie, la situation de la parcelle (cadastre), le plan de masse avec l’emplacement du compteur, du branchement d’eau potable et de l’habitation.
/!\ À savoir que si comme nous, vous êtes déjà clients Veolia, il est impossible de demander un devis depuis son compte client si vous construisez dans une autre commune que celle de votre abonnement actuel, il faut nécessairement créer un nouveau compte client !
Nous avons rempli le questionnaire en ligne le mercredi 26 juillet, en demandant un col de cygne, un coffret enterré (regard et non pas en façade) et le branchement d’eau potable dès la fin des travaux (de Veolia), avant l’expiration du délai de rétractation pour être sûrs d’avoir de l’eau dès le début du chantier.
Ils sont hyper réactifs : le lendemain ils nous ont rappelés (l’interlocuteur était très serviable) afin de fixer un RDV sur le terrain.
Le 8 août, soit moins de deux semaines après la demande de devis, nous avons RDV sur le terrain avec Veolia.
Le technicien est très sympathique, il nous déconseille de demander un col de cygne qui sera surfacturé, nous pourrons facilement le poser nous-mêmes selon lui.
Il propose de faire un devis pour le branchement d’assainissement collectif en même temps que l’AEP, cela évitera d’avoir à démolir et refaire deux fois la route en passant par deux concessionnaires. Il nous affirme qu’il est bien habilité à faire le branchement d’assainissement (mais pas pour la mise en service ni la facturation par la suite), chose impossible à vérifier auprès de la mairie ou du « confrère » qui a la concession de l’assainissement, nous allons continuer à nous renseigner si cette solution est envisageable.
Nous recevons le devis le 16 août soit 8 jours après l’intervention malgré le 15 août férié, le délai est tout à fait correct.
Le devis pour l’AEP est tout à fait raisonnable ( < 1100 €) et correspond grosso modo à ce que nos futurs voisins ont payé l’année dernière, par contre le devis pour le raccordement au tout-à-l’égoût ( ≃ 3400 €) est 1000 € plus cher que que ce à quoi nous nous attendions.
Nous attendons donc le devis du concessionnaire « officiel » en espérant qu’il soit moins élevé même si nous ne nous faisons guère d’illusion.
Préparation > Crédit
Par Loïne le 10/09/2017 à 10h41
Bonjour tout le monde,
Notre dossier étant considéré comme complexe (PTZ, construction, pas de CCMI) par la Banque Postale, nous rencontrons une conseillère spécialisée en prêt immobilier le 11 août.
La conseillère spé nous paraît très professionnelle, très sérieuse, nous revoyons ensemble le montage financier et les documents fournis, elle tique sur la date de validité de la carte d’identité de madame qui est dépassée sur le papier, mais toujours dans les 15 ans de validité officielle, ça pourrait poser problème au niveau de la validation du prêt.
Le taux proposé (1,75 % sur 20 ans) n’est pas aussi bas que ce que nous avait laissé entendre la première conseillère vue mais l’assurance étant la moins chère qui nous a été directement proposée (67 €/mois pour nous deux), c’est chez eux que le prêt nous revient le moins cher mais il est peu flexible (possibilité d’augmenter les mensualités de 10% chaque année, pas de les baisser sous la mensualité de départ).
Nous repartons cette fois-ci avec une simulation de leur part et demandons également leur contrat d’assurance à la CNP afin de pouvoir comparer en détail leurs garanties avec celles des autres.
Par contre, autre blocage administratif de leur part, la conseillère nous informe qu’elle ne pourra pas nous faire d’offre de prêt après le 24 août, date à laquelle nous devions avoir accepté une offre de crédit dans la promesse de vente signée 6 mois plus tôt, or ce ne sera pas possible, n’ayant pas lancé l’appel d’offres, nous n’aurons pas de devis avant cette date.
Nous contactons donc notre notaire en urgence afin de voir quoi faire exactement.
Le lendemain, nous rencontrons en personne la conseillère du Crédit Agricole avec laquelle nous n’avions communiqué que par courriel et téléphone jusqu’à maintenant.
Nous revoyons ensemble les modalités du prêt et les documents à fournir, elle nous fait également une petite remarque sur la carte d’identité de madame mais ça ne devrait pas être bloquant.
Le taux brut est légèrement plus bas que chez la Banque Postale mais l’assurance bien plus chère alors que c’est aussi la CNP et que les garanties semblent être les mêmes. Nous demandons le contrat de la CNP afin de pouvoir les comparer.
L’avantage c’est surtout que les modalités du prêt sont très flexibles, les mensualités sont modulables de moins à plus 30 % en ajoutant jusqu’à trois ans de mensualités toujours au même taux, et il y a la possibilité de verser une mensualité supplémentaire tous les 13 mois.
Après nous être renseignés rapidement, nous découvrons que la Banque Postale est actionnaire de la CNP, ce qui lui confère peut-être un avantage sur les conditions tarifaires ?
Une autre mauvaise surprise de taille, contrairement à ce qui nous avait été annoncé ou tout du moins laissé sous-entendre, il n’est pas possible de bloquer les conditions du prêt tant que nous n’avons pas de devis pour tous les postes.
La Banque Postale exige les devis finaux, tandis que le Crédit Agricole se contente de devis (élevés) qui serviront dans un premier temps à fixer l’enveloppe globale du prêt, quitte à ce que nous leur présentions des factures moins élevées et d’entreprises différents après le choix des artisans arrêté et que nous leur demandions moins d’argent au final.
Ça ne nous arrange pas du tout puisque nous n’avons toujours pas reçu le CCTP (≃ cahier des charges pour chaque lot), le maître d’œuvre est en train de le rédiger, nous n’avons donc pas de devis à présenter pour la construction, seulement pour ce pour quoi nous avons nous-mêmes fait des démarches (géothermie, cuisine, sanitaires, travaux à notre charge, etc.).
Nous avons donc demandé une estimation du coût des travaux « officielle » au maître d’œuvre (sur laquelle il s’engage) pour la maison et en options séparées le garage, la charreterie et la terrasse afin de pouvoir affiner le budget demandé à la banque sans devoir attendre fin septembre ou début octobre ; à voir si ça les satisfait pour le moment.
Ces deux banques sont les seules à nous avoir proposé le PAS (prêt d’accessibilité sociale), nous allons voir si les autres peuvent le faire ou si elles ont des arguments valables pour ne pas le proposer.
Ces remarques coup sur coup sur la date de validité de la carte d’identité de madame nous inquiètent un peu, surtout qu’un couple d’amis dans le même cas pour la CNI et qui ont demandé des emprunts quelques semaines auparavant dans ces deux mêmes établissements ont eu leur dossier carrément bloqué à cause de ça à la Banque Postale (bien qu’en y ayant déjà leurs comptes depuis 20 ans), ils ont dû partir à la concurrence pourtant moins avantageuse pour ne pas retarder leur projet immobilier.
Après renseignements pris sur le site de l’administration, il faut pouvoir justifier d’un voyage dans un pays hors Europe qui accepte la CNI, ce qui n’est pas notre cas, ou alors en demander une nouvelle en la déclarant « perdue » sinon on ne peut pas en demander une nouvelle avant la fin des 15 ans de validité.
Ce serait bête de perdre du temps au niveau du projet sur une telle aberration administrative.
Préparation > Administratif
Par Loïne le 11/09/2017 à 17h35
Bonjour tout le monde !
Suite à la nouvelle annoncée par la Banque Postale avant le pont du 15 août, nous demandons conseil à notre notaire dès le 16 afin de savoir si c’est possible de rédiger un avenant pour repousser la date contractuelle de l’offre définitive de prêt après le 24 août car ce délai ne sera pas du tout tenable, ne pouvant valider au moins l’enveloppe de l’emprunt sans devis, or le logiciel de la banque est en effet bloqué pour ne plus éditer d’offres de prêt passée cette date.
Nous pourrions décider d’éliminer directement cette banque mais elle nous a fait la proposition la plus économique et madame craint que les autres banques fassent la même « blague » par la suite et qu’il faille de toute manière faire l’avenant en catastrophe donc autant prendre les devants.
Nous voulons attendre l’avis de notre notaire avant de prévenir directement la venderesse, nous préférons qu’elle l’apprenne par nous que par son notaire, c’est plus correct.
Nous souhaiterions également ajouter une clause pour pouvoir commencer à viabiliser le terrain même si nous n’avons pas encore signé l’acte définitif de vente, histoire de ne pas retarder le début des travaux pour attendre le branchement en eau potable dès que nous serons propriétaires du terrain.
Nous contactons notre fournisseur d’électricité actuel, Alterna, pour obtenir un devis de pose d’un compteur électrique de chantier et leur délai d’intervention.
La dame nous dit que ses collèges de la création de ligne nous rappellent sous 48 heures pour voir avec eu la puissance nécessaire et le plan exact.
Nous contactons la DDT (Direction départementale des territoires) afin de savoir si nous avons droit à un taux réduit sur la TA (taxe d’aménagement) grâce au PTZ comme la mairie et le centre des finances publiques ne peuvent pas nous renseigner.
Nous avons fait nos estimations mais ce n’est pas évident de savoir quoi déclarer et ce qui est vraiment taxable, notamment pour le garage et la charretterie.
La DDT nous annonce une taxe beaucoup plus élevée que ce que nous avions calculé et nous confirme que la TA est à payer en deux fois, 12 et 24 mois après l’obtention du PC (permis de construire) et la redevance d’archéologie préventive à payer en une fois 12 mois après l’obtention du PC.
Nous relançons la mairie pour savoir où en est le permis.
Le responsable de l’urbanisme nous informe qu’il a les retours d’Enedis et de la communauté de communes, avec leurs réserves habituelles et qu’il va donc donner un avis favorable à notre permis de construire.
Il nous confirme notre numéro de rue, nous n’en avions pas encore un officiel, seulement par déduction par rapport à nos voisins, il sera sur l’arrêté.
Les jours vont être longs jusqu’à ce que nous recevions le fameux arrêté !
Super! C'est une bonne nouvelle. Une étape primordiale atteinte. Pour la TA + redevance archéologique, avec votre surface on approche vite les 8000€ avec un taux communal de 5%. Les collectivités ont tellement du mal à équilibrer leurs budgets qu'elles appliquent souvent le taux maximum et ne votent quasiment jamais d'exonération avec le PTZ dans notre département.
Oui pour le PC ! Il n’y a plus qu’à attendre le papier officiel.
Pour la TA, nous avions pourtant utilisé le simulateur de TA officiel du ministère de la cohésion des territoires et on ne trouve pas exactement la même chose, ni quand on calcule « à la main ».
Je pense que nous n’avions sûrement pas rentré la bonne surface taxable dans le simulateur.
Nous ne nous faisons pas d’illusions pour la part communale, mais nous pensions que le taux départemental et/ou régional serait réduit. Je te remercie pour l’info en tout cas.
J’ai vu que votre maison avançait bien, la maçonnerie est peut-être déjà finie à l’heure actuelle ?
Bonne suite de travaux en tout cas !
Préparation > Crédit
Par Loïne le 12/09/2017 à 17h06
Bonjour à tous !
Étant en vacances en Bourgogne dans la famille de madame afin de rencontrer la conseillère du Crédit Agricole, toujours sans nouvelles des conseillers de la BRED et de la Caisse d’Épargne depuis quasiment un mois malgré nos relances, nous en profitons pour prendre RDV auprès de ces établissements sur place le jeudi 17 août en espérant qu’ils soient plus sérieux que leurs collègues consultés précédemment.
Nous nous sommes rendu compte que tant que nous n’avions pas encore eu d’offre de prêt en bonne et due forme de la banque, nous pouvions faire des simulations dans une autre agence de la banque.
Nous expliquons notre projet au conseiller de la Caisse d’Épargne, il rentre les chiffres que nous lui donnons dans son logiciel et, oh miracle, il trouve le bon montant de PTZ, contrairement à sa collègue d’Île-de-France.
Les frais de dossier et de garantie sont légèrement moins élevés qu’à l’autre Caisse d’Épargne mais sont quand même trop hauts : respectivement >900 € et > 3100 €. La comparaison s’arrêtera là, la précédente simulation étant complètement fausse.
Le taux brut est à 1,75 % sur 20 ans, ce qui est dans la moyenne ; l’assurance commence à 139 € la première année mais elle est dégressive car elle est calculée sur le capital restant dû. Rapportée sur la durée totale du crédit, elle est la 2e moins chère qui nous a été proposée jusqu’à maintenant.
Les mensualités sont lissées, le crédit est moyennement flexible, nous pouvons juste augmenter les mensualités de 10 % tous les ans.
Nous demandons le contrat d’assurance à la CNP également et nous verrons bien leur proposition finale.
Nous enchaînons avec un RDV à la BRED. La conseillère est très directe, ça change et ça nous plaît !
Les frais de garantie (privilège de prêteur de deniers sur le terrain et hypothèque sur le pavillon) sont les plus élevés qu’on nous ait proposés (quasiment 3300 €), les frais de dossier sont dans la moyenne (500 €).
Le taux brut est à 1,70 % sur 20 ans, soit le meilleur taux qu’on nous ait proposé, toutes banques confondues !
L’assurance, à la CNP aussi, est à 85 €, ce qui est très élevé car couvre beaucoup de choses, elle est pourtant compensée par le coût du crédit hors assurance qui est le moins élevé que nous ayons. Les mensualités ne sont pas lissées de base, il y a un très gros palier ( ≃ 340 €) (dû au PTZ) entre les 5 premières années élevées et les suivantes beaucoup moins mais cet écart peut être compensé par la flexibilité du crédit. En effet, comme au Crédit Agricole, la Banque Populaire permet d’augmenter ou de diminuer les mensualités de 30 % chaque année, ce qui nous permettrait de lisser quasiment nos mensualités à la demande ainsi que de pouvoir gérer notre budget en cas de coups durs sur toute la durée du prêt.
Autre facilité très intéressante : leur assurance ne comprend pas le chômage mais nous pouvons pendant 6 mois, renouvelable une fois, mettre en pause le remboursement du prêt, sur justificatif et sous condition d’acceptation de leur part bien évidemment. C’est toujours appréciable d’avoir ce genre de facilité même si nous espérons ne jamais en avoir besoin.
La BRED est au coude à coude avec la Caisse d’Épargne pour le coût total du crédit, derrière la Banque Postale. Le Crédit Agricole arrive donc en 4e position.
La conseillère de la Banque Populaire a été bluffée par notre façon de gérer le budget mensuel, elle a même proposé de nous installer un bureau à l’entrée pour expliquer à ses clients comment gérer un budget de manière efficace.
Nous garderons contact avec la conseillère, son offre nous paraît très intéressante, tant au niveau du coût du crédit pur qu’au niveau des facilités et modulations possibles.
Préparation > Autres
Par Loïne le 13/09/2017 à 17h33
Bonjour tout le monde,
Le 19 août, après nous, c’est au tour du maître d’œuvre d’être en vacances jusqu’à début septembre, des congés qu’il a bien mérités !
Le samedi 19 août et le lendemain nous recevons le 1er jet du CCTP histoire de voir à quoi ça ressemble, de pouvoir le lire pendant ses vacances et le vérifier pour pouvoir en discuter avec lui à son retour.
Le CCTP, cahier des clauses techniques particulières, est selon Wikipédia un « document contractuel qui rassemble les clauses techniques d’un marché public ; il est rédigé par l’acheteur et fait partie des pièces constitutives du marché public. Il est intégré au dossier de consultation des entreprises. Il doit être signé par la personne publique et le prestataire. »
En gros, c’est un document qui décrit précisément chacun des lots : terrassement et VRD ; gros œuvre et traitement des façades (fondations, vide sanitaire, plancher, maçonnerie en briques, cour anglaise et trou d’homme, isolation extérieure, terrasse, etc.) ; carrelage et faïences ; charpente bois, couverture et zinguerie (gouttières) ; menuiseries extérieures aluminium ; plâtrerie, cloisons, doublage, isolation, faux plafonds et menuiseries intérieures ; électricité, VMC, alarmes incendie et intrusion ; plomberie, sanitaires et chauffage (PÀC), en plus d’une partie des généralités communes pour toutes les entreprises (TCE = tous corps d’état).
Selon Wikipédia encore, « La nature contractuelle de ce document [le CCTP] lui donne, une fois signé, une valeur légale puisqu’il devient alors la loi des parties. »
Afin de pouvoir lancer les demandes de devis le plus rapidement possible, il nous a également envoyé le CCAP (cahier des clauses administratives particulières) à la norme AFNOR NF P03-011 qui sera intégré au dossier de consultation des entreprises (DCE).
Selon le BTP-NC il « définit d’une façon générale les droits et les obligations de chaque partie contractante d’un marché privé de travaux de bâtiment. Il ne prend effet comme pièce constitutive du marché que s’il est, soit signé pour acceptation, soit rendu applicable par le cahier des clauses administratives particulières du marché. »
Notre MOE ayant surtout l’habitude de travailler avec des administrations ou des personnes morales, ses contrats sont très carrés et protecteurs.
Nous sommes très contents d’enfin commencer à toucher du doigt la phase projet, nous sommes beaucoup plus dans le concret là.
Nous allons avoir de la bonne lecture avec un CCTP de quasiment 100 pages et plein de mots techniques à comprendre, ça va bien nous occuper.
Nous en profitons pour vous montrer quelques rendus 3D que monsieur a fait avec le logiciel libre Sweet Home 3D pour se donner une idée du rendu des éclairages :
Vue depuis le salon : salle à manger, cuisine, bar avec retour
Vue sur le jardin depuis la cuisine (ancienne version des menuiseries qui sont en RAL 7016 gris anthracite)
Vue sur la cuisine depuis la salle-à-manger (juste pour montrer l’emplacement des meubles, pas encore décidé de la taille des tiroirs, de l’arrangement des colonnes, de la couleur de la cuisine)
Vue sur la cuisine, le bar, la salle à manger (tiroirs et couleur pas encore choisis)
Vue depuis la terrasse (revêtement non décidé) sur la salle à manger, la porte tierce vitrée, l’escalier (prévu avec placard dessous)
Vue de notre salle d’eau (faïence non choisie) : douche à l’italienne avec bac extra plat, double vasque, radiateur chauffe-serviette mixte
Salle de bains de l’étage : double-vasque, baignoire en L et pare-baignoire
Préparation > Administratif
Par Loïne le 16/09/2017 à 14h24
Bonjour à tous,
Le 22 août nous recontactons notre notaire, nous n’avons aucune nouvelle pour nos demandes (rallonger le délai d’obtention du prêt immobilier + permission de viabiliser le terrain même si l’acte authentique n’est pas encore signé), les vacances ralentissent tout.
Il attend que le notaire de la venderesse rédige l’avenant au contrat pour nous le faire passer pour signature… sauf que nous n’avons toujours pas pu prévenir la venderesse !
Nous le faisons dans la foulée ; heureusement qu’elle est très compréhensive, elle est d’accord pour tout.
Cette histoire de taxe d’aménagement nous inquiète un peu, nous essayons de voir à nouveau s’il y a des taux réduits pour les parts départementale et régionale quand on bénéficie du PTZ.
Nous rappelons les impôts en espérant tomber sur une autre personne qui sache mieux nous renseigner.
C’est peine perdue, la dame nous annonce de manière péremptoire qu’il n’y a pas de taux réduits, nulle part ! Après discussion, elle nous renvoie à la DDT.
Pour info, il y a un taux réduit voire une exonération de taxe de publicité foncière (TPF) selon le site du ministère de la cohésion des territoires.
Nous tentons quand même de demander à notre interlocutrice comment faire pour modifier la surface déclarée sur le Cerfa du permis de construire. En effet, notre MOE s’est trompé en remplissant la déclaration pour le le calcul des impositions, il a déclaré le garage deux fois (une fois à part et une fois avec la maison, à tort), et nous n’avons pas repéré l’erreur le jour où nous avons signé tous les documents, nous venons de nous en apercevoir et souhaitons rectifier le tir.
Elle nous agresse à nouveau en nous répondant que « c’est trop tard, c’est impossible à modifier, [nous allons] devoir tout payer ». Ça ne nous avance pas et ça nous angoisse plus qu’autre chose.
Nous verrons ce souci de surface par la suite.
Concernant la taxe d’aménagement, on peut s’aider du simulateur officiel de TA du ministère mais il n’est pas très précis malheureusement.
Ça ne nous arrange pas pour calculer tous nos budgets, nous allons faire comme d’habitude, c’est-à-dire budgétiser le moins favorable.
« 1er tour des différentes enseignes : carrelage, sanitaires, »
Préparation > Idées architecture et déco
Par Loïne le 17/09/2017 à 17h50
Bonjour tout le monde,
Nous partons en expédition le vendredi 25 août pour faire des repérages pour la maison, essentiellement pour le carrelage, et obtenir des devis (de coloristes) dans la région de Melun, pour situer. Nous qui n’aimons pas faire les magasins, nous sommes servis !
Étant donné que nous passons par un maître d’œuvre, nous pouvons choisir le carrelage (et chaque élément!) que nous voulons, c’est génial, il n’y a pas de limite à part notre budget, mais du coup le choix est tellement énorme qu’il sera très difficile.
La priorité, c’est le carrelage du rez-de-chaussée (pièces de vie, entrée, dégagement, WC) mais si nous trouvons celui pour la salle d’eau, la salle-de-bains, les WC de l’étage et les faïences, c’est toujours ça de moins à décider par la suite.
Le MOE nous a mis de base (pour avoir un ordre de grandeur du prix afin de respecter notre budget) du carrelage Casalgrande Padana de la gamme Pietre native, le Meteor en 60 × 60. C’est une gamme qui nous plaît assez, surtout le bianco (blanc)
mais pas assez travaillé, trop uniforme.
Nous avions commencé à voir ce qui nous plaisait en allant chez Carrelage Roger il y a quelques mois, nous n’avions rien vu de spécial.
Nous souhaitons également trouver de quoi fabriquer le cadre pour afficher le panneau de chantier, l’arrivée de l’arrêté du permis de construire étant imminente, nous voulons être prêts pour l’installer dès que possible à cause du délai de recours aux tiers.
CARRELAGE / FAÏENCE :
– Carrelagerie de Savigny (Savigny-le-Temple) :
Il y a un gros choix de carrelage qui semblent de bonne qualité, nous voyons le style qui nous plaît mais rien qui nous tape dans l’œil, c’est sûrement trop tôt.
Le vendeur nous paraît très sympathique, il vient nous proposer de nous aider puis nous laisse regarder tranquillement, nous préférons découvrir par nous-mêmes tous les styles qu’il a en exposition comme nous ne sommes pas vraiment fixés.
Nous avons repéré le Flaviker Urban concrete (blanc) :
(blanc et gris = greige ?)
Nous avons trouvé la forme de baignoire que nous souhaitions : une baignoire en L avec un pare-baignoire pour faire comme une cabine de douche étant donné qu’à terme, ce sera son utilisation principale.
Nous y retournerons certainement.
– Espace Aubade (Somatem au Mée-sur-Seine) :
Ils ont un gros choix de carrelage, ce n’est pas donné mais il semble être de bonne qualité et nous repérons quelques références.
Steuler|Design Urban culture albâtre :
Ceramiche Piemme linea Ardesia bianco (ardoise, blanc) :
Ce dernier nous plaît pas mal.
Nous repérons également du carrelage façon parquet en bois éventuellement pour notre salle d’eau ou le bureau, nous réfléchissons à le carreler aussi, à voir selon le surcoût par rapport au parquet stratifié posé par nos soins :
Nous reviendrons peut-être y faire un tour par la suite quand nous aurons dégrossi ce que nous voulons.
SANITAIRES, CHAUFFAGE, PLOMBERIE :
– Orvif :
C’était fermé, sûrement de manière définitive à voir ce qu’il y a à l’intérieur.
COLORISTES :
– Paille (Dammarie-les-Lys) :
Nous demandons un devis pour peindre toute la maison. Nous n’avons pas du tout réfléchi aux couleurs, nous demandons le devis pour l’impression (sous-couche), de la peinture blanche matte pour le plafond et satinée pour les cloisons pour faire 600 m² de cloisons (murs + plafonds).
N’ayant fait de la peinture que quelques fois dans notre vie, au rouleau, nous demandons des conseils sur l’application au pistolet à peinture airless à haute pression comme nous comptons utiliser cette technique. Le coloriste nous dit que lorsque l’on n’a pas l’habitude, c’est assez laborieux de trouver les bons réglages pour le pistolet, qu’il faut vraiment très bien protéger les pièces, encore plus qu’au rouleau (les vitrages, etc.), la préparation prend donc plus de temps, qu’il faut trouver la bonne dilution et qu’il faut passer du temps à bien nettoyer tout le matériel, surtout si l’on utilise de la couleur.
Il ne nous a pas déconseillé cette technique mais nous a mis en garde sur ses inconvénients pour pouvoir décider en toute connaissance de cause.
Nous apprenons qu’une seule couche d’impression suffit, même sur un support neuf qui pourrait « boire » la première couche de produit, contrairement à des marques de grandes surfaces de bricolage, donc au final ça revient moins cher.
Pour la peinture (à base de siloxane, plus d’infos ici pour le blanc) et tout le matériel de protection (bâches, rubans de masquage), petits et grands manchons, rallonges télescopiques, brosses à rechampir,seau, etc. ça nous revient à 2000 €.
Nous trouvons ça correct vu tout le matériel et parce que nous avons gonflé un peu la surface et le coloriste a prévu large aussi.
Il reprend les pots non entamés contre un avoir, ça peut toujours servir.
Il est vraiment de très bon conseil, prend le temps de tout bien nous expliquer bien que nous ne voulons pas acheter ce jour-là, il nous a fait très bonne impression, nous repasserons le voir en temps utile.
– Nuances Unikalo Le Comptoir (Barbot) (Melun) :
Cette enseigne nous a été chaudement recommandée par une amie, madame a déjà testé l’application de leurs produits qui est très facile.
Pour avoir une base commune, nous demandons grosso modo la même chose que chez Paille : peinture blanche pour partout, matériel (bâche, manchons, rallonges télescopiques, brosses à rechampir, etc.).
La coloriste nous expose également les subtilités du pistolet à peinture, nous allons vraiment réfléchir à la technique d’application que nous souhaitons utiliser.
Elle nous confirme aussi qu’une seule couche d’impression suffit, par contre elle nous précise de diluer la première couche à l’eau et nous déconseille la peinture satinée (parce qu’on voit toutes les traces d’application) et nous conseille de nous tourner à la rigueur vers la peinture velours.
Nous nous sommes sûrement mal exprimés chez le premier coloriste pour cette histoire de satiné, nous leur en reparlerons lorsque nous demanderons les devis finaux avec les couleurs choisies.
La coloriste propose des pots de 12 L, 3 L et 70 cl pour l’impression, 12 et 3 L pour les couches et reprend les pots de blanc non entamés.
Pour la peinture (à l’eau) et tout le matériel nous en avons pour 1400 € chez eux mais elle a sous-estimé la surface a peindre par rapport à ce que nous lui avons dit, elle n’a pas prévu autant de matériel et ce n’est pas la même composition de peinture, nous allons nous renseigner sur ce point.
Elle nous a très bien conseillé, nous repasserons les voir quand nous serons à l’étape peinture.
Le choix entre les deux coloristes qui sont de vrais professionnels va être très difficile, ça se jouera très certainement sur la composition de la peinture, sa tenue dans le temps, surtout par rapport aux projections d’eau et la présence de COV, etc.
DÉCORATION :
– Saint-Maclou :
Nous n’y voyons rien de sensationnel, c’est assez vide.
Nous emportons quand même un catalogue, ça peut nous donner des idées.
LUMINAIRE :
– Keria (Melun) :
Nous sommes déçus, il n’y a pas grand-chose qui nous plaise et qui soit abordable.
Nous aimons bien les luminaires avec LED intégrées mais nous n’en voulons pas car on ne peut pas changer les ampoules, il faut jeter le luminaire qui est souvent très cher en plus.
GSB :
– Leroy-Merlin :
Nous regardons surtout le carrelage, la faïence et le parquet flottant, ça permet d’affiner les styles que nous souhaitons suivant les pièces, surtout pour le parquet.
Nous y avons repéré le genre de frise qui nous plairait bien dans notre salle d’eau ou la salle de bains : mosaïque mur Fantasy barette violet :
L’idée ce serait de faire une bande verticale dans la douche et une bande verticale au niveau des vasques et le reste avec des gros carreaux de faïence dans une couleur qui s’harmoniserait avec.
Nous avons également trouvé une porte d’entrée avec une bonne partie vitrée pour apporter de la lumière, un mélange entre deux genres qui nous plaisent et qu’on ne voit pas souvent : porte d’entrée Acora Excellence en aluminium noir sablé RAL 2100 sur la photo, en gris anthracite RAL 7016 pour nous :
Nous avons trouvé le genre de bar que nous souhaitons pour faire une séparation entre la cuisine et la salle à manger avec demi-cloison séparative dans notre cas :
Nous en profitons d’être dans un magasin de bricolage pour acheter de quoi faire le cadre du panneau pour le PC : tasseaux, équerres et vis à bois.
CUISINISTE :
– Écocuisine (Melun) :
Nous passons rapidement chez Écocuisine en fin de journée, sans rendez-vous pour voir ce qu’ils font car cette enseigne nous a été conseillé par quelqu’un du forum (nous avons oublié qui mais nous le remercions).
Ils font du Nobilia sans s’en cacher, ça a l’air moins cher que chez Ixina ou Cuisinella pour la même qualité à première vue.
Nous repartons avec un catalogue pour pouvoir le feuilleter tranquillement à la maison. C’est la fin d’une journée de folie, nous saturons des magasins là. Nous prendrons sûrement RDV pour notre projet cuisine afin d’obtenir un devis.
MAGASIN PROFESSIONNEL :
– Raboni :
Nous n’avons jamais mis les pieds dans un tel magasin, nous ne savons pas à quoi nous attendre.
En fait, c’est un hangar vide avec des conseillers spécialisés. Nous n’avons pas vraiment de conseils techniques à leur demander alors nous leur demandons un panneau de chantier, nous avons lu sur le forum qu’ils en donnaient gratuitement en général, comme ça leur fait de la publicité.
Ils en ont mais pas un aux nouvelles normes, ils ne sont même pas au courant et vérifient : ils devraient les recevoir courant septembre. Ne voulant pas perdre de temps pour afficher notre panneau, nous en prenons en ancien, nous rajouterons les nouvelles mentions obligatoires à la main et en repartant, nous pouvons voir nos tuiles Rully coloris vieilli Bourgogne de Terreal en vrai :
/!\ En effet, depuis le 1er juillet 2017 (arrêté du 30 mars), il faut obligatoirement indiquer sur le panneau le nom de l’architecte, auteur du projet architectural ainsi que la date d’affichage du permis en mairie en plus des mentions légales. Le délai de recours aux tiers ne commence à courir que si le panneau d’affichage est complet.
Bilan de la journée :
Nous sommes convaincus par les coloristes, autant au niveau de la qualité des peintures, que des conseils et du rapport qualité/prix.
Leurs devis, bien que ce soit pour du blanc, sont bien plus bas que ce que nous avions estimé avec les peintures de marques reconnues de grandes surfaces de bricolage. En effet, nous avions compté deux couches d’impression (sous-couches) comme le Placo est neuf, alors qu’une seule suffit avec de la peinture de qualité.
Ensuite, les coloristes vendent des pots plus gros, ça joue peut-être aussi.
Nous avons vu le style de carrelage qui nous plairait pour le rez-de-chaussée (sauf chambre et salle d’eau) mais nous n’avons pas eu de coup de cœur. Au niveau des salle d’eau et salle de bain nous n’avons rien vu qui nous plaise vraiment.
Nous n’avons rien repéré de sensationnel en GSB mais au moins nous avons tout le matériel nécessaire pour monter le cadre de notre panneau de chantier.
Nous attendons toujours avec impatience l’arrêté de la mairie.
Nous sommes lessivés de notre « marathon » de 11 magasins pour la maison, heureusement que nous avons trouvé le temps d’acheter des chaussures pour nous « changer d’air ».
« 2e tour des magasins : carrelage, peinture, déco, bricolage »
Préparation > Idées architecture et déco
Par Loïne le 18/09/2017 à 05h56
Bonjour à tous,
Nous voici repartis faire les magasins avec les mêmes objectifs qu’hier.
CARRELAGE :
– Porcelanosa (Melun) :
La salle d’exposition est immense, très épurée, très froide, le choix est énorme, les prix aussi !
Nous aimons bien l’Aston caliza
mais ce n’est pas le gros coup de cœur non plus.
Nous trouvons le rapport qualité/prix très mauvais : la qualité est là, certes, mais les prix trop gonflés pour notre bourse.
– Pedrazzini(Voisenon):
Nous trouvons porte close, le magasin étant fermé jusqu’au 28 août pour les vacances, nous y reviendrons car il nous a été fortement recommandé par des amis.
Voyant ça, nous appelons un autre magasin que nous souhaitons aller voir, les Grès de Cologne aux Écrennes. Heureusement car ils sont également fermés pour cause de vacances.
DÉCORATION :
– 4 murs (Vert-Saint-Denis) :
Nous trouvons ce magasin très bien, très original, ça donne des idées déco.
Nous y retournerons certainement pour les rideaux et de la déco.
– Chantemur (Melun) :
Ils vendent de la peinture, du papier peint et des rideaux. Nous voulions surtout voir si ce sont des coloristes, ce qui n’est pas le cas et nous n’avons rien vu de sensationnel non plus.
GSB :
– Lapeyre (Melun) :
Nous y trouvons un équivalent de la porte d’entrée Leroy-Merlin qui nous a bien plus, le modèle Arizona au milieu sur la photo en gris anthracite RAL 7016 dans notre cas et sans l’inox autour des vitrages.
Nous préférons même celle de Lapeyre (sans le métal), la partie arrondie est plus grande et les parties vitrées nous paraissent plus grandes, donc un peu plus de lumière au final.
Nous avons également pu voir les Velux, les interrupteurs Legrand et le carrelage.
Un des genres de faïence qui nous plaît assez c’est le Decibel, mais ce n’est pas sûr du tout que nous partions dans ce genre-là.
En voyant le carrelage imitation bois, ici mais aussi un peu partout, nous envisageons la possibilité de carreler toute la maison, même les chambres, le bureau et la pièce palière au lieu de poser du parquet flottant suivant le surcoût que ça engendrerait.
Nous allons demander à notre maître d’œuvre / économiste de la construction qui sait très bien répondre à ce genre de questions.
L’idée de carreler toute la maison nous était déjà venue à l’esprit mais nous pensions que ça serait hors budget. De plus, des personnes de notre entourage nous ont fait remarqué que c’était plus froid que le parquet, certes, mais pas quand le chauffage par le sol est en route en hiver, et pas vraiment à l’intersaison dans une RT2012 (meilleure isolation).
L’argument de taille, c’est aussi que c’est bien plus durable et résistant que le parquet stratifié.
Brico Dépôt (Vaux-le-Pénil) :
Nous n’y avons rien vu de particulier.
Bilan de la journée :
Nous avons pu affiner nos goûts pour le carrelage et avons trouvé le modèle de porte d’entrée que nous souhaiterions, relancé l’idée du carrelage pour les pièces de nuit, nous avons encore avancé d’un pas aujourd’hui.
Petit à petit l’oiseau fait son nid.
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Informations sur le projet : Type de travaux : Construction neuve Type de construction : RDC + étage Style : Contemporaine / classique Label énergétique : RT2012 Surface habitable : 148m² (5 pièces) Superficie terrain : 1724m²